Dragons - Volume I : l'Ordre

Chapitre 1 : CHAPITRE I - Un monde de mystères

3690 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 21/08/2019 16:54

Il était déjà cinq heures de l’après-midi sur les côtes de Sombrivage, petite région côtière au nord-ouest du continent de Kalimdor. Le soleil était bas dans le ciel, dans sa course folle vers l’horizon et la voûte entière était peinte d’un teint orangé, à peine voilé par la brume habituelle en cette région. L’océan au bord de la côte était quant à lui, d’une parfaite sérénité, aucun tumulte en sa surface, reflétant avec la perfection d’un miroir l’astre brûlant couchant. Les géants sapins éternels de la contrée semblaient faire barrage à un vent froid et puissant qui venait de la grande étendue aqueuse.

La nature était omniprésente en cette région, colorant les différents panoramas d’innombrables nuances de verts et propices à une faune sauvage abondante. Pourtant, au sein même de ce paysage féérique, une troupe militaire avançait lentement sous l’ombre de ces arbres. Il s’agissait d’une division de l’armée d’Avalon qui se dirigeait vers un campement de déviants, au nord la contrée. Les civils habitant Auberdine, seul petit village le long de la côte tout au nord de la région, avaient été évacués au sud sur la ville marchande d’Astranaar, dans la région d’Orneval, à presque vingt kilomètres au sud d’ici.

Le bruit mécanique et parfaitement régulier de la marche militaire pouvait s’entendre à plus d’un kilomètre au loin, le son se dispersant au travers des forêts et faisant fuir les quelques animaux qui y résidaient. Après encore un long quart d’heure, l’armée stoppa finalement son avancée, pouvant apercevoir les bannières de guerre de la formation adverse, déjà prête au combat. Quelqu’un avait informé les résistants de l’arrivée du contingent d’Avalon pour qu’une défense soit levée si rapidement et l’affrontement s’annonçait d’avance difficile, les deux armées étant d’environ deux cents hommes chacune.

Soudain, l’arrière-garde de la troupe d’Avalon remarqua qu’une femme marchait vers eux, en suivant la route de pierres, ternie et recouverte de mousse, qui traversait du sud au nord la région. Cette femme était vêtue de cuir rouge, son habit était comparable aux tenues traditionnelles chinoises : fendue au niveau des jambes pour permettre à la personne de mieux se mouvoir. Elle portait également une capuche sur la tête recouvrant ainsi son visage. Mais dans l’obscurité qui entourait son front, un garde put percevoir deux petits éclats de lumière bleue trahir quelque peu l’identité de l’individu ; le soldat comprit aussitôt qu’il s’agissait d’une elfe de la nuit.

Cette race était l’une des plus anciennes de ce monde et malgré leur très forte ressemblance physique avec les humains, les elfes de la nuit étaient généralement plus grands et fins que ces derniers. La pigmentation de leur peau allait du mauve au bleu plus ou moins sombre, voire dans de rares cas rose pâle, et ils avaient également de longs sourcils et oreilles, dont les dernières se terminaient en pointe. La sclérotique de leurs yeux était légèrement brillante et leurs pupilles, d’un blanc éclatant, étaient entourés d’iris d’un bleu très pâle, renforçant encore la luminosité de leur regard quel que soit l’éclairage alentour et ne laissant jamais personne indifférent.

La femme elfe, au loin, finit soudainement par baisser sa capuche et tout le monde pût voir sa chevelure d’un blanc cendré, coiffé d’une longue queue de cheval qui lui tombait dans le dos. Sa peau était semblable à celle d’un humain et elle avait un tatouage sur le visage ; trois griffures blanches au niveau de ses yeux, partant du front pour s’arrêter au début des joues. Ses griffures étaient des marques de naissance et les symboles différaient entre elfes afin de déterminer l’appartenance aux nombreuses lignées de leur espèce.

La femme arrivait finalement à une vingtaine de mètres de l’arrière-garde de la force militaire d’Avalon et finit par prononcer d’une voix remplie d’assurance ainsi que d’arrogance :

— L’armée impériale d’Avalon n’est pas la bienvenue sur ces terres. Rentrez chez vous si vous tenez à la vie. Dites simplement que vous n’avez rencontré aucun déviant.

Sous les paroles fermes et menaçantes de la jeune femme, un ricanement résonna au sein de l’armée d’Avalon, les soldats étant loin d’être impressionnés. Mais ces derniers comprirent aussi que l’individu était une ennemie du régime actuel et qu’elle devait être punie. Ainsi, le commandant de l’unité ordonna à quatre guerriers d’aller la capturer pour l’interroger plus tard. L’elfe ferma les yeux et soupira brièvement avant de dire, d’un ton ennuyé :

— Je vois que vous ne comptez pas prendre au sérieux mes avertissements, je vais donc devoir vous tuer.

Puis la femme remit sa capuche sur la tête et marcha lentement vers les quatre soldats qui s’approchaient d’un pas assuré de l’elfe. Au dernier instant, elle fit un bond en l’air et sortit de son costume deux dagues brillantes. Elle finit sa course sur le plastron du premier militaire, les deux lames plantées en pleine poitrine. À peine le coup donné, elle reprit appui sur le soldat avec ses jambes et fit un salto en arrière pour atterrir sur le sol ferme, quelques mètres plus loin de sa victime, tombant mortellement sous son attaque précédente.

Le regard se glaça chez les militaires qui avaient été si proches de la scène et ils se mirent aussitôt à empoigner leurs armes blanches avec résolution et appréhension, prenant finalement la menace au sérieux.

L’elfe quant à elle, garda sa position à moitié accroupie et entama un sprint pour arriver sur les autres soldats à hauteur de leur taille. Les trois militaires restants virent la femme leur venir dessus à une bien trop grande vitesse pour pouvoir anticiper une attaque et se préparèrent à devoir contrer les siennes.

Cette dernière, arrivée aux pieds de ses ennemis, n’eut qu’à se relever et à faire danser ses dagues pour que celles-ci égorgent en un instant deux des trois soldats restants. L’unique survivant, pris de panique, recula instinctivement avant de commencer un sprint vers les rangs soudés de son armée, tournant le dos à son adversaire. La femme rengaina aussitôt ses instruments létaux et sortit un kunaï d’une poche située dans son dos puis, le lança la seconde suivante sur le fugitif qui le reçu dans la nuque avant de s’écrouler mort.

Le chef de l’unité, pris par surprise, ordonna à une dizaine d’hommes d’attaquer cette folle meurtrière, sans retenue. Ces derniers obéirent et foncèrent sur la jeune déviante. L’elfe en question se remit droit debout et ressortit ses deux dagues puis leva sa tête au ciel en fermant les yeux. Quelques secondes passèrent puis la femme braqua à nouveau son visage vers ses ennemis qui n’étaient plus qu’à une dizaine de mètres dorénavant.

Elle rouvrit finalement les yeux, qui brillaient, comme jamais ils n’avaient brillé auparavant. À leurs tours, ses dagues s’illuminèrent d’auras bleues, magnifiques et intenses, et aussitôt, la femme courut sur les soldats, commençant le combat de manière très rapprochée. Elle était trop près de ses ennemis pour que ces derniers ne puissent prendre suffisamment d’élan pour frapper avec leurs grandes épées tandis qu’elle était derrière leur défense et pouvait assener des petits coups, malgré tout puissants, avec ses dagues. Elle tourbillonnait entre chacune de ses victimes tout en allant vers les futures ; c’était comme une danse mortelle, ses habits légers de cuir volaient sous les pas rapides et balancés que la femme faisait et chaque centimètre de terrain qu’elle gagnait laissait une victime supplémentaire derrière elle.

En moins d’une minute, les dix hommes étaient au sol et se vidaient de leur sang. Elle avait déjà tué quatorze soldats à elle seule. Le commandant de la troupe obnubilé par cette femme en avait complètement oublié les forces déviantes de l’autre côté de la route. L’elfe finit par esquisser un léger sourire, observant la confusion qui s’installait dans les rangs adverses, avant d’entamer un sprint sur l’arrière même de la formation de l’armée. La ligne de front de cette formation vit aussitôt l’armée déviante les charger à vive allure à son tour, synchronisant son attaque sur celle de la jeune elfe. La troupe d’Avalon était de prise avec l’ennemi de face comme par l’arrière et n’arrivait plus à s’organiser, le chaos finissant par rapidement gagner les rangs. La femme se déplaçait en dessous des bustes des soldats et remontait en plein sur eux seulement pour faire un carnage dans un tourbillon frénétique.

De l’autre côté, la troupe déviante essuyait quelques pertes, mais les soldats d’Avalon avaient tout autant peur d’être égorgés par-derrière qu’assaillis de front et ne pouvaient se concentrer sur l’ennemi face à eux, ne sachant pas d’où viendrait la prochaine attaque et mourant ainsi rapidement. L’armée impériale fut anéantie en moins d’une dizaine de minutes dans un massacre sans pareil, recouvrant désormais la route pavée d’un amas macabre ; mélange de sang et de chairs.

Aussitôt le combat fini, les forces déviantes reformèrent les rangs et le chef de la troupe alla faire face à la femme elfe en lui disant avec un profond sentiment de respect et de reconnaissance :

— Merci pour ta précieuse contribution Alessa. Je suis vraiment honoré de ta présence ici.

— Ce n’est rien… Mais il va falloir penser à changer de lieu de campement… d’autres légions viendront. Et sûrement des plus puissantes. En attendant, soignez vos hommes blessés et tenez-vous prêt à partir pour Reflet-de-Lune.

— Très bien ! s’exclama le chef, en s’inclinant légèrement.

La femme reprit, quant à elle, la route vers la ville déserte d’Auberdine, seule. Le soleil était dorénavant couché et le vent semblait s’être calmé dans les terres tandis que le froid et l’obscurité commençaient doucement à prendre possession des bois et il fallait être homme courageux pour s’aventurer en ces lieux en cette heure, regorgeant de loups et autres bêtes sauvages en quête d’une proie pour se rassasier.

Ce n’était évidemment pas un problème pour la femme elfe, sachant très bien se défendre, et cette dernière finit par arriver devant le village en question. Elle se trouvait face à une entrée faite d’une arche de pierres grises de cinq mètres de haut, entre deux flancs de collines. À peine l’elfe passait-elle dans la douce ombre que produisait la pleine lune, qu’elle put entendre au loin les aboiements continus d’un chien. Les cris de la bête semblèrent être la seule preuve de vie dans la ville fantôme tandis que l’elfe balançait son regard de gauche à droite avec précaution.

Les maisons n’étaient qu’à quelques dizaines de mètres plus loin et n’étaient pas bien nombreuses. La majorité d’entre elles semblaient petites et rudimentaires, après tout, il ne s’agissait que d’un petit village de pêcheurs. L’elfe remarqua finalement que les vitres d’une des demeures reflétaient de la lumière et elle fronça légèrement les sourcils, intriguée de ce détail, avant de s’en rapprocher lentement et d’y jeter un coup d’œil rapide.

Une petite table de fortune et quelques bougies allumées sur celle-ci étaient visibles, mais aucun mouvement n’était décelable et au vu du silence de plomb qui régnait sur les lieux, hormis les cris d’agonie du canidé, personne ne semblait être encore de retour au village. Ses habitants avaient très certainement été évacués d’urgence, oubliant parfois d’éteindre les lumières de leurs demeures. La femme esquissa un léger soupir, rassurée, puis se mit en marche vers les quais du port pour partir à Teldrassil, l’île natale des elfes, tout au nord-ouest du monde.

Le quai était certainement l’édifice le plus luxueux du village, fait d’un épais bois sombre millénaire. Il faut dire que ce port était une escale quasiment obligatoire pour quiconque souhaitait aller ou partir de la capitale elfe, Darnassus. Cette capitale n’était pas seulement la maison des elfes, mais également le cœur de l’empire d’Avalon, son impératrice étant elle-même une elfe.

Bien sûr, le trafic naval avait été suspendu avec l’évacuation d’Auberdine, mais quelques petites embarcations de pêcheur traînaient encore sur les plus petits pontons du quai et l’elfe comptait certainement s’en servir pour rallier Teldrassil. Celle-ci grimpait d’ailleurs les premières marches qui la mèneraient au ponton principal quand tout à coup, une voix résonna dans ses oreilles :

— L’accès à Auberdine est interdit ! Déclinez votre identité !

~*~

L’elfe qui avait bien sûr revêtu sa capuche ne semblait pas pour autant très inquiète et s’exécuta, se retournant doucement tout en ôtant sa capuche, laissant réapparaître sa crinière d’argent aux rayons de la lune. L’elfe aperçut à une dizaine de mètres d’elle un homme habillé d’une grande robe noire aux ornements argentés. Celle-ci recouvrait une armure plus légère, faite de cuir sombre. Les traits de visage de l’homme étaient très carrés et parsemés de ridules. Ses épais sourcils de la même teinte que ses cheveux grisonnants ne laissaient que peu de doute sur l’âge de l’individu.

L’inconnu sortit de sa grande robe sa main droite qui agrippait un long bâton en bois de chêne, finement sculpté et dont l’extrémité était sertie d’une pierre brillante couleur azur ; il devait s’agir d’un mage. Ces derniers, étant spécialisés dans de la magie destructrice aux dépens d’une résistance physique amoindrie, basaient leur puissance sur des attaques lentes, mais dévastatrices, les rendants toutefois vulnérables au corps à corps.

Le silence fut enfin brisé à nouveau par l’homme au bâton :

— Alessa... Pourquoi es-tu là ?

— Tu le sais très bien Onyx, répondit froidement l’elfe.

— Tu n’as donc pas seulement déserté l’unité... Tu as fait encore bien pire... Tu as décidé d’embrasser cette cause désespérée, reprit l’homme d’une voix presque attristée.

— Je ne peux pas tolérer une paix aussi hypocrite, Onyx… Je me battrais contre quiconque se mettra dans mon chemin. Même toi, ancien camarade.

— Avalon essaye de réparer les erreurs du passé. Tu ne souhaites que ton propre bien en cherchant la vengeance, tenta de raisonner Onyx.

— Qu’y a-t-il de mal à cela ?

— Tu es une honte, tant de potentiel gâché...

— Mon potentiel ne sera jamais à la botte de ces lâches qui ont tourné le dos à leurs vraies familles, grogna Alessa de mécontentement.

— De toute façon, il est trop tard pour tenter de t’en dissuader, n’est-ce pas ?

Face à cette question presque rhétorique d’Onyx, Alessa se contenta de rester silencieuse, empoignant doucement ses dagues, prête à se battre s’il le fallait.

— Tu vas venir avec moi. C’est un ordre… et je te conseille de m’écouter, reprit Onyx.

— Je ne reçois plus d’ordres de toi... marmonna l’elfe.

— Tu ne me laisses donc aucun choix, soupira le magicien.

— On va voir ça !!

Tandis qu’Alessa s’écriait ces paroles, sortant ses dagues violemment, une lumière bleue engloba entièrement ces dernières et des flammes de la même couleur en jaillirent.

Soudain, la femme se jeta sur Onyx, mais ce dernier frappa le sol avec son bâton et un énorme souffle projeta Alessa dans les airs. L’elfe retomba accroupie sur le toit d’un bâtiment, à plusieurs dizaines de mètres du point de départ, sans jamais quitter des yeux son ennemi. Ce dernier, toujours immobile, rajouta avec menace :

— Ne m’oblige pas à utiliser la force.

— Je ne t’y oblige pas. Mais cela rendrait les choses ennuyeuses, ricana Alessa.

— Tu n’es qu’une petite gamine prétentieuse !! cria Onyx.

À peine cette phrase prononcée, qu’il leva son bâton vers la maison où Alessa était posée et une explosion vint souffler le bâtiment la seconde suivante, faisant voler des dizaines de débris dans les airs. La femme déviante eut tout juste le temps de sauter vers un autre toit, mais aussitôt celui-ci était éventré par une seconde déflagration, dans des gerbes de flammes et de débris en tous genres.

Alessa finit par retoucher la terre et fit un bond en avant suivi d’une roulade puis d’un flip avant de ressauter pour s’envoler dans les airs. Elle termina sa course en tombant juste au-dessus d’Onyx qui ne la regardait pas, mais soudain, il leva son bâton et un bouclier diaphane se mit à l’entourer, telle une bulle imperméable. Alessa atterrit, les pieds en premier dessus, et cria de toutes ses forces en plantant ses dagues dedans, mais Onyx haussa la voix à son tour et le bouclier brilla d’autant plus avant de propulser Alessa à nouveau dans les airs. Cette fois-ci, elle ne put contrôler le vol et finit en s’écrasant par terre, endolorie sous le choc violent de l’impact.

Elle se releva doucement et serra ses dagues de toutes ses forces et le sol autour de ses pieds se craquela comme sous l’effet d’une pression titanesque quand soudain, un sourire infime s’esquissa sur son visage avant qu’elle ne saisisse trois kunaïs et ne les lance aussitôt sur Onyx. L’instant suivant, elle fondit vers le mage à une vitesse incroyable et aussitôt sur ce dernier, elle fit un saut par-dessus son adversaire avant de retomber au sol au niveau de la taille, dans le dos d’Onyx, et tout en se retournant elle reprit ses dagues.

L’homme redressa sa protection magique pour se défendre à la fois des attaques d’Alessa ainsi que des kunaïs qui arrivaient sur lui, le forçant à se concentrer sur deux endroits opposés de sa bulle d’énergie. Alessa planta ses lames dans le bouclier et les écarta le plus possible créant un trou infime dans la protection puis, en un éclair, elle lâcha une de ses dagues et lança un kunaï qui atteignit Onyx à l’épaule. La faille était trouvée, elle put reprendre son arme acérée avant que la bulle ne soit refermée et tira encore plus fort sur ses dagues. Onyx étant blessé, ne pouvait pas tenir le bouclier avec autant d’efficacité qu’auparavant et décida de briser l’incantation défensive, tout en faisant un bond en arrière pour s’éloigner de l’elfe acharnée.

La femme relança un sprint sur lui en se décalant, sa dague droite arrivait dangereusement vite vers le cou d’Onyx quand soudain son attaque fut parée sans qu’elle n’ait eu le temps de la voir venir et une douleur indescriptible sembla rayonner dans ses côtes avant qu’elle ne soit propulsée à toute vitesse dans le mur d’une maison à dix mètres du mage.

L’elfe se releva aussitôt et aperçut un homme en armure lourde devant Onyx. L’armure était faite d’un acier brillant tel de l’argent et chaque élément était bordé d’épais contours en or. Les épaulières massives montaient jusqu’aux oreilles de l’individu et descendaient au milieu des avant-bras. Sur celle de droite, une attache massive en or tenait une grande cape bleue aux bordures en or qui volait dans le dos du guerrier.

L’arme qui avait paré l’attaque de l’elfe était une épée à deux mains dont la longue lame était brillante tel de l’argent. En son centre, des motifs dorés étaient incrustés sur une trentaine de centimètres, s’amincissant vers la pointe de la lame. La garde en question était composée d’or et ses extrémités remontaient en parallèle à la lame, en forme de plumes d’argent. Le pommeau et le manche étaient un mélange de cuir incrusté d’or pour un meilleur grip de l’arme.

 Le possesseur de cette dernière était un grand homme à la peau claire. L’individu ne portait pas de casque et on pouvait voir un visage aux traits fin et dont les cheveux blonds, lisses et mi-longs lui tombaient juste sous les épaules. Ses yeux étaient d’un bleu clair intense et ses sourcils, subtils et soigneusement taillés, appuyaient un regard charmeur à toute épreuve.

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