Bart et Hugo, une histoire d'amour

Chapitre 34

3444 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 21/02/2019 17:30

Chapitre 34

 

 

Bart se redresse dans le lit en position assise. Les sensations ne sont pas si mauvaises. Sa tête ne tourne plus, du moins pour l’instant. L’ibuprofène doit commencer à faire effet. Étant de nature énergique, ça commence à l’agacer de rester au lit alors il décide de bouger un peu.

 

Bart : Je vais me lever. J’en ai marre d’être au pieu.

 

Hugo : Tu es sûr ?

 

Bart : Oui. Allez, pousse tes petites fesses. Dit-il d’un ton affectueux.

 

Hugo s’exécute et se relève. Son amoureux pousse la couette, se tourne, pose ses pieds au sol et d’un mouvement lent, se lève.

 

Hugo : Ça va ?

 

Bart : Mhhm... Acquiesce le jeune homme. Pas si mal. Je vais m’habiller.

 

Hugo : Je vais t’aider.

 

Bart : Non, non. Je peux me débrouiller tout seul. Je t’assure. J’arrive dans cinq minutes.

 

Hugo : Ok... Je te laisse alors. Je suis au salon.

 

Bart hoche la tête et son amoureux quitte la chambre tout en laissant quand même la porte ouverte, on ne sait jamais. Kite le suit. Le jeune homme ouvre sa penderie et décide de faire au plus simple. Sous-vêtement, pantalon de jogging et gros sweat, ça ira bien pour traîner à la maison. Il n’avait pas imaginé que chaque mouvement - lever une jambe, passer un bras dans une manche - serait si douloureux. Saleté de courbatures. Mais il serre les dents et ne dit rien. Si Hugo l’entend gémir, il va accourir pour l’aider ou lui dire de se remettre au lit et Bart ne veut pas. Il veut essayer de passer une journée la plus normale possible. Pas seulement pour lui-même mais aussi et surtout pour Hugo. Déjà qu’il lui gâche son réveillon, il ne va pas en plus le forcer à l’aider pour chaque mouvement. Voilà, une paire de grosses chaussettes aux pieds et il est enfin prêt. Il se regarde dans le miroir d’une des portes de penderie.

 

Bart : C’est quoi cette tête... Murmure-t-il à moitié pour lui-même.

 

Une vraie tête de déterré. Blanc comme un cachet, de profondes cernes noires qui lui font des yeux de pandas, le teint cireux. Il ferait presque peur. Il se recoiffe un peu et entame sa pénible marche vers le salon. Une main en soutien sur le mur, un petit pas après l’autre. Il a l’impression d’avoir cent deux ans mais au moins, il tient debout c’est mieux que rien. Lorsqu’il arrive au bout du couloir, il lâche le mur. Il veut faire bonne figure face à son chéri. Hugo est en train de se préparer un sandwich en guise de déjeuner. Kite voit son maître arriver et commence à courir vers lui.

 

Hugo : Doucement Kite ! Prévient le jeune surfeur.

 

Entendant l’ordre de son autre papa, le petit chiot ralentit sa course et s’arrête aux pieds de Bart.

 

Hugo : C’est bien.

 

Bien que douloureux dans tout le corps, Bart se penche et prend Kite dans ses bras. Il le serre contre lui et lui fait des bisous et des caresses.

 

Hugo : Tu veux quelque chose, chat ?

 

Bart : Un chocolat chaud s’te plaît.

 

Hugo : Ok. Il tourne la tête vers son amoureux et lui lance un tendre sourire. Ça va, tu n’as pas la tête qui tourne ?

 

Bart : Pour l’instant non. Merci l’anti-inflammatoire.

 

Mais une vilaine quinte de toux le prend. Il repose Kite au sol rapidement. C’est comme si ses poumons se déchiraient, ça fait un mal de chien. Il est obligé de prendre appui sur la table de la cuisine d’une main tout en se tenant les côtes de l’autre. Enfin, la toux s’arrête. Pendant quelques instants, il ferme les yeux le temps de reprendre correctement son souffle. Hugo le regarde d’un air compréhensif et affectueux.

 

Hugo : Mets toi dans le canapé, je t’apporte ton chocolat.

 

Bart : Merci... Je croyais que j’allais mieux. Répond-il d’un air déçu.

 

Hugo : La grippe ne se soigne pas en trois heures. Marianne a dit cinq à six jours. C’est normal que tu aies des moments où tu te sentes un peu mieux mais il faut laisser le temps au temps. Déjà tu as pu te lever un peu, c’est bien. Ce qui ne veut pas dire que tu ne vas pas retourner te coucher tout à l’heure.

 

Le jeune homme acquiesce et s’assoit dans le canapé. La télé est allumée sur le jeu du midi. Hugo le rejoint avec sa tasse de chocolat dans une main et son sandwich dans l’autre.

 

Hugo : Bien chocolaté comme tu aimes.

 

Bart : Merci.

 

Hugo pose son sandwich sur la table basse et se relève. Il vient de penser à quelque chose. Dans le placard dans le couloir, il prend un plaid en polaire et revient au salon.

 

Hugo : Tiens, mets ça sur toi.

 

Bart : Je t’assure que je n’ai pas froid pour le coup, Hugo.

 

Hugo : Il faut que tu restes bien au chaud. Mets ça s’te plaît.

 

Bart : Bon, ok. Cède-t-il en voyant le regard protecteur de son homme.

 

Hugo prend la tasse un instant, le temps qu’il s’enroule dans le plaid comme un sushi, puis il récupère sa boisson chaude.

 

Hugo : J’ai promis à ta mère, ta grand-mère et Maxime que je prendrai soin de toi alors pas question que tu reprennes froid par dessus la grippe. Ajoute-t-il en s’asseyant tout près de son chéri sur le canapé.

 

Bart : T’en fais pas, tu es parfait.

 

Les deux amoureux se sourient tendrement. Tout en regardant le jeu à la télé, Hugo déjeune et Bart boit tranquillement son chocolat chaud.

 

Bart : Tu me montres la maison de San Diego ? Demande-t-il avec une impatience non dissimulée.

 

Hugo : Ouais attends deux secondes.

 

Il se lève, récupère la tablette posée sur le côté du meuble télé et se rassoit sur le canapé. Puis il ouvre le dossier photos là où il a enregistré celles de la maison qu’il a loué. Bart se cale contre lui, la tête sur son épaule.

 

Hugo : Alors... voilà, c’est celle là.

 

Les perles bleues de Bart s’écarquillent et un immense sourire lui éclaire le visage.

 

Bart : T’es pas sérieux ? C’est vraiment cette maison ?

 

Hugo : Je suis très sérieux. Ce petit bijou sera à nous pour un mois. Dit-il tout en égrainant les photos.

 

Bart : Oh la vache... Elle est sur la plage.

 

Hugo : Pacific Beach. Tu te souviens ? On en avait parlé.

 

Bart : Bien sûr que je me souviens. C’est la meilleure plage pour surfer de tout San Diego.

 

Hugo : Et bah nous, on aura qu’à ouvrir la porte et sauter dans le sable pour aller kiter.

 

Bart : C’est génial... Répond-il les yeux brillants d’étoiles. TU es génial. Ajoute-t-il en regardant amoureusement son petit ami qui lui rend son regard.

 

Hugo : Je ferai n’importe quoi pour te rendre heureux, Bart. Dit-il d’une voix douce et profonde.

 

Bart : Tu le fais déjà. Répond-il sur le même ton avant de glisser son visage dans le cou de son amoureux et de déposer quelques petits baisers.

 

Hugo ferme les yeux. Le contact des lèvres de Bart sur sa peau lui donne des frissons, comme toujours. Il sourit avec tendresse. Dans cette ambiance romantique malgré la maladie, il se dit qu’il n’y a rien de mieux qu’un bon téléfilm de Noël. De toutes façons, dans l’état où est Bart, il n’y a pas grand-chose qu’ils peuvent faire. Alors il zappe sur une chaîne qui diffuse un téléfilm Américain.

 

Hugo : Tu n’es pas allergique aux films de Noël ?

 

Bart : Non ça va.

 

Hugo : Bon, alors viens là. Dit-il en ouvrant son bras.

 

Le jeune homme ne perd pas une seconde et s’engouffre dans l’espace que lui offre son amoureux, toujours enroulé dans son plaid. Hugo referme son étreinte et le garde bien au chaud près de lui. Bart est bien là. Aussi bien qu’il peut l’être en tout cas, au-delà des courbatures, de la fièvre et de la fatigue générale.

Les deux amoureux regardent le film en silence mais sans vraiment s’en rendre compte, au bout d’une heure Bart s’endort la tête calée au creux de l’épaule de son ange. Hugo le sent car sa respiration se fait plus lente et plus calme. Alors avec beaucoup de précaution pour ne pas le réveiller, il le prend dans ses bras et se relève du canapé. Il tient son amoureux plus précieusement qu’un trésor. Son petit ange blond semble dormir paisiblement. Il marche jusqu’à leur chambre et le dépose délicatement dans leur lit. Il retire le plaid et remet la couette sur lui. Il s’accroupit et lui caresse affectueusement la joue du bout du pouce. Il dépose un baiser appuyé sur son front bouillant de fièvre.

 

Hugo : Dors mon bébé. Repose toi.

 

Avant de laisser son amoureux se reposer, il se rend à la salle de bain et prend un gant qu’il mouille d’eau bien fraîche puis retourne auprès de Bart. Il dépose le gant sur son front en espérant que ça aidera à faire retomber la poussée de fièvre qu’il est en train de faire. Puis il retourne au salon et téléphone à Anna pour la tenir au courant. Ça tombe bien, Marianne est avec elle. Alors Hugo lui explique les hauts et les bas que subit Bart. Elle lui répond que jusque là, ce sont des réactions normales à la grippe. Bien sûr, il doit continuer à surveiller que la fièvre ne stagne pas dans des hauteurs trop élevées, que Bart boit suffisamment et mange un peu sans qu’il se force non plus. Mais elle le rassure en lui disant qu’il fait tout ce qu’il faut.

 

L’après-midi se passe ainsi entre les réveils et les siestes de Bart. Hugo n’a pas trop envie de cuisiner pour le soir alors il commande du chinois et dîne pendant que son amoureux dort. Vers vingt et une heure, Bart se réveille à nouveau. Il se relève et rejoint Hugo au salon. Pour le réveillon, TF1 diffuse une émission de chansons. Un peu de musique dans la maison ne fait pas de mal. Le jeune homme s’assoit dans le canapé près de son chéri.

 

Bart : Quelle journée de merde. J’en peux plus de dormir. Et en même temps je me sens quand même fatigué.

 

Hugo : Ça va encore durer trois, quatre jours comme ça puis ça va passer Bart.

 

Bart : Tu as dû tellement te faire chier mon pauvre. Dit-il d’un air désolé.

 

Hugo : Mais non, ne t’en fais pas pour moi. Je me suis occupé de Kite, j’ai joué à la console, je suis allé faire un petit footing. Je me suis trouvé de quoi faire. Tu veux manger quelque chose ?

 

Bart : Oh non, surtout pas. J’ai la nausée maintenant, en plus du reste.

 

Hugo : Mon chat... Dit-il en lui remettant tendrement une mèche de cheveux en place. Tu veux que je te refasse un massage aux huiles essentielles ?

 

Bart : S’te plaît oui. Ça m’avait fait vachement de bien ce matin.

 

Hugo : Ok allonge toi sur le dos. J’en ai pour deux minutes à préparer ça.

 

Le jeune homme ne se fait pas prier et s’allonge. Il ne faut pas longtemps à Hugo pour préparer son mélange et il revient s’asseoir au bord du canapé. Délicatement, il enlève le sweat que porte Bart et le met torse nu. Le pauvre est en sueur. La fièvre fait des ravages. Il prend un peu de son mélange au creux de la main et l’applique doucement sur la zone douloureuse, c’est-à-dire l’estomac de Bart. Il masse avec délicatesse, en faisant de petits cercles.

 

Hugo : Ça va apaiser la douleur.

 

Bart : Mmfff... Gémit Bart, les yeux fermés.

 

La sensation de cette douce main qui le masse est très agréable. Rien que ça, ça lui fait du bien. Sentir que son homme s’occupe de lui. Hugo agrandit peu à peu les cercles pour bien faire pénétrer la substance sur toute la zone.

 

Hugo : Tu as mal ailleurs ?

 

Bart : La tête... Dit-il simplement, en rouvrant les yeux.

 

Alors Hugo dépose du bout des doigts un peu de son mélange sur les tempes de son ange blond. Bart le regarde amoureusement. Il est touché par tant de soin et de tendresse. Hugo pourrait sortir faire la fête jusqu’au bout de la nuit mais non, il a choisi de rester auprès de lui et de le soigner, d’apaiser ses douleurs. Si c’est humainement possible, Bart est encore plus amoureux de lui ce soir que jamais.

 

Hugo : Ça fait du bien ?

 

Bart : Oui... Répond-il dans un souffle.

 

Hugo sourit et pose le bol sur la table de salon. Il reprend le sweat de Bart et l’aide à le renfiler. Puis le jeune homme se redresse en position assise. Hugo le fixe un instant.

 

Bart : Quoi ?

 

Hugo : T’es beau. Dit-il simplement.

 

Bart : Oh bah oui, surtout aujourd’hui avec une fièvre de cheval, les cheveux à moitié collés par la sueur et une tête de cachet d’aspirine. Répond-il avec ironie.

 

Hugo : T’es beau quand même.

 

Bart : Tu es aveuglé par l’amour. Ajoute-t-il avec un sourire amusé.

 

Pour toute réponse, Hugo se penche vers lui et murmure à son oreille.

 

Hugo : Ma beauté d’amour.

 

La jolie déclaration fait rosir les joues de Bart et il ne peut s’empêcher de sourire. C’était ça que voulait provoquer Hugo. Rendre le sourire à son amoureux et il a réussi. Pendant un bon moment, les amoureux regardent l’émission festive dans les bras l’un de l’autre mais s’était sans compter sur un nouvel assaut de la grippe. Un peu avant vingt-trois heures, Bart se met à claquer des dents et à grimacer.

 

Hugo : Qu’est-ce que tu as mon chat ? Demande-t-il un peu inquiet de voir Bart trembler comme une feuille.

 

Sur le moment, Bart ne répond rien. Il ne peut pas. Sa tête lui fait tellement mal qu’il a l’impression qu’elle va exploser en morceaux. Il grommelle, les dents serrées.

 

Hugo : Tu veux retourner te coucher ??

 

Bart : Mmh mmhh... Acquiesce-t-il simplement en hochant à peine la tête.

 

Hugo : Je vais te porter.

 

Hugo voit bien que son amoureux est totalement incapable de marcher. Son corps est secoué par des tremblements plus forts que ce qu’il a eu jusque là. Et il est passé du blanc d’aspirine au rouge pivoine. Aucun doute, la fièvre doit être en train de carburer. Le jeune surfeur glisse ses bras autour du torse de Bart, qui enroule les siens autour de ses épaules et ses jambes autour de ses reins. Hugo le tient avec fermeté mais sans trop le serrer non plus. Bart niche alors son visage au creux du cou de son amoureux et ferme les yeux. Il souffre vraiment. «Putain» pense Hugo dans sa tête en sentant la souffrance de son amoureux. C’est ainsi, comme un petit koala accroché à sa maman, que Bart se fait porter jusqu’à leur lit.

 

Bart : Reste avec moi s’il te plaît. Je me sens pas bien. Dit-il d’une voix fragile.

 

Hugo : Bien sûr mon chat. Répond-il, un peu inquiet de voir dans quel état Bart est.

 

Plus ça va, plus Bart claque des dents et tremble. Hugo prend sa fièvre. 40.1°C. Et merde... Immédiatement, il lui fait prendre un cachet. Même avaler de l’eau est douloureux pour le jeune homme. Il grimace. Le jeune surfeur se déshabille en quatrième vitesse et se glisse sous la couette. Il sent directement la chaleur qui émane de Bart. Il est bouillant. Les deux amoureux se font face mais Bart arrive à peine à garder les yeux ouverts. Hugo le prend dans ses bras et colle son front au sien. Il murmure tendrement pour le rassurer.

 

Hugo : Respire doucement mon chat. Ça va passer. Le cachet va faire tomber la fièvre.

 

Bart : J’ai mal... Hugo... Arghhh... Grimace-t-il de douleur. Mal partout.

 

Hugo a presque envie de pleurer tellement il ne supporte pas de voir son amoureux souffrir ainsi. Mais il essaie de garder la tête froide. Bart a besoin de lui.

 

Hugo : Pense à San Diego. La plage, la mer, nous sur nos planches...

 

Bart : T-trop hâte... Bégaie-t-il à cause des tremblements. Hugo lui caresse tendrement le dos pour essayer d’apaiser tout ça.

 

Hugo : On va revenir bronzés comme des pains d’épice. Et Kite, il va kiffer aussi.

 

Bart essaie d’esquisser un sourire mais c’est compliqué. La douleur le poignarde de partout et sa tête se tape contre les murs. Les nausées sont de retour et s’il n’était pas allongé, il tomberait dans les pommes.

 

Bart : Je m’sens... pas bien. Répète-t-il.

 

Hugo : Tu veux que j’appelle le samu ? Demande-t-il avec une inquiétude grandissante.

 

Il sait que Bart n’est pas du genre à se plaindre pour rien et ça fait deux fois en moins de trois minutes qu’il lui dit qu’il ne va pas bien.

 

Bart : Non, ça... mmhhm... ça va passer mais... Il grimace. Mais serre-moi dans... tes bras s’te plaît.

 

Hugo ne répond rien, il fait simplement ce que lui demande son amoureux. Il le serre avec un amour infini et le laisse nicher son visage au creux de son cou. Le pauvre chat tremble encore et encore. Hugo ferme les yeux et de temps en temps, dépose un petit bisou sur sa joue pour l’apaiser. Le temps est très long mais au bout d’une vingtaines de minutes, le cachet faisant effet, les tremblements se calment. Les douleurs aussi. Pendant tout ce temps, Hugo n’a pas dit un mot. Il a simplement serré son homme dans ses bras, lui a tendrement caressé le dos et réconforté à coups de bisous. Bart a souffert en silence mais le plus dur est passé. Il noie son regard dans celui de son petit ami.

 

Bart : Merci mon amour. Merci.

 

Hugo : Mais de rien... Tu es sûr que tu ne veux pas que j’appelle au moins ta grand-mère ?

 

Bart : Non, le pire est passé je crois.

 

Hugo : Ok...

 

Ils se regardent dans les yeux. Et là Bart fait une chose qu’il n’avait pas fait depuis un petit moment. Leur truc. Leur truc à eux.

 

Bart : Je t’aime. Mime-t-il des lèvres en silence. Hugo ne peut s’empêcher de sourire.

 

Hugo : Je t’aime aussi. Répond-il de la même façon.

 

Leurs deux visages, déjà bien proches, s’avancent l’un vers l’autre et leurs lèvres se joignent dans un long et lent baiser. C’est tout ce dont Bart a besoin pour se sentir mieux. L’amour de son homme. 

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