Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 23 : Episode 23 - 371

2056 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 14/04/2020 11:21

Après quelques heures à retourner leur conversation de long en large, Leïla n'en pouvait plus, incapable d'attendre d'en parler avec lui en privé étant donné qu'il était de garde pour plus de 48 heures ces jours-ci. Elle décida donc après sa journée d'aller voir dans son bureau s'il y était présent pour éclaircir la situation. Arrivée devant la porte, elle frappa. N'entendant aucune réponse, elle ouvra quand même la porte, le bureau était malheureusement vide. Il était déjà tard dans la soirée quand elle décida quand même de l'attendre sur le canapé présent dans le bureau, il pouvait arriver d'ici 5 mins comme 2 heures s'il était en pleine intervention mais elle s'en fichait elle avait besoin de savoir si ce qu'elle avait entendu quelques heures avant était bien une rupture pour de la simple jalousie ou bien si ses mots avaient dépassé ses pensées ! Elle savait qu'il l'aimait plus que tout mais la façon qu'il a eu de sortir tous ses mots avait fait naître le doute dans l'esprit de la belle infirmière. 


À force de l'attendre, Leïla s'était endormie sur le divan quand Samuel rentra dans son bureau pour remplir des dossiers. Il ne fit pas tout de suite attention que Leïla se trouvait endormie sur le canapé, c'est seulement au moment de s'asseoir dans son fauteuil qu'il remarqua une ombre sur le divan. Il s'approcha silencieusement et s'aperçut que la personne qui était allongée n'était autre que Leïla. En la voyant, il ne put s'empêcher de sourire. Il décida cependant de la réveiller. 


SAMUEL : (s'agenouillant au pied du canapé) Leïla.


Voyant que Leïla ne réagissait pas, Samuel caressa le visage de sa belle tout en prononçant une nouvelle fois son prénom délicatement. Toute la colère qu'il avait ressenti quelques heures plus tôt avait complètement disparu à l'instant où il l'avait vue endormie dans ce divan pourtant si inconfortable.


SAMUEL : (d'une voix douce) Leïla, réveille toi.


Au contact des doigts de Samuel sur sa joue, Leïla ouvrit un œil puis l'autre et découvrit que c'était Samuel qui la réveilla.


LEÏLA : (à moitié endormie) Samuel ! 


SAMUEL : (enlevant sa main de la joue de Leïla) Qu'est-ce-que tu fais endormi ici ? 


LEÏLA : (se redressant pour se mettre en position assise) Je... Je voulais te parler, mais je me suis endormie en t'attendant. Il est quelle heure d'ailleurs ?


SAMUEL : (allant s'asseoir à côté de Leïla) Pas loin de 23 heures il me semble. 


LEÏLA : (sortant son portable et regardant l'écran) Sérieux ?! Vu les 4 appels manqués de Soraya que je n'ai pas entendue, elle doit s'inquiéter surtout que ma garde se terminait à 20 heures !


SAMUEL : Eh bien tu devrais l'appeler pour la rassurer.


LEÏLA : Oui tu as raison.


Leïla composa le numéro de Soraya et l'informa que tout aller bien et qu'elle rentrerai bientôt à la maison prétextant une urgence de dernière minute à l’hôpital. Pendant son coup de téléphone, Samuel se leva et alla s'installer à son bureau attendant que Leïla finisse son coup de téléphone. 


LEÏLA : (rangeant son téléphone dans son sac) Tu es toujours en colère ?


SAMUEL : (feuilletant le dossier de l'une de ses patientes) Je n'en sais rien. Je devrais ?


LEÏLA : (se levant pour rejoindre le bureau de Samuel) Non, tu sais pertinent que je t'aime toi et personne d'autre surtout pas un gamin qui pourrait être mon fils ! 


SAMUEL : (levant la tête de son dossier) Alors pourquoi n'avoir pas dit que tu n'étais pas libre dans ce cas ?


LEÏLA : (s'appuyant contre le bureau à la droite de Samuel) Tu ne m'as pas laissé le temps de quoi que ce soit tu t'es tout de suite mis en colère contre lui pour ensuite partir. 


SAMUEL : Je suis parti car je savais que si je restais je lui aurais collé mon poing dans la tronche à ce connard ! 


LEÏLA : (se rapprochant encore un peu plus de Samuel) Je suis désolé Samuel mais tu pensais vraiment ce que tu m'as dit tout à l'heure comme quoi tu voulais arrêter notre relation ?


SAMUEL : (surpris de ce qu'elle venait de dire, il recula de son bureau) Quoi ? NON ! tu es folle?! J'ai juste sorti des tas de conneries sans réfléchir, car j'étais en colère! C'est ça que tu as cru que je te plaquer alors que j'ai eu tant de mal à ce que tu veuilles bien de moi à nouveau ? Tu sais très bien que tu es plus importante que tout dans ma vie alors je ne te lâcherai pas aussi facilement et surtout pas pour un jeune con prétentieux !


LEÏLA : Franchement ?! Oui ! 


SAMUEL : (tendant sa main pour prendre celle de Leïla) Je n'ai jamais voulu que tu croies ça ! Je t'assure.


LEÏLA : D'accord ! Je sais que notre relation a toujours été loin d'être simple mais je sais que toi aussi tu as fait beaucoup pour que ça marche entre eux ! 


SAMUEL : (attirant Leïla sur ses genoux) Ça n'a pas d'importance ! Je n'aurais jamais dû m'emporter pour si peu mais j'étais claqué de l'accouchement assez compliqué de Margot et le voir si entreprenant avec toi m'a fait sortir de mes gonds ! J'en suis désolé !


LEÏLA : (caressant la barbe de Samuel tout en se blottissant dans ses bras) Si ça a de l'importance ! On est deux dans l'histoire et on fait tous les deux des erreurs.


SAMUEL : (déposant ses lèvres sur celle de la belle infirmière) Tu me pardonnes ?


LEÏLA : (rendant son baiser) Quelle question ! Tout est oublié.


SAMUEL : Je te promets pas de ne plus être jaloux par contre.


LEÏLA : (souriante)Tu n'as aucune raison de l'être, c'est avec toi que je veux être ! Et puis je voulais aussi te dire que je n'ai pas honte de notre relation, mais je pense que cela ne regarde personne ce qui se passe entre nous et surtout pas le reste du personnel de l’hôpital.


SAMUEL : On fera comme tu veux ! Mais tu sais tout comme moi que la radio commérage de l’hôpital a du bien marcher encore grâce à nous.


LEÏLA : (rigolant en retour) Tu m'étonnes mais on s'en fout ! Tant qu'entre nous tout va bien, les commérages de l'hôpital, c'est le cadet de mes soucis ! 


Après quelques minutes enlacés dans ce fauteuil sans dire un mot. Leïla se détacha de l'emprise que Samuel avait faite en l'entourant de ses bras pour pouvoir se lever. 


SAMUEL : Tu t'en vas déjà ?


LEÏLA : (se penchant pour embrasser une nouvelle fois Samuel) Il me semble que tu as des dossiers à finir de remplir ?


SAMUEL : (rendant le baiser) C'est vrai, mais c'est tellement mieux de t'avoir dans mes bras !


LEÏLA : (mettant ses mains de part et d'autres de la barbe de Samuel) J'en doute pas mais tu dois travailler et moi je dois rentrer chez moi, dormir. On se voit demain de toute façon. 


SAMUEL : (mettant ses mains sur les hanches de Leïla tout en embrassant de nouveau l'infirmière) N'empêche que je préférerai passer le reste de ma garde à te toucher et t'embrasser !


Prient dans leur baiser, ni Samuel ni Leïla n'entendit que la porte s'ouvrit en même temps que l'on frappa. Le docteur Dumaze entra dans la pièce tout en étant surpris par ce qu'il voyait droit devant lui. Ne sachant pas où se mettre, il toussa assez bruyamment pour prévenir de sa présence étant donné que les deux tourtereaux avaient toujours leurs lèvres collées les unes aux autres ! Immédiatement, Leïla recula et se redressa aussi vite que possible tout en regardant son directeur avec une grande gêne visible par la couleur rouge que prit son visage. Cependant Renaud ne put s'empêcher d'être heureux pour son fils, le voyant enfin heureux depuis tout ce temps !


LEÏLA : (gênée) Docteur Dumaze ! 


RENAUD : (surpris) Leïla?! Je pensais que vous aviez fini votre garde?


LEÏLA : Et bien oui... mais 


SAMUEL : (voyant que Leïla était gênée de cette situation il lui coupa la parole pour venir à sa rescousse) C'est bon Papa, arrête avec tes questions ce n'est pas comme si que tu ne savais pas qu'on est ensemble ! Tu vois bien que d'être surpris par son supérieur est assez gênant pour elle n'en rajoute pas ! 


RENAUD : Je voulais pas vous rendre mal à l'aise Leïla, je m'en excuse ! J'aurai tout simplement dû attendre que l'on me répondre avant d'entrer.


LEÏLA : Il n'y a pas de soucis ! C'est plutôt nous qui aurions dû rester professionnel dans l'enceinte de l’hôpital !


RENAUD : ( en regardant son fils) Tant que cela ne va pas plus loin sur votre lieu de travail cela me va ! Mais j'apprécierai également de la discrétion de votre part.


SAMUEL : Laisse-moi rire, comme si que tu en profites pas avec Marianne dans les recoins de l'hôpital ?!


RENAUD : Mais ça va pas ! On est très professionnel ici !


SAMUEL : (levant les yeux au ciel) Si tu le dis ! 


LEÏLA : Bon je vous laisse, j'allais m'en aller de toute façon ! 


Leïla se dirigea vers la porte pour échapper à cette conversation. Elle était au courant que le docteur Delcourt et le docteur Dumaze étaient ensemble; mais elle estimée que cela ne l'a regardé pas au même titre que sa relation avec Samuel ne regarde pas les autres ! 


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Le lendemain matin, Leïla retrouva le reste de la famille dans la cuisine en train de prendre leur petit-déjeuner. Elle n'avait vu personne hier lorsqu'elle était rentrée chez elle étant donné l'heure tardive à laquelle elle était rentrée. 


LEÏLA : (s'adressant à tout le monde) Je suis désolé de pas vous avoir prévenu que j'aurai du retard, il y a eu une urgence à l'hôpital au moment où j'allais partir hier.


REMY : (tout en ayant de la nourriture dans la bouche) Comme moi hier ! De toute façon, c'est à chaque fois qu'on arrive à finir bien à l'heure qu'il arrive une urgence et que les autres ne sont pas disponibles.


NOOR : (dégoûtée) Sérieux ?! Tu pourrais avaler ce que tu as dans la bouche avant de parler ! C'est dégueux 


REMY : (après avoir avalé le contenu de sa bouche) Ce n'est pas la fin du monde non plus n'exagère pas ! Et puis tu n'as pas qu'a regardé dans ma bouche quand je parle ! 


LEÏLA : Non mais vous allez trouver un terrain d'entente un jour entre vous deux ! Il y a toujours quelque chose qui gêne l'autre ! 


NOOR : T'inquiète Maman, c'est pour rigoler ! Mais n'empêche c'est dégueux quand même ! 


SORAYA : Je suis sûr que si vous ne vous engueulez pas dès le matin avant de partir, il vous manque un truc durant toute la journée ! 


REMY : Tu a tout à fait raison ma chérie ! C'est mon activité favorite du matin, emmerder ta sœur !


Durant la conversation futile du reste de sa famille, Leïla se versa une tasse de café quand son téléphone posé sur le comptoir de la cuisine se mit à sonner. Étonnée qu'il sonne à cette heure, Leïla se dépêcha de le prendre dans ses mains pour savoir qui l'appeler si tôt. Lorsqu'elle vit le destinataire inscrit sur son écran, elle fut prise de panique ! Au lieu de décrocher comme elle avait l'habitude de le faire devant ses enfants, elle prit son téléphone qui sonnait toujours et quitta la cuisine pour se réfugier dans sa chambre. Elle ne voulait pas que le reste de sa famille entend sa conversation avec son interlocuteur mystère.


A SUIVRE

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