La traduction
Chapitre 5 : Chuchotements et douceurs nocturnes
962 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 07/10/2025 20:02
La lumière tamisée baignait la pièce d’une douce chaleur, glissant sur les meubles et caressant les murs comme un voile apaisant. Jonah dormait enfin profondément dans sa chambre, laissant Carlos et TK seuls, épuisés mais étrangement apaisés. TK s’installa sur le canapé, une tasse de thé fumante entre les mains, la vapeur s’élevant doucement devant son visage. Carlos, en pyjama, s’approcha, un sourire fatigué mais tendre aux lèvres.
— Alors… tu as enfin réussi à déchiffrer ce que je disais dans mon sommeil ? demanda Carlos en s’asseyant près de lui, les yeux brillants de curiosité et d’amusement.
TK hocha la tête, un petit sourire en coin, malicieux.
— Oui, murmura-t-il, presque pour lui-même.
— Dis-moi que personne à la caserne n’est au courant… lança Carlos d’un ton faussement vilain, ses yeux pétillants d’inquiétude et de malice.
TK fit semblant de réfléchir, fronçant les sourcils avec un air innocent.
— Hmm… comment dire… tu aurais préféré que je demande à ta mère pour traduire ?
Carlos plissa les yeux, un sourire en coin étirant ses lèvres.
— Ah non, surtout pas. Je veux qu’elle en sache le moins possible sur mes… aventures nocturnes.
TK rit doucement, la chaleur de la pièce et le parfum de Carlos lui donnant l’impression d’un moment suspendu.
— T’inquiète pas… mais Tommy et Nancy sont au courant… et probablement Mateo aussi.
Carlos secoua la tête, amusé et faussement désespéré.
— Sérieux… TK. Tu vas le payer, tu sais.
TK haussa les épaules, un sourire malicieux aux lèvres.
— Alors, qu’est-ce que j’ai bien pu dire ? lança Carlos, se pencha vers lui, les yeux brillants d’une lueur espiègle.
TK pencha la tête, les joues légèrement rosies, et chuchota avec une intensité dramatique :
— Je n’en peux plus… j’ai besoin de toi maintenant… touche-moi comme ça… tu me rends fou… et… ne t’arrête pas…
Les yeux de Carlos s’illuminèrent, brûlant de ferveur et d’amusement.
— No aguanto más… te necesito ahora… Tócame así, justo así… me vuelves loco… No pares, traduisit-il, la voix chaude.
Il glissa une main sur la joue de TK, caressant doucement sa peau encore légèrement rosée.
— Tu sais… tu es irrésistible quand tu rougis comme ça.
TK sourit, un peu gêné, mais ses yeux brillaient de bonheur. Il rapprocha son visage du sien, leurs souffles se mêlant dans une danse silencieuse. Leurs lèvres se frôlèrent, d’abord légères, puis s’unirent dans un baiser tendre, chargé de promesses et d’intimité. Les mains de Carlos se posèrent sur les hanches de TK, l’attirant doucement contre lui, tandis que TK enlaçait son cou avec douceur.
Alors que la pièce semblait suspendue dans ce moment parfait, une petite voix s’éleva depuis le coin du salon :
— Papa ?
Jonah, en pyjama, se tenait là, les yeux grands ouverts, encore mi-endormi, mi-curieux.
Carlos esquissa un sourire attendri et se redressa doucement pour accueillir son fils dans ses bras.
— Hey, mon cœur… tu as fait un cauchemar ?
— Oui… murmura Jonah, la voix tremblante.
TK pencha son visage vers lui, sa voix douce et réconfortante caressant l’enfant :
— Veux-tu me raconter ce qui t’a fait peur, mon grand ?
Jonah baissa les yeux un instant, hésitant, puis murmura timidement :
— J’ai rêvé qu’il y avait un monstre sous mon lit…
TK posa une main chaude sur son épaule, la serrant doucement pour le rassurer.
— Tu sais, mon cœur… les monstres n’existent pas vraiment. Et même s’ils existaient… on saurait très bien comment les faire disparaître.
Jonah leva les yeux, cherchant la sécurité et la tendresse dans leurs visages.
— Je peux dormir avec vous ce soir ?
Carlos échangea un regard complice avec TK, qui esquissa une petite grimace amusée.
— Bien sûr, mon trésor. Mais juste pour ce soir, d’accord ?
Jonah sourit, soulagé. Puis, avec un air malicieux et innocent, il demanda tout bas :
— Est-ce que vous vous donniez des bizous ?
Carlos éclata de rire et déposa un baiser léger sur le sommet de la tête de son fils.
— Oui, ça nous arrive parfois…
TK, avec un sourire en coin, ajouta :
— Les bizous, c’est pour montrer qu’on s’aime beaucoup, beaucoup.
Jonah sourit, rassuré, les yeux brillant d’un mélange de fatigue et de bonheur.
— Allez ! Au dodo, lança TK en attrapant doucement le petit monstre qui venait de briser leur moment de couple.
Carlos les suivit, souriant, et éteignit doucement les lumières du salon, plongeant la pièce dans une pénombre apaisante.
Tous les trois s’installèrent dans le grand lit, Jonah niché entre ses deux papas. TK passa un bras protecteur autour de lui, tandis que Carlos lui caressait doucement les cheveux. L’enfant s’endormit en un rien de temps, son souffle régulier se mêlant au silence doux et réconfortant de la chambre.
Carlos lança un regard moqueur à TK, qui leva les yeux au ciel, exaspéré mais amusé. Ils échangèrent un sourire complice, se souhaitant bonne nuit d’une voix douce et enveloppante. Chacun se tourna lentement sur son côté, bercé par la chaleur et la sécurité de leur cocon familial. Le sommeil les gagna, et leurs pensées s’envolaient déjà vers demain soir, quand ils pourraient enfin profiter d’un moment rien que tous les deux, dans le calme retrouvé de leur chambre.