Saut dans le temps

Chapitre 2 : De retour à la maison

746 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 14/10/2025 23:17

Dès que la porte s’ouvrit, une silhouette apparut dans l’entrée, un sourire large illuminant son visage.

— Les voilà ! lança Carlos en ouvrant grand les bras.

Jonah fut le premier à se jeter dans ses bras, suivi de Rose, qui se glissa derrière lui avec un petit rire. TK sourit, observant la scène, le cœur léger, un mélange de tendresse et de soulagement.

— Vous m’avez manqué, murmura Carlos à leurs oreilles, la voix pleine de chaleur.

— Ça sent bon, fit Jonah en entrant dans la cuisine, inspirant profondément.

— Le poulet d’abuela, annonça Carlos avec un sourire complice.

TK posa les valises, observant la scène avec tendresse.

— Ça fait du bien de revenir, murmura Rose, un sourire aux lèvres.

Carlos retourna à ses fourneaux, tandis que TK commençait à mettre la table.

— Au fait, lança Rose à TK. J’ai vu une photo de toi sur le bureau de grand-père. Du temps où tu travaillais à New York. Je comprends pourquoi papa Carlos a complètement craqué pour toi.

TK sourit, surpris par cette confidence inattendue, tandis que Carlos échangeait un regard complice avec sa fille.

— C’est plutôt l’inverse qui s’est passé, lança Carlos à son mari, un sourire tendre aux lèvres.

— Oh non, j’veux pas entendre vos histoires de drague, grogna Jonah en fronçant les sourcils.

— Moi, oui ! s’exclama Rose avec un grand sourire. J’adore les histoires d’amour compliquées.

TK éclata de rire.

— Ton frère aussi, on dirait bien, lança-t-il en regardant Jonah. New York – Austin, c’est pas la porte d’à côté pour une histoire de cœur.

Jonah roula des yeux, mais un sourire en coin trahissait son amusement.

— C’est quoi cette histoire ? demanda Carlos, sourcil levé.

TK se pencha vers lui, un éclat malicieux dans les yeux :

— Je vais laisser ton fils tout te raconter, si tu veux bien, mon cœur.

Rose, impatiente, se pencha en avant :

— Alors, comment ça a commencé, votre histoire d’amour ?

— On se croisait souvent sur des interventions, avoua TK doucement.

Carlos hocha la tête, un sourire tendre aux lèvres :

— Et au fil du temps, ce qui n’était au départ que du travail est devenu… autre chose.

— Et un jour, papa TK s’est battu dans un bar, et c’est papa Carlos qui l’a reçu au poste ! ajouta Jonah avec un sourire malicieux.

— Qui t’a parlé de cette histoire ? demanda TK, surpris.

— C’est Mathéo… répondit Jonah en haussant les épaules.

— Alors c’est vrai ? T’étais en prison ? s’exclama Rose.

— J’étais pas en prison, grogna TK en rougissant. Et j’étais pas vraiment arrêté… enfin, un peu. C’était une bagarre de bar, personne n’a porté plainte et j’ai rien commencé.

— C’est faux, souffla Carlos avec un sourire en coin.

— Traître, murmura TK en riant.

Rose gloussa, curieuse :

— T’avais des menottes ? demanda Jonah.

TK se retourna, rouge comme une tomate :

— Bon, ça suffit les questions, dit-il. J’étais pas un enfant de chœur à l’époque.

— C’est pas ma faute, se défendit Jonah. C’est Rose qui a commencé.

— Oui, mais j’aurais cru qu’on parlerait de notre premier rendez-vous, pas de mon casier judiciaire, répliqua TK, faussement outré.

— Quoi ? Donc t’en as un ? s’exclama Jonah.

— Personne n’a de casier ici, conclut Carlos en souriant. Et plus personne ne pose de questions sur les amours des autres. Maintenant, tout le monde à table, le souper est prêt.



Après le repas, Jonah s’avança dans le salon. Sur le petit meuble près du divan, il trouva un vieil album photo. Il le prit délicatement et s’installa en tailleur sur le tapis.

— Vous deviez vraiment vous ennuyer, dit-il en rigolant, les yeux rivés sur la couverture usée de l’album.

— Votre père était nostalgique, expliqua TK en embrassant la tempe de Carlos.

Rose s’assit près de son frère, curieuse :

— Regarde, t’étais vraiment mignon à l’époque, dit-elle en montrant une photo où Jonah avait à peine quelques années. Ça c’est gâter en vieillissant…

— Très drôle ! fit Jonah en la bousculant légèrement.

Carlos, installé confortablement sur le canapé, secoua la tête en souriant :

— Et voilà ! Ça recommence déjà…

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