"Hier, l'amour était un jeu tellement facile à jouer."

Chapitre 11 : Chapitre 9

2347 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 06:51

Chapitre 9

 

 

Je ne pouvais pas le croire... J'étais tellement déçue de Rosalya, tellement que je les ai plantés là sans demander mon reste et ai rejoint Armin et Alexy les larmes aux yeux.

 

" Hey, Princesse, qu'est-ce que tu as...? Calin ? Murmura Alexy. J'acceptai sans rechigner en le serrant de toutes mes forces. Armin me frottait le dos en guise de réconfort. Ces deux-là étaient des amis en or, même sans me confier ils savaient tout de suite les bonnes comme les mauvaises nouvelles et savaient toujours comment réagir en conséquence.

- Viens, on va à l'écart... Proposa Armin m'entrainant avec lui et son frère.

 

(POV Castiel)

 

" Ben... Qu'est-ce qu'il lui a pris ? Rosa... ?

- Je... J'ai faits une gaffe je crois. Je reviens d'accord ?

- Attends ! 

 

Elle était déjà parti. Merde, qu'est-ce que j'ai encore fait ? Je ne savais pas qu'une fille pouvait être aussi timide. Ce n'est qu'une histoire de sous-vêtements, pas la peine d'en faire des tonnes ! À moins que... Elle a peut-être cru que je parlais d'autre chose ? Quelque chose dont Rosalya est au courant apparemment. Et que visiblement elle ne veut pas me confier, malgré tout ce qu'elle sait de moi. J'avoue que ça me peine un peu... Voire beaucoup. Je ne regrette pas de mettre confier à elle, ça m'a fait un bien fou mais quand alors on apprend que la confiance n'est pas réciproque, c'est une autre histoire. Je crois que je l'ai vu partir vers Alexy et Armin... Même eux sont au courant ? Elle me plante là comme le dernier des idiots, moi, ma confiance et mon angoisse.

 

(POV Charlie)

 

J'étais encore en compagnie des jumeaux quand Rosalya m'avait rattrapé. Elle du voir à mon regard que je ne voulais pas l'entendre, pourtant elle me prit le bras pour me parler à part.

" Tu me crois capable d'une connerie aussi énorme ? Castiel ne parlait pas de tes sentiments tout à l'heure, c'était juste une plaisanterie entre nous ! Charlie, voyons ! Je n'aurais jamais osé te faire ça ! Elle chuchotait pour privatiser un peu plus notre conversation mais je ne pus pas en faire de même.

- Alors c'est quoi cette si bonne plaisanterie que vous partagez tous les deux me concernant ? Et puis, tu sais quoi je m'en fous pas mal... Je n'ai rien demandé de tout ça, moi... Et tu veux savoir ? À force je vais finir par détester cet imbécile de Castiel. Sincerement je...

- Imbécile. C'est vraiment ce que tu penses de moi ? Je fus coupé par cette voix que je chérissais.

- Castiel... C'est sorti de son contexte ne te...

- Ne t'embête pas Rosa. C'est bon.

- Cast... " Je le regardais s'éloigner sur mon intervention soufflée par son départ.

 

Je fis de même n'écoutant plus les rappels derrière moi, direction mon appartement pour oublier cette journée. Je referme derrière moi et me jette sur mon lit en sanglots. J'étais tombée amoureuse de cet idiot en un temps infime, je m'étais trop rapproché sans me soucier de ce que tout ça pourrait engendrer. Laissant mes larmes allaient je m'endormis rapidement en sanglotant. Ces larmes couvraient tellement de raison, mes nerfs lâchaient simplement. Mon déménagement, cette nouvelle vie qui s'imposait, cette rencontre formidable qui faisait du bien et du mal à la fois, s'attacher aussi vite à eux me faisait le sentiment d'être en cage tant que je dépendais d'eux maintenant, il était le moteur de cette nouvelle vie. Et puis il y avait cette peur face à ce sentiment encore inconnu. Je tenais tellement à Castiel depuis que je l'avais rencontré, c'était inédit. Il me donne l'impression de voler, il souffle mes angoisses et mes appréhensions par un simple sourire. Il est une de ces personnes qui vous donne la sensation d'être invincible du moment qu'il est à vos côtés et qui vous laisse là pantelant quand déjà il vous quitte. Je me réveillais vidé de mes forces qui était parti au fil des larmes. Je partis dans la salle de bain prendre une douche chaude, longue et relaxante, détendant mes muscles endoloris. Je réfléchissais encore à ce sentiment : Comment peut-on transmettre autant par sa seule personne ? Avait-il seulement conscience de cette magnifique sensation de liberté qu'il m'offrait lorsque l'on se voyait, discutait, souriait ? De ma vie, rien ne me transportait plus que lui, une échappatoire pure, un vent de bonheur qui m'emmenait, volant si est là vers des pensées magnifiques.

Il était maintenant 23h et je tournais en rond dans mon appartement, ne sachant que faire. Devais-je lui envoyer un message ? M'excuser pour ce matin ? L'appeler pour le faire de vive voix ou attendre demain matin ? Et soudainement, d'un coup d'un seul je composais son numéro. L'appel s'engageât sans que pour autant il ne daigne dire un mot, même pour décrocher.

 

" Castiel... C'est Charlie... Excuse-moi pour ce matin, je me suis emporté pour rien et je reconnais que j'ai eu tort et surtout, plus que tout, je m'excuse de t'avoir insulté. Crois-moi, "imbécile" est vraiment aux antipodes de ce que je ress... pensent de toi. Alors, si un jour tu voudras bien me pardonner, j'attendrais. Cette histoire a pris des proportions démesurées je crois... 

Je n'entendais que sa respiration régulière, signe qu'il écoutait sagement.

- Tu es chez toi, hein...? Sa voix était enraillée, elle me donnait des frissons, tellement plus depuis que je m'étais m'y face à mes sentiments pour lui.

- Bien sur, pourquoi...?

- Je viens. Je suis là dans dix, quinze minutes. À tout de suite.

- A...... À tout de suite. " Finis-je en lui donnant mon accord. Je raccrochais et montais m'arranger rapidement. Je ne pouvais pas me présenter les yeux bouffit par mes larmes quelques heures plus tot.

 

Quand enfin il arriva et annonça sa présence en frappant à ma porte mon coeur loupa plusieurs battements, comme s'il avait perdu le rythme de la musique qu'il jouait depuis des années. J'ouvris la joie au coeur à un Castiel qui semblait un penaud et qui finit enfin par lâcher ce sourire qui me transportait. Il entre et va s'asseoir sur le canapé. Je lui emmène la boisson de son choix et le rejoins. Personne n'ose parler, et puis je me décide poussé par le fait que je sois responsable de ce capharnaüm.

 

" Je suis une vraie idiote. Je regrette tout ce que tu as pu entendre ce matin...

- Rassures-toi je n'ai entendu que la meilleure partie, je n'ai pas entendu ce qui te travaille réellement si c'est ça qui t'inquiète ! Sa voix était pleine de reproches, ça me fendait le coeur et je sentais les larmes remonter doucement.

- Tu as l'air de m'en vouloir, mais pas pour les raisons que je pensais, je me trompe ?

- Et même si c'était le cas ? De toute façon tu me diras rien sauf si tu le décides toi-même. Ça me fait juste chier qu'on ne soit pas sur la même longueur d'onde toi et moi.

- Qu'est-ce que tu veux dire... ?

- Que tu t'es bien débrouillé pour me faire cracher les morceaux. Il rougissait. C'était le plus gros secret que je portais, alors si je te l'ai dit c'est que j'étais en confiance. Pour le coup je pensais que c'était aussi ton cas. Voilà ce qui me fait chier. Je regretterais presque de t'avoir tout raconté à mon sujet. Sa voix était glaciale.

- Je ne te cache rien que tu ne saches déjà, tu en sais plus que n'importe qui sur moi...

- Plus qu'Alexy, Rosa, Armin ? Ne te fiche pas de moi en prime. Il m'avait coupé, visiblement énervé.

- Ils m'ont juste consolé, ils ne savent rien. Quant à Rosalya, c'est vrai que je lui confie presque autant de choses qu'a toi mais le reste de nos conversations ne devrait pas tellement t'intéresser, c'est des trucs de fille. Alors tu n'as rien à lui envier.

- Ce n'est pas une question de jalousie, imbécile. Et pis merde, je ne suis pas venu pour m'énerver encore, je me casse.

- Cast' ! Je comprends rien là, qu'est-ce que... Une larme. Puis une deuxième. Et merde...

- Charlie... Castiel se rapprocha et me prie dans ses bras mais avec une rapidité déconcertante je le repoussai aussi sec.

- Arrête s'il te plaît... Tout ce que je voulais c'était m'excuser pour ce matin de t'avoir insulté. Je me suis emporté voilà tout, ne te mets pas de connerie dans le crâne, tu réfléchis trop.

- Tu sais, c'était juste une plaisanterie avec Rosa... Elle m'a juste dit qu'elle avait espionné ta garde-robe l'autre soir et qu'elle enviait certains... Il se racla la gorge. Sous-vêtements. Il eut un grand blanc.

- Tu n'es pas sérieux n'est ce pas ? Le rose me monta aux joues de manière fulgurante, je me sentais tellement idiotes d'avoir cru que Rosalya pourrait tout déballer comme ça a celui que j'aimais. L'imbécile...

- C'est pour ça que je comprenais pas trop pourquoi tu t'emportais et après j'ai compris qu'il y avait autre chose. Il marqua un temps d'arrêt. Que tu ne veux pas me dire. Et ça m'a énervé quand j'ai vu que Rosalya savait et qu'Armin et Alexy aussi, du moins je croyais qu'ils savaient. En tout cas, si un jour tu veux en parler, je t'écouterais comme tu l'as fait quand j'en avais besoin.

- Ce n'est rien d'important, un truc de fille qui... Doit rester entre filles. Je le vis froncé les sourcils et le regard ailleurs. N'essaie même pas d'imaginer, toi et ton esprit tordu.

- Hey ! C'est la deuxième insulte de la journée ! Souria-t-il.

- Ah non ! Il est passé minuit, je suis dans mes droits. Plaisantai-je.

- Déjà ? Putain, je vois pas le temps passer avec toi ! Je vais me faire engueuler par Démon ce soir. J'adorais le gros chien de Castiel, et ça avait l'air réciproque selon les dire de son doux maître, Démon ne m'avait pas lâché de la soirée lors de la fête organiser chez Castiel.

- Tu lui feras un bisou pour moi.- Même pas tu me dirais "Il est tard, tu peux rester dormir si tu veux, je voudrais pas que tu t'endormes sur ta moto blablabla", tu me fous dehors, ce n'est pas cool Charlie ! Rigola-t-il. S'il savait combien j'adorerais qu'il reste il prendrait peur et ne jouerait pas autant avec le feu.

- Eh non, même pas, sinon demain et pour les cent ans à venir Rosalya va m'en parler à tort et travers !

- Tu n'as pas à lui dire, ce sera notre secret rien qu'a tout les deux ! Dit-il avec un clin d'oeil sur le ton de l'amusement.

- En fait je retire mes excuses, tu es vraiment un imbécile ! Riais-je en lui emboîtant le pas, le raccompagnant à la porte.

 

Quelques minutes après j'entendis sa moto démarrer et s'éloigner. J'étais soulagé, j'avais senti ce poids imaginaire quitté mon corps lorsqu'il m'avait sourit sincèrement. Le lendemain matin, il s'était visiblement oublié car j'ai dû attendre seul jusqu'à l'arrivée de Rosalya qui pensait que l'on s'était tellement disputé après cette histoire que Castiel séchait, elle fut plus que réjouie quand je lui racontai tout ce qui s'était passé hier soir.

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