Arrancar

Chapitre 14 : Les flammes d'Arturo et les larmes de Baba

3284 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 12/05/2020 15:58

Les arrancars abattent leurs armes là où je me trouvais. Je contacte Baba par télépathie et m'échappe grâce à un portail. Les coups portés provoquent une énorme explosion mais ce n'est qu'une fois que le sable est retombé qu'ils remarquent mon absence.

- Où il est ?! s'écrit Tofem.

- Derrière, répond Ulquiorra en se retournant.

En voilà un qui a beaucoup appris en m'observant. Il a compris que je leur refaisais le coup du début des combats. Ulquiorra se retourne en m'envoyant un éclair vert en forme de javelot. Comme il ne m'a pas visé, ça fait qu'il me rate mais je vois son javelot déclencher une énorme explosion une fois planté dans le sol.

- « On dirait le missile aqueux d'Hallibel ! », pensai-je.

Arturo prit de l'altitude pendant qu'Ulquiorra fondit sur moi en volant et qu'Apotéias utilisait ses tentacules en bandelettes pour pouvoir se déplacer, décollé du sol. D'un hurlement, j'ordonnai à deux desnudos de se jeter sur Ulquiorra ainsi qu'aux vers de sable d'attaquer le roi, ce qu'ils firent.

Malheureusement, mon attaque se révéla insuffisante. Un desnudo saisit Ulquiorra entre ses mâchoires puissantes et tenta de le broyer mais l'ennemi résista à l'assaut et arracha sa mâchoire inférieur au hollow. Quant au deuxième, il cracha un nuage d'acide sur l'arrancar qui y résista à nouveau grâce à son impressionnante capacité de régénération et, en retour, l'homme blanc planta profondément les extrémités de ses ailes dans les yeux de ma créature puis, il les dégagea et, d'un mouvement, il les utilisa pour faire un coup croix avec lequel il trancha la gorge du desnudo. Apotéias, lui, détruisait mes vers avec son bras squelette qui les pétrifiait et grandissait au fur et à mesure qu'il absorbait de l'énergie vitale.

- « Merde... J'ai besoin de renforts ! »

Je commence vraiment à être fatigué et je n'ai plus d'autres cristaux d'énergie. Je vais devoir plus compter sur les autres. Je pousse alors un hurlement et mes desnudos arrivent à grande vitesse quand soudain, ceux qu'Ulquiorra avait battu furent calcinés.

- « C'était quoi, ça ?! »

Ça, c'était Arturo. Non seulement, n'avoir qu'une seule aile ne l'embête pas pour voler mais en plus, sous sa forme libérée, il peut faire tomber un véritable déluge de feu ! Des lances enflammées tombent du ciel et réduisent mes desnudos en cendres.

- « Mais c'est impossible... Des hollows de basse extraction, je veux bien, mais les desnudos sont des Menos Grande ! Comment peut-il être assez puissant pour pouvoir les massacrer avec tant d'aisance ? »

Arturo attaque sans se soucier de ses coéquipiers. Apotéias se voit obligé de battre en retraite tandis qu'Ulquiorra fonce dans le tas, indifférent au spectacle qui l'entoure.

- Tu as assez joué comme ça ! s'écrie-t-il en venant me combattre au corps-à-corps avec un de ses javelots.

Je combats avec la hache.

- Je n'ai jamais voulu jouer, connard ! C'est toi qui a enlevé mes amis et m'a forcé à venir les récupérer ici !

Ulquiorra tente de me transpercer au niveau de la clavicule en faisant plonger l’extrémité d'une de ses ailes. Je recule et sens un danger. D'un rapide coup d’œil par dessus mon épaule, je vois qu'une des lances enflammées est tombée non loin de là.

- « À terre ! » m'hurlai-je.

Je me mis à courir et esquivai Ulquiorra avant que la lance ne se change en colonne de feu s'élevant à plus d'une quinzaine de mètres. Ulquiorra pris de l'altitude. Je lui tirai alors un celo dessus mais le monstre tandis les mains droit devant lui et fit apparaître un trou noir qui absorba mon attaque, puis il m'envoya son vortex. Je parvins, en courant, à l'éviter et à résister à sa force d'attraction mais il fit disparaître tout ce qui eu le malheur de se trouver sur son passage, y compris les colonnes de feu.

Ulquiorra m'envoya ensuite un javelot que je détruisis d'un coup du revers de la hache.

- Amène-toi ! criai-je.

Il plongea, armé d'un nouveau javelot et nos armes s'entrechoquèrent. Après quelques échanges, il tenta de me frapper avec ses ailes. Je les tranchai puis me jetai sur mon adversaire.

- Bon voyage !

Je lui mis un coup de poing dans le menton et l'éjectai jusqu'à travers une colonne de feu.

- Yes !

Une explosion à côté de moi me jeta au sol. Complètement sonné, je me mis à genoux et contemplai alors le spectacle. Mes vers mouraient. Les denusdos étaient paniqués et dispersés pendant qu'Arturo les exterminait tous. Les cris, les flammes, les explosions... Tout ça sous les acclamations de la foule...

Soudain, Baba apparut.

- Boss ! Il te faut partir !

- Pas sans Nelliel et les autres !

- Criquet m'a contacté : il avait laissé un deuxième mouchard sur Tesla et l'arrancar a retrouvé Nelliel sauf qu'Aizen l'a intercepté et convaincu de ne plus intervenir. Il ne nous aidera plus !

Je baisse les yeux et contemple le sol.

- J'ai échoué, Baba... J'ai déployé les meilleurs moyens qui étaient à ma disposition et pourtant regarde... Tout s'écroule autour de moi... Mes hollows meurent, je suis cerné... Je ne peux que contempler ma défaite...

- Boss, je peux t'évacuer ! Si je me concentre, je suis sûr que je peux t'ouvrir un portail !

- Mais... Et Loz ?

- Il est toujours inconscient et épuisé. Je n'aurais pas le temps de le réveiller !

- Et toi ?...

- Je suis une vieille dame ! C'est à moi de veiller sur toi ! s'écrit-elle en pleurant.

Un javelot d'Ulquiorra tombe droit sur nous. Surprise, Baba n'a pas le temps de réagir. J'ai pour seul réflexe de la sauver comme j'ai sauvé Criquet dans mon premier combat contre Hallibel : je saute, l'attrape, me mets en boule en activant le durcissement et fais rempart de mon corps. L'explosion est incroyablement puissante et je hurle, tellement le choc est rude.

Une fois l'explosion terminée, je tombe sur le côté. Baba n'en revient pas.

- Tu m'as sauvée...

Je suis en train de perdre connaissance. Ulquiorra arrive en marchant et Baba se dresse devant lui en tremblant, les bras et les jambes écartés.

- Laisse-le !

- Tu ne m'intéresses pas. Hôte-toi de mon chemin.

- Je ne te laisserai pas l'emmener !

Elle pleurait. Je compris que ses souvenirs étaient en train de resurgir.

Il y a très longtemps, dans le monde des humains

L'homme conduisait l'automobile. Il portait des lunettes, était un petit peu joufflu, et il commençait à être fatigué par toutes ces heures de trajet. Il posa son regard sur sa femme, assise sur le siège passager. Elle lui répondit par un bref sourire. L'homme se tourna ensuite vers la banquette arrière.

- Ça va, les enfants ?

Le petit garçon et la petite fille répondirent en même temps.

- Oui papa !

Puis, il se tourna vers sa grand-mère.

- Et toi, Baba ? Pas trop dur, à l'arrière ?

- Non, mon grand. Je vais bien.

La vieille dame était tranquillement assise avec ses arrière petits-enfants et regardait par la fenêtre ce paysage ravagé par la guerre. Comment la situation pouvait-elle avoir ainsi dégénérée ? Était-ce trop demander que de voir sa descendance vivre dans un monde en paix ? Pourquoi fallait-il que l'on mette au point cette affreuse invention qu'est la bombe et que des dirigeants assez fous demandent à des pilotes d'en larguer sur les villes ? La vieille dame se rappelait de la boulangerie où elle allait acheter son pain. De la gare près de laquelle elle allait jouer quand elle était petite... Avant de se rappeler que ces lieux avaient été détruits... Et que tant de gens avaient été tués.

C'est alors que l'automobile se mit à faire un drôle de bruit. L'homme arrêta alors le véhicule et tout le monde descendit. Le chauffeur vint aider sa grand-mère à descendre.

- Doucement, Baba. Pense à ton cœur.

La vieille dame fit quelque pas et regarda autour d'elle. La petite famille s'était arrêté à un carrefour dans une ville qui avait été abandonnée. Il n'y avait personne et on n'entendait pas un bruit. Les enfants se mirent à jouer pendant que leur père regarda sous le capot du véhicule.

- Je crois que je vois d'où vient le problème. Je vais pouvoir réparer. Ne vous éloignés pas trop, les enfants, et jouez doucement avec Baba !

Dans l'angle de la rue, juste devant là où ils étaient garés, la grand-mère vit qu'il y avait une maison qui lui rappelait la sienne. Elle s'en approcha pendant que l'épouse de son petit-fils se rendait auprès de son mari.

- J'aimerais que l'on reparle de ta grand-mère.

- Nous avons déjà eu cette discussion.

- C'est pour le bien de notre famille ! Je... Je te demande de revoir cette décision.

Lentement, Baba s'approcha de la porte et appuya sur la poignée. Miracle ! La maison n'était pas fermée ! Elle entra et commença à visiter le rez-de-chaussé quand la mère des enfants vint la voir.

- Tout va bien ?

- Oh, pardonne-moi. Cette maison me rappelait la mienne et je crois que j'avais besoin de me souvenir du temps où le pays était en paix.

- Vous avez eu raison.

- J'aimerais voir une chambre.

La grand-mère commença à monter les escaliers quand l'épouse de son petit-fils vint l'accompagner.

- Attendez, je vais vous aider.

- C'est très aimable à toi.

Les deux femmes montèrent et visitèrent l'étage.

- Votre petit-fils tient beaucoup à vous, vous savez ? Vous êtes sa grand-mère, celle qui a toujours été là pour lui, sa... Baba.

- Il m'a toujours appelé comme ça. Ce n'est même pas moi qui lui ai donné l'idée.

La matriarche trouva une chambre et alla s'asseoir sur le lit avant d'être rejoint par la jeune femme qui vint s'appuyer contre l'ouverture de la porte.

- C'est un brave petit, disait la grand-mère.

- Je sais... Mais il manque de fermeté. Il fuit les décisions difficiles et je me retrouve à jouer le mauvais rôle parce que je dois les assumer à sa place.

- Je sais qu'il tient à toi.

- Je l'aime et je sais qu'il tient à sa famille mais... Il ne veut pas reconnaître que nos enfants doivent être prioritaires.

- Il apprendra. Tu peux l'aider.

- Je n'ai jamais rien eu contre vous, Baba. Je vous aime, moi aussi. Mais c'est juste que...

- Maman ! Maman ! s'écrièrent les enfants en arrivant.

La mère s'accroupit pour prendre ses petits dans ses bras pendant que son mari les rejoignait.

- C'est réglé. Je refais le plein et après, on pourra reprendre la route.

Sa femme lui répondit d'un hochement de tête.

- Qu'est-ce que vous faites ?

- Oh, excuse-moi, dit Baba. Ce voyage m'a grandement fatigué et quand j'ai vu cette maison, j'ai eu envie de dormir à nouveau dans un vrai lit.

- Eh bien, Baba, je pense que...

- Laissons-là, interrompit l'épouse.

- Mais enfin, nous...

- Elle est fatigué. Laissons ta grand-mère faire la sieste.

Le regard fixe de sa femme était presque implorant. Le mari hésita puis, finalement, acquiesça en soupirant.

- Bon, c'est d'accord.

- Merci.

- Les enfants, embrassez fort Baba. Elle va avoir besoin de se reposer.

Les petits vinrent l'embrasser.

- Dors-bien Baba.

- Je t'aime, Baba.

- Bisous, les enfants.

Puis les petits quittèrent la pièce, à la demande de leurs parents. Le père s'occupa ensuite de mettre sa grand-mère au lit. Sa femme prit la main de la vieille dame, l'embrassa et murmura :

- Je vous promet que je prendrai soin de lui.

- Je n'en doute pas.

Puis elle s'en alla. Son mari s'assit sur le lit, la tête basse.

- J'aimerais rester un petit peu seul avec Baba.

- Bien sûr.

La mère vint prendre ses enfants et les emmena à l'extérieur.

- Et Baba, alors ? s'étonnèrent-ils, Quand est-ce qu'on revient la chercher ?

Pas de réponse. Ils quittèrent la maison sans que leur mère ne prenne la parole. L'homme s'entretint ensuite avec sa grand-mère.

- Je suis tellement heureux d'être avec toi, Baba...

- Moi aussi.

- Tu sais... C'est très dur... Abandonner le passer... Le sacrifier pour l'avenir...

- Cette guerre s'arrêtera.

- C'est juste que... C'est si difficile de laisser derrière nous ce que l'on aime... Par peur d'être ralenti...

- Tout va bien. Je suis juste là et tu sais que tu pourras toujours compter sur ta Baba.

- Oui, dit-il en reniflant. Toujours compter sur toi... Je peux te chanter une berceuse ?

- Celle que j'entonnais pour t'endormir ?

- Celle-là, oui.

- D'accord. Cela me fait plaisir.

L'homme se mit à fredonner un air et sa grand-mère ne tarda pas à s'endormir.

Plus tard, lorsque Baba se réveilla, elle remarqua que la maison était très silencieuse.

- « Combien de temps ai-je dormi ? Pas trop longtemps, j'espère. Il ne faudrait pas que je nous ralentisse. » pensait-elle.

Elle descendit les escaliers mais n'entendait toujours pas le moindre son. Finalement, elle sortit et vit que l'automobile n'était plus là. Elle regarda à droite et à gauche en appelant d'abord son petit-fils, sa femme, leurs enfants... Puis une sirène se mit à retentir : un bombardier approchait. Lentement, Baba retourna à l'intérieur de la maison, fit bouillir de l'eau et se servi un thé. Une fois sa tasse remplie, elle s’attabla et la fixa silencieusement pendant de longues minutes.

Finalement, de ses mains tremblantes, elle la saisit, la porta à ses lèvres, bu une gorgée puis la reposa dans sa coupelle avant de l'inonder de ses larmes.

- Ils m'ont laissé toute seule... Ils sont partis en me laissant toute seule...

Puis le bombardier passa et la ville fut rasée.

Lorsque la vieille dame devint un hollow, La plupart de ses souvenirs avaient disparus. Elle ne se rappelait pas de son vrai nom, seulement que ses proches l'appelaient « Baba ». Elle avait gardé son cœur humain et était très petite. Grâce à sa capacité à ouvrir des portails, elle avait pu échapper aux prédateurs et survivre dans ce monde hostile qu'est le Hueco Mundo. Elle se sentait désespérément seule mais un jour, elle trouva une petite fille aux cheveux verts en train de pleurer.

Qu'est-ce qu'une petite fille faisait ici, toute seule, dans ce monde peuplé de monstres ?

Elle vint à sa rencontre et la consola.

- Mais que fais-tu là, mon enfant ?

- Je me suis perdue...

- Perdue ? Aurais-tu ta famille quelque part ?

- Oui. Normalement, ils ne sont pas loin.

La petite fille se mit à lui parler de ses proches, en particulier de son grand-frère, celui qui, en plus d'être fort et protecteur, cherchait une voie alternative à celle que tout le monde prônaient : « ne pense qu'à toi et tue tous les autres ».

- Eh bien, ma petite, je serais très heureuse de le rencontrer.

- Nel ! appela une voix.

- Criquet !

- Pourquoi tu t'es encore éloigné ? Tu sais que c'est comme ça que tu te perds !

- Pardon Criquet...

- Eh mais tu as rencontré un autre hollow à ma taille !

- Euh... Bonjour, monsieur.

- Bonjour madame. Ah, je suis ravi de tomber sur un autre petit !

Baba vint ensuite avec eux. Elle fut d'abord impressionnée par Loz puis par le Boss mais finalement, elle s'intégra au groupe. Un jour, elle raconta son histoire. Les autres furent choqués. Baba tenta d'excuser ses proches en disant qu'ils n'avaient peut-être pas eu le choix, qu'ils avaient sûrement privilégiés la sécurité des enfants en se séparant d'elle, la grand-mère affaiblie par son cœur, afin de ne pas courir le risque d'être ralentis... Le Boss fut scandalisé.

- Ce n'était pas une raison pour t'abandonner, Baba ! Étaient-ils en danger, ce jour-là ?

- ... Non...

- Eh bien c'est la preuve qu'ils mentaient et qu'ils ont inventé le problème ! La vérité, c'est qu'aux yeux de cette femme, tu étais devenue une contrainte et que ton petit-fils, poussé par sa faiblesse de caractère, à choisi de te trahir plutôt que de s'opposer à elle ! Ils se sont enfuis sans te dire au revoir et ils t'ont lâchement abandonné !

- ... Je sais.

- Mais chez nous, c'est différent, Baba. Personne n'est jamais laissé derrière.

- Moui, c'est une chose de le dire.

- Baba, regarde autour de toi. Pourquoi est-ce que tu nous mets dans le même sac que les autres ? Si nous formons une famille, c'est tout simplement parce que nous sommes les seuls hollows du Hueco Mundo à ne pas être égoïstes.

La vieille dame pleura. Ces paroles demeurèrent gravées en elle.

Dans l'arène

- Alors tu comprends ?! Jamais je ne te laisserai le toucher !

Je me redresse péniblement.

- Arrête Baba, va-t-en ! Ils n'hésitera pas à te faire du mal !

- Je refuse de perdre un autre membre de ma famille !

- Baba...

- Je t'aime, Boss ! Tu t'es montré plus digne de moi que mon petit-fils ne l'a jamais été ! Et si je pouvais encore avoir un doute à ce sujet, sache qu'il a entièrement disparu il y a tout juste un instant ! Alors, moi non plus, je ne te laisse pas tomber !

Ulquiorra tente de lui mettre une giffle du revers de la main mais je tire Baba en arrière et la sers dans mes bras.

- Baba, tu ne pourras rien faire ici. Trouve Engeance, le roi des esprits. Le cristal qui t'a fait évoluer était composé de son énergie. Vous partagez sûrement un lien. Rends-toi auprès de lui, il t'aidera pour la suite. Moi... C'est fini. Ils ne me laisseront jamais partir. Je t'aime, Baba, ma grand-mère chérie.

Reconnaissant la véracité de mes propos, Baba ouvrit un petit portail au travers duquel elle passa. Cependant, une fois de l'autre côté, elle se retourna en pleurant, puis elle fit passer son bras gauche à travers la brèche avant de la refermer dessus.

- Mange-le !

Baba disparue en me laissant son bras. Ulquiorra resta immobile, ne comprenant pas l'intérêt de son geste.

- « Mais c'est bien sûr ! »

Je me jetai sur le bras et l’engloutissais instantanément, aidé par mes pouvoirs. Je dégageai une grande vague d'énergie, maintenant que j'avais à nouveau évolué. Je me tournai alors vers Ulquiorra en frappant mon poing contre ma paume.

- J'espère que tu es prêt parce que ça va faire mal !

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