When in Rome

Chapitre 47 : Vers l'au-delà et l'infini

3175 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 18/05/2021 13:28

Partie 9 - When does « The End» appear


Chapitre 47 Vers l'au-delà et l'infini

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Après une longue marche dans la campagne fadasse dont elle commençait à se lasser sérieusement, Buffy monta avec appréhension les quelques gradins d'une sorte de kiosque de jardin surélevé, aux fines colonnades blanches. Circulaire et ouverte, plantée à l'orée d'un bosquet, la gloriette ne manquait ni d'élégance ni de confort : à l'intérieur, devant les piliers, courait une banquette garnie de quelques coussins jaunes et vert tendre.

En son centre, se trouvait une fontaine dont un lierre enserrait le pied. Sa vasque, pas plus grande qu'un bénitier, recueillait une eau légèrement luminescente qui magnétisait le regard... Buffy avait le sentiment qu'une seule goutte de cette pureté liquide aurait pu ressourcer le monde pour des millénaires, ensemencer de vie une lune stérile, laver les péchés de l'humanité depuis la nuit des temps… ou enchanter la vue par son petit mouvement de fontaine perpétuelle. Elle se contenta du petit mouvement, sans remettre en question le reste et n'osa surtout pas y toucher.

Dans son dos, un toussotement discret se fit entendre. Un jeune homme brun inconnu se tenait en haut des quelques marches qu'il venait de gravir. Ses cheveux courts, son visage long au front haut ne lui disaient absolument rien. Elle s'en étonnait car elle lui trouvait l'étoffe d'un lycéen maladroit pur sucre, avec un monde intérieur secret. Il paraissait tenir sa timidité naturelle à distance pour lui parler avec amabilité.

Discret, il l'avait toujours été dans sa vie de mortel. Porter des vestes en cuir lui avait donné l'air d'un gamin trop petit dans des fringues d'adulte plutôt que celui d'un type cool. Il y avait des gens sur qui ça ne prenait pas, il en avait fait partie. Il y avait des amis loyaux jusqu'au dernier degré et brave jusqu'au sacrifice, là aussi il en avait fait partie.

En bas, sur l'herbe coupée ras comme un gazon de terrain de foot, s'approchait à pas lents une grande et belle femme. Buffy plissa les yeux pour mieux la distinguer. Comme tout le monde – si on pouvait dire que cinq personnes faisaient du monde – elle portait une tenue blanche qu'elle avait réussi à sophistiquer en robe bustier par de savants pliages et froncements… En proie au doute, l'ex-Tueuse fronça les sourcils. Ces traits aristocratiques encadrés de cheveux bruns qui retombaient magnifiquement sur ses magnifiques épaules bronzées, lui semblaient familiers.

Quand l'arrivante grimpa avec précaution et vint prendre la main du jeune homme, Buffy resta bouche bée. Car cette apparition perchée sur des talons hauts quand tout le monde se baladait pieds nus était… Cordelia Chase.

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— Hum, vous… venez voir les Puissances, vous aussi ?

Le rire de Cordelia retentit pendant de trop longues secondes. Peut-être que Buffy s'en énervait parce qu'elle lui rappelait ses quatorze ans de pom-pom girl futile avant son déménagement à Sunnydale… Peut-être était-ce pour d'autres raisons moins avouables, comme une bonne grosse rancœur jalouse envers celle qui avait su rendre Angel amoureux après elle. C'était pourtant des décennies plus tôt. Au minimum.

Buffy avait entendu dire qu'elle n'était pas restée une peste, mais c'était dur de la considérer autrement sans l'avoir connue différente. Le sourire dédaigneux, l'intéressée poussa son compagnon du coude. Sa voix n'était pas du tout aristocratique, par contre.

— Tu vois, je te l'avais dit.

Buffy se sentit bizarre quand elle perçut la désillusion qui se surimprimait au rictus désagréable. Le mince jeune homme secoua la tête et s'avança vers la Tueuse en lui tendant la main.

— Merci d'être venue Buffy, je m'appelle Doyle.* Et tu connais déjà Cordelia…

— Oui, et c'était bien la dernière personne que je m'attendais à trouver ici… Si vous ne venez pas pour être reçus par les Puissances, que faites-vous là ?

Cordelia prit place sur un coussin, croisa ses longues jambes fuselées en écartant les bras pour les appuyer sur le dosseret. Paupières mi-closes, elle tourna la tête de côté sans répondre. On lui avait déjà dit que ses iris fonçaient au « marron furieux » quand elle s'impatientait. Son compagnon bienveillant prit la parole :

— Je suis un ancien démon. Nous sommes venus te voir parce que nous faisons comme toi partie du club de ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour en sauver d'autres. Et nous sommes les Puissances. Actuelles… précisa-t-il.

Incrédule, Buffy les fixait en se demandant où étaient les caméras cachées. Pour le gars, admettons, elle ne le connaissait pas. Mais comment diable une personne comme Cordelia aurait-elle pu un jour devenir l'équivalent d'une divinité sur Terre ?

Cette dernière leva la main en un geste de dénégation.

— Pas des divinités. Pas vraiment non plus des « êtres supérieurs ». Même pour moi, ça sonne vraiment très condescendant. Mais nous pouvons tout de même accomplir certaines choses pour guider les autres et les aider à évoluer.

— Ah ouais, c'est vrai que dit comme ça, ça fait tout de suite plus humble ! persifla Buffy.

Voyant le tour que cela menaçait de prendre, Doyle s'interposa physiquement parce qu'il était courageux. Deux filles au caractère aussi fort étaient bien capables de se battre comme des chiffonnières... Il était conscient que leurs anciens rapports étaient un frein. Ses yeux bleus calmes captèrent ceux de la candidate qui s'ignorait.

— Ce n'est pas cela. Tu es déjà au courant que nous ne devons pas intervenir de façon directe pour influer sur le cours naturel des choses. Toutefois… il y a certaines personnes dont nous surveillons particulièrement la destinée. Celle-ci est écrite et continue à s'écrire à moyen terme. Mais pas comme on le croit, dans une seule direction : dans plusieurs. Ce n'est pas que le destin se modifie à proprement parler, c'est juste qu'il y a comme… des aiguillages. La collection des destins non vécus existe pendant quelques temps après et puis elle disparait.

— Ok pigé, j'ai regardé Retour vers le Futur. Réalités parallèles qui divergent à partir d'un certain point. Et puis ?

— Notre seul « pouvoir » tient à notre ancien don de vision. J'ai transmis le mien à Cordelia, autrefois. Grâce à cela, nous avons un aperçu préalable de ces différentes voies, et nous pouvons ainsi tenter de les aider à accomplir la meilleure.

— Pardon d'être franche mais j'ai toujours trouvé ces fameuses Puissances plutôt nulles... Il fallait absolument les écouter mais quand on était dans le pétrin, pour nous filer une info vraiment utile qui nous aurait permis de nous en sortir, bernique ! En plus, qui êtes-vous pour décider de ce qui est « meilleur » ?

— Les pétrins dans lesquels nous nous trouvions, argumenta Cordelia, n'étaient là que pour nous préparer. Ce n'est pas facile à admettre, je veux bien te l'accorder. Je t'avoue que j'ai très mal compris « l'aiguillage » quand mes parents ont été ruinés et m'ont mise à la porte parce que j'étais majeure. J'ai déménagé à L.A. et j'ai crevé de faim pendant des semaines en me faisant rejeter de tous les castings… Eh bien, tu vois, c'est encore moins facile quand on passe de l'autre côté. Parce que nous ne perdons pas du tout l'empathie, tu as dû t'en rendre compte. Nous ressentons ce que nous devons faire endurer…

Malgré elle, Buffy regarda l'eau merveilleuse dont le chuchotement se fit plus intense… Elle se surprit à acquiescer, bien qu'un peu perdue dans ses certitudes qui avaient souvent été très arrêtées.

Lorsqu'elles s'étaient rencontrées, Buffy était en première année de lycée, arrivée après la rentrée, en raison d'un minuscule problème de mise à feu de son précédent établissement... Cordy était déjà la fille « populaire », dédaigneuse, tyrannique et égoïste. Puis, en tant que petite-amie (très réticente) d'Alex, elle s'était de fait retrouvée embarquée dans leur quotidien démentiel… Elle avait râlé mais tenu bon et les avait même aidés : pas assez sotte pour ignorer plus longtemps ce qui se passait dans cette ville.

Après la destruction du lycée, pour laquelle il fallait remercier le Maire, Buffy inscrite à l'université et toujours très occupée, ne s'était pas inquiétée plus que ça du départ de Cordelia. Après tout, ce n'était pas comme si elles avaient été amies. Réaliser plus tard qu'elle côtoyait Angel tous les jours n'avait rien arrangé. On n'oublie jamais son premier amour, même et surtout déraisonnable, encore moins si on ne cesse pas de l'aimer, en attendant de devenir suffisamment mûre pour s'en remettre.

Doyle l'invita galamment à s'asseoir sur un coin de banquette avant d'y prendre place aussi.

— Mais alors, pourquoi vous m'avez fait venir ? Je croyais que c'était pour me remonter les bretelles parce que j'ai aidé Spike ?

Miss Gravuredemode s'abstint de faire une remarque. Soulagé qu'elle n'envenime pas plus une situation délicate, Doyle poursuivit aussitôt :

— Non, pas vraiment. C'est parce que tu l'as aidé que nous avons souhaité te voir.

— Mais je croyais que c'était interdit ?

— Oui… mais moins quand ça sert les intérêts généraux dans un contexte plus vaste…

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Buffy parla avec eux pendant longtemps. Elle avait besoin de comprendre comment ils avaient pu se retrouver là eux-mêmes, inquiète de leurs motivations réelles, de l'étendue de leurs pouvoirs, de la façon dont ils les avaient utilisés et comptaient encore le faire... Ils furent assez patients pour lui offrir un aperçu de leurs existences terrestres.

Le cas de Cordelia l'intéressa beaucoup. C'était terrible à dire, mais plus elle écoutait sincèrement et sans à priori ce qui s'était passé dans la vie de l'insupportable Reine de Beauté égocentrique, plus elle y voyait de similitudes avec sa propre existence – pas un décalque, mais des rapprochements faciles. Plus complètement humaine, aimée d'Angel, appui solide dans son combat, manipulée, ascensionnée, puis revenue sur Terre, couchant ensuite avec la mauvaise personne, rejetée par ses amis, re-tuée… Tout cela lui parlait, évidemment.

Quand Buffy eut épuisé les questions générales à leur propos, elle se sentit plus à l'aise.

— Et alors vous vouliez m'expliquer ce qui va se passer maintenant ? Lâcher-prise, tout ça, j'ai compris. La retraite a sonné, on remballe, c'est fini pour moi, je ne peux plus rien faire. J'ai écouté ma mère et mis la plupart de mes affaires en ordre. Mais après… je ne sais pas ce qui m'attend. Je me dissous dans le Grand Rien ?

Des rires résonnèrent. Buffy détourna la tête en entendant au loin ladite mère jouer avec Mme Pratt pendant qu'elles faisaient la course jusqu'à une balle de foin, échevelées, essoufflées et roses. Elle n'avait pas envie de les quitter, mais force était de constater qu'elles ne semblaient pas accablées par la même langueur, et retrouver manifestement leur âme d'enfant...

La maison jaune sur la colline, son transat et son arbre semblaient rapetisser jusqu'à n'être pas plus grands qu'un décor de poupée Barbie. Avait-elle obtenu la paix sous cet olivier ? Elle regarda sa paume dont la chair lui parut presque revenue à la normale.

Les « Puissances » se consultèrent du regard, semblant poursuivre une communication muette.

— Buffy ?

— Désolée, je regardais ces deux petites filles dissipées là-bas… Que font-elles là, d'ailleurs ?

— Elles t'accompagnent, répondit paisiblement Doyle. Elles n'y sont pas obligées, c'est par pure gentillesse.

Ah, si un jour elle pouvait retrouver un cerveau en complet état de marche ! Elle avait l'impression qu'on lui parlait par énigmes depuis le début. Et pas de chance, il n'y avait pas un Giles à l'horizon pour décoder le charabia !

— Comme la maison et l'olivier, poursuivit Cordelia d'un air entendu. Il n'y a ici que ce dont tu as besoin. Et on peut voir que tu te contentes de peu, c'est impressionnant. Si tu avais vu le nombre de boutiques de mode qu'il m'a fallu ! Enfin bref. On ne va pas tourner autour du pot plus longtemps. A présent, tu peux passer à l'étape suivante de ta vie. Tu l'as gagné par tes efforts. Tu vas changer de planète et de dimension, littéralement, et il n'y a plus aucune raison pour que tu traînes au Purgatoire, ni même tellement au Paradis, tu y as passé presque tout le temps nécessaire après ton sacrifice. Mais…

— Pourquoi je sens venir la mauvaise nouvelle d'ici ?

— Non, non, ce n'est pas ça, il n'y a pas de piège. Doyle et moi, nous avions un projet que nous n'avons pas su mener à bien, ni de notre vivant, ni même en tant que Puissances. Nous aussi, nous voudrions laisser les choses en ordre après nous… Tu t'es bien débrouillée avec Spike, alors nous avons pensé qu'avec ton œil neuf, tu pourrais peut-être nous aider. Tu es libre de refuser et de partir, hein ? Mais nous serions heureux de t'avoir avec nous pour une dernière petite mission. Ton point de vue particulier pourrait…

— Les gars, il va falloir songer à vous rebaptiser « les Impuissances »… Quelle autre mission ? se crispa Buffy. Pourquoi c'est toujours sur moi que retombent les boulots casse-pieds ?

Doyle avait l'air inquiet et un peu désespéré. Il était vraiment mignon mais sa réaction rendit Buffy nerveuse, parce qu'elle percevait qu'il attendait vraiment quelque chose d'elle et que c'était important pour lui, et pas que des mots. Elle se sentait pourtant plutôt désabusée. A quoi donc pouvait-elle encore être utile alors qu'elle ne se souvenait même pas de ce qu'elle avait fait la veille ? Les morts pouvaient-ils choper l'Alzheimer ? Vraie question.

La grande brune balança un regard dépité. Fermée, dignement drapée dans son drap blanc… (Buffy songea que la formule « drapée dans son drap » n'était pas terrible), elle quitta le kiosque pour aller saluer Joyce, suivie du coin de l'œil par son compagnon tout aussi déçu.

A nouveau, la bouille chagrinée de Doyle provoqua chez l'ancienne Tueuse une certaine forme de compassion persistante. Vivre l'éternité avec Cordelia ne devait pas être une sinécure… En tous cas, elle, elle aurait eu du mal. Peut-être que le pauvre garçon avait espéré bénéficier d'une compagnie alternative en lui demandant de les aider ?

— Par souci d'équité et de stabilité, les Puissances sont normalement au nombre de trois, dit-il en confirmant qu'il lisait bien dans les pensées. Elle n'aime pas l'idée de devoir te solliciter. Ça la vexe.

— Et bien pourquoi le fait-elle alors ? Moi je n'ai rien demandé, hein ?

— Je sais, soupira-t-il. C'était déjà difficile d'abandonner tes regrets et de faire ce que tu pouvais pour que Spike accepte de reprendre le cours de sa vie à l'arrêt… (Buffy afficha une moue de travers car ce n'était pas difficile, c'était un crève-cœur). Je te l'ai dit quand tu es venue, tu aurais dû être son guide spirituel. (Elle leva les yeux au ciel, malgré tout embarrassée par cet énième rappel de son échec). A travers toi, il aurait appris plus et sa destinée aurait pu être très différente. Tu l'as reconnu au fond de toi, et c'est pour ça que tu as mis du temps à te le pardonner. C'est une tâche que tu n'as pas voulu accomplir, et ça se comprend… (Elle rougit).

— Quelle destinée ?

Doyle secoua la tête. Il fit une pause en regardant au dehors le trio de femmes appuyées sur une barrière en bois, se faire la bise et papoter gaiement, Joyce présentant Anne à Cordelia.

— Cela n'aurait plus de sens de t'en parler maintenant. Les lignes ont bougé. Si tu avais accepté de continuer avec lui tout de suite après son renvoi sur le plan terrestre, il aurait pu suffisamment avancer, en terminer avec cette existence de vampire et entamer une nouvelle incarnation parfaitement normale (Buffy tiqua à « nouvelle incarnation » mais n'eut pas le temps d'en placer une)... avec les mêmes chances que n'importe qui. Mais là, tant d'opportunités ont été perdues… Il ne peut décemment pas sortir maintenant (Mais sortir d'où, elle aurait aimé le savoir), son essence reste trop lourde, même pour venir au Purgatoire. Pas le choix, il faut qu'il continue ou il atterrira sûrement en enfer. Tu as fait ici de ton mieux, mais il n'est plus possible d'aller plus loin, ni pour toi, ni pour nous. Par contre…

Buffy serra les dents parce que son petit discours ne lui plaisait pas. Pourquoi Spike restait-il condamné par sa faute ? A quoi bon tout ça alors, si ce qu'elle avait fait n'avait finalement servi à rien ? Pourquoi ne pas l'aider davantage ? N'avait-il pas dit qu'il voulait bien qu'elle revienne le voir de temps en temps ?

Le jeune homme se recula un peu sur la banquette, probablement conscient de son inutile mais compréhensible colère qui soulevait un petit vent vif. Il appréhendait la réaction de la jeune femme face à ce qu'il s'apprêtait à proposer. Cordy lui avait conseillé d'être direct alors il se tourna bien face pour lâcher tout d'un coup avec le plus d'assurance possible :

— Par contre, à nous trois, on peut toujours accélérer l'évolution d'une autre personne méritante.

— Ah bon ? Et qui est cette heureuse élue, pour qui mon concours et mon « point de vue » seraient absolument déterminants ? J'espère que ce n'est pas Faith !…

Un petit sourire piteux sur ses lèvres fines, il s'empressa de secouer la tête pour la détromper, mais les yeux qu'il leva sur elle reflétaient beaucoup trop d'espoir.

— Euh non, non pas elle…

— Ouf, se détendit-elle, tant mieux ! Pendant un moment je me suis dit que ça me pendait au nez. Entre Cordelia ici et Faith par-dessus le marché, je serais devenue dingue. Qui ça alors ?

— Angel.

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Note

*Doyle, personnage d'Angel. (Gentil) démon doté de visions, il s'est présenté comme l'instrument des Puissances. A un Angel au fond du trou, il a donné l'objectif audacieux d'assister la nouvelle Tueuse : Buffy Summers. Trois ans plus tard, obligé de quitter Sunnydale, Angel cherche un nouveau sens à sa vie, il retrouve Doyle, et Cordelia en actrice sans le sou et sans carrière. Ils créent une petite agence, paravent tacite pour protéger les humains contre les démons, soit exactement la mission qu'il devait accomplir avec Buffy.

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