Aventures : La Fanfiction - Saison 1
Chapitre 25 : Ne pas faire de vieux os
3320 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 15/09/2025 21:04
Épisode 25 : Ne pas faire de vieux os
Par Myfanwi
Laissant à ses compagnons la tâche de sortir l'intendant Bragg de la fosse, Grunlek, le front plissé par la réflexion, commençait à déduire certaines choses sur les corps flottant dans les cuves en verre en face de lui. Les victimes étaient en mauvais état, certaines parties de leurs corps avaient disparu : un bras ici, un morceau de chair là. Le nain frissonna en repensant à tous ces bouts de cadavres dans la fosse derrière lui. Combien de personnes étaient passées par ici ? Combien d'aventuriers ces ordures avaient-ils réussi à piéger ? En plissant les yeux, il vit quelque chose luire sur les parties manquantes, comme de la poudre. Ses connaissances raciales lui indiquaient clairement qu'il s'agissait de pierres précieuses. Ce qui le dérangeait était le fait que cette poudre semblait attachée aux corps, comme une partie intégrante de leur corps, comme si ces aventuriers étaient en train de se cristalliser et produisaient leurs propres pierres.
Néanmoins, il était impossible pour lui de distinguer si ces malheureux étaient encore en vie. Des mécanismes dans les cuves permettaient sans aucun doute de se débarrasser des corps, certainement dans le charnier. Deux grilles d'aération de chaque côté du mur attirèrent également son regard. Un moyen de retirer le liquide ? Si ces trappes étaient visibles à la vue de tous, peut-être le liquide était-il inoffensif ? Tellement de questions se bousculaient dans sa petite tête barbue, et bien trop peu d'éléments pour y répondre. Ce n'était pas ici qu'ils trouveraient de quoi aider. Il chercha des yeux un levier, un bouton, ce qui alerta immédiatement Balthazar, qui observait son manège depuis un petit moment déjà
— Non, ne le fais pas. Ce liquide est infesté de pierres de pouvoir et on ne sait pas où il va. Je n'aimerais pas croiser une créature mutante dans ces couloirs parce qu'elle aurait absorbé dieu seul sait quoi.
— C'était surtout pour voir si mon bras y réagirait, lui répondit pensivement Grunlek.
— Le plus important, c'est de sortir Théo et l'Intendant de la fosse, de le soigner et surtout de lui poser des questions sur le mécanisme. Il pourra nous dire si c'est dangereux ou pas. Si jamais il n'en sait rien, on testera, mais ça viendra dans un second temps.
Grunlek hocha la tête et emboîta le pas du mage, se dirigeant de nouveau vers la cuve au centre du couloir. Shin surveillait la scène d'en haut, une grimace de dégoût collée au visage. L'odeur charmante des cadavres en décomposition mêlée au sang frais des bestioles massacrées par Théo lui donnait une vision charmante de ce tas de chaires lui donnant fortement envie de vomir.
Le paladin, quant à lui, tournait sur lui-même dans le charnier, analysant les différentes choses l'entourant. Hormis ce qu'il restait de l'Intendant collé contre le mur et apeuré, il n'y avait plus rien de vivant ici. Il se dirigea d'un pas lent vers le seigneur.
— Madame, vous allez bien ?
— Théo, soupira le mage au-dessus de lui, c'est un homme. On te l'a pourtant répété !
— Oh ça va, hein, c'est un putain d'elfe, ça a pas d'importance.
— Non… Non, c'est pas un elfe non plus, on a déjà parlé de ça…
Peine perdue. Le guerrier avait déjà focalisé son attention sur autre chose. Il s'accroupit devant une armure presque intégrale, cadeau bienvenu vu la situation actuelle. Tout sourire, il souleva le plastron, entraînant avec des intestins, une colonne vertébrale et ce qui semblait être les vestiges d'un bras, sous le regard d'un Shin horrifié qui s'éloigna de quelques pas en se tenant la bouche. Cette fois c'était sûr, il allait vomir. Mais c'était secondaire. Il relâcha le morceau de métal qui s'écrasa dans un « splash » glorieux et se tourna vers Bragg.
— Vous pouvez bouger ?
— Je.. Je pense que oui, si je peux m'appuyer sur vous. Ils m'ont… Quand ils…
— Ouais, lâcha-t-il agacé. La réponse est oui, c'est parti, dit-il en se dirigeant d'un pas sûr vers lui, l'attrapant au ventre dans le but de le soulever.
— Non ! Non ! hurla Bob. Théo fais pas le con, soigne-le d'abord ! J'ai pas envie qu'il crève parce que tu lui casses la colonne ou quelque chose comme ça.
Le guerrier ferma les yeux, et relâcha brusquement, dans un soupir assez fort pour que le mage l'entende bien, l'Intendant qui s'écrasa dans le charnier sur le dos. Il s'abaissa sur lui et posa ses mains sur sa poitrine. Il vida un minuscule bout de sa psyché, pour faire plaisir au demi-diable et se releva, fatigué. Il comprit au regard du mage que ce n'était pas suffisant.
— Je voulais garder le reste pour Grunlek, mentit-il honteusement pour se justifier.
— Théo…
— Han ça va, hérésie de mes deux. Je vais le soigner ton elfe.
Il souleva d'une main l'intendant, d'une patience incroyable, par la nuque et vida le reste de sa psyché. Plusieurs de ses plaies cicatrisèrent sous ses yeux, ce qui satisfait amplement le mage, et il reprit aussi un peu de couleurs, lui donnant moins l'impression d'être aux portes de la mort. L'intendant Bragg était hors de danger. Théo se releva, s'inclina de manière sarcastique devant Balthazar le dévisageant toujours au-dessus de la cuve, avant d'attraper l'épaule de Bragg pour le soulever.
— Allez, on y va, grouille
— Oui... Oui, répondit l'intéressé, n'ayant pas vraiment le choix face à l'insistance du paladin.
Théo regarda étrangement l'Intendant quand celui-ci posa sa main sur sa propre épaule. Il y avait eu comme une pulsion qui lui avait déplu. L'essence des ténèbres composant cette hérésie ambulante entrait en conflit avec sa magie pure et réparatrice, et ça ne lui plaisait pas vraiment. Il tendit simplement le paquet vers le haut. Bob attrapa immédiatement le haut de son corps, cherchant du regard un soutien avec de la force dans les bras, ce qui n'était pas vraiment sa qualité première. Shin, qui était parti vider les pommes qu'il avait mangées plus tôt dans un coin de couloir, vint rapidement à son secours, masquant au mieux sa pâleur. Ils remontèrent l'Intendant et l'installèrent près des cuves en verre et de Grunlek.
En voyant le regard du paladin se diriger de nouveau vers l'armure, Bob poussa un soupir. Son ami ne pensait vraiment qu'à ça. Sa vie ne se résumait-elle donc qu'à manger, frapper et dormir ? C'était désolant, il se jura de lui apprendre à s'amuser quand ils auraient deux minutes de libres.
— Récupère l'armure, finit-il par concéder. Mais ne la mets pas ! Je vais la purifier par le feu avant, j'ai pas envie que t'attrapes la peste ou je ne sais quoi. Et tu te laveras les mains aussi, c'est dégueulasse. Demande à Shin de te pisser dessus, ou un truc dans le genre.
— C'est lourd, grogna Théo. Viens m'aider au lieu de te plaindre pisseuse des villes.
Balthazar lança un regard vers Shin, qui écarquilla les yeux et se retourna, fuyant vers l'intendant Bragg. Le mage tira une grimace. Il fallait tout faire soi-même dans ce groupe. Il s'assit sur le rebord, et se laissa glisser dans le charnier. Ses pieds nus s'enfoncèrent sur bien dix centimètre dans cette bouillie d'organes et autres choses peu alléchantes. Il souleva les lambeaux de sa belle robe de mage qui n'avait plus de beau que le nom et rejoignit Théo, en priant pour ne pas glisser. Il aida ensuite le paladin à balancer les morceaux d'armure en haut, vers Grunlek qui les récupérait du mieux qu'il pouvait et les expédiait dans un coin de la pièce du bout de la chaussure, tirant une grimace à chaque fois qu'un morceau de chair se détachait du tout. Le nain récupéra aussi un fusil, auquel une main était encore attachée, qu'il expédia avec le reste.
Balthazar se concentra ensuite sur les deux lézards abattus par Théo. Il attrapa le plus gros des deux et le souleva par la queue, tachant sa robe-pagne déjà sale d'un peu plus de sang. Il cherchait un sac de venin, n'importe quoi pouvant permettre de servir soit d'arme, soit de baume pour soigner Théo. En ouvrant la gueule de la tête qui avait volé plus tôt, il découvrit derrière les dents une petite glande. Il passa son doigt dessus, et perdit immédiatement le sens du toucher. Du paralysant à faible dose. Ces reptiles gardaient leur garde-manger en vie et en bon état, ce qui était, il devait se l'avouer, très malin. Il sourit, ravi. Il tira le gros lézard vers l'endroit où Théo faisait passer les pièces de son armure, et tendit la queue à Grunlek, premièrement très surpris par le changement brusque de la matière, puis par le cadavre décapité qu'il sortit de la fosse. Le mage attrapa le plus petit et le balança par au-dessus, juste à côté de Shin qui sursauta devant ce cadavre inattendu.
— Ce serait bien qu'on retrouve nos équipements, grogna Théo, en passant les derniers morceaux de l'armure. C'est pas que j'y suis attaché, mais c'est une épée sacrée, une armure sacrée, et je vais me faire tuer par mon ordre si je les perds. Et puis imaginez si le caleçon de Bob craque. Je vous préviens si je vois son cul, je le tue. Assez d'hérésie pour aujourd'hui.
Bob, outré, réajusta les restes de sa robe autour de sa taille. C'est vrai que se changer était un luxe pour lequel lui-même serait prêt à tuer. Ces scientifiques avaient commis un crime en découpant son précieux bout de tissu aux ciseaux. Heureusement qu'il avait prévu le coup et en avait une de rechange dans ses affaires. Encore fallait t-il retrouver lesdites affaires. Il fut sorti de ses rêveries par quelque chose le saisissant à la taille. Théo balança le mage rêveur en haut, le laissant se manger le sol, et escalada à son tour la fosse. Les deux étaient dans un état peu engageant, les jambes couvertes de morceaux d'organes et de sang. Grunlek était déjà penché sur les reptiles, Théo décida d'engager la conversation avec l'Intendant, qui se remettait tant bien que mal de ses émotions.
— Bon, vous êtes qui ? L'intendant Bragg c'est ça ?
— Oui, oui, répondit-il distraitement, avant de tourner ses yeux bleus vers lui.
— Comment êtes-vous arrivé ici ?
— L'organisation s'est retournée contre moi. Contre nous.
— Quoi quelle organisation ? Comment… ?
— Doucement… Je sens votre empressement et il est justifié. Je vais tout vous avouer, tout vous expliquer. La guilde des Intendants dont je fais partie a cru bon d'investir une partie des richesses dans une organisation capable de comprendre les gemmes. Il y avait quelque chose à l'œuvre. On a bien compris, on a bien saisi qu'une partie de la population avait développé ces dernières générations des dons particuliers. Vous, les mages, les pyromages, ajouta-t-il en pointant Bob du menton, certains nains au contact de cette technologie inédite qu'ils semblent posséder… Et donc, la guilde a alloué un budget à cette organisation qu'on a appelée la Lune Invisible.
Il rougit, visiblement gêné par sa prochaine révélation.
— Pour ne pas effrayer la population, on a… Enfin on voulait garder tout ça sous contrôle ! Mais le chevalier Vladimir Hannibal, qui est à la tête de cette organisation, a commencé à comprendre des choses sans nous en faire part. Apparemment, il a établi lui-même des objectifs parallèles. Et nous, les intendants, sommes tombés, les uns après les autres. Je m'en suis rendu compte trop tard, quand le chevalier est venu me voir. Il m'a dit quelque chose… Comme quoi les gemmes lui parlaient, l'appelaient, pour un destin plus grand encore et qu'il voulait faire quelque chose avec ça. Et ce dont j'ai peur, c'est qu'il se dise que celui ou celle qui maîtrise les gemmes de pouvoir maîtrise peut-être même la psyché qui en découle. Regardez ce que vous en faites aujourd'hui : enfants de diables, élémentaires, nains avec cette technologie, ou même vous, paladin. Voyez ce que vous faites de cette psyché et imaginez quelqu'un capable de maîtriser ces gemmes de pouvoir, les surdévelopper.
Balthazar, concentré, réfléchissait à toute vitesse. La situation lui échappait. Leur échappait. Peut-être même plus encore que ce qu'il croyait au début. Ce périple tranquille pour lequel il avait pris la route avec ce nain, cet élémentaire et ce paladin, il y a déjà bien des années, prenait des allures de sauvetage du monde allant à l'encontre de tous leurs principes. Mais avaient-ils seulement le choix ?
— Ils pourraient en faire une armée ? demanda-t-il à mi-voix.
— Peut-être, répondit l'Intendant. Qui est à l'abri de ça ?
— Et vous avez des gens fidèles encore ? L'interrogea Théo, lui aussi soucieux, plus pour l'avenir de son ordre que réellement pour le monde, cela dit.
— Quelques-uns… Là… Je crois pouvoir reconnaître une partie des catacombes qui avaient été condamnées dans la Vieille Tour. On est sous la ville.
— Vous êtes déjà venu ici ? Vous connaissez le chemin ? continua le paladin, espérant pouvoir trouver rapidement la sortie de ce trou à rat.
— Oui… On avait alloué une partie de cet endroit pour les recherches de la Lune Invisible. Le chevalier Vladimir Hannibal passait régulièrement ici. Il nous rendait ses comptes et puis il est devenu de plus en plus secret au fil des mois. Il contrôlait l'information qui transitait entre les intendants au moment où l'on a commencé à se rendre compte de la supercherie.
Shin serra les dents. Une question dans tout ça restait tout de même sans réponse. Il se leva et se dirigea vers les cuves en verre. Il donna un petit coup dans l'une d'elles, avant de se tourner vers le dirigeant de la Vieille Tour. Il s'adressa à lui sur un ton un brin agressif, poussé par la peur de finir comme ces pauvres aventuriers.
— Et eux alors ? C'est vous qui avez fait ça ? C'est vous qui menez les expériences ?
— Non. Bien sûr que non. Qu'on soit bien d'accord : je n'ai jamais autorisé cela.
— D'accord, d'accord, intervint Bob en se plaçant entre eux, voyant la situation dégénérer. Mais vous savez s'ils sont morts ? On peut encore quelque chose pour eux ?
— Je pense… Je pense qu'ils sont dans un état de… J'ignore s'ils peuvent revenir. Il faudrait pouvoir consulter les travaux, savoir ce qu'il a fait dessus. De ce que j'ai pu discerner, il a établi un lien entre la nature divine de certains individus, la psyché et les gemmes de pouvoir. Je pourrai même en conclure qu'il croit pouvoir créer des gemmes, à partir de certaines personnes.
— Bon, acheva le mage. Une chose à la fois. D'abord, sortons d'ici, mettons-nous en sécurité. Connaîtriez-vous un endroit où l'on peut se reposer ?
Bragg se redressa légèrement, pointant le couloir derrière lui. Il y faisait sombre, mais le groupe n'était plus vraiment à ça près après tout ce que les aventuriers venaient d'endurer.
— On peut aller dans mes quartiers. Si vos équipements sont encore ici, si mes effets y sont encore, vous pourrez prendre tout ce dont vous avez besoin. Mais je ne saurai vous dire l'état de l'endroit ni même si le chevalier Vladimir pourrait être à l'intérieur.
— Bien ! dit joyeusement Bob, pour détendre l'atmosphère. Tenez le coup, monsieur l'intendant, on va vous sortir de là ! Grunlek, comment avancent les sacs de venin ?
Le nain, qui avait surtout commencé à couper des steaks dans les bestioles, arracha rapidement les glandes des reptiles. Théo manifestait son besoin d'avancer, en poussant de longs soupirs pénibles et en donnant des coups de pied dans l'armure ensanglantée pour attirer l'attention du mage. Ce dernier s'occupa de purifier l'armure rapidement. Derrière eux, Shin, qui avait l'ouïe la plus fine, entendit un sifflement inquiétant, provenant de l'endroit d'où il venait. Un frisson parcourut son échine. Le bruit qu'ils produisaient depuis un moment avait dû réveiller le serpent.
— Euh… Les gars ? Ce serait bien de se bouger le fion là. Il y a d'autres problèmes qui arrivent…
Théo enfila vite sa nouvelle armure avec l'aide du mage, et le groupe emprunta le couloir, pour quitter les catacombes. Le paladin prit la tête du cortège, tandis que Shin et Bob restaient largement en arrière pour aider l'intendant à avancer. Malgré les soins, il était toujours fébrile et, qui plus est représentait leur seul espoir. Ils avaient tous intérêt à ce qu'il reste en vie. Sur la route, le mage interrogea l'intendant sur les dangers potentiels qu'ils pourraient trouver dans ses quartiers : gardes, pièges et autres mauvaises surprises qui auraient le malheur de les surprendre. Mais la fatigue l'emportait sur le reste, et il ne réussit qu'à lui soutirer que très peu d'informations.
Théo passa près d'un squelette accroché au mur qui attira son attention. Il plissa les yeux, quelque chose clochait. Le cadavre luisait, comme s'il était recouvert d'une poussière de diamant, mais surtout semblait tenir debout tout seul, ce qui alerta quelque peu son esprit d'inquisiteur. Alors qu'il s'apprêtait à donner un coup dedans, le bras du squelette se leva, le faisant sursauter. Il bondit en arrière, en dégainant son épée. Grunlek, derrière lui, semblait réfléchir, le visage penché sur le côté. À son approche, le squelette vibrait, tout comme son bras, attiré comme un aimant. Un sourire se forma sur son visage.
Voyant Théo prêt à détruire cette hérésie sur os, Bob lança un regard vers l'intendant, qui semblait aussi surpris que lui, voire effrayé. Le mage prit les devants et se plaça devant le paladin, histoire qu'il ne commette pas une grosse bêtise, et pour laisser un peu de marge à Grunlek pour faire ce qu'il avait à faire. Le nain le remercia du regard et s'approcha du squelette fou, s'agitant de plus en plus à son approche. Le bras métallique avait faim, c'était bon signe, il allait peut-être enfin retrouver l'usage de ce dernier, qui commençait à peser fort lourd.
Shin créa deux nouvelles lames de glace, et en tendit une à Grunlek. Il gratta légèrement la poudre sur le bras du squelette. Il en retira une petite quantité assez importante et plaça la poudre dans un compartiment sur son bras qui s'était ouvert pour. Il se referma immédiatement, et il y eut des petits clics, comme si les mécanismes de son bras se remettaient en route un à un. Soudain, ce dernier se tendit violemment, arrachant un cri de surprise à Grunlek, qui tenta de reculer, méfiant. Aux dernières nouvelles, son membre mécanique avait tenté de le tuer, il restait méfiant. Le bras se replia, ses doigts s'écartèrent, et le bras redevint léger, comme il devait normalement l'être.
Investi d'une nouvelle motivation, un large sourire éclaira le visage du nain. L'aventure pouvait reprendre.