Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 25 : Episode 25 - 373

2524 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 14/04/2020 11:47

Après avoir fini sa garde de 48 heures à l'hôpital, Samuel rentra chez lui se reposer avant d'aller affronter le mari de Leïla. Il savait que ce n'était pas ce que voulait la belle infirmière, mais il en avait plus que marre que Bilel arrive toujours à ses fins avec elle. Pour lui, Bilel ne pensait qu'à sa petite personne et en aucun cas à sa famille car si cela aurait été le cas, il n'aurait jamais accepté son chantage après l'accident de bus ni même empêcher Leïla d'être heureux en signant ses fichus papiers.


Tout en pensant à ce qu'il voulait dire à Bilel sans empirer les choses, Samuel s'endormit épuisé par sa garde qui avait été laborieuse. Il fut réveillé par une odeur olfactive qu'il reconnaîtrait partout, plus particulièrement un parfum qu'il connaissait que trop bien. Il ouvrit ses yeux et ne fût pas surpris de voir devant lui, Leïla. Il se redressa donc pour appuyer son dos contre la tête de lit. 


SAMUEL : Et bien t'offrir cette clé n'a que des avantages apparemment ! Que me vaut une visite aussi matinale ? 


LEÏLA : (s'asseyant au bord du lit) Désolé de t'avoir réveillé ! 


SAMUEL : (prenant la main de Leïla dans la sienne) Ce n'est pas grave, je n'ai pas besoin de beaucoup de sommeil. Alors qu'est-ce-que tu viens faire ici aussi tôt ?


LEÏLA : (baissant les yeux) Je ne veux pas que tu ailles voir Bilel en prison ! 


SAMUEL : (caressant du pouce le dos de sa main) Tu as peur de quoi au juste ? Je veux juste discuter avec lui et lui faire comprendre qu'il a tout intérêt à signer ses papiers de divorce ! 


LEÏLA : Je ne sais pas que cela empire la situation certainement ! 


SAMUEL : On peut y aller ensemble si tu préfères ?! 


LEÏLA : Je ne crois pas que ce soit la solution, Samuel ! C'est déjà assez dur pour lui là-bas.


SAMUEL : Arrête de toujours vouloir le protéger Leïla, c'est lui tout seul qui s'est mis dans cette situation ! Tu n'es pas responsable de ses actes d'accord !


LEÏLA : Je le sais, ce n'est pas de ma faute si la culpabilité refait surface à chaque fois que je le vois dans cet endroit ! 


SAMUEL : Fais-moi confiance alors ! Laisse-moi aller le voir, je suis sûr que je peux le convaincre de signer ses papiers.


LEÏLA : Comme tu l'as convaincu de renoncer à moi après l'accident !


SAMUEL : (surpris qu'elle mette le stupide chantage qu'il avait fait avec Bilel sur le tapis) NON ça va pas ! J'ai bien retenu la leçon crois-moi, te perdre à était assez dure pour que je ne refasse pas la même erreur deux fois ! 


LEÏLA : (voyant qu'elle n'arriverait pas à le faire changer d'avis) D'accord mais promet moi de ne pas aller trop loin avec lui pour ne pas empirer la situation !


SAMUEL : Je te le promets, de toute façon un gardien sera là si on en vient aux mains ! 


LEÏLA : Très drôle ! 


Samuel attira l'infirmière contre son torse, il voyait bien que ce face-à-face l'angoissé assez. Il n'avait pas l'intention d'empirer la situation mais il savait autant qu'elle que Bilel ne capitulerait pas si vite surtout en voyant son ennemi qu'était Samuel. Pour le moment, Samuel se concentra sur ce qu'y avait de plus important pour lui c'est-à-dire Leïla. Profitant de sa présence, le médecin ne put s'empêcher d'embrasser l'infirmière. Un baiser qui sella sa promesse en quelque sorte. Le baiser déboucha sur des choses plus sérieuses entre eux. Pris comme toujours dans cette envie mutuelle, Leïla enleva son manteau avant de monter à califourchon sur Samuel, leur baiser reprit plus langoureusement. Samuel avait toujours le don de la faire arrêter de penser lorsqu'il l'a touché que ce soit avec ses lèvres ou bien ses doigts.


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Samuel passa la grande porte du centre pénitentiaire où était détenu Bilel sans hésitation pour ensuite arriver au parloir après avoir passé les portiques de sécurité. Il ne savait pas si Bilel aurait le courage de le voir en face-à-face car oui Samuel était prêt à l'affrontait mais Bilel avait le choix de venir à sa rencontre ou non ! Connaissant l'homme cela ne l'étonnerait pas une seconde qu'il choisisse d'éviter l'affrontement comme il avait l'habitude de le faire ! À sa grande surprise, Bilel entra dans le parloir accompagné d'un gardien.


BILEL : (montrant son animosité) Qu'est-ce-que tu fous ici ? Ça te fait plaisir de me voir ici comme ça, tu peux te taper ma femme avoue !


SAMUEL : Wouh !! Apparemment la prison à l'air de ne pas t'avoir calmé ! Pourtant, normalement, c'est le contraire qui se produit non?! 


BILEL : (toujours autant énervé) Tu es venu pour prendre plaisir à me voir enfermé ici c'est ça ? Ou bien attend que je réfléchisse.


SAMUEL : Si tu ne t'étais pas dénoncé tu aurais pu éviter tout ça et tu le sais autant que moi ! 


BILEL : Je ne suis pas un pourri comme toi moi ! J'assume mes actes même si tu ne valais pas la peine que j'atterrisse ici pour toi en y réfléchissant bien ! 


SAMUEL : Oe, c'est ça et c'est moi aussi qui empêche Leïla d'avancer dans sa vie malgré tout ce qui s'est passé peut-être?


BILEL : Avancer ? Avec toi ? Laisse-moi rire, c'est plutôt une marche arrière, mais ne t'inquiète pas elle le réalisera bien assez tôt ! 


SAMUEL : Je le crois pas ! Tu crois toujours qu'elle va revenir avec toi ? Mais réveille-toi mon pauvre, ce n'est pas parce que tu as déchiré les papiers de divorce que cela signifie qu'elle va arrêter tout et revenir vers toi ! 


BILEL : C'est pour ça que tu es là... pour ses papiers de divorce ? Pourtant couché avec elle alors qu'elle est mariée ne t'a jamais dérangé, il me semble ! 


SAMUEL : Effectivement ça ne m'a jamais dérangé mais je pense à elle avant ma propre personne contrairement à toi ! Et je sais pertinemment qu'elle a besoin de divorcer de toi pour pouvoir avancer dans sa vie ! Tu comprends pas qu'elle puisse en avoir besoin pour tirer un trait sur cette histoire d'accident une bonne fois pour toutes ?


BILEL : Elle veut divorcer juste parce qu'elle est avec toi, c'est tout ! C'est bien elle qui m'a supplié de l'a pardonné d'avoir couché avec toi et qui voulait reprendre notre vie de famille !


SAMUEL : Tu le fais exprès d'être con ce n'est pas possible autrement ! Maintenant tu essayes de me foutre en boule avec cette histoire c'est pitoyable Bilel ! 


BILEL : Je crois pas non ! 


SAMUEL : Arrête de penser qu'à toi et fait ce qu'elle te demande de toute façon c'est inévitable et tu le sais très bien ! Tu te voiles la face si tu penses le contraire !


BILEL : Tu seras content qu'elle m'abandonne et qu'elle abandonne sa famille pour toi !


SAMUEL : Mais qu'est-ce-que tu racontes encore ! La prison ne t'a pas arrangé. Je lui demanderai jamais d'abandonner sa famille et puis je l'ai déjà empêché de venir te voir dans cet endroit sordide ? Je crois pas non. Je ne suis pas comme toi, je sais faire la part des choses ! Même si j'ai du mal à l'accepter, votre divorce ne changera rien aux liens que vous avez ensemble par le biais vos filles et puis je sais qu'elle se sentira toujours obligé de s'occuper de toi tout le temps que tu resteras ici, j'en doute pas elle a trop bon cœur pour faire le contre ! 25 ans de mariage ont dû au moins t'apprendre ça sur elle, car si ce n'est pas le cas alors je vois vraiment pas ce qu'elle a pu te trouver toutes ces années ! 


BILEL : (cogitant) Epargne-moi tes discours sur la famille et le mariage ! Tu ne sais pas ce que c'est ! 


SAMUEL : Peut-être mais moi au moins je vois plus loin que le bout de mon nez quand il s'agit d'elle ! 


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Pendant ce temps, Leïla était retournée chez elle, étant son jour de repos, elle en profita pour faire du ménage en compagnie de Soraya. Aidant sa mère à remettre les plaids ainsi que les coussins sur le canapé d'angle du salon, Soraya en profita pour en savoir plus concernant le coup de fil mystérieux que sa mère avait eu la veille au matin, mais ne sachant pas comme mettre cela sur le tapis et commença par la questionnait sur son escapade qu'elle a faite tôt ce matin. Pour Soraya les deux événements avaient un lien et sa curiosité maladive pris le dessus, profitant d'être seules à la maison pour questionner sa mère.


SORAYA : (passant deux coussins à sa mère) Tu es allé où ce matin ? Je t'ai entendu sortir tôt c'est en rapport avec ton coup de fil mystérieux d'hier ?


LEÏLA : (mettant les coussins sur le canapé) Mon coup de fil mystérieux ? Je vous ai dit que c'était le docteur Delcourt qui m'avait appelé !


SORAYA : (redonnant deux autres coussins) Alors pourquoi avoir pris l'appel dans ta chambre ? Tu agis bizarrement depuis ce temps-là je trouve.


LEÏLA : (s'asseyant sur le canapé refait après avoir posé les coussins) Je ne sais pas si je peux te le dire Soraya, je ne veux pas de nouveau vous cacher quelque chose mais je ne veux pas non plus la guerre entre nous de nouveau.


SORAYA : C'est en rapport au docteur Chardeau ?


LEÏLA : Oui et non !


SORAYA : Maman, je suis une adulte maintenant! On peut parler ensemble, je vois bien que depuis que tu es rentré tu n'es pas totalement là avec moi. Tu t'es disputé avec lui ?


LEÏLA : Non, c'est juste qu'il est parti voir ton père en prison et je m'inquiète de ce qu'il peut lui dire ou faire ! 


SORAYA : (interloquée) Pourquoi il est parti voir papa ? 


LEÏLA : (tapotant les coussins par nervosité) Eh bien, j'ai demandé le divorce avec ton père mais ce dernier fait tout pour que cela ne se fasse pas et Samuel a cru bon d'aller le voir pour débloquer la situation même si je lui ai dit de ne pas le faire! Voilà tu sais tout, je suis désolé que tu l'apprennes comme cela Soraya mais on a tous besoin d'avance et le divorce avec ton père et une étape que je dois franchir. Cela ne veut pas dire que je l'abandonne tu sais, je continuerai à m'occuper de lui tant qu'il sera en prison et puis on sera toujours liés plus par le mariage mais par toi et Noor. Mais n'en parles pas à ta sœur par contre, je veux la protéger, tu sais très bien comment elle est. Je ne veux pas la faire souffrir encore plus. 


Voyant que Soraya ne réagissait pas à ses paroles, Leïla s'inquiéta et regarda sa fille qui sous le choc de ce que venait de lui dire sa mère était comme léthargique.


LEÏLA : (touchant le genou de sa fille) Soraya ? Ça va ? Parle-moi !


SORAYA : Oui, ça va ! Tu as demandé le divorce avec papa ?!


LEÏLA : (enlevant sa main) Oui, ma chérie. On ne peut pas rester dans cette situation indéfiniment. Tu sais très bien que je ne suis plus avec ton père alors pourquoi rester marié ?


SORAYA : C'est Chardeau qui t'a demandé de divorcer ? 


LEÏLA : Non ! Pas du tout, c'est MA décision ! 


SORAYA : Ok ! Si tu penses que c'est le mieux à faire !


LEÏLA : (surprise de l'acceptation de la nouvelle si rapidement) Tu es sûr que ça va ?


SORAYA : Je veux seulement que tout le monde soit bien après tout ce qu'il s'est passé alors si tu penses que le divorce et la solution alors je suis d'accord. C'est mieux que des cachotteries. Pour Noor, tu as raison mieux vaut ne rien lui dire pour le moment, elle a encore du mal avec ta relation alors annoncé votre divorce n'arrangera rien.


LEÏLA : Je suis contente que tu le prennes comme cela, ma chérie ! Je sais que ce n'est toujours pas facile ni simple toute cette histoire mais je fais mon possible pour que tout le monde soit heureux tant que possible.


SORAYA : Je sais maman ! T'inquiètes pas je sais que la famille est le plus important pour toi mais je sais aussi qu'il faut avancer ce qui signifie pour toi d'être avec Samuel je l'ai bien compris. Mais ça reste un choc d'apprendre que ses parents divorcent.


Leïla savait que Soraya était maintenant une adulte mais l'entendre lui dire ses mots, la convainc qu'elle était devenue vraiment une adulte par ses paroles si mature. Un peu de sa culpabilité de disloquer encore un peu plus leur famille par un divorce disparu après cette énième conversation tant redouté elle aussi.


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Leïla avait accumulé tellement de stress avec toute cette histoire qu'elle fût prise de nausée en voyant son assiette au moment de passer à table lors du déjeuner avec Soraya et Noor. Elle s'efforça quand même de manger pour ne pas inquiéter ses filles. Mais à peine avait-elle mis la fourchette dans sa bouche, l'envie de vomir la fît sortir de table en trombe et courut vomir dans la salle de bain. Voyant rarement leur mère malade, les filles se précipitèrent devant la porte de la salle de bain pour savoir comment aller leur mère.


NOOR : (collant son oreille à la porte) Ça va maman ? 


SORAYA : Tu as besoin d'aide ? 


LEÏLA : (ouvrant la porte) Ça va mieux maintenant ! J'ai juste besoin de boire de l'eau. 


Noor et Soraya Suivirent leur mère dans la cuisine, cette dernière se rassis à table pour boire l'eau présente dans son verre. 


LEÏLA : (voyant que ses filles la fixaient avec un visage inquiet) Vous en faites une tête ?


NOOR : Ba c'est qu'on n'a pas l'habitude de te voir malade !


LEÏLA : C'est ce qu'il arrive quand on travaille au contact de malade constamment. Ça m'étonne d'ailleurs que je ne sois pas plus souvent malade ! Finissez de manger ça va être froid.


Rassurées, les filles finirent leur repas tandis que Leïla débarrassa son assiette et ses couverts avoir vomi l'avait soulagé, mais aussi couper l'appétit pour ce midi. Après quelques heures à se reposer dû au mal de tête qui était survenu en même temps que ses nausées, Leïla profita de l'absence de ses filles pour se décider à téléphoner à Samuel pour savoir comment son face-à-face avec Bilel s'était passé.


A SUIVRE

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