La démone, le papillon et le chieur

Chapitre 10 : La tueuse de Hollows

2122 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 21:17

Chapitre 10

La tueuse de Hollows

 

            J’ouvre brusquement les yeux et croise le regard sombre de Papillon. Il a pris un sacré coup de vieux, dites-moi.

            - Je suis morte, je souffle. T’es un ange ?

            Il sourit, ce qui le rend incroyablement beau si vous voulez mon avis.

            …

            Oh là, à force de parler avec le chieur, il m’a contaminé.

            « Hey ! Maintenant que tu connais mon secret, tu peux m’appeler par mon nom tu sais ! »

            « Euh... Non ! »

            « C’est bon, maintenant t’imites Mickael Kyle. »

            « Mais je t’emmerde Janett. »

            Oui, je l’avoue, je suis fan de série américaine. Surtout les séries comiques qui m’écroulent littéralement de rire. Je m’amuse facilement, tant qu’il y a de l’ambiance.

            Et du sang avec.

            « Espèce de sadique. »

            Je fais mine de ne pas l’écouter tandis que je me redresse, le sourire aux lèvres.

            Je viens juste de me rendre compte que je vais enfin pouvoir me venger.

            Je saute au cou de Papillon, l’embrassant violemment…

            …

            …

            … Sur la joue (vous y avez cru, hein ?) ce qui le fit virer à l’écarlate, la mâchoire décrochée.

            « Bon maintenant tu sais ce qu’il te reste à faire, n’est-ce pas ma belle ? »

            « Oui. Filer. »

            Aussitôt dit aussitôt fait et sans qu’il puisse réagir.

            Je suis vraiment trop forte.

            « Mais c’est seulement parce que je suis ton Zanpakuto, ma belle. » se vante le chieur dont je refuse de dire le nom…

            … Pour l’instant.

            « Je ferais comme si je n’avais pas entendu. » je fais.

            « Niark, niark, niark. »

            Mon gros minet est un psychopathe.

 

            - Anko, reviens-ici tout de suite ! hurle Papillon au loin.

            Trop tard. Je suis déjà pris au piège par six Hollows sauvages aussi laids et grands les uns que les autres.

            « Bon qu’est-ce qu’on fait ? » je demande au chieur.

            « Bah à ton avis ? Un poker bien sûr ! »

            …

            « Question conne. Désolée. »

            « Pas grave. C’est l’amour qui t’es monté à la tête. »

            …

            « Je te demande pardon ?! »

            « Ah, ah, non rien ! »

            - ANKO !

            Le sang gicle. Le liquide rouge m’aveugle, je peux seulement voir Papillon se précipiter sur moi et la main d’un Hollow voulant m’aplatir comme une crêpe.

            « MAINTENANT ! »

            - Feule… YAMANEKO ! je crie.

            L’effet fut immédiat. Une gerbe de couleur rouge entoure mon Zanpakuto et se sépare en deux partie, m’obligeant à fermer les yeux avant de devenir aveugle.

            Et quand je me décide enfin à les rouvrir, je suis surprise de voir que je suis devenue Wolverine.

            « T’étais obligé de faire cette comparaison… »

            « Bah oui ! »

            En effet, trois griffes sortent de mes mitaines en cuir, tel le mutant immortel que j’adorais. Je sens une puissance incroyable m’entourer et les Hollows semblent transpirer à grosses gouttes. Une bonne partie des Shinigamis arrivent, attirer par la mystérieuse aura de force qui se dégage de moi. Je souris sadiquement au Hollow qui m’a agressé et avant qu’il est le temps de dire quoi que ce soit, je l’ai tranché en deux.

            Enfin, plutôt en quatre parties bien distinctes. Je qui est assez marrant.

            « Y a que toi qui trouves ça marrant ma belle. »

            « Ta gueule. Avoue que ça t’amuses de te défouler sur eux. »

            « Bien entendu. C’est mon boulot je te rappelle. »

            « Dis-moi un peu mon petit chieur adoré… Comment je peux faire pour que tu sois heureux ? »

            « Couche avec moi et on en rappellera. »

            …

            « Euh Yamaneko…tu te rends compte qu’en plus d’être mon Zanpakuto, tu es un chat ? »

            « Non. »

            « Quoi non ? »

            « Non je ne suis pas un chat. Je suis un crocodile croisé hippopotame. »

            …

            « Bon soyons sérieux quelques minutes. (Sous-entendu, pas trop longtemps quand même.) T’es sûre que tu ne veux pas des bébés Neko tout mignons ? »

            « Euh… C’est gentil à toi de proposer mais non merci. Je suis trop jeune pour tomber enceinte et je ne suis pas zoophile. »

            « Bien entendu. De toute façon garde de la place pour les chenilles qui vont arriver dans ton ventre. »

            …

            « Je ferais comme si je n’avais pas entendu. »

            « Niark, niark, niark. »

            Bon sang, qu’est-ce que j’avais fait pour mériter tout ça moi ? J’aurais préféré me retrouver en Enfer ou pire me faire bouffer par un Hollow.

            « Ouais mais t’aurais pas rencontré ton Papillon chéri. » me fit gentiment remarquer mon chieur.

            Je préfère ne pas répondre, exaspérée par son comportement de gamin. J’évite de justesse le coup d’un Hollow avant de planter mes griffes dans son masque, le faisant évaporer comme de la fumée. Soudain je sens deux courants d’air, sur chacun de mes côtés et une ombre gigantesque au-dessus de moi.

            Mon Capitaine (qui avait laissé la gamine aux soins des autres Shinigamis), le Chauve et Yumi-chan viennent de me rejoindre.

            Je souris jusqu’aux oreilles. Les Hollows vont en baver, là c’est certains. En quelques secondes, la Soul Society est vidé de tout Pokémons. Le chieur…

            « Je-m’appelle-Yama-neko » articule-t-il, agacé.

            … Reprends sa forme normale et je pousse un soupir de soulagement en sentant ma puissance diminué. On ne dirait pas comme ça mais c’est crevants leur truc là. D’ailleurs, épuisé, je m’écroule sur le sol. Enfin « sur le sol », mais plutôt dans les bras de Papillon (oui, je sais ce que vous vous dîtes ENCORE) qui me dit dans un sourire :

            - T’es vraiment pas croyable toi, hein ?

            Et que vous me croyez ou pas (mais ça m’arrangerai que vous y croyez), mais à mes yeux c’est le plus beau des compliments qu’on met jamais fait.

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