Bart et Hugo, une histoire d'amour

Chapitre 7

3320 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/09/2018 15:08

Chapitre 7

 

 

Devant le commissariat, maître Amalric salue Hugo qui arrive puis ils s’assoient sur un des bancs devant le bâtiment. Le jeune homme lui explique qu’il veut avouer les cambriolages car c’est bien son sang qui a été retrouvé dans le jardin de la villa, et que Bart est prêt à se mettre en danger pour le sauver alors il préfère dire la vérité.

L’avocat lui répond que c’est une décision courageuse et que le fait d’avouer spontanément jouera en sa faveur face au juge. Hugo ajoute que Victor Brunet a déclaré avoir vu deux personnes s’enfuir de chez lui et qu’il faut trouver une solution pour ne pas impliquer Bart.

 

Avocat : M. Brunet est un bon ami à moi, je peux arranger ça. Laissez-moi quelques instants, je vais l’appeler.

 

Il s’éloigne, téléphone à l’oreille, pendant cinq minutes puis revient vers Hugo.

 

Avocat : C’est arrangé. Il passera tout à l’heure pour changer sa déposition et dire que finalement, il pense qu’il n’y avait qu’une seule personne chez lui.

 

Hugo : Merci maître... Je préfère prendre plus cher que de faire risquer quoi que ce soit à Bart.

 

Avocat : Barthélémy a de la chance de vous avoir. Commente l’avocat d’une voix posée. Allez venez, allons parler au capitaine Saïd.

 

Les deux hommes entrent dans le commissariat et demande à voir Karim, qui arrive rapidement. Puis ils partent tous les trois dans une salle d’interrogatoire et Hugo avoue tout. Calmement, il donne les détails des lieux qu’il a visité et insiste sur le fait qu’il a toujours travaillé seul. Karim écoute avec attention.

 

Doucement, Bart se réveille après une bonne sieste. Il ouvre les yeux, sourire aux lèvres en pensant voir le visage de son amoureux face à lui. Mais c’est une mauvaise surprise qui l’attend. Le van est vide.

 

Bart : Hugo ? Dit-il suffisamment fort pour que son petit ami l’entende de dehors.

 

Il s’assoit, ouvre les petits rideaux et jette un oeil à l’extérieur mais rien. Il ne comprend pas tout de suite ce qui se passe, jusqu’à ce qu’il voit la feuille de papier sur un coussin près de lui. Il la prend et la lit dans sa tête.

 

« Bart mon coeur, quand tu vas te réveiller, je serai déjà parti. J’ai bien réfléchi et la seule solution à tout ce bazar, c’est que j’avoue la vérité aux flics. Je refuse catégoriquement que tu prennes des risques insensés pour sauver mes fesses. J’ai merdé, je dois assumer. Tu vas sûrement m’en vouloir mais je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit. Je t’aime. Ton ange tombé du ciel.»

 

A chaque mot que Bart lit, son coeur se serre un peu plus, son estomac se tord et les larmes lui piquent les yeux. Arrivé à la fin du message, il laisse s’échapper la feuille de papier de ses mains. Elle virevolte dans les airs puis retombe sur le coussin. Le jeune homme se recroqueville sur lui-même, cuisses contre le torse, front contre les genoux et il pleure en se mordant la lèvre inférieure. La Terre vient de s’ouvrir sous ses pieds. Pendant de longues minutes, il ne peut contrôler ses sanglots. Puis il se reprend, s’essuie les yeux de la paume des mains et remet ses vêtements. Il prend son téléphone, quitte le van et prend le bus jusqu’au commissariat. Il sait que ça va être compliqué mais il veut parler à Hugo. Il doit essayer au moins.

 

Bart : Lucie !

 

Lucie : Bart ? Qu’est-ce que tu fais là ?

 

Bart : Je voudrais voir Karim.

 

Lucie : Impossible. Il est en interrogatoire.

 

Bart : Avec Hugo, oui je sais. Mais c’est très important.

 

Lucie : Tu peux l’attendre dans son bureau si tu veux.

 

Bart : Merci.

 

La jeune femme le fait entrer dans le bureau du capitaine et il s’assoit sur un siège. Les minutes lui semblent des heures. Il est tellement stressé qu’il a mal partout comme s’il avait la grippe. Lorsque enfin Karim réapparaît, il se lève d’un bond et lui fait face.

 

Karim : Bart... Tu as besoin de quelque chose ?

 

Bart : Hum déjà je... je voudrais m’excuser pour ce que je t’ai dit ce matin. Bafouille-t-il un peu embarrassé. Je t’ai mal parlé. Je le pensais pas, c’était sous le coup de l’énervement.

 

Karim : Je sais. Répond le policier d’une voix bienveillante tout en prenant place à son bureau. Je te connais, Bart. Je sais que tu es un bon gamin. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Demande-t-il même s’il en a une bonne idée.

 

Bart : Je voudrais voir Hugo.

 

Karim : Je me doutais que tu allais me dire ça. C’est impossible Bart. Hugo est en garde à vue. Il a avoué les cambriolages.

 

Bart : Je sais...

 

Karim : Il assume tout. Il affirme qu’il était tout seul, même si on sait toi et moi qu’il y avait deux personnes chez Victor Brunet.

 

Bart baisse les yeux, gêné. Il voudrait dire la vérité et assumer sa part de responsabilité mais Hugo a avoué les cambriolages justement pour lui éviter d’être impliqué. Il ne peut pas le trahir.

 

Bart : Qu’est-ce qui va lui arriver ? Demande le jeune homme, la voix fébrile.

 

Karim : Son avocat a parlé avec le procureur. Hugo va passer en comparution immédiate demain matin à onze heures.

 

Bart : Quoi ?? Crie à moitié Bart, entre surprise et choc.

 

Karim : C’est ce qui peut lui arriver de mieux, Bart. Cela va lui éviter des semaines, voire des mois de préventive. Il a tout avoué, on n’a même pas besoin d’attendre les résultats ADN du sang retrouvé à la villa.

 

La nouvelle fait l’effet d’une bombe sur Bart. Les choses vont tellement vite, ça l’étourdit. Il a l’impression que son monde s’écroule, tombe en morceaux. Il est perdu.

 

Bart : Je peux pas y croire... Murmure-t-il, les yeux dans le vague.

 

Karim : Ensuite, tout dépendra du juge. Mais il a un excellent avocat. Il devrait réussir à lui obtenir la peine minimum.

 

Bart : C’est-à-dire ?

 

Karim : Dans les six mois peut-être...

 

Bart : Six mois... Répète Bart comme si c’était la pire nouvelle du monde.

 

Les larmes lui montent de nouveau aux yeux mais il ne veut pas pleurer devant Karim alors il les retient de toutes ses forces. Il baisse les yeux et regarde ses mains. Il n’arrive plus à penser. Son cerveau est vide.

 

Karim : Je suis désolé Bart.

 

Bart : Laisse-moi le voir, s’te plaît Karim.

 

Karim : Je ne peux pas Bart, tu le sais.

 

Bart : Dis plutôt que tu ne veux pas ! Dit-il énervé, en se levant de son siège.

 

Mais tout à coup, sa tête lui tourne et il vacille un peu. Karim se lève immédiatement et le retient.

 

Karim : Hey ça va Bart ?

 

Bart : Ouais... c’est juste que j’ai rien mangé depuis ce matin, c’est rien.

 

Karim regarde sa montre. Elle indique quatorze heures trente.

 

Karim : Rassieds-toi. Bouge pas de là, je vais aller te chercher un sandwich et un verre d’eau.

 

Le capitaine ouvre la porte de son bureau et va pour sortir mais Bart l’arrête.

 

Bart : Hugo non plus n’a rien mangé... lui dit-il d’un air préoccupé.

 

Karim : Je vais lui faire porter de quoi se restaurer, t’en fais pas. Attends moi là.

 

Après avoir mangé son sandwich et bu son verre d’eau, Bart revient à la charge pour voir Hugo.

 

Bart : Karim... Personne ne le saura, je te promets. C’est toi qui est en charge de l’enquête, tu peux prendre les décisions que tu veux. S’il te plaît. Supplie-t-il.

 

Le capitaine voudrait être plus intransigeant et résister mais l’air dépité de son jeune beau-fils lui fait de la peine et il finit par accepter.

 

Karim : Juste cinq minutes. Dit-il à Bart lorsqu’il ouvre la porte de la salle d’interrogatoire.

 

Bart : Merci Karim.

 

Hugo n’en croit pas ses yeux lorsqu’il voit son amoureux face à lui. Les deux compagnons se regardent en silence un instant, muets d’émotion. Puis Bart fait les quelques pas qui le séparent de son homme et se plante face à lui. Il porte sa main droite à son visage et lui prend tendrement le cou, lui caressant la joue du pouce.

 

Bart : Pourquoi t’as fait ça ? Lui demande-t-il avec émotion.

 

Hugo : Pour te protéger, lui répond Hugo tout aussi fébrile, une boule dans la gorge. J’aurais jamais pu me pardonner qu’il t’arrive un truc. Je veux pas que tu ailles en prison, je veux pas que tu gâches ta vie pour moi.

 

Bart : Dis pas ça, je gâche pas ma vie ! Répond Bart d’une voix sûre d’elle. 

 

Hugo : Tu l’aurais fait si je n’étais pas intervenu. Je préfère encore que tu sois fâché contre moi, que tu me détestes, plutôt que de te voir derrière des barreaux.

 

Bart est au bord des larmes. Il secoue la tête négativement, les lèvres pincées.

 

Bart : Je ne suis pas fâché... ajoute-t-il dans un souffle. Je suis anéanti. Je... je veux pas qu’on soit séparés. Je veux pas te perdre... Réussit-il à bredouiller alors qu’une larme roule sur sa joue.

 

Hugo efface la petite larme de son pouce et prend le visage de Bart au creux de ses mains, l’approchant du sien.

 

Hugo : Pleure pas. Murmure-t-il. Ça va aller. Bart fait non de la tête. Mais si, tu es plus fort que tu ne le crois. Tu vas t’en sortir sans moi.

 

Bart : Je veux pas entendre ça. On est ensemble quoi qu’il arrive !

 

Hugo sourit à son petit ami avec émotion.

 

Bart : Je serai là demain. Je parlerai au juge s’il faut.

 

Hugo : Mon avocat m’a dit que c’est un juge plutôt clément qui va statuer sur mon cas. Il pense pouvoir obtenir une partie de la peine avec du sursis.

 

Bart : C’est une bonne nouvelle ça ! Réagit Bart avec un enthousiasme un peu retrouvé.

 

Mais déjà Karim frappe à la porte pour signifier aux deux jeunes gens qu’il va falloir y aller.

 

Bart : Onze heures demain au tribunal, je serai là je te le promets.

 

Hugo : Je sais...

 

Leurs regards se noient l’un en l’autre et ils ressentent le besoin vital de s’embrasser. Hugo enlace Bart par le cou, alors que son petit ami enroule ses bras autour de sa taille. Et leurs bouches se joignent en un baiser passionné, fort et vibrant, presque comme s’ils avaient peur que ça soit la dernière fois. Karim ouvre la porte.

 

Karim : Bart, il faut y aller maintenant.

 

Avec la plus grande difficulté du monde, les deux amoureux se lâchent et Bart marche vers la sortie. Il se retourne pour regarder son homme une dernière fois.

 

Hugo : Je t’aime. Miment ses lèvres en silence.

 

Bart : Moi aussi. Lui répond Bart de la même façon.

 

Puis Karim referme la porte, séparant les deux amoureux. Bart s’appuie dos au mur. Il cache sa tête dans ses mains et soupire un grand coup.

 

Karim : Bart, tu devrais rentrer chez toi. Tu ne peux rien faire de plus là.

 

Bart : Je sais.

 

Abattu, le jeune homme quitte le commissariat. Plus tard lorsqu’il arrive chez lui, il trouve sa mère assise dans la cuisine en train de travailler sur son ordinateur portable.

 

Bart : Tu n’es pas à Info Sète ?

 

Flore : J’avais envie de travailler d’ici aujourd’hui. Je t’avoue qu’après la tempête de ce matin, je n’avais pas très envie de voir du monde. Il faut qu’on parle, Bart.

 

Bart : Oh la la mams... tu ne peux pas attendre cinq minutes là ? Je suis à peine rentré que tu me sautes dessus.

 

Flore : Tu plaisantes Bart ? Tu as complètement pété un plomb ce matin avec Sara. Tu ne peux pas rentrer et te poser dans le canapé comme si de rien n’était. Répond-elle fermement. Je veux des explications.

 

Bart soupire d’exaspération en s’asseyant sur un tabouret face à sa mère.

 

Bart : Super. Je viens juste de vivre la pire matinée de ma vie et je peux même pas respirer deux minutes quoi !

 

Flore : Mais parle-moi enfin ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?? Hier tu découches, tu ne donnes aucune nouvelle. Ce matin, tu rentres totalement furax contre Sara, tu la jettes dehors manu militari en la traitant de balance. Tu me sors que tu as un petit ami. J’aimerai comprendre !

 

Bart : Il n’y a pas grand-chose de plus à comprendre. Je suis tombé amoureux de Hugo. J’ai rompu avec Sara. Pour se venger, elle l’a dénoncé aux flics. Il passe devant le juge demain. Point. Répond-il laconiquement à la façon d’un télégramme du 19ème siècle, d’une voix épuisée comme s’il n’avait pas dormi depuis dix jours.

 

Flore : Quoi ? Mais qu’est-ce qu’il a fait ?

 

Bart : Quelques cambriolages...

 

Flore : Rien que ça ! Réagit la mère de famille, choquée.

 

Bart : C’est pas si grave, il n’a fait de mal à personne. C’est pas Al Capone.

 

Flore : Mais enfin Bart ! Ne dis pas n’importe quoi. Bien sûr que c’est grave ! Tu réalises un peu ce que tu dis ?

 

Bart : Ça va, je suis pas débile non plus ! Répond le jeune homme qui commence à se braquer.

 

Flore : Tu ne me parles pas comme ça, Bart ! Et puis d’abord, d’où ça sort cette histoire avec ce garçon ? Bart la regarde, incrédule. Tu n’es pas... tu ne m’avais jamais dit que... La mère de famille se met à bafouiller, gênée d’aborder le sujet. Enfin tu... tu as toujours aimé les filles...

 

Bart : Je te l’ai dit, je suis tombé amoureux. C’est comme ça. C’est juste lui.

 

Flore : C’est peut-être juste une phase. Tu étais heureux avec Sara avant qu’il débarque à Sète ce garçon.

 

Les paroles de sa mère hérissent le poil de Bart. C’est exactement le genre de réactions qu’il ne voulait pas subir.

 

Bart : Une phase ? Non ce n’est ni une phase, ni un caprice ou je sais pas quoi ! Je l’aime ! Articule-t-il exagérément pour faire comprendre à sa mère qu’il est sérieux. Je croyais que tu étais plus cool et plus ouverte d’esprit que ça.

 

Flore : C’est pas ça Bart mais...

 

Bart : Mais quoi ??

 

Flore : C’est si soudain. Tu étais bien avec Sara et...

 

Bart : Combien de fois il faut que je te répète que suis tombé amoureux ? 

 

Flore : Enfin Bart, sois réaliste deux minutes. C’est un délinquant, il va aller en prison. C’est terminé cette histoire, tu peux peut-être te réconcilier avec Sara.

 

Bart : Non mais c’est ouf quoi ! Tu ne comprends vraiment rien ! Répond-il exaspéré en se levant du tabouret pour faire quelques pas. Je parle à un mur, ça ne sert vraiment à rien.

 

Flore : Je veux juste t’aider Bart...

 

Bart : Ouais super. Bah ton aide, je vais m’en passer, merci ! De toutes façons, questions conseils conjugaux, je crois que tu peux te taire. Tu m’as saoulé là !

 

Sur ces mots, il se dirige vers sa chambre. Il ouvre son armoire, met quelques vêtements dans un sac et en ressort.

 

Flore : Tu vas où là ? Demande-t-elle, inquiète.

 

Bart : Chez quelqu’un qui me comprendra mieux que toi. Répond-il froidement.

 

Ne laissant pas le temps à sa mère de réagir, il quitte la maison en claquant la porte. Décidément, cette journée est vraiment pourrie, se dit-il.

 

Lorsqu’il frappe à la porte du petit appartement, il n’est pas sûr de la réaction de la personne qui va lui ouvrir, mais il doit essayer.

 

Anna : Bart ? Ça va ? Ça n’a pas l’air ? Dit-elle d’une voix interrogative en voyant le visage du jeune homme, et son sac de voyage à la main.

 

Bart : Je peux entrer ? J’ai besoin de te parler.

 

Anna : Bien sûr.

 

Le jeune homme pose son sac près du petit meuble à l’entrée et fais quelques pas à l’intérieur.

 

Anna : Assieds-toi. Dit-elle en montrant le canapé. Tu veux quelque chose à boire ?

 

Bart : Non merci.

 

Ils s’installent tous les deux dans le sofa.

 

Anna : Qu’est-ce qui se passe Bart ? Je peux t’aider ?

 

Bart : Je peux dormir chez toi ce soir ?

 

Anna : Euh... oui, oui bien sûr. Mais dis-moi mon chéri, qu’est-ce qui t’arrive ?

 

L’émotion est trop forte pour le jeune homme. Il craque et s’effondre en pleurs dans les bras de sa mère biologique qui le console tendrement. Puis, il lui raconte toute l’histoire. Absolument tout. Et la jeune mère écoute en silence, sans juger.

 

Bart : Il risque gros tu crois ?

 

Anna : Ça dépend vraiment du juge. Si c’est une peau de vache, il va morfler. Mais ça peut aussi bien se passer, enfin pas trop mal.

 

Bart : C’est-à-dire ?

 

Anna : Je connais maître Amalric, c’est vraiment un ténor du barreau. Il convaincrait un eskimo d’acheter un barbecue. S’il tombe sur un juge compréhensif, il pourrait réussir à obtenir simplement une peine avec sursis, ou des travaux d’intérêt général. Mais je vais pas te mentir Bart. Hugo peut aussi prendre plusieurs mois de prison ferme, il faut te préparer à tout.

 

Bart : Je serai là pour lui, quoi qu’il arrive. Dit-il avec conviction.

 

Anna : Tu l’aimes vraiment, hein... Répond la jeune femme avec tendresse.

 

Bart hoche la tête, un sourire ému sur le visage.

 

Bart : Tu m’accompagneras au tribunal demain ?

 

Anna : Si tu veux... Ajoute Anna, émue par la demande de son fils.

 

Bart : Je veux bien ouais. Je me sens pas d’y aller tout seul.

 

Anna : Alors je viendrai. Pas de soucis.

 

Bart la serre dans ses bras.

 

Bart : Merci maman... lui murmure-t-il à l’oreille.

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