Bart et Hugo, une histoire d'amour

Chapitre 17

1426 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 29/11/2018 17:21

Bart prend son amoureux dans ses bras et leurs jambes se mélangent sous les draps.

 

Bart : Je t’avoue que j’avais jamais été aussi... fougueux avant. C’est toi qui me rend comme ça.

 

Hugo : Ça s’appelle l’amour, mon petit chat. Répond le jeune surfeur avec un tendre sourire sur le visage et dans les yeux.

 

Bart : Et je t’aime tellement, si tu savais.

 

Hugo : Moi aussi.

 

Bart : Tu me laisseras jamais ? Demande-t-il avec timidité et manque d’assurance.

 

Hugo : Jamais. Je peux pas vivre sans toi, Bart. Tu doutes de moi ?

 

Bart : Non, non. Pas du tout. Je doute de moi... parfois j’ai peur que tu te rendes compte que je suis juste... juste moi. Et que tu trouves quelqu’un de mieux.

 

Hugo : Pfff arrête ça tout de suite. Tu es mon ange tombé du ciel. Je peux rien demander de plus. Embrasse-moi au lieu de dires des conneries.

 

La réaction de Hugo fait pouffer Bart de rire, et le touche également. Alors il s’exécute et joint leurs lèvres rosées dans un profond baiser.

 

Hugo : J’ai un peu soif par contre...

 

Bart : Bouge pas, je vais descendre à la cuisine et nous ramener une bouteille d’eau.

 

Le jeune homme sort du lit et se met à chercher son boxer. Il ne peut décemment pas se balader tout nu dans le mas. Il pourrait croiser son grand-père.

 

Bart : Mais il est où ce truc ?

 

Hugo : Tu l’as perdu dans la bataille ? S’amuse-t-il en riant.

 

Bart : C’est ça, moque toi. Il faut que je le retrouve. J’ai pas vraiment envie de croiser mon grand-père dans cette tenue.

 

Hugo : Parce que tu crois qu’il ne devinera pas ce que tu viens de faire ? Les cheveux trempés de sueur, le torse rouge... il mettra les indices bout à bout. Continue-t-il de plaisanter.

 

Bart fait une petite moue amusée, quand tout à coup il finit par retrouver le précieux sous-vêtement sous le lit. Il descend au rez-de-chaussée et prend une bouteille d’eau dans le réfrigérateur quand il aperçoit un reste de clafoutis aux cerises et se dit qu’un peu de sucré ne ferait pas de mal après autant d’efforts. Il se prend à sourire tout seul. Après toutes ces semaines de cauchemar, d’angoisse, de stress et de manque, la vie normale reprend son cours. Hugo est enfin près de lui à nouveau et c’est tout ce qui compte à ses yeux. Il remonte les marches quatre à quatre.

 

Bart : Je nous ai aussi pris du...

 

Il s’arrête de parler lorsqu’il remarque que son amoureux est assoupi. Il y a sûrement bien longtemps qu’il n’a pas pu dormir dans un lit douillet et au calme. Et puis il ne faut pas oublier qu’il y a encore quelques jours, il était dans le coma. Il lui faut du temps pour retrouver sa pleine forme. Alors Bart pose la bouteille d’eau et le clafoutis sur la table de nuit et s’assoit un instant près de son amoureux. Il passe doucement sa main dans ses cheveux et avec un tendre sourire, lui murmure quelques mots.

 

Bart : Repose toi bien mon cœur.

 

Puis il dépose un baiser sur sa joue et laisse son amoureux dormir pendant qu’il va prendre une bonne douche. Puis il redescend et s’installe à la table du salon pour faire quelques devoirs. Environ une heure plus tard, son amoureux le rejoint.

 

Hugo : J’ai dormi comme un bébé.

 

Bart : Tant mieux, tu en avais besoin.

 

Hugo : Ça c’est sûr. Tu m’avais sacrément épuisé. Répond-il d’un air coquin.

 

Bart sourit en rougissant légèrement.

 

Hugo : Je t’ai piqué un peu de gel douche et une serviette.

 

Bart : Aucun souci. Tu fais comme chez toi.

 

Hugo : Mon chez-moi se limite à quelques mètres carrés aménagés sur quatre pneus. Ça me change. Dit-il en s’asseyant sur la chaise à côté de son amoureux.

 

Bart : Au fait, tu te souviens de la fête dont je t’ai parlé ? Elle est en route. Jess m’a envoyé plein de textos. Demain soir chez Maxime, tout le monde sera là.

 

Hugo : Hum, ok. Répond-il sans grand enthousiasme. Bart remarque tout de suite sa réaction.

 

Bart : Qu’est-ce qu’il y a ?

 

Hugo : Rien c’est juste que...

 

Bart : Que quoi ? Dis-moi.

 

Hugo : Je ne voudrais pas que tes amis soient mal à l’aise à cause de moi.

 

Bart : Pourquoi tu dis ça ? Demande-t-il en lui prenant la main.

 

Hugo : Je sors de prison... et puis tu étais avec des filles avant moi et... Bart le coupe.

 

Bart : Tu crois vraiment que mes amis organiseraient une fête en ton honneur si ça les dérangeait qu’on soit ensemble ? On va bien s’amuser, je te le promets. Stresse pas.

 

Hugo hoche la tête, convaincu par les mots de son amoureux.

 

Bart : On peut rester ici ce weekend si tu veux.

 

Hugo : Et ton grand-père ? Il sera d’accord ?

 

Bart : Je l’ai appelé tout à l’heure, il est à Bordeaux pour discuter avec des négociants. Il rentre mardi. On a la maison pour nous tous seuls.

 

Hugo : Alors ça veut dire que si tu perds encore ton calebar, ça ne pose pas de problème. Répond le jeune surfeur en riant.

 

Bart : Écoutez-le celui là. Je te trouve bien sûr de toi. Qui te dit que je vais m’offrir à toi de nouveau ? Ajoute Bart sur un ton faussement froid mais l’oeil taquin.

 

Hugo : Parce que tu ne peux pas me résister, monsieur.

 

Bart : Tu crois ? Tu as bien confiance en ton pouvoir de séduction.

 

Hugo : Je parie que dans cinq secondes, tu auras fondu comme neige au soleil.

 

Les deux amoureux se regardent, amusés. Puis Hugo se lève de sa chaise et s’assoit sur les genoux de son ange blond, face à face avec lui. Il croise ses bras autour de son cou. Immédiatement la chaleur de leur amour flotte entre eux.

 

Hugo : Alors ?

 

Bart : Hum... non pas du tout. Ment effrontément le jeune homme avec un sourire au coin des lèvres. Tu ne me fais aucun effet.

 

Hugo : Vraiment ? Et comme ça ? Ajoute Hugo en se rapprochant encore plus de son chéri. Il n’y a plus un brin d’espace entre leurs deux corps.

 

Bart serre ses bras autour de la taille de son amoureux. Il se sent tellement bien quand Hugo est près de lui. Il n’a même pas les mots pour décrire ce qu’il ressent.

 

Bart : Peut-être que je ressens un petit, tout petit quelque chose. Il semblerait que mon cœur batte un peu plus vite. Est-ce que ça serait un signe comme quoi j’ai des sentiments pour toi ?

 

Hugo : Il paraît que ça marche comme ça. Et moi j’ai des papillons dans le ventre.

 

Bart : Mhh donc les sentiments seraient réciproques ? On serait amoureux ? Dit-il d’une voix à la fois douce et taquine, haussant les sourcils.

 

Hugo : Roh mince alors. Ça veut dire qu’on ne peut pas se passer l’un de l’autre ?

 

Bart : J’en ai bien peur.

 

Amusé, Hugo secoue la tête et sourit toutes dents dehors. Puis il penche la tête vers son petit ami et pose ses lèvres sur les siennes. Elles restent immobiles quelques secondes, appuyées l’une contre l’autre.

 

Hugo : Je sais qu’on est début Novembre mais est-ce que ça te dirait qu’on aille faire un peu de kite ? On a encore une bonne heure avant que le jour commence à se coucher.

 

Bart : Mais grave ! Répond le jeune homme enthousiaste.

 

Hugo : Ça m’a tellement manqué. Et puis je veux te voir faire un tootsie roll de mes yeux.

 

Bart : Allez lève tes petites fesses de mes genoux, on va se changer et on y va. 

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