La démone, le papillon et le chieur

Chapitre 11 : Bonne fête des pères Kenpachi !

7305 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 09/11/2016 14:28

Chapitre 11

Bonne fête des pères, Kenpachi !

 

            - Grande sœur !

            Je puisse un hurlement de douleur alors qu’une tornade rose se pose sur mon ventre alors que je me suis assoupie. Après ce qui s’est passé et ma brusque poussé de puissance (et non pas de croissance… Je suis assez grande comme ça), on a dû me forcer à aller à la quatrième division pour me reposer. Et je commence à en avoir de plus en plus marre. La nourriture est juste dégueulasse. Pire que des hôpitaux chez les mortels. Et je m’y connais, ça je peux vous le certifier. En dix-huit ans, j’y suis allé au moins deux fois chaque année et ceux depuis mes quatre ans.

            Quand je vous disais que j’avais le sang-chaud.

            « En fait, je crois que tu l’as jamais dit. » sort le chieur (oui je sais qu’il s’appelle Yamaneko !)

            « Bon, bah maintenant c’est fait ! »

            Enfin bref, je regarde la gamine du Capitaine, lassée. Je déteste sa sale manie qu’elle a de me sauter dessus surtout quand je dors ou que je suis blessée.

            Parfois les deux en même temps.

            - Qu’est-ce que tu veux Yachiru ? je fais, plus qu’agacée.

            - Devine quel jour on est ! s’exclame-t-elle.

            Je soupire.

            - Je ne sais pas, je lâche.

            - C’est la fête des pères !

            Je la regarde, dépitée.

            - Hm… Sans vouloir paraître méchante, je te rappelle qu’on n’a pas de père, je fais naturellement sans une once de souffrance dans la voix.

            Après tout et je vous rappelle que je n’ai pas connue mon père et que je me fous royalement de lui ?

            La rose affiche une moue adorable qui aurait pu m’attendrir si elle ne m’avait pas explosée les reins un peu plus tôt.

            « Tu parles drôlement bien pour quelqu’un qui vient de se faire exploser les reins, dis-moi » me fait remarquer le chieur.

            « Oh, toi on t’as pas sonné le gros minet ! »

            Le chieur qui me sert de Zanpakuto à la sale manie d’intervenir quand bon lui semble. Et puisque ma vie dépend de sa lame, je ne peux aucunement me disputer avec lui ou l’envoyer bouler.

            VDSDM (traduction : Vie De Shinigami De Merde)

            « Si ça peut te rassurer ma belle, je te laisserai pas mourir. Mais seulement parce que ma survie dépend de la tienne. »

            …

            « J’hésite entre me contenter de ça ou bien paniquer… »

            La voix de Yachiru me réveille de ma torpeur :

            - Oui mais j’ai pensé qu’on pouvait faire un cadeau à Ken-chan…

            Je la fixe de mes yeux rouges, ce qui ne semble pas la déranger. Je cherche presque à la sonder. Soudain, je me rappelle que les parents de Yachiru sont morts quand elle n’était qu’un bébé et que c’est le Capitaine en personne qui s’est chargé de l’élever. Normal qu’elle le considère un peu comme son père. Ça me rappelle que le Capitaine, endiablé par le combat que j’avais mené contre les Hollows, m’a promis qu’une fois remise il m’entraînerait.

            En quelque sorte, pour moi aussi il est comme un père.

            « En plus vous vous ressemblez. » me fit remarquer, avec une once d’humour dans la voix, le chieur.

            Je n’ai même plus la force de lui répondre tellement ça me saoule.

            - Bon, aller j’accepte. Après tout, je dois bien ça au Capitaine.

            Elle saute dans mes bras, entourant ses mains menues autour de mon cou. D’abord surprise, je réponds à son étreinte.

            Le dites surtout à personne mais au fond j’adore les câlins. J’en ai cruellement manqué durant mon enfance, de ce fait je ne dis jamais non quand on m’en propose un.

            « T’as de la chance que je puisses pas le dire aux autres parce que je me serais pas gêné. »

            « Oh par pitié, tu ne peux pas la fermer juste une fois dans ta vie ? » je supplie, mentalement.

            « Euh… Laisse-moi réfléchir… Non ! »

            « Pff’ t’es pas drôle. »

            « Je suis pas payer pour être drôle. »

            « Ah parce que t’es payer ? »

            « … »

            « … »

            « Un point pour toi. »

            - Bon alors tu vas m’aider ? me demande la rose.

            - D’accord.

            - Ouais ! T’es la meilleure grande sœur du monde !

            - Je sais, je sais. Merci.

            « Vaniteuse avec ça. »

            « Et c’est toi qui dit ça mon gros minet ? »

            « Non. C’est l’hippopotame croisé crocodile qui tu parles actuellement. »

            « Pas très original. »

            « Moi aussi j’ai droit d’être fatigué. »

            - Par contre j’espère que t’as une idée parce que moi je sèche.

            - Hein ?

            « Deux. »

            « … »

            « … Désolé. »

            « Hm. »

            - J’ai dit que j’ai besoin d’une idée, répète plus fort la peste rose.

            - J’avais compris. Mais bon sang, il t’a élevé ! Comment ça se fait que t’ai pas d’idées ?

            - C’est compliqué de faire un cadeau pour Ken-chan j’te rappelle !

            Je soupire. On est pas dans la merde.

            Je passe ma main dans mes cheveux, écartant une mèche de mon visage.

            - Bon, il suffit de réfléchir. Qu’est-ce que le Capitaine aime le plus tout au monde ?

            - Les combats ! me répondirent la rose et le chieur en même temps.

            - Bien. Et qui est la seule personne capable de rivaliser avec lui, voir le battre ?

            - Ichigo !

            « Toi ! »

            « Euh… Merci. Mais je suis pas suicidaire. »

            - Et c’est qui cet Ichigo ?

            - Tu sais bien ! C’est le Shinigami suppliant qui a battu Aizen !

            - Ah oui ! La fraise là ! Je me disais bien que c’était bizarre… Il doit être vachement impressionnant !

            - Si on veut… Bon alors tu vas m’aider à le kidnapper ?

            - Bien sûr… (se rend compte de ce qu’elle vient de dire) Mais attends c’est quoi cette histoire de kidnapping ?

            La peste rose me regarde avec un grand sourire.

            - Bah tu vois, Ichigo à pas tellement envie que Ken-chan se batte avec lui. Surtout parce qu’il essaye à chaque fois de le tuer… (pensée : pauvre gars !). C’est pour ça que j’ai besoin de ton aide !

            - Tu pouvais pas demander à Yumi-chan ou à Boule de Billard ? D’accord, je suis forte, ça je le sais. Mais bon…

            …

            « Bah Yamaneko, qu’est-ce que tu fous ? »

            « Bah rien, ça se voit pas ? »

            « J’ai vu ça ! Je veux juste dire que t’es censé sortir un truc là ! »

            « Je sais. C’est juste que je réfléchis. »

            « Ah parce que t’en ai capable. » je rigole.

            « Pour ta gouverne, ma belle, je suis assez intelligent pour savoir que tu aies raide dingue amoureuse de Papillon mais que tu veux pas l’avouer parce que tu ne connais pas ce sentiment et aussi parce que tu en es terrifiée. »

            …

            « Toi. Compte plus me rappeler. »

            Et je coupe net la conversation, furieuse.

            Le premier qui me parle de Papillon, je le tue, c’est clair ?!

            - Grande sœur, ça va ? T’as l’air énervée…

            - Ouais, ouais, ça va. C’est juste ce c****** de Yamaneko qui me fait chier. Passons veux-tu ?

            - D’accord… En fait, j’ai besoin de toi parce que tu es la seule qui connait bien le monde des humains.

            - Ah… Parce que ta fraise vit chez les humains ?

            - Oui. Alors tu viens ?

            - Pourquoi pas… C’est bien ici mais mon monde me manque un peu !

            - Bon maintenant, faut réussir à éviter le Capitaine Unohana !

            - Pourquoi ? Elle va essayer de nous empêcher de sortir d’ici ?

            Soudain je me rappelle de son sourire la première fois que j’ai tenté de m’enfuir et de cette fameuse phrase : « Tant que vous serez dans cette division, ta vie reposera entre mes mains. »

            Un énorme frisson me parcoure et je regrette aussitôt d’avoir accepté cette idée.

            « Vous avez qu’à passer par la fenêtre bande d’idiotes ! »

            « Depuis quand tu nous traites d’idiotes, toi ! »

            « Depuis que tu me traites de connard, salope ! »

            « … »

            « … J’ai dit ça à haute voix ? »

            « Ouais… »

            « Oh putain de merde de mes deux ! Je suis désolé, ma belle ! Je me suis emporté ! »

            « … C’est con. »

            « De quoi ? »

            « C’est pas la première fois qu’on m’insulte et pourtant ça m’a jamais fait aussi mal. »

            « C’est normal ma belle. Tu sais, plus on aime quelqu’un plus les insultes font mal. »

            « Ah… »

            « Tu m’en veux ? »

            « Non… »

            « Anko… Je n’aime pas quand tu mens. »

            « Mais je mens pas ! »

            « Anko… »

            « Bon, bon d’accord ! Je t’en veux… Un tout petit peu. »

            « Qu’est-ce que je dois faire pour me faire pardonner ? »

            « Aide moi à sortir de cet Enfer et on verra ! »

            « Je te l’ai déjà dit ! Passe par la fenêtre ! »

            « Mais t’es taré ! »

            « En attendant, je tiens à te signaler que Ursula va pas tarder à franchir le seuil de la porte ! »

            « QUOI ?! »

            Aussitôt que je finis ma phrase mentale que la porte s’ouvrit. J’eus juste le temps de prendre la peste rose dans mes bras ainsi que mon Zanpakuto et de sauter dehors en passant par la fenêtre.

            - Mais qu’est-ce que tu fais ? gueule la rose.

            - Tais-toi et…

            Je retiens de justesse le « cours » puisque c’est moi qui suis en train de me d’emmerdé pour les deux gaillards.

            « Hey ! Je te signale que si je pourrais courir je le ferais ! »

            - La prisonnière s’enfuit ! cria un Shinigami de la 4ème Division.

            - Va te faire… Connard ! Je suis pas prisonnière ! Je suis libre t’entends ! je hurle. Bande de tapettes !

            N’oubliez pas que je fais désormais parti de la onzième division et que là-bas, on n’aime pas la quatrième division.

            Et c’est pas parce que je suis une fille que je déroge à la règle.

            - Bon c’est où ton truc pour aller en bas ? je fais.

            - Je t’expliquerais ! Dépêche-toi, Yumi-chan (elle avait repris mon surnom) et Boule de Billard nous attende !

            - Ah parce qu’ils sont là eux aussi ?

            - Oui mais c’est seulement pour nous aider à sortir puisqu’ils ont une mission.

            - La chance.

            - On est arrivé ! Freine !

            Surprise, je dérape, glissant au passage sur les fesses (ils avaient nettoyés le sol, ces imbéciles) avant d’atterrir aux pieds de Yumi-chan. Celui-ci me regarde, amusé, et je l’aurais sans doute trouvé mignon si j’étais attiré par les androgynes.

            « Non toi ce que t’aimes c’est les pervers. »

            « … Je croyais t’avoir dit que je voulais plus qu’on parle de Papillon ! »

            « Mais j’ai jamais dit que je parlais de lui. »

            …

            « Crevard. »

            « Niark, niark, niark. »

            - Tu comptes rester longtemps sur le sol ?

            Je tire la langue en direction du Chauve tandis que Yumi-chan, lui, avait la gentillesse de me relever.

            - Bon, allons-y ! je fais, joyeuse.

            On pénètre donc la grande porte sous les cris de mes tyrans. Soudain j’entends un claquement et quelque chose qui se met à rouler derrière nous. Et comme je suis curieuse, je me retourne.

            Mauvaise idée.

            Un énorme bloc de pierre roulait vers moi et j’eus brusquement l’air d’être Indiana Jones, la tenue et le fouet en moins.

            - Mais qu’est-ce que tu fous ?! crie le Chauve. Tu veux te faire écraser ?

            C’est le coup de pied dans le ventre de la peste rose qui me réveille de ma transe.

            - Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! je crie alors avant de piquer un magnifique sprint vers la sortie, de la fumée s’échappant de mes pas.

            - Saute ! m’ordonne la gamine, soudain, la sortie atteinte.

            - Pardon ?!

            Je sens soudain un immense vide sous mes pieds et me rend compte que je suis dans le ciel.

            - Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

            Je serre la peste rose tellement fort dans mes bras que je manque de l’étouffer. Je ferme également les yeux pour ne pas voir le sol se rapprocher de plus en plus de moi.

            Mais la chute ne vint jamais.

            - Tu peux ouvrir les yeux, tu sais ?

            - PAPILLON ! je m’exclame.

            Il me sourit tandis qu’il me pose délicatement sur le sol.

            - Qu’est-ce que tu fais là, toi ? fais le Chauve, agressive.

            - Calme-toi Ikkaku… Et arrête d’étouffer la lieutenante Anko, soupire Yumichika.

            - Ah… Oups… Pardon.

            Je lâche la peste rose qui s’écroule sur le sol tel une poupée de chiffon. Ce qui est assez drôle à voir, je dois l’avouer.

            - Je suis en mission. Ce que j’aimerais savoir c’est pourquoi la vice-capitaine de la onzième division et Anko sont là.

            - Nous aussi on est mission ! je dis fièrement.

            - Ouais, rétorque Yachiru, ayant repris des forces. Et c’est de la plus haute importance.

            - Une question de vie ou de mort.

            - Si on réussit, on sera la fierté de la Soul Society.

            - Au contraire. Nous devrons nous pendre pour cacher notre honte.

            - Mais bon sang c’est quoi cette mission ? s’énerve le Chauve.

            - On doit kidnapper Ichigo Kurosaki ! on s’exclame la peste rose et moi avec un énorme sourire sadique.

            Un gros silence s’installa suivit par des regards sombres (non, non, par noirs, je vous rappelle qu’ils ont tous les trois les yeux foncés).

            - Pardon ?

            - Vous nous avez très bien entendus. On est en mission de kidnapping.

            - Mais pourquoi vous voulez le kidnapper ? s’étonne Papillon.

            - On est quelque jour aujourd’hui ?

            - J’en sais rien.

            - C’est la fête des pères ! crie la peste rose.

            - Oui et ?

            - Et alors, à ce que je sache le Shinigami suppliant est la seule personne encore vivante à avoir battu notre capitaine.

            - Ah…

            - Bon on peut y aller maintenant ?

            - Vous y allez toutes seules ?

            - Bah oui.

            - Mais c’est pas dangereux ?

            - Bah non.

            - Tu es sûr que vous avez pas besoin d’aide ?

            - NON !!!! on s’énerve la peste rose et moi.

            Gros silence.

            - Franchement les gars, je continue, vous pourriez nous faire confiance. On saura se débrouiller toutes seules, Yachiru et moi. On est pas sans défenses.

            « Exact. Hors de question qu’un Hollow s’approche de nous sans tâter de mes griffes. »

            - Je te fais confiance… souffla Papillon, à contrecœur.

            - Tu n’as pas vraiment le choix, en même temps.

            Il m’ébouriffe les cheveux et ça me rappelle notre première rencontre. Je ne regrette absolument rien.

            « Même pas d’être morte ? »

            « Même pas. »

            « Alors c’est bien ce que je me disais. »

            « Et tu te disais quoi ? »

            « Oh rien de bien important. »

            Pourtant j’ai comme un doute.

            On se sépare alors. Papillon d’un côté, les deux guignols de la onzième de l’autre. Et moi et Yachiru direction chez Bob.

            D’ailleurs celui-ci semble nous attendre car quand il nous aperçoit il nous fait de grands signes avec son éventail.

            - Ce n’est pas trop tôt. Je vous ai préparé tout le matériel pour l’occasion. J’ai également prévenu le père d’Ichigo. Il est d’accord pour le kidnapping mais seulement si le Capitaine Zaraki évite de trop l’abimer.

            - Euh… Je pense que ça va être compliqué. Mais on va essayer…

            Bob nous sourit avant de me tendre un sac contenant tout le matériel nécessaire pour un kidnapping. C’est-à-dire, corde, scotch et…

            … Massu ?

            - On ne sait jamais, m’explique le Shinigami au chapeau.

            - Merci pour tout. Vous nous sauvez la vie, je soupire.

            - C’est naturel. Faites attention à vous.

            - Pour qui vous nous prenez voyons ?

            Je lui fais un clin d’œil avant de filer avec la peste rose jusqu’au lycée de la fraise tagada.

            …

            …

            …

            …

            …

            - On est venu un peu trop tôt, non ? La fin des cours sonne dans une heure.

            - J’avais pas prévu ça, s’excusa ma Pink de vice-capitaine. Ah le voilà !

            - Quoi déjà ?

            En effet, un roux au cheveux plus orange que roux sort du lycée.

            - C’est lui Ichigo Kurosaki ? je m’étonne.

            - Oui.

            - Putain je l’imaginais pas comme ça, je jure.

            - Tu le voyais comment ?

            - Plutôt grand, avec des cicatrices et basané. Pas… roux !

            La peste rose rigole ce qui attire l’attention de Poil de carotte qui se tourne vers nous en prenant sa forme de Shinigami, son Zanpakuto à la main.

            - Qui va là ?

            - Ichi ! crie ma vice-capitaine en lui sautant dessus, m’obligeant à sortir de ma cachette.

            - Yachiru ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Où est Kenpachi ?

            - Nulle part, je réponds. C’est pour lui qu’on est là d’ailleurs.

            La fraise tagada me détaille, méfiant.

            - Qui es-tu ?

            - Anko Akuma. Nouvelle Shinigami faisant parti de la onzième division. J’ai beaucoup entendu parler de toi depuis mon arrivé…

            - Ah vraiment ?

            - Bah oui, puisque je te le dis, imbécile !

            Il écarquille les yeux. Bah quoi ? Faut pas oublié qui je suis et que je déteste les questions connes. Je soupire avant de lui dire :

            - Bon maintenant tu vas nous suivre très calmement et on te fera pas de mal.

            - Sinon quoi ?

            - Sinon… ça !

            Et avant qu’il ait le temps de comprendre, je viens de lui foutre un coup de poing dans le ventre. Il gémit de douleur avant de s’écrouler sur le sol.

            - Petite sœur… La corde s’il-te-plaît.

            - Corde, fit-elle en me tendant la liane.

            - Scotch.

            - Scotch.

            - Ruban rose.

            - Ruban rose.

            Et voilà un joli cadeau pour un papa sanguinaire. J’attrape Shinigami par le col et le pose sur mon épaule.

            - Prochaine étape : la Soul Society.

            On a vite fait de rejoindre la boutique de Bob (Yachiru n’en a pas l’air mais elle est incroyablement rapide). Celui-ci a d’ailleurs déjà ouvert la porte nous ramenant à la maison.

            - A une prochaine fois, nous sourit-il.

            - Oui. Et encore merci pour tout.

            On bondit à travers la porte. Mais à peine à t’on franchit un pas à la Soul Society qu’on est pourchassé par une horde de Shinigamis de la quatrième. Par chance, j’arrive à les semer. Mais en arrivant à ma division, je percute violemment mon capitaine pour qui j’ai risqué ma vie.

            - Anko ? Yachiru ? Qu’est-ce que vous faites ici ?

            Soudain ses yeux se mettent à briller d’une lueur dangereuse en voyant notre cadeau qui vient tout juste de se réveiller.

            « Sérieusement, je le plains. Kenpachi fait flipper. »

            « Entièrement d’accord avec toi. »

            - Joyeuse fête des pères Kenpachi ! on s’exclame ma sœur de cœur et moi.

            - Alors c’est pour ça que vous avez disparut de la circulation vous deux ? Au fond peu importe. Barrez-vous, je dois me battre.

            Je souris. Au fond de moi, je mettais bel et bien attendu à ne pas être remerciée. Mais avant de quitter les lieux, je me retourne une dernière fois et lui dit :

            - Evite de trop l’abîmer… papa.

            Et avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, je file à la poursuite de Yachiru, le sourire aux lèvres. Sourire qui s’agrandit en entendant le cri de la fraise tagada.

            Pour la première fois de ma vie, je me suis trouvée une vraie famille.

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