Renaissance du lotus

Chapitre 10 : Coeur de pierre

3485 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 11/12/2020 19:53

- Le capitaine Kuchiki est ici et demande à voir Ukitake immédiatement? s’exclama une femme l’air dubitative, il a donné la raison de sa venue ?


Un officier lui répondit d’un signe de tête négatif, Hasu s’agaça et lui rétorqua que le capitaine était bien trop malade pour recevoir des visiteurs, même si c’était urgent.


- Tu peux lui proposer de venir dans mon bureau s’il le souhaite et je transmettrais au capitaine quand il ira mieux.


Quelques minutes passèrent et Byakuya Kuchiki se présenta, en compagnie de son lieutenant Renji. La jeune femme ne put s’empêcher d’être un peu tendue, c’était très intimidant de se retrouver face au frère de Rukia, un noble très puissant parmi la Soul Society. Elle les accueillit solennellement :


- Veillez excuser mon capitaine, il se repose et sa santé ne lui permet pas d’agitation… Que puis-je faire pour vous ?

- Je suis venue pour annoncer à Ukitake l’arrestation de Rukia, répondit Byakuya sur un ton très froid, je n’ai pas de temps à perdre avec ses subordonnées. Renji je te laisse t’occuper de ça rapidement et me rejoindre au Senkaimon.


Le capitaine partit, tournant le dos à une Hasu folle de rage et qui tentait de ne rien laisser paraître. Mais pour qui il se prenait lui ?! pensa-t-elle. Une fois Byakuya assez loin pour ne pas l’entendre, elle pesta :


- Les nobles sérieusement ! Pour qui ils se prennent à nous regarder de haut comme ça ?! C’est quoi ces histoires Renji ?! Pourquoi Rukia est en arrestation ?!


Le lieutenant eut un mouvement de recul, pas vraiment rassuré que la colère de la jeune femme soit retournée contre lui. Il rétorqua sur la défensive :


- Et bien sache que ta petite protégée a commis un crime grave ! Elle a donné ses pouvoirs à un humain ! Elle risque gros là ! Avec le capitaine Kuchiki on va dans le monde réel pour la chercher et qu’elle réponde de ses crimes !


Une détonation éclata dans le bureau, Hasu s’était levée de sa chaise et plaquée Renji contre le mur avant qu’il ait eu le temps de voir la shinigami bouger.


- C’est quoi ces conneries que tu me racontes ?! Tu penses vraiment Rukia capable de ça ?! Il y a sûrement une raison! Je ne vous laisserais pas lui faire du mal ! hurla-t-elle

- Lâches-moi ! s’exclama Renji qui ne touchait plus le sol, le cas de Rukia est déjà grave ! Alors ne l’aggrave pas avec une rébellion de ta division !

- Hasu ! Ça suffit ! cria une voix ferme.


La shinigami lâcha immédiatement le lieutenant lorsqu’elle reconnut la voix de son capitaine, celui-ci s’interposa entre les deux shinigami. Renji en profita pour filer rejoindre Byakuya, s’excusant auprès d’Ukitake qui ne tenta pas de le retenir.


- Je suis désolée capitaine, je n’aurais pas dû m’emporter comme ça… Vous devriez vous reposer, dit doucement Hasu en baissant les yeux, honteuse.

- J’ai senti le réatsu de Kuchiki, j’étais inquiet j’ai préféré me déplacer en personne, lui répondit-t-il, reste calme, nous aurons plus d’informations quand ils auront ramené Rukia à la Soul Society. Ne t’inquiète pas, ce type de crimes ne finissent jamais en condamnation à mort.


Le capitaine, faible, perdit l’équilibre et Hasu eut tout juste le temps de le rattraper avant qu’il ne finisse au sol. Se maudissant de sa tendance soupe au lait, elle raccompagna son capitaine dans ses quartiers, priant pour que les deux shinigami ne s’en prennent pas physiquement à Rukia.

 


               Quelques jours plus tard la lieutenant apprit, grâce à ses contacts au sein de la 6ème division, que Rukia y était emprisonnée, en attendant son jugement. L’envie d’aller la voir la démangeait, mais comment se rendre dans les quartiers de cette division ? Après son excès de rage contre Renji elle avait réduite à néant ses chances de pouvoir y mettre les pieds. S’excuser auprès d’Abarai ? Elle chassa cette idée d’un mouvement de main agacée, mentir n’était pas le fort d’Hasu, et elle ne regrettait pas d’avoir secoué ce prétendu ami de Rukia. La jeune femme réfléchissait à un moyen de parvenir à ses fins, même des moyens illégaux lorsqu’Ukitake se présenta dans son bureau, lui demandant avec bienveillance :


- Bonjour Hasu, tu as bien dormi ?

- Pas vraiment… répondit honnêtement Hasu.

- Fait pas cette tête, j’ai une surprise pour toi, dit Ukitake en agitant un papier sous son nez, avec un large sourire.


Hasu le regarda interloquée, le capitaine semblait ravi et dit à son lieutenant qu’il avait réussi à obtenir un droit de visite illimité à la 6ème division pour elle.


- Vous avez fait comment ?! s’exclama-t-elle en sautant de joie

- Je connais Byakuya depuis son enfance, honnêtement je ne pensais pas qu’il accepterait… Mais faut croire qu’il a remarqué que tu étais une amie importante pour Rukia et qu’il t’aime bien !

- Alors qu’il m’aime bien je ne pense pas… répondit Hasu légèrement gênée.


Ukitake lui donna le papier, la lieutenant n’en croyait pas ses yeux, une autorisation écrite en main propre par Byuakuya Kuchiki. Elle le remercia en lui disant qu’elle allait de ce pas la voir. Hasu arriva au pas de course à la 6ème division et passa sans problème les gardes. Dans les couloirs, non loin de la prison de Rukia, elle tomba nez à nez avec Renji.


- Toi ?! Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu as un sacré culot ! s’exclama-t-il en colère.

- Tu me prends pour qui ? répondit Hasu d’une voix douce, jamais je ne me permettrais de passer en force…


Un large rictus s’étira sur les lèvres de la shinigami, Renji se demanda bien ce qu’elle avait derrière la tête. Hasu pris une grande pause histoire de le laisser trépigner, elle prenait un malin plaisir de cette petite vengeance… Elle lui colla presque le papier sur le visage et sortit d’une voix sadique:


- Et oui ! J’ai une autorisation de la main de ton capitaine, tu dois bien reconnaître son écriture non ?


Renji lui arracha le papier des mains, rouge de colère, il fut forcé d’admettre qu’elle avait raison.


- Comment tu as eu ça ? demanda-t-il dédaigneux.

- Grâce à ton capitaine, crétin, répondit-elle sur un ton provocateur.

- Je vais te….

- Laisse-la passer, Renji… coupa une voix froide, tu te crois au-dessus des décisions de ton capitaine ?

- Capitaine Kuchiki ! s’exclama Renji en sursautant.


Le lieutenant se retourna, s’excusant solennellement devant son capitaine qui le toisait mécontent. Pour détendre l’atmosphère Hasu intervient, en s’inclinant devant lui :


- Je vous remercie de m’autoriser à rendre visite à votre sœur…

- Peut-être que toi tu arriveras à la convaincre à manger un peu, dit Byakuya, je vous laisse…


Le capitaine s’en alla, une fois le dos tournée Hasu fit une horrible grimace à l’encontre de Renji, il lui dit blasé:


- Non mais toi… Moi qui te pensais sérieuse comme lieutenant, t’agis vraiment comme une gosse en fait...


Ce n’était pas le premier à lui dire ça, il est vrai qu’Hasu pouvait se montrer assez impulsive et têtue par moment. Elle lui répondit d’une autre grimace et lui tourna le dos.


- Je n’ai pas de temps à perdre avec des traîtres, rétorqua-t-elle froidement.

- Qu’est-ce que tu as dit ?!


Hasu se retourna et l’agrippa par le col de son uniforme. Elle le regarda droit dans les yeux, Renji pouvait presque sentir son souffle contre son visage.


- Toi à quoi tu joues ?! Je croyais que Rukia et toi étaient des amis ?! Et tu l’as traite comme une moins que rien et ne montre aucune compassion ! Hors de ma vue! Ne t’avises pas à venir m’embêter quand je vais voir Rukia, sinon….


Puis elle le poussa violemment, elle n’eut pas besoin de finir sa phrase pour que le lieutenant comprenne ses intentions. Renji déglutit, cette femme était terrifiante et il préféra s’éclipser pour ne pas provoquer sa colère. Hasu arriva devant son amie, assise dos à elle, Rukia ne l’avait pas vu arriver, la lieutenant fit de son mieux pour ne pas montrer son mal être.


- Salut Rukia, si je pensais un jour te voir en prison... Les jeunes de nos jours, on n’est pas là pour les surveiller et ça fait des bêtises !


Celle-ci se retourna surprise et se précipita aux barreaux de sa geôle, immédiatement Hasu l’enlaça d’un bras. Rukia était si heureuse de trouver enfin une personne bienveillante envers elle, elle ne put retenir ses larmes.


- Allons, allons, pas la peine de te mettre dans cet état Rukia, ne t’inquiète pas tout ira bien, j’en suis sûr.

- Hasu, je suis tellement désolée… Je ne mérite vraiment pas que tu viennes me voir… répondit la shinigami honteuse.

- Hein ? Je suis ton amie, je ne vais pas te laisser tomber comme ça ! Idiote ! Et si tu me racontais plutôt ce qui s’est passé dans le monde réel pour que tu te retrouves ainsi comme une criminelle ?


Rukia lui raconta tout, sa rencontre avec Ichigo Kurosaki, sa transmission et perte de pouvoir. Ses moments passés à l’école auprès de ses amis et sa capture par son frère et son ami Renji. Hasu remarqua qu’une lueur nouvelle brillait dans les yeux de Rukia quand elle parlait d’Ichigo. Qui était-il pour que son amie semble l’apprécier autant ? pensa avec curiosité la jeune femme. Néanmoins, Hasu était effarée, elle s’exclama :


- Je comprends bien que c’est interdit de transmettre ses pouvoirs à un simple mortel. Mais si tu n’avais rien fait tu serais mort ainsi que ces humains… C’est vraiment injuste, je ne pense pas que tu risques grand-chose Rukia…


A ce moment-là Byakuya arriva dans la prison en compagnie de son lieutenant, Hasu n’aimait pas ça, elle avait un mauvais pressentiment.


- Rukia, je viens t’annoncer la décision de la Soul Society concernant ton crime. Tu es condamnée à mort.

- Pardon ? dit Hasu sous le choc

- Tu m’as parfaitement entendu, ne m’oblige pas à me répéter. Rukia Kuchiki a commis un crime relevant des plus hautes instances. Après un emprisonnement de 25 jours, elle sera exécutée pour son crime. C’est la décision finale de la Soul Society.


Renji derrière son capitaine, semblait aussi choqué que la lieutenant. Il avait dit ça avec tellement de détachement… Alors qu’ils étaient frère et sœur, décidément Hasu ne comprenait pas cet homme au cœur de pierre.


- Il semble que ce soit la dernière fois que nous échangions des paroles. Rukia, nous nous reverrons à l’échafaud.


Sur ces paroles funestes Byakuya tourna le dos à sa sœur, sans lui accorder un regard et quitta la geôle. Renji, le visage fermé, lui emboita le pas. Une terrible colère empara Hasu, mais elle se retint pour éviter de perturber d’avantage Rukia. Un frère ? Un ami ? Ces hommes n’étaient que des shinigami indignes aux yeux d’Hasu. Ce noble n’avait donc jamais eut une mère pour lui apprendre l’amour envers un membre de sa famille ? La jeune femme se tourna vers Rukia, qui affichait une mine sombre, elle lui adressa un sourire chaleureux et dit doucement :


- Rukia, on va trouver une solution avec le capitaine Ukitake, ne t’inquiète pas. On ne te laissera pas te faire exécuter en restant les bras croisés, tu m’entends ? Jamais.

- Tu sais bien comment sont les lois à la Soul Society, répondit Rukia avec un léger sourire, elles sont irrévocables.

- Si le capitaine Ukitake intervient ainsi que Kuchiki alors… rétorqua Hasu

- Mon grand frère ne fera rien pour moi, c’est le chef du clan Kuchiki, il est très strict sur les règles… coupa-t-elle.


Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres d’Hasu, le regard brillant de détermination, elle s’exclama :


- Les lois sont faites pour évoluer ! Personnellement je préfère suivre ce qui me paraît juste plutôt qu’appliquer bêtement les lois !


Rukia émit un petit rire, disant à Hasu qu’elle n’avait vraiment pas changé depuis son intégration dans la 13ème division. A vrai dire elle craignait même que sa lieutenant se mette en danger pour elle à cause de son fort tempérament.


- S’il te plaît Hasu, promets-moi de ne pas faire de choses insensés pour moi, je ne me le pardonnerais jamais si il t’arrivait quelque chose… dit tristement Rukia

- Désolée, je ne peux pas te faire cette promesse ! rétorqua Hasu vivement en croisant les bras.

- J’aurais essayé au moins… marmonna la shinigami blasée.

- C’est bien d’être persévérant dans la vie, taquina Hasu. Bon désolée Rukia, je pense qu’il va falloir que je me dépêche d’aller annoncer ton exécution au capitaine Ukitake, avant que quelqu’un d’autre ne le fasse. Sa santé est vraiment précaire en ce moment, je crains que cela n’améliore pas les choses…

- Je comprends, répondit tristement Rukia, présente lui des excuses de ma part…

- Des excuses pour quoi ? dit Hasu, levant les yeux en l’air, cette situation est ridicule !


La shinigami salua chaleureusement son amie, en sortant de la geôle, elle tomba nez à nez avec Renji qui semblait attendre son départ et eut un sursaut craintif en l’apercevant. Un sourire sadique s’étira sur les lèvres d’Hasu, laissant son énergie spirituelle écraser le shinigami, il fit un pas en arrière.


- Oooooh ? susurra la jeune femme, je te fais peur maintenant, Abarai ?

- Sûr…. Sûrement pas ! s’exclama Renji, ne voulant pas perdre la face.


Hasu ne releva pas et partit, laissant le lieutenant tranquille. Une fois la jeune femme assez loin il poussa un soupir de soulagement, il avait ressenti une aura terrifiante en elle, comme une présence meurtrière. Un frisson parcourut le dos de Renji, pensant qu’il fallait mieux être son allié que son ennemi.

 


               La lieutenant pianotait nerveusement son bureau, la santé d’Ukitake s’était fortement dégradée dans la journée, l’obligeant à rester alité. Hasu ne lui avait pas encore annoncé l’exécution de Rukia, mais si elle n’y allait pas il finirait par avoir des échos, ça jasait déjà à travers la 13ème division. Poussant un soupir, elle se rendit auprès de son capitaine. Il dormait profondément, Hasu passa outre la politesse et s’introduisit dans sa chambre. La jeune femme s’assit à ses côtés, le secouant doucement, il ouvrit un œil en grommelant et murmura surprit :


- Hasu ? Qu’est-ce qui se passe ?


Il tenta de se relever brusquement mais son lieutenant l’en empêcha, lui sommant de rester allongé. Hasu toisa son capitaine avec une profonde tristesse et dit doucement :


- Ukitake, je suis vraiment désolée de vous déranger ainsi, mais c’est à propos de Rukia…


Le capitaine fut pris d’une violente quinte de toux, il tenta de demander à la shinigami qu’elle était la décision de la chambre des 46 entre deux respirations. Des larmes roulèrent sur les joues d’Hasu, toute la journée elle avait pris sur elle sa peine, elle n’arrivait plus à la contenir.


- Dans 25 jours Rukia sera exécutée… murmura-t-elle.


La shinigami sentit une main chaude se poser sur son visage, elle jeta un regard timide à Ukitake qui affichait un sourire bienveillant.


- Ne t’inquiète pas, on trouvera une solution, je vais essayer de solliciter la chambre des 46. Je suis vraiment désolé que tu doives affronter tout ça et en plus endosser mes devoirs de capitaine… J’ignore combien de temps je vais devoir rester au repos, souffla le capitaine.

- Vous pouvez compter sur moi, capitaine Ukitake, dit la jeune femme, les yeux brulant de détermination.


Le capitaine la remercia, maudissant intérieurement ses faiblesses, il sentait Hasu fatiguée ces derniers temps, à cause du travail qui s’accumulait. Ukitake craignait qu’elle fasse un burnout ou pire qu’elle finisse par perdre le contrôle et se rebelle contre les lois du Gotei 13. C’était déjà difficile pour lui de perdre un officier, ça serait un coup dur si son lieutenant venait à se faire emprisonner ou exécuter sur le champ. La jeune femme accorda faible sourire à Ukitake et lui disant qu’elle allait le laisser se reposer.


La shinigami se rendit dans ses propres quartiers et tenta de se détendre en dessinant des planches naturalistes, mais l’envie n’y était pas. Une ombre malfaisante et malicieuse la toisant dans son dos. Hasu ressentit immédiatement l’aura meurtrière de l’âme, elle se tourna vers elle et marmonna avec dédain :


- Montre-toi Jigoku no Dokuhebi, tu es tellement assoiffée de sang que tu ne peux même pas masquer ta présence….

- Qui a dit que je cherchais à me cacher ? rétorqua le zanpakutô d’Hasu, espiègle.


Une belle femme aux cheveux sombres apparut dans la lueur lunaire, un sourire carnassier sur ses lèvres teintées de pourpre. Elle se posta derrière Hasu, posant ses mains sur ses épaules et lui susurra à l’oreille :


- Tu bouillonnes de colère et d’envie de vengeance, je le sens…  

- Ah bon ? répondit Hasu blasée.

- Pourquoi tu biaises tes émotions comme ça ? demanda Jigoku no Dokuhebi en arquant un sourcil, je suis ton zanpakutô alors je sais ce que tu ressens, idiote. Tu meurs d’envie de sortir Rukia de sa prison et de pourfendre tous ceux qui se mettront à travers ton chemin.

- Certes, mais si j’agis sans réfléchir, je serais tuée ainsi que Rukia, je ne dois pas me précipiter. On trouvera bien une solution avec le capitaine Ukitake.

- Tu dis ça mais même toi tu n’y crois pas et tu sais que la chambre des 46 n’en fera qu’à sa tête…


Hasu ne releva pas mais son zanpakutô avait raison, elle n’y croyait pas du tout à une solution pacifique pour sauver Rukia de l’échafaud. La femme cornue se pencha encore au-dessus de son maître, lui murmurant avec un sourire sadique :


- Tu n’as qu’à me libérer et mettre le feu au Seireitei… La panique provoquée te permettra de sortir ton amie de sa geôle…

- Tais-toi sale vipère, tonna Hasu avec autorité.


Le zanpakutô s’éloigna de la shinigami, sifflant de mécontentement. Hasu l’ignora, absorbée par ses pensées et réfléchissant à un moyen de sauver Rukia Kuchiki. Ses réflexions durèrent une bonne heure, jusqu’à ce qu’une lueur illumine ses yeux. Un ricanement sinistre sortit des lèvres de la femme cornue, Hasu se tourna vers elle, affichant un air sombre.


- Et que penses-tu de livrer la tête d’Ichigo Kurosaki pour essayer de racheter les crimes de Rukia et la 13ème division ?

 

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