De Sang et d'Âme

Chapitre 5 : A new chess game

3289 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 27/08/2018 17:20

Le printemps passa, puis l'été. Vint l'automne, le troisième depuis que Gin et sa sœur étaient arrivés au Rukongai.

Dans la petite cabane au bord de la forêt, l'enfant aux cheveux argentés remit du bois sur le feu. Le froid n'était pas encore particulièrement intense, mais la nuit tombait déjà, et la température rafraichissait vite. Mais ce qui l'inquiétait, c'était sa sœur.

Depuis trois jours Mitsuki reniflait et se montrait fatiguée. Ce soir, elle s'était couchée tôt, dès qu'elle avait fini de manger -et elle n'avait pas mangé beaucoup-. Elle avait les yeux rouges et fiévreux et Gin ne savait pas quoi faire.

Bon, ils vendaient des remèdes à base de plantes dans tous les marchés où ils pouvaient payer l'emplacement, mais il ne savait pas comment réagir face à la maladie. Qu'est ce qu'il fallait faire ? La garder au chaud ? Lui donner un remède, peut être pas adapté ? Et si elle ne guérissait pas ?

Être un enfant, c'était vraiment nul décida-t-il. Il lui tardait d'être grand. Il ne se ferait plus bousculer, on ne se moquerait plus de leurs cheveux, il pourrait se défendre, et boxer ceux qui insultaient sa sœur. Le jour où il serait enfin adulte, certaines personnes paieraient pour leur comportement. Il réfléchissait souvent à comment les venger de tous ces connards d'adultes qui les traitaient comme des microbes dans le meilleur des cas. Même Kiko n'avait fait que profiter d'eux. Il prendrait beaucoup de plaisir à la revoir quand il pourrait expliquer à ses enfants, si elle en avait, comment leur mère avait abandonné deux enfants de dix ans seuls dans ces quartiers du Rukongai. Il la mettrait face à ses erreurs jusqu'à ce que la honte la dévore et que ceux qu'elle aime la méprisent.

C'était tout ce qu'elle méritait. Et tous ceux qui lui crachait dessus parce qu'il ressemblait à un type mort dix ans auparavant, eux aussi auraient de drôles de surprises.

Mais là, maintenant, ce n'était pas à ça qu'il devait penser, se raisonna Gin en secouant la tête. C'était aux prochains mois qu'il devait réfléchir. Qu'est ce qu'ils allaient faire ?

Il était hors de question de rester encore un hiver ici en tout cas ! Même s'ils avaient un peu réparé, la cabane menaçait de s'écrouler par endroits et était difficile à chauffer. Personne ne voulait les recueillir, parce qu'il ressemblait à cet Ichimaru. En voilà un qui lui pourrissait la vie !

Gin ne voyait pas de solution pour cesser d'avoir faim ou froid ou les deux en même temps toute l'année. Il devait d'abord en parler avec Mitsuki. Peut être qu'elle aurait une idée. Il soupira, et rejoignit la petite pièce où ils dormaient et se coucha contre sa sœur pour la réchauffer. Rapidement, il s'endormit.

Mitsuki fut la dernière à s'éveiller le lendemain. Sa fièvre était en partie disparue, à son grand soulagement. Malgré tout, elle se sentait encore un peu vaseuse, et sa gorge était enrouée. Elle aurait voulu que sa mère soit là, pour l'embrasser et lui dire que demain, elle irait mieux. Mais elle ne verrait plus jamais sa mère. Ça lui donnait envie de pleurer.

Dans la grande pièce, Gin finissait de faire chauffer de l'eau. Elle lui amena deux tasses ébréchées et ils mangèrent en silence leur déjeuner fait de pain et de quelques fruits. Pas assez pour leur caler l'estomac, mais il fallait bien se contenter de ça.

-Ça va mieux ?, demanda Gin.

-Oui, un peu. T'inquiète pas, j'ai un gros rhume c'est tout.

-C'est le troisième depuis le début de l'automne Mi-chan.

Mitsuki sourit. Gin ne lui dirait jamais qu'il s'inquiétait pour elle. Pas comme ça. En fait, elle avait l'impression qu'elle ne l'avait jamais entendu dire à quelqu'un qu'il s'inquiétait ou qu'il avait besoin d'aide. Elle ne savait pas si c'était parce qu'il ne voulait pas, où parce qu'il en était incapable. Gin était bizarre, surtout depuis qu'ils étaient arrivés.

-On peut pas continuer comme ça, déclara-t-elle.

Elle savait où Gin voulait en venir.

-Tu vois une solution toi Gin ?

-Non. Et toi ?

Ça, par contre, c'était une surprise pour la petite fille. Elle était persuadée que Gin avait tout prévu. Elle, en tout cas, ne voyait qu'une issue. Ça faisait longtemps qu'elle y réfléchissait. Dans ses yeux mi-clos, elle vit que Gin ne lui mentait pas. Il ne savait vraiment pas quoi faire.

-Gin,..., murmura-t-elle, ne savant trop comment commencer.

-Quoi ?

-Je crois que le mieux à faire... c'est de faire comme le shinigami nous l'a proposé. Devenir shinigami. Mais...

-Tu as peur que là-bas les gens se comportent comme ici avec moi, la coupa brutalement son frère.

-Non. J'ai peur qu'ils soient encore pire. Je veux pas qu'on te fasse du mal. Et je sais que si on t'en fait, tu va recommencer à faire des bêtises. Tu va vouloir te venger, et les gens vont être pire encore avec toi. Toujours plus.

-On sera au chaud non ? C'est tout ce qui compte.

Gin était brusque. Il ne la regardait pas. Il regardait sa coupe vide avec son affreux sourire de renard. Quand il avait ce sourire là, c'était qu'il avait peur ou qu'il était en colère. Elle le savait, parce qu'elle prenait exactement le même sourire quand elle avait peur et qu'elle voulait le cacher, ou qu'ils avaient fait une bêtise.

Gin ne voulait pas y aller. Et il ne lui dirait pas pourquoi. Ce n'était pas à cause de ce qu'il allait souffrir là-bas, ou pas uniquement. Son frère lui cachait des choses depuis qu'ils étaient arrivés. Et il n'en parlerait pas.

-Oui, c'est tout ce qui compte..., répondit-elle.

Que dire d'autre ?

-On va tenter leurs putains de concours alors Mi-chan. Et on va être les meilleurs. Ils vont en baver !

Le sourire de Gin s'élargit et elle lui répondit avec un autre.

-Les petits renards sont rentrés dans le terrier du lapin !, s'écria-t-elle, reprenant la phrase de leur père chaque fois qu'ils avaient fait une grosse bêtise.

-Ils n'en sortiront que l'estomac plein !, renchérit Gin. 

C'est alors que leurs estomacs se mirent à gargouiller en même temps. Ils éclatèrent de rire.

-Il va falloir qu'on se renseigne pour savoir quand c'est les concours d'entrée.

-Oh, j'ai demandé à des gens une fois il y a pas longtemps Gin. Normalement, ça devait être quelque chose comme le 12 octobre. Mais je sais pas pourquoi, et les gens que j'ai entendu en parler non plus, ça a été modifié. Il paraît qu'il s'est passé quelque chose, une attaque de hollow importante ou quelque chose comme ça. Du coup, il paraît qu'ils auraient pas assez de personnes pour faire passer les examens, alors ils l'ont remis. Mais d'autres gens disent que c'est parce qu'ils ont pas assez de candidats cette année.

-A quand ils l'ont remis ?

-Janvier.

Gin grimaça.

-On tiendra jusque là. Et on va travailler dur !

-Tu sais ce qu'il faut faire pour réussir ?

-La même chose que ce que dit tout le monde sur le sujet... Je crois qu'il faut savoir invoquer son zanpakuto, doser son reiatsu, lui donner une forme... Des trucs comme ça.

-Il faut aussi connaître un peu l'histoire des shinigami je crois.

-Ça va être coton quand même...

-On trouvera un livre sur le sujet. De toute façon, je crois qu'il faut s'inscrire à l'avance, et on nous envoie des informations, ou on nous les donne sur place. Je pourrai aller me renseigner non ? Je crois que c'est auprès du chef du district qu'il faut aller voir, et il transmet notre demande, et il nous donne tout ce qu'on a besoin.

-Oui, répondit Gin. On va faire comme ça. Et vaux mieux que ce soit toi qui y aille, parce que moi, avec ma sale tête, je suis grillé en cinq secondes.

Mitsuki acquiesça. Elle était contente. Maintenant, ils avaient à nouveau un but, et l'espoir d'une vie un peu meilleur.

-C'est marrant quand même. Tu aurai cru quand on est arrivé qu'un jour on voudrait retourner à l'école ?, demanda-t-elle à son frère.

-Non, je l'aurai pas cru, répondit-il. Bon on essaie ? Je vais tenter de manipuler mon reiatsu.

-Attend, s'écria Mitsuki tandis que son frère se concentrait. Tu sais même pas comment faire, tu pourrai te blesser !

Avant qu'elle ait pu l'en empêcher, Gin concentra son reiatsu en une petite boule blanche au-dessus de sa main.

-Whaou !, souffla-t-elle.

-Ça va, c'est facile. À toi maintenant !

Il lui fallut plus de temps, mais à la fin de la journée, elle y réussit à peu près. Sa boule était plus petite et moins nette que celle de Gin, mais bien réelle tout de même. Elle était très fière d'elle, quoi qu'un peu jalouse.

Ils se couchèrent affamés. Visiblement, l'entrainement mangeait toutes leurs ressources d'énergie. Le début de l'hiver serait très dur. Mitsuki se tourna longuement entre ses couvertures avant de s'endormir. Elle était excitée, et inquiète. Gin agissait bizarrement depuis quelques temps. Elle se demandait ce que ça cachait. 

-Les petits renards sont entrés dans le terrier du lapin, murmura-t-elle pour se rassurer, avant de s'endormir finalement.


-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-


Dans le désert infini du Hueco Mundo, la nuit régnait. L'éclat de la lune faisait briller le sable blanc. Nulle vie ne semblait exister où que l'on porte la vue. Seules les ruines monumentales d'un palais blanc témoignaient désormais de la puissance passée des Arrancars et de leur maître Aizen.

Comme il n'y avait jamais aucun hollow qui s'aventurait à côté de ces ruines, nul ne s'aperçut qu'un portail s'ouvrait sur la coupole du palais.

Un homme vêtu de l'uniforme réglementaire des shinigami, mais le visage recouvert pas un masque qui ne laissait découvert que ses yeux, en sortit. Il regarda partout autour de lui, vérifiant qu'il était bien seul, et laissa le portail se refermer derrière lui. Il s'assit en tailleur sur les restes de la coupole, et attendit.

Au bout d'une heure, il se releva brusquement. Une forme blanche apparaissait à l'horizon, courant à grande vitesse vers lui. Elle se posa face à lui et le jaugea silencieusement.

Le shinigami, perturbé sous ce regard figé sur lui, oscilla d'un pied sur l'autre et prit la parole.

-Vous êtes l'arrancar qu'Aizen nous a annoncé comme messager ?

-Aizen-sama. Et pas arrancar, espada, répondit l'arrivante. Le shinigami la regarda avec attention. C'était, d'apparence une jeune femme d'une vingtaine d'années aux yeux gris bleus et aux cheveux d'un rouge presque noir. Le côté gauche de sa tête était entièrement rasé, dévoilant le chiffre 9 tatoué au dessus de son oreille. Le reste de sa chevelure retombait en lourdes boucles sur son épaule et sur son dos. Au milieu de son visage, un morceau de masque recouvrait son nez et une partie de sa joue gauche. Elle avait l'air glacial et arrogant, et le shinigami frissonna.

-Et vous êtes ?

-Aucune importance. Je suis la messagère. Que faîtes vous là ?

-Euh... « on » m'a chargé de vous annoncer que les plans d'Aizen-sama à la Soul society avançaient pour le mieux. L'attaque simultanée des étudiants de dernière année en sortie dans le monde réel et du soixante troisième district sud a parfaitement fonctionné. La Soul Society est privée de ses meilleurs professeurs et aspirants shinigamis.

-Et c'est pour ça que vous nous contactez ?, s'exclama l'espada, plus volubile d'un coup. Pour ça ! Imbécile, nous le savons. Aizen-sama n'aurait jamais concocté ce plan si l'échec avait été même possible. Est-ce là tout ce que vous avez à nous annoncer ?

-Ou... Oui. Non ! Vos alliés à la Soul Society voulaient également vous dire qu'Aizen a de plus en plus de fidèles parmi les shinigamis, et que le capitaine Oguroshi a été tué durant les combats.

-Aizen-sama.

La main de l'arrancar saisit de manière fulgurante la gorge du shinigami et commença a serrer.

-Aizen-sama, oui. Pardon, gémit sa victime, en tentant de se dégager. Mais malgré son apparence svelte et fragile, la jeune femme semblait faite de fer et ne faiblit pas. Elle approcha son visage du shinigami.

-Voilà ce que tu dira à tes chefs. Cessez de contacter le Hueco Mundo pour des nouvelles d'aussi piètre importance. Nous savons déjà tout cela, ou le découvriront bientôt. Pas de risques inutiles. Ne vous faîtes pas prendre. Le temps n'est pas encore venu de nous dévoiler.

Elle lâcha le malheureux, qui glissa le long du toit et dû se raccrocher de justesse à la corniche pour ne pas être précipité au bas de la coupole.

-Rentre chez toi, chien. Et ne t'avise pas de revenir, continua l'arrancar. Si je te revoie ici. Je te tue. Souviens t'en.

Avant que le shinigami ait pu répondre, la femme arrancar s'était déjà envolée grâce au sonido. Il se précipita d'ouvrir un nouveau portail, et rentra au sein de la Soul society. A peine arrivé, il s'effondra, le souffle court, terrifié. Était-ce ça un espada ? La femme était au moins dix fois plus puissante que n'importe quel capitaine auquel il pouvait penser !

Personne ne remarqua sa disparition de presque deux heures de son poste. Ses supérieurs qui trahissaient la Soul Society l'avaient choisi pour son insignifiance et sa discrétion.


-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-


Pendant ce temps, l'espada nommée Jua de Herreras filait à toute vitesse à travers le désert infini du Hueco Mundo.

Elle croisa le chemin de quelques hollows mineurs, qui s'écartèrent précipitamment à son approche. Mais elle ne prit pas le temps de les déchiqueter en pièce pour s'approprier leur reiatsu en les avalant. Sa mission était plus importante.

Quand elle se fut profondément enfoncée dans le désert, à plus d'une semaine de marche à pied des ruines du palais d'Aizen, mais à peine quelques heures avec le sonido, elle se posa sur le sol et se mit à marcher. Ses pieds nus crissèrent sur le sable et s'enfoncèrent doucement entre les grains blancs. Mais tandis qu'elle marchait droit devant elle, le sable sembla l'avaler. Bientôt, ses chevilles furent recouvertes, puis ses genoux, sa taille et sa poitrine. Enfin, le sable l'engloutit totalement.

Mais au bout de quelques mètres, le sable laissait place à un escalier qui s'enfonçait à des kilomètres en profondeur. Un ingénieux dispositif gardait le sable en suspension, donnant l'impression que des sables mouvants se trouvaient à la surface, alors qu'il s'agissait de l'entrée de la nouvelle forteresse d'Aizen. Une ruse parmi d'autres qu'ils devaient à la Quarta Espada, Szavana Apgran.

Jua dévala l'escalier à grands coups de sonido. Tout en bas, elle s'arrêta devant une monumentale porte de marbre blanc, et toqua trois fois. Celle-ci s'ouvrit au bout de quelques minutes. Jua pénétra alors dans un long corridor incurvé. Elle mit plus d'une heure à atteindre son but. Heureusement, l'arrancar chargé de s'occuper des couloirs de la forteresse n'avait pas le même sens de la plaisanterie que l'avait Ichimaru Gin dix ans auparavant. Les couloirs la conduisirent droit où elle devait aller.

Au bout du couloir, une porte ornée d'or s'ouvrit devant elle, laissant passer le secundo espada, un homme de grande taille aux longs cheveux d'un bleu indigo. Son masque brisé formait comme un diadème d'os se finissant sur une longue corne torsadée. Il la regarda longuement, avec un mépris non dissimulé.

-Que fait tu là ?, la questionna-t-il.

-Rapport au seigneur. Des nouvelles de la Soul Society sont arrivées.

-Lesquelles ?

-Le seigneur Aizen vous transmettra ce qu'il voudra, Freizich Behrens.

L'homme à la belle gueule d'ange sembla prêt de la frapper. Finalement, il se détourna simplement et la laissa passer. Elle le sentit la regarder longuement, comme un loup observe sa proie. Jua s'en désintéressa instantanément. Plus exactement, elle fit comme s'il lui importait aussi peu que n'importe quel hollow de bas étage, même si elle ressentait de la peur à son approche.

Elle continua sa route, croisant des arrancars de bas étages qui accomplissaient les tâches qui leur avaient été assignées. Elle atteignit enfin une porte de pierre noire. Elle s'arrêta.

-Jua de Herreras, noventa espada chargée de la communication avec la Soul Society au rapport, s'annonça t-elle.

La porte s'ouvrit, et elle pénétra dans l'immense salle, le cœur battant. Comme les deux précédentes fois où elle était venue, la pièce était entièrement vide, si ce n'était une immense colonne de verre fumée, dans laquelle on distinguait une forme vague, presque humaine. La porte se referma derrière elle.

-J'écoute votre rapport Jua, murmura dans son cou la voix chaude et envoûtante d'Aizen.

-Tout c'est déroulé comme vous l'aviez prévu, répondit Jua d'une voix nouée. La Soul Society est privée de ses étudiants les plus prometteurs, et nos informations sur les nouvelles mesures de sécurités étaient justes. Il y a même une nouvelle inattendue. Le capitaine Oburoshi est mort durant les événements.

-Vraiment ? Je n'en espérait pas tant...

Elle frisonna lorsque la main d'Aizen se posa sur son épaule.

-Quand a tu reçu ces nouvelles ?

-Il y a quelques heures. Il m'a semblé important de vous prévenir tout de suite, au cas où cette mort aurait une influence sur vos projets futurs...

-Merci Jua. Tu as eu raison.

La main quitta son épaule, et se perdit dans ses cheveux.

-Je te remercie de tout ce que tu a fait pour moi. Je sais que cet exil loin de La Fortaleza de pèse. Mais pour ces communications avec nos « amis » du Seireitei j'avais besoin d'une personne de confiance. Qui mieux que toi aurait convenu ?

Jua soupira de contentement sous les compliments de son maître. Elle était heureuse de ces flatteries, tout en ressentant une certaine tristesse. Elle aurait tant voulu pouvoir le servir ici, à La Fortaleza !

-Mais je crois que tes talents seraient mieux employés autrement. Peut être pourrais-je assigner un autre arrancar à la surveillance des ruines de Las Noches, qui sait.

Elle gémit de plaisir tandis qu'Aizen aventurait ses mains sous ses vêtements. Il l'entraîna vers une autre pièce. Au moment où il allait refermé la porte, elle vit que la forme dans la colonne de verre n'avait plus rien d'humain.

-Encore un échec..., murmura Aizen. Pourquoi donc ? Cela aurait dû marcher...

Aizen se tut, et Jua oublia ce qu'elle avait vu, ne se concentrant que sur les caresses du maître de La Fortaleza et du Hueco Mundo.

Laisser un commentaire ?