Peut on vraiment tout changer?

Chapitre 4 : Chapitre 3: Un lendemain difficile

2792 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:57

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Luna reste toujours bloquée dans le monde de Death Note! Elle commence à croire qu'elle n'est pas dans un rêve, mais bien dans la réalitée!

 

 

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!DEATH NOTE!

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PEUT ON VRAIMENT TOUT CHANGER?

  

Chapitre 3: Un lendemain difficile:

 

 

 "Et aussi étrange que cela puisse paraitre, je m'assoupi en plein rêve." 

 Je vous laisse imaginer la surprise qui m'anima lorsque je me réveillais le lendemain matin, dans la chambre de Sayu, dont le lit était désormé vide.

Prise de panique, je sauta littéralement du matelas pour observer chaque recoin de la chambre, comme si je craignais que celle-ci ne soit truffé de piège.  

« Bon sang ! Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?! On ne peux résolument pas se réveiller dans un rêve qu'on était censé avoir quitter la veille ! C'est impossible et contraire à toutes les lois de la logique ! J'aurai dû me réveiller ! ... Pourquoi je ne me suis pas réveillé ?! »  

J'avais l'impression d'avoir quitter un cauchemar pour en pénétrer un second, et je redoutais déjà d'avoir perdu la tête.Puisqu'une chose était sûr : Je ne rêvai pas, j'en étai désormais certaine. Mais cela signifiait-il pour autant que j'étai plongé en plein délire paranoïaque ? J'en doutais... une crise psychotique ne se déclencherait tout de même pas du jour au lendemain, sans signe avant coureur ! ... Si ? ... 

Confuse, je me laissa lourdement retomber sur la moquette et me livra à l'introspection. Immédiatement, le souvenir du flash aveuglant m'aspirant entre les pages du manga me revint à l'esprit. Et si ce souvenir n'était pas erroné comme je l'avais pensé de prime abord ? 

Je secoua la tête de gauche à droite. 

« Impossible ! Comment une chose pareil pourrait-elle se produire et surtout, pour quel raison ? C'est insensé ! »  

Et pourtant ... 

« Et pourtant... Cela permettrait à bien des pièces du puzzle de se mettre en place, pensai-je. Tout comme le faites que je me sois curieusement retrouvé étendu sous le porche des Yagami, uniquement affublé de la nuisette que je portai la veille... »  

Mais il n'y avait pas que ça. 

« Initialement, j'aurai du être recueillit par la famille Nakamura. Mais pour une raison que j'ignore encore, la famille Yagami est persuadé d'avoir bénéficié de ma charge pour l'année à venir ... »

Cela signifiait-il pour autant que je devrai rester coincer ici jusqu'à la fin de l'année ?

Je me redressa, furibonde. Trop c'était trop ! Empoignant ma valise, je vida son contenu sur le sol à la recherche de mon téléphone portable. Il fallait que je contacte ma mère ; quant bien même j'ignorai en quoi elle me serait utile, même dans un cas aussi désespéré que celui-ci. Mais j'eu beau retourner chaque poche ventrale ou intérieur de mon bagage, je ne parvenais toujours pas à dénicher mon mobile. Bon sang ! Mais ou était-il passé ?

Essuyant une larme de désespoir mêlé de rage, je fourrai aussi vite que possible mes affaires dans ma valise et me réinstalla sur le sol, l'air complètement perdu. Et la réalité me frappa de plein fouet.

J'étai désormais coupé du monde dans lequel j'avais toujours vécu. Sans mes amis et mon insignifiante famille... Je me retrouvai toute seule. Abandonné au cœur d'un univers fictif où le monde entier tremblait sous le pouvoir maléfique de Kira.

Je reniflai bruyamment. Une seconde larme ne tarda pas rouler sur ma joue, puis une autre. Je fis tout mon possible pour retenir les suivantes, mais elles m'échappèrent malgré moi.  

En se moment même, un trou béant se creusait dans ma poitrine. Ma mère, indifférente, me manquait. Presqu'autant que notre foyer, aussi scintillant soit-il.

Plus affecté que jamais, je regagnai la salle de bain d'un pas fébrile et me planta devant le lavabo. Je scruta longuement mon reflet au travers du petit miroir qui le surplombait, et celui-ci me rendit mon regard désespéré. Retenant difficilement mes larmes, je ramassai mes cheveux blanc derrière ma nuque et aspergeais mon visage d'eau glacée que j'avais fait jaillir du robinet.

Ce matin là, il me fallut faire appelle à tout mon courage pour oser affronter le regard incontestablement chaleureux de Sachiko Yagami. En tant qu'honnête mère de famille, elle m'avait concocté un petit déjeuné copieux et je compris, pour la première fois de ma vie, ce que signifiait l'expression : « plat préparé avec amour. » Puisqu'à la maison, M'man cuisinait uniquement pour « passer le temps » si ce n'est par « hobbies » mais jamais vraiment dans le but de m'apporter quoique ce soit d'essentiel, si ce n'est une nouvelle preuve de ses talents culinaires.

Les enfants Yagami ayant déjà regagné leur établissement scolaire respectif, je déjeunai seule en l'agréable compagnie de Sachiko. C'était une femme remarquable. J'aimai à l'écouter me compter ses agréables souvenirs de famille. L'étincelle de nostalgie qui illuminait ses yeux dans ces moments là, me fascinait. Tout particulièrement, parce qu'elle témoignait de l'amour profond qu'elle portait à l'intention de ses proches. J'aimais à penser que cette étincelle devrait obligatoirement se retrouver dans le regard de chaque mère digne de ce nom. Pourtant, je n'avais pas le souvenir d'en avoir aperçu l'once d'un reflet dans celui de ma génitrice.

Et alors que je commençais à trouver des avantages au fait d'être coincé ici, un détail alarmant ne tarda pas à ébranler la stabilité sur laquelle je reposai.  

En effet, a date du journal déposé sur le comptoir de la cuisine, n'avait strictement rien à voir avec la date qu'il était, la veille de mon arrivé ici. Puisque là d'où je venais, nous étions en 2012, mais à en croire la première page du journal, j'avais effectué un bon d'au moins six ans dans le passé. Sur le moment, j'étaie tellement à bout que je ne savais même plus si je devais en rire ou en pleurer. Le rire l'emporta.   

-Et bien, vous êtes de bonne humeur aujourd'hui, constata avec ravissement Sachiko Yagami alors qu'elle essuyait la vaisselle.   

Mais très vite je senti mes éclats de rire se transformer peu à peu en sanglots saccadés. Anéanti, Je me retira dans la salle de bain pour ne pas alarmer Sachiko et entrepris de sécher mes larmes.  

- Ce n'était pas possible ! Je ne pouvais pas avoir fait un bon de six ans dans le passé ! Hurlait une partie de moi.

- Mais qu'est-ce que tu croyais ? Contestait une autre. L'histoire de Death Note débute en novembre 2006 ! Il est donc évident que ça n'aurait pas pu en être autrement !

Lassé de faire les cent pas dans la salle de bain, je me planta devant le miroir et plaça mes mains de parte et d'autre sur le lavabos. Fixant mon reflet comme si celui-ci détenait la solution miracle, je poussa un profond soupire.  

Mais le plus ahurissant dans tout ça, était que j'allai sûrement être contrainte d'attendre encore plusieurs mois avant de pouvoir enfin intégrer ma fac de droit. Encore fallait-il que je puisse m'y inscrire étant donné que je ne me trouvai plus dans la même époque...  

Mais si ce n'était pas pour étudier, qu'est-ce que je fichai encore ici alors ? Autant réserver le prochain vol en destination de Paris et rentrer immédiatement à la maison !Mais comment ferai-je sans argent ? Je n'ai pas plus d'euro que de yen à ma disposition !Et peut être serait-il plus judicieux de commencer par réintégrer la bonne époque non ? ... Mais comment ?  

Les yeux brouillé de larme, je ravalai mon dernier sanglot et réfléchissais. Par le passé, j'avais déjà eu l'occasion de visionner des tas de films où le héros était contraint de retourner dans le passé afin d'améliorer le futur. Peut être était-ce ce que l'on me demandait ? Mais pourquoi moi ? Et que devais-je modifier ?  

Je passa une main dans ma chevelure de neige et recommença à faire les cents pas. En cette instant, je repensai au sujet de discutions auquel Lucie et moi, nous discutions le plus souvent. Celui consistant à imaginer une version totalement opposé aux désastreuses fins d'animes et mangas.Et Death note étant de loin notre œuvre préféré, nous avions beaucoup débattu au sujet du sort que nos deux acolytes auraient dû mériter.D'après nous, L n'aurait jamais dû mourir. Quant à Light il aurait dû abandonner l'usage du Death Note tant qu'il en était encore temps.  

Si ça n'aurait tenu qu'à moi, je serai intervenu dans l'histoire bien avant que Light n'ait mis la main sur le cahier. Ainsi, je l'aurai ramassé à sa place afin de le brûler et de l'en préserver. Mais il était trop tard. Mon expéditeur m'a (intentionnellement ?) catapulté dans ce monde bien après que Light ne se soit emparé du death note. Alors comment faire ?   

La réponse me semblait évidente. Il me fallait trouver le moyen de m'emparer du death note et de le détruire.Mais cette tâche me sera des plus laborieuse. En effet, si par malheur Light venait à découvrir la véritable raison de ma présence au sein de sa famille, je suis morte ! D'autant plus qu'il connaît déjà mon identité. Alors si je devenais un témoin gênant, il lui suffirait simplement d'écrire mon nom dans son cahier pour me terrasser en moins de deux ! Mais pourquoi mon expéditeur ne m'a-t-il pas attribué une fausse identité ?  

J'étais désarmé ! Sans aucune protection ! Autant me risquer sans défense dans la tanière d'un ours affamé. Là au moins, j'aurais eu plus de chance de survie...   

Mais pas tant que ça en réalité... A vrais dire, mon aptitude à en savoir trop sur tout le monde, pourrait très bien tourner en ma faveur. 

Après tout, je sais parfaitement où Light cache son death note. Y compris la façon de contrer son habile stratège, destiné à dissimuler le cahier dans le double fond de son tiroir de bureau. 

En revanche, certaines informations seront à manier avec des pincettes... Comme la véritable identité de L par exemple...Si Light venait à comprendre que je détenais une information aussi crucial, il pourrait aisément me manipuler en écrivant sur une page de son death note, que je lui révèle le véritable nom de L juste avant de me suicider ... 

A cette douloureuse perspective, ma gorge se noua et ma panique s'accrut.   

J'en savais autant sur L que sur Kira. En d'autre thermes, pour l'un comme pour l'autre, j'étaie une véritable mine d'or. Et je n'aimerai pas me retrouver dans une situation délicate où je serai contrainte d'en dénoncer un pour sauver l'autre, au risque d'y laisser ma vie.  

Décidément, je m'étaie fourré dans un pétrin pas possible...   

Le soir venu, alors que je descendais rejoindre Sayu et madame Yagami pour le dîner, je croisa Light pour la deuxième fois. 

- Oh, bonsoirs, m'apostropha-t-il d'un air visiblement surpris. 

Le son de sa voix me fit sursauter et sa présence me rendit soudain très nerveuse.Apparemment, lui non plus ne s'était pas attendu à croiser quelqu'un sur le palier, ce qui sembla brièvement l'agacer. Redevenant soudain maître des ses émotions, les traits de son visage se détendirent subitement et il retrouva bientôt un visage avenant.  

- Je m'excuse pour ce que je t'avais dit l'autre soir. Me dit-il d'un air sincèrement navrè.  

Subjugué, je l'avisai avec stupéfaction. Un sac-à-dos sur l'épaule, il s'inclina légèrement. Visiblement, il revenait tout juste du lycée. 

- Ce... ce n'est rien, balbutiai-je, le souffle coupé. 

Sur ces derniers mots, je ne pus retenir un petite rire nerveux. 

Une main dans les cheveux, il m'adressa un sourire charmeur et je compris immédiatement pourquoi aucune fille de son école ne lui résistait. 

- Bon et bien... j'ai du travail qui m'attend, m'informa-t-il avec une certaine impatience. Et si ma mère vous questionne sur mes intentions d'aller dîner, dites-lui que je descend dans vingt minutes.En guise de réponse, je me contenta de glousser comme une idiote. Et alors qu'il se dirigeait d'un pas souple en direction de sa chambre, j'empruntai les escaliers le cœur battant.  

Maintenant que j'y pense, il était la réplique exacte du personnage dessiné par Takeshi Obata. Le même corps élancé, les même cheveux caramel, le même regard pénétrant... Il était en tout point son homonyme parfait ! 

Et oui... Difficile de croire qu'un garçon aussi charmant que Light Yagami puisse finir sa vie dans un endroit désaffecté juste après avoir perdu la boule. Quel gâchis... 

Mais malheureusement, c'est bien ce qu'il lui pendait au nez si je n'intervenais pas au plus vite dans cette histoire...

 

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Ca se complique pour notre chère narratrice! Mais elle veut tout de même changer l'histoire!

Y arrivera t-elle? 

 

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