"Hier, l'amour était un jeu tellement facile à jouer."

Chapitre 4 : Chapitre 3

1619 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 18:51

Chapitre 3

 

Je sortis de ce premier court le cœur plus léger. Le stress de la rentrée était passé. En sortant Alexy me proposa de me faire faire le tour du lycée. Il voulut demander à son frère et à Castiel de venir avec nous mais chacun était parti à ses activitées respectives. Je me retrouvais donc seule avec Alexy qui me montrait tout ce qu'il y avait à voir pour finir par me présenter aux deux filles que j'avais vues précédemment devant la salle de classe. La fille avec les longs cheveux blancs se prénomme Rosalya et est surement une des personnes les plus adorables que j'ai rencontrées, elle est à l'écoute et prête à tout pour rendre service. La rousse avec la tresse s'appelle Iris, elle est pleine de vie et j'ai pour chacune l'impression de les connaître depuis des années, je me sens vraiment à l'aise avec elle. C'est une plénitude que je n'avais encore jamais connue avec personne. J'aime beaucoup Alexy aussi, c'est un vrai rayon de soleil. J'ai vite compris son penchant pour les garçons, c'est peut-être pour ça que je me sens à l'aise avec lui aussi. Il est vraiment adorable ! Promis, avant la fin de l'année, je veux absolument lui trouver un copain aussi attachant que lui !Il est midi quand j'ai fini de faire mon tour avec Alexy et les filles. Nous rejoignons Armin, puis Lysandre. Castiel manque à l'appel. Selon les autres, ils mangent tous les jours ensemble depuis l'année dernière. Selon Lysandre, Castiel nous rejoindrais directement en ville, du coup tout le monde se mit en route. 

On ne s'est même pas présentés au fait, moi c'est Lysandre. Enchanté de te rencontrer Charlie.

Oui les autres me l'ont dit, et je suis heureuse de te rencontrer moi aussi. souriais-je.

On lui a aussi dit que tu avais surement oublié de te présenter, tête en l'air !" plaisanta Rosalya.  

Lysandre ne répondit pas, il avait surement la tête ailleurs déjà. J'avais beau être à l'aise avec eux je me sentais presque de trop tout de même au sein du groupe.

"Vous m'avez vite remplacé par la nouvelle on dirait !" grommela Castiel qui était déjà arrivé au point de rendez-vous pour déjeuner.

Et son discours n'avait pas arrangé les choses. Peut-être me pensait-il en trop ? Peut-être ferais-je mieux de partir et de les laisser entre eux après tout...

"Et on n'est pas perdant, elle est moins désagréable que toi haha !"

Rosalya y allait de son petit pic, et Castiel bafouilla quelque chose dont je ne comprendrais jamais le sens. J'avais l'impression qu'on aurait pu bien s'entendre jusqu'à cet instant. Je m'étais même surprise à penser qu'on avait en commun, on avait quasiment le même style vestimentaire, et j'avais même remarqué le logo de mon groupe préféré et de beaucoup d'autres que j'affectionnais sur les badges accrochés à son sac. Comme s'il lisait en moi, Alexy vint me faire un câlin tellement spontané que je ne put réagir. 

Moi je l'aime déjà beaucoup, Charlie !

Moi aussi je t'adore Alexy, haha"

Il était vraiment trop gentil, il avait réussi à transformer ma déception en sourire, comme un véritable ami l'aurait fait. Au fond de moi je ne souhaite que ça : être entouré de gens comme lui.Le repas ne fut que rires et détente, je n'eus aucune autre remarque gênante de la part de Castiel, ni de personne d'autre. Comme c'était le premier jour de cours, nous n'avions rien de prévu pour cette après-midi. C'est le cœur léger que je les ai quitté et suis rentré chez moi pour finir d'installer mes dernières affaires. Ce matin je suis en avance au lycée. Surement trop impatiente de les retrouver, je me suis dépêché inconsciemment. Vu mon avance, j'ai le temps de me griller une cigarette devant le lycée, tranquillement. Peu à peu, les élèves arrivent compte gouttes et je cherche déjà ma petite troupe d'hier, quand on me tape sur l'épaule. 

T'as du feu ?

Oui je... Oh salut Castiel. dis-je, surprise.

Cache ta joie. Dit-il avec un sourire ironique en me prenant le briquet des mains. Si je m'y attendais, toi, fumer.

Occasionnellement...

Je saurais auprès de qui me recharger si je suis à sec ! lança-t-il entre deux crachats de fumée.

N'y compte pas trop !" riais-je. 

Nous continuâmes à parler d'un peu tout et rien un moment avant que les autres nous rejoignent. J'étais sur un petit nuage, moi qui la veille pensant qu'il me détestait, il n'en était rien. Il s'était même remis à côté de moi dans un autre cours. Aussi insignifiant que ça pouvait être pour lui, ça me rassurait beaucoup. Pendant ce même cours, un élève m'avait interpellé en quittant la salle. 

"Bonjour, excuse-moi, je suis Nathaniel, je suis le délégué principal, tu es bien Charlie, la nouvelle ? me demanda-t-il poliment avec un sourire.

C'est bien moi ! souriais-je.

J'avais juste à te remettre ça. Tu pourras le rendre à l'administration avant la fin de la semaine s'il te plaît ?

Sans problème, merci." Dis-je en ne m'attardant pas et en rejoignant les autres. 

C'est étrange mais ce matin quand j'étais devant la grille avec Castiel j'aurais juré que Nathaniel nous regardais. Pourquoi n'était-il pas venu me donner le document à ce moment-là ? Ou même en début de cours ? À croire qu'il a un différend avec Castiel. En même temps, les premiers jours de cours je me souviens que ce dernier avait fait quelques remarques sur Nathaniel, si au début je pensais que c'était un jeu, maintenant j'en suis quasiment sûr, ces deux-là ne s'aiment pas. 

J'ai envie de faire une fête ! bailla Castiel, à la limite de s'endormir sur le banc.

On en a fait une le week-end dernier ! se plaignit Alexy.

Ouais mais après vous allez tous me sortir l'excuse des cours, je vous connais ! Allez quoi on peut, c'est le début d'année ! Pour fêter le début des cours... ! supplia Castiel, visiblement à court d'arguments.

Parce que ça se fête ? grommela Armin.

Pour fêter l'arrivée de Charlie dans la bande ! ajouta Castiel, comme si un éclair de génie venait de le traverser.

Ah ça, ça me plaît ! s'enquit Rosalya.

Je rêve, où tu te sers de moi pour organiser une beuverie ? Demandais-je le sourire aux lèvres.

Si peu !" Ria Castiel.

Quel crétin, mais il m'amusait, c'était un vrai enfant, avec ces mauvaises humeurs et ses caprices. Mais j'étais face à un autre problème : comment contourner cette fête ?  

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