Le Cristal Chantant

Chapitre 64 : Chapitre 63 - La Dernière Guerre

Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/11/2016 16:04

 

Le Cristal Chantant 
Chapitre 63 - La Dernière Guerre 

En Norfendre, dans la région nommée la couronne de glace, une terrible bataille se présageait, opposant les forces du Fléau, dirigée par Vanarhost, en surnombre face à celles de la Horde. Après avoir murement réfléchi à la stratégie, Volhkar avait fini par ordonner l'attaque générale dès l'aube en pensant prendre l'ennemi par surprise. Mais au-delà des régiments de la Horde s'étendaient déjà par milliers les abominations du Fléau, les deux armées étaient en place...

Volhkar: Ils ne dorment donc jamais?!
Luvenis: C'est un point qu'il fallait prendre en compte !
Volhkar: C'est encore à cause des elfes ça ! Toujours préoccupé par leur équilibre alimentaire qui passe aussi par leur temps de sommeil !
Officier Elfe: C'est bien plus important...
Volhkar: Mais on s'en fout de votre ligne ! Si vous vous faites trouer vous allez en perdre des kilos ça je peux vous l'assurer ! Incompétent ignare efféminé trouillard d'elfe !
Officier Elfe: Pfff ! Et puis quoi encore? Si c'est pour gagner en n'ayant pas un bon équilibre alimentaire autant 
mourir !
Volhkar: Partez maintenant !
L'officier elfique s'éloigne un peu de Volhkar.
Ludwin: C'est bon il s'est cassé.
Volhkar: Bien, il est temps de montrer à ces poux orgueilleux le sens du mot "Vie" ! Mais d'abord un petit passage musical, envoyez la sauce !
. . .
La vie, la vie, la vie, la vie
La vie, la vie, la vie, la vie

Et voici la vie
La vie, la vie
La belle vie toute pressée d'éclore
Le monde nous convie
Voici la vie
A de nouvelles aurores
Et nous donne des lendemains qui chantent
Et l'soleil qui nous éblouit
L'air vif nous enchante
Nous emplit de joie et de vie

La vie, la vie, la vie, la vie


La vie, la vie, la vie, la vie
. . .
Volhkar: Hem, allez ! En avant ! 

Les cors de guerre de la Horde sonnèrent, suivis de la marche des troupes dans un martèlement métallique. Les cadavres ressuscités du Fléau s'animèrent enfin et foncèrent dans leur démarche dégingandée vers les régiments que Volhkar avait mis en mêlée. Les bruits de fracas résultant de l'entrechoquement des armes résonnèrent dans le silence ambiant, ce qui semblait déranger Volhkar.

Volhkar: Sombre idiots ! Faites-moins de bruit ! Remettez la chansonnette ménestrels, sauf que cette fois-ci, c'est 
moi qui va chanter !
Les ménestrels recommencèrent à jouer.
Volhkar: *se racle la gorge*
La mort, la mort, la mort, la mort
La mort, la mort, la mort, la mort

Et voici la mort
La mort, la mort
La belle mort toute pressée de faucher
Le monde vous dévore
Voici la mort
A de nouvelles nuits
Et ne nous donne pas de lendemain
C'est mieux pour nos voisins
L'air fétide nous asphyxie
Nous emplit de toxines et, de mort

La mort, la mort, la mort, la mort


La mort, la mort, la mort, la mort
. . .
Ludwin: Bravo monseigneur Volhkar ! *applaudit*
Volhkar: C'était rien. Bon ils en sont où nos soldats?
Luvenis: Ils sont morts.
Volhkar: Ah très bien.

Mais à l'opposé, de l'autre coté de cette guerre, il n'y avait pas la vie, non. Vanarhost lui aussi réfléchissait à un moyen de vaincre efficacement son adversaire.

Acolyte: Saigneur, les préparatifs viennent de s'achever.
Vanarhost: Une fois que notre arme aura tirer, la peur s'instillera dans le cœur de nos ennemis. Du moins, ceux qui resteront encore debout ! *pousse un rire sadique*
Acolyte: Devons-nous lancer le processus d'éradication?
Vanarhost: Oui ! Activez le mégacanon à particules d'anti-matière KITU-TOUT !
Système: KITU-TOUT activé, tir d'annihilation des races enclenché. Phase de réchauffement du canon en cours...
Vanarhost: Cette journée sera le jour où la technologie triomphera !
Système: Déstockage de la gravitation environnante réussie, processus d'emmagasinage thermonucléaire en attente...
Vanarhost: Mon apogée ! Ma victoire !
Système: Absorption achevée, fil conducteur enclenché, loupe solaire en plaçe. Mégacanon à particules d'anti-matière KITU-TOUT prêt.
Vanarhost: Feu !!

Un immense rayon d'énergie s'échappa du canon et fonça droit vers les deux armées, l'explosion en résultant fut impressionnante, et un énorme nuage de fumée se créa, empêchant quiconque de voir à moins de quelques mètres...

Acolyte: *dit d'un air attristé* Cible atteinte avec succès.
Vanarhost: C'est un succès ! Qu'est-ce qui ne va pas alors?
Acolyte: Le montant total des dégâts subis par notre tir: trois victimes ont été desintégrées.
Vanarhost: TROIS?!!
Acolyte: Oui, et...elles étaient de notre côté.
Vanarhost: Haaaaaaa !!! *s'arrache les cheveux*

De retour dans le petit campement de la Horde où un émissaire au visage caché vint personnellement devant Volhkar...

Émissaire: Mon commandant, le tir de canon de l'adversaire a été un échec.
Volhkar: Oui, j'ai remarqué.
Émissaire: Mais l'ennemi reste majoritairement plus nombreux et il ne tardera pas à vaincre vos troupes, peu importe combien vous pouvez en tuer ce soir.
Volhkar: Toutes nos manœuvres se déroulent comme prévu. Celles de nos ennemis échouent..Pourquoi devrions-nous nous inquiéter?
Émissaire: N'oubliez pas que vous combattez le Fléau. Inutile de préciser ô combien leurs sorciers peuvent maitriser l'art de la nécromancie. Et ils ne l'utiliseront pas que relever leur troupes, mais aussi les vôtres, ils les dresseront contre leurs frères, et ils se délecteront de les voir s'entretuer.
Volhkar: Alors d'après vous, ce n'est pas possible de gagner? Et d'ailleurs, qui êtes-vous?
Émissaire: Il n'est pas possible d'espérer la victoire dans l'état actuel des choses. Mais je connais un moyen de parvenir à inverser la tendance en notre faveur.
Volhkar: Et quel est ce...moyen?
Émissaire: Une relique sacrée, enterrée jadis de une combe non loin de notre position.
Volhkar: Intéressant...Et que pourrait changer cette relique?
Émissaire: Elle apporte le pouvoir à celui qui la détient. Ce n'est qu'un mythe, mais je sais qu'elle est bien réelle.
Volhkar: Très intéressant...*se gratte le crâne d'un air songeur*
Émissaire: Vous devriez y aller, mon commandant. Avec une telle puissance de notre côté, le véritable fléau, ce 
sera vous.
Volhkar: Comment puis-je m'y rendre?
Émissaire: Tenez. *tend un parchemin*
Volhkar: *le prend et examine la carte finement dessinée dessus*
Émissaire: Cette carte représente les régions du Norfendre susceptibles d'abriter un quelconque trésor. C'est celle-là *pointe du doigt une zone hachurée*.
Volhkar: Ce n'est pas très loin...
Émissaire: Vous devriez partir au plus vite. Chaque minute passée augmente l'effectif du Fléau à l'insu du vôtre.
Volhkar: Très bien, j'irai dès que possible !
Émissaire: Je me retire à présent. *commence à partir*
Volhkar: Vous n'avez pas répondu à une de mes questions.
Émissaire: Hum?
Volhkar: Qui êtes-vous?
Émissaire: On va dire que je suis un proche collaborateur.
Volhkar: Pardon?
Émissaire: Il faut que je file maintenant, je suis attendu quelque part ! 
Volhkar: Hum...
Émissaire: *salue respectueusement Volhkar, avant de se retourner et de glisser sur une pierre, son visage inhumain apparait devant Volhkar*
Volhkar: Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici, worgen?!!
Fenrez: Zut ! *se relève* J'ai fais mon devoir, permettez-moi de partir ! *se transforme en loup -en vrai loup- et cours à toute vitesse*
Volhkar: Comment cela se peut-il? Il se passe des choses bizarres ici...

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