Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 37 : Episode 37 - 385

3506 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 16/04/2020 18:13

Après avoir mis du temps à redescendre de leur petit nuage de bonheur ainsi que de se quitter, Leïla laissa Samuel reprendre son travail tandis qu'elle rentra chez elle encore pleins d'étoiles dans les yeux, rejoindre ses filles. Il s'était passé pas mal de choses depuis quelques jours qu'elle ne s'attendait absolument pas comme l'envie réelle de Samuel d'avoir un enfant avec elle alors qu'elle s'était persuadée que la meilleure solution était d'avorter et qu'elle traverserait toute cette épreuve toute seule dans son coin mais maintenant tout cela à changer. Rentrant chez elle, elle découvrit que le reste de la famille s'était installé devant la télévision subjuguer par le film qu'ils regardaient. Les filles & Rémy étaient plongées dans le noir en train de regarder un film d'horreur, seule Soraya cachait ses yeux dans l'épaule de Rémy, les films d'horreur n'étaient absolument pas son truc, elle regardait donc le film que d'un seul œil ! Entendant la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer, Noor émit un cri de peur ! Leïla s'empressa d'allumer la lumière du salon.


LEÏLA : (appuyant sur l'interrupteur du salon) Qu'est-ce-qu'il se passe ?! 


NOOR : (essayant de retrouver son calme) Putain, tu m'as foutu la trouille maman ! 


REMY : (rigolant de la réaction de Noor tout en mettant le film en pause) Petite nature va ! Tu vas pas arriver à dormir après j'en suis sûr!


NOOR : Haha, je t'ai vu sursauté aussi quand la porte s'est ouverte nie pas !

 

REMY : Peut-être mais je n'ai pas crié pour autant ! Et puis c'est ton cri qui m'a surpris et pas la porte ! 


NOOR : Mon cul ouais !


LEÏLA : (comprenant pas pourquoi Noor avait crié) Au lieu d'être impolie Noor, Tu voudrais bien me dire pourquoi tu as crié ?!


SORAYA : (répondit à la place de sa sœur) Rien de grave maman, c'est juste qu'on regarde un film d'horreur plongeaient dans le noir ! 


NOOR : On regarde ? Dis plutôt que moi et Rémy on regarde car toi tu te planques à chaque fois qu'il se passe un truc intéressant ! 


SORAYA : (se levant du canapé) J'aime pas ce genre de film ce n'est pas de ma faute ! Je vois pas où on peut trouver du plaisir à regarder ce genre de film !


LEÏLA : Surtout si c'est pour avoir peur du moindre bruit après et de faire des cauchemars !


NOOR : Mais non, c'est justement le but de ses films là ! Et puis je suis plus un bébé ! 


REMY : (rigolant sur le fait que Noor n'était plus un bébé) Je peux remettre en route le film j'aimerais bien savoir si le dernier mec encore en vie va survivre jusqu'au bout si ça vous dérange pas. 


NOOR : (lui balançant un oreiller en plein visage) Rigoles pas toi et appuie sur play crétin !


REMY : (parlant à Soraya) Tu regardes la suite avec nous ou pas chérie ? 


SORAYA : Non c'est bon, je vais me préparer un thé, (parlant à sa mère) tu en veux un aussi ?


LEÏLA : (accrochant son manteau ainsi que son sac à main dans l'entrée) Oui, je veux bien ma chérie.


Soraya se dirigea vers la cuisine pour préparer le thé en question suivie par Leïla. Quant à Rémy & Noor, ils se replongèrent dans leur film d'horreur. Pour ne pas trop déranger ces derniers, Soraya et Leïla parlèrent à voix assez basse. Leïla s'installa à la table tandis que Soraya ramena deux thés fumants. Le silence s'installa jusqu'à ce que Soraya lança la conversation avec sa mère voyant bien qu'elle était un peu dans ses pensées avec un grand sourire sur le visage ce qui intrigua d'autant plus sa fille! 


SORAYA : Ta journée à l'hôpital s'est bien passé on dirait ou bien c'est peut-être que tu repenses à ce matin?! Je suis encore désolé mais pour ma défense je ne savais pas qu'il était là !


LEÏLA : (touillant son thé bouillant tout en repensant au moment magnifique de cette échographie qu'elle avait partagée avec Samuel) Hein ? Pour ce matin ? Je te l'ai déjà dit, tu n'as rien interrompu ! 


SORAYA : Pourtant en vue du souvenir que j'en ai et du sourire que tu arbores depuis que tu es rentrée tout cela me fait penser le contraire ! Mais je suis contente pour toi, Maman je t'assure ! Ça me fait plaisir de te voir heureuse comme ça. Ça faisait longtemps que je t'avais pas vu aussi joyeuse !


Leïla sourit de plus belle a ce que venait de dire sa fille aînée mais de penser à ce qui la fit sourire comme cela la fit revenir à la réalité car oui elle avait pris une décision qui impliqué de devoir informer à ses filles sa grossesse si inattendue, elle avait peut-être réjouit Samuel avec la nouvelle mais cela n'allait pas être le cas de ses filles et surtout pas avec Noor ! Ce retour à la réalité fît effacer instantanément le sourire du visage de la belle infirmière ce qui n'échappa pas à Soraya. 


SORAYA : (avalant une gorgée de thé) J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?


LEÏLA : (regardant sa fille) Non, pas du tout ma chérie ! C'est juste que je viens de me rappeler de quelque chose qu'il faut que je fasse. 


SORAYA : (suspicieuse) Là maintenant ? 


LEÏLA : (souriant à sa fille) Non pas là maintenant. Ça peut attendre demain.


 Faisant un peu trop de bruit à son goût, Noor rappela à sa mère et sa sœur de faire moins de bruit car elle n'entendait pas le film avec leur conversation pourtant à voix assez basse. De ce reproche, Leïla & Soraya terminèrent leurs thés en quasi-silence avant de partir se coucher laissant les cinéphiles finit de regarder leur film en toute tranquillité. 


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Pendant que Leïla était chez elle, Samuel étant de garde s'occupa d'une urgence avec Amanda qui était avec lui durant cette garde nocturne. Cette dernière avait bien remarqué l'excellente humeur du médecin qui d'habitude était très professionnel voir froid et distant lorsqu'elle travaillait avec lui. Elle qui aimait discuter de tout et de rien avec ses collègues avec lui elle savait qu'il fallait qu'elle reste professionnelle à part si elle voulait récolter des piques cinglantes de la part de Samuel. Voyant que cette nuit, Samuel avait l'air d'être plus ouvert que d'habitude, elle saisit l'opportunité d'en savoir plus sur ce sourire si rare sur son visage. 


AMANDA : (tout en s'occupant de brancher la perfusion de la patiente) Je voudrais bien savoir ce qui fait que vous êtes d'aussi bonne humeur ! 


SAMUEL : (leva la tête du dossier de la patiente pour regarder Amanda) Je vous demande pardon ?


AMANDA : Ba oui, le sourire sur votre visage depuis tout à l'heure m'intrigue. D'habitude vous êtes moins expressif ! 


SAMUEL : (parlant à la patiente avant de quitter la chambre) Je reviens dans quelques instants il faut que je vérifie quelque chose ! Mais pas de quoi s'inquiéter c'est juste par mesure de précaution. 


PATIENTE : (inquiète) D'accord ! 


AMANDA : (suivant le médecin dans le couloir) Vous ne m'avez pas répondu ! Non laissez-moi deviner, j'adore les devinettes, je suis forte à ce jeu en plus. Alors hummm... Je suis sûr que c'est en rapport à Leïla !


SAMUEL : (s'arrêtant subitement et se retournant vers l'infirmière stagiaire sur un ton grave) Ça y est, vous avez fini ?


AMANDA : (surprise qu'il s'arrête subitement de marcher dans le couloir contente de l'avoir fait réagir) J'ai touché le mille ! C'est vrai que j'ai été surprise de savoir que vous sortiez ensemble surtout que j'avais compris que Leïla était mariée mais bon qui suis-je pour juger ! L'amour ça ne se contrôle pas comme on dit. 


SAMUEL : (ayant repris la marche dans le couloir pour se diriger vers son bureau exaspéré par l'infirmière) Il faut que je fasse quoi pour que vous me lâchiez ? Allez plutôt vérifier le monitoring de la patiente que l'on vient de quitter au lieu de me faire chier avec vos questions qui vous ne regardez absolument pas ! Et par la même occasion vérifiez les autres patientes du service, je viendrai vous chercher si j'ai besoin de vous ça me fera des vacances de plus vous avoir dans les pattes ! 


À l'avoir trop cherché, Amanda avait récolté ce qu'elle avait semé avec le docteur Chardeau, sa colère légendaire ! Elle quitta donc le bureau de Samuel dans lequel elle l'avait suivi pour avoir les réponses à ses questions pour aller faire ce qu'il lui a ordonné de faire malgré qu'elle aurait préféré qu'il réponde au lieu de s'énerver contre elle. Elle avait au moins tenté le coup malheureusement pas fructueux ! Le docteur Dumaze de garde lui aussi avait entendu, l'échange houleux entre l'infirmière et Samuel dans le couloir décida d'aller encore une fois remonter les bretelles de son fils quant à son comportement avec ses collègues pourtant depuis un moment, il n'avait pas eu de retour négatif concernant le médecin, il savait que tout cela était grâce à la relation que son fils avait avec Leïla bien entendu mais il ne voulait pas pour autant que leur relation interfère dans leurs travails respectifs. Il croisa Amanda qui sortait du bureau de son fils qui avait l'air d'avoir presque envie de pleurer.


RENAUD : Amanda ? Tout va bien ?


AMANDA : (s'arrêta net en voyant Renaud s'efforçant de sourire) Oui, Bien sûr !


RENAUD : Et vous allez me dire que les cris que je viens d'entendre ce n'était rien aussi ?!


AMANDA : Quels cris ?


RENAUD : Arrêtez s'il vous plaît, je connais mon fils et il peut être dur quand il s'y met. S'il vous a dit quelque chose de déplacer ou autres, il faut me le dire !


AMANDA : Non je vous assure, il m'a juste dit d'aller vérifier ses patientes, ce que je vais faire si vous me laissez partir ! 


RENAUD : (laissant tomber) Oui bien sûr allez-y ! 


Malgré qu'Amanda lui avait dit qu'il n'y avait rien eu, Renaud voulait vraiment savoir du pourquoi de ses haussements de voix qu'il n'avait pas imaginé. Il toqua donc à la porte du bureau de son fils pour en savoir plus. 


RENAUD : Je te dérange ?


SAMUEL : (levant la tête du dossier qu'il avait en main) Ça dépend ! Si tu es là parce que la geek est venue te voir pour se plaindre, ce n'est pas la peine, je n'ai pas le temps pour ses conneries ! 


RENAUD : Il n'y a pas eu besoin puisque je t'ai entendu lui hurler dessus depuis le couloir ! 


SAMUEL : (un peu moqueur) Hurler vraiment ?! Arrête un peu, je lui ai juste remis les points sur les i. Comme personne ne le fait ! Ça lui fera pas de mal ! 


RENAUD : Ba voyons, c'est encore et toujours à cause de tes collègues et jamais de la tienne n'est ce pas ?


SAMUEL : Ce n'est pas de ma faute si tu engages toujours des perles ! Et puis elle n'avait qu'a pas me soûler avec ses questions à la con ! 


RENAUD : Elle est là pour apprendre je te rappelle ! 


SAMUEL : Absolument mais en savoir plus du pourquoi je souris, je pense que c'est hors contexte de l'apprentissage professionnel il me semble ! 


RENAUD : Arrêtes un peu Samuel d'être autant anti-social ! Pourtant si je me rappelle bien, Leïla te posait aussi des questions personnelles quand je vous ai mis en duo. 


SAMUEL : (posant le dossier sur son bureau) Ça n'a rien à voir et tu le sais très bien ! 


RENAUD : Ok, je laisse tomber ! Sinon moi, je peux savoir pourquoi tu souriais étant donné que cela avait l'air d'être tellement inhabituel de la part d'Amanda ! C'est vrai qu'en le disant cela m'intrigue également.


SAMUEL : (prenant la direction de la sortie de son bureau) Depuis quand ma vie t’intéresse ?! 


RENAUD : (regardant son fils quitter la pièce pour ensuite le rattraper dans le couloir) Samuel ! Ta vie m'a toujours intéressé et tu le sais que ce soit dans les pires moments ou les meilleurs d'ailleurs ! Mais tu ne me dis jamais rien alors que j'aimerais au contraire savoir plus par exemple ce qui te rend si de bonne humeur là maintenant ! 


SAMUEL : (continuant de marcher) Ah ouais ? Tu étais ou alors quand c'est devenu insupportable avec maman ? Tu étais où pendant que je perdais pied à la fac ? Tu peux me le dire ? Non, en fait laisse tomber je veux même pas le savoir ça changera pas le passé de toute façon ! Et même si je partageai avec toi le du pourquoi ce sourire stupide, tu arriverais encore à m'énumérer tous les points du pourquoi ce n'est pas possible alors, je vais m'épargner ça si tu veux bien ! 


RENAUD : Qu'est-ce qui pourrait ne pas être possible ? Tu as tout pour toi ! 


SAMUEL : (avant de rentrer dans la chambre de sa patiente) J'ai du boulot là tu vois donc on va arrêter cette conversation père-fils avant que ça dégénère une fois de plus !


 Malgré son passé compliqué avec son père, Samuel avait envie de se confier à lui sur ce futur bébé mais il préféra garder ses craintes sur le futur pour lui car il savait que s'il parlait de tout cela avec son père, ce dernier ne lui ferait que douter encore plus de ses capacités en lui faisant une énumération du négatif de cette situation comme il l'a toujours fait dès que cela commençait à aller bien dans la vie de son fils. 


**********************************


Une bonne partie de la nuit était passée sans que Samuel ne s'en rends compte tellement il avait été débordé par les urgences et autres à croire que la pleine lune y était pour quelque chose. Il arriva tout de même à s'accorder une pause pour prendre un café, il en profita également pour sortir de sa poche l'échographie qu'il avait imprimé après le départ de Leïla de ce petit embryon qui allait être son futur enfant. Complètement pensif face à cette image, Samuel ne remarqua pas que son père entra dans la salle de pause.


RENAUD : (se dirigeant vers la machine à café) Et bien à en croire tout le travail que tu as ce soir, la pleine lune à certainement des pouvoirs sur les naissances après tout. 


SAMUEL : (sortant de ses pensées tout en fourrant la photo dans sa poche) Qu'est-ce-que tu fais là ? Tu n'as pas ta machine à café perso dans ton bureau ?


RENAUD : (prenant son café pour ensuite aller s'asseoir en face de Samuel) Elle est en panne figure-toi ! Et ce n'est pas plus mal ça me permet de voir si tout se passe bien comme ça !


SAMUEL : Dis plutôt de me fliquer ! Tu as peur de quoi au juste ?


RENAUD : De rien Samuel, arrête d'être sur la défensive pour une fois s'il te plaît... (voulant changer de sujet) Il y a un problème avec l'échographe ?


SAMUEL : (étonné de sa question) Qu'est-ce-que j'en sais ? Pourquoi tu me demandes ça d'ailleurs ? 


RENAUD : Eh bien tu avais l'air de bien examiner l'échographie que tu tenais dans les mains quand je suis arrivé donc je me demandais s'il y avait un problème avec la machine !


SAMUEL : (souriant) Je regardais si tout aller bien c'est tout ! 


RENAUD : Ok ! Tu sais j'aimerais vraiment que tu partages avec moi ce qui te fait sourire ?! 


SAMUEL : (interrogatif) Pourquoi tu veux vraiment le savoir ? Marianne t'a dit quelque chose au moins ?


RENAUD : (surpris) Marianne ? Euh non... Elle ne m'a rien dit pourquoi ? Elle sait quelque chose que je devrais savoir ?


SAMUEL : (avalant une gorgée de café) Oublies ce que je viens de dire ! 


RENAUD : Je crois pas, je vois pas pourquoi Marianne m'aurait dit quelque chose te concernant ? Tu as trop parlé ou pas assez mais en tout cas elle ne m'a rien dit je t'assure... C'est en rapport à la drogue ?


SAMUEL : (rigolant de colère) Mais bien sûr papa la seule chose que je peux te cacher c'est la drogue voyons ! Tu comprendras jamais rien en fait c'est ça le pire ! Comment tu veux que je partage avec toi mes bonnes nouvelles quand toi de ton côté tu penses toujours au pire ! Et puis réfléchi bien si vraiment j'avais replongé Marianne se serait empressé de te le dire je n'ai aucun doute là-dessus ! 


RENAUD : Je suis désolé, mais tu sais comme moi qu'à chaque fois qu'il y a quelque chose qui va pas dans ta vie tu te réfugies dans ça ce n'est pas à défaut d'avoir voulu t'aider ! Donc je suis désolé pour toi de m’inquiéter toujours à propos de ça ! 


SAMUEL : Peut-être mais ce n'est pas le cas en ce moment, c'est même tout le contraire !


RENAUD : (surpris et intrigué en même temps) Tant mieux, je suis content pour toi ! Mais je vois toujours pas pourquoi Marianne serait au courant étant donné que vos rapports sont tous sauf hyper proche.


Samuel se leva pour aller fermer la porte de la pièce pour pas que tout l'hôpital ne soit pas au courant ! Voyant son fils se lever, Renaud pensait encore une fois que son fils évitait la discussion et allait quitter la pièce comme il le fait à chaque fois qu'il discutait ensemble. 


RENAUD : Attends Samuel ne part pas s'il te plaît ! 


SAMUEL : Je pars pas, je ferme juste la porte car l'hôpital n'a pas à être au courant ! 


RENAUD : Ok, je croyais que...


SAMUEL : Je sais tu croyais que j'en avais marre de parler avec toi et que je me cassais (rouvrant la porte) mais si tu préfères je me casse !


RENAUD : Soit pas stupide, dis moi juste ce qui se trame derrière mon dos avec Marianne, je te promets que je lui dirais pas que tu me l'as dit. 


SAMUEL : (allant se rasseoir) Avant de te le dire, je veux juste que tu saches que si c'est pour me dire que c'est pas une bonne chose ou un truc dans le genre, épargnes ta salive et ne réponds rien à la place d'accord ?


RENAUD : (inquiet) Qu'est-ce-que tu as fait Samuel pour faire tant de mystères ?


SAMUEL : (passant sa main dans les cheveux) C'est peut-être ce que j'aurais dû faire plutôt mais ce qui est fait est fait... L'échographie que je regardais quand tu es arrivé et bien...


RENAUD : Tu as fait une erreur médicale c'est ça ? Si c'est ça le service juridique de l'hôpital est là pour toi !


SAMUEL : (exaspéré qu'il lui est coupé la parole) Non ce n'est pas ça ! Et dans ce cas ça serait tout sauf une bonne nouvelle tu crois pas ?! l'échographie n'est pas à l'une de mes patientes mais à... Leïla !


RENAUD : (quelque peu choqué) Quoi ?! Tu as mis enceinte ma meilleure infirmière et toi tu trouves que c'est une bonne nouvelle ??!! 


SAMUEL : (plus qu'énervé) Putain pourquoi j'ai ouvert ma gueule sérieux ! Je t'annonce que tu vas devenir grand-père un truc qui était improbable il y a encore quelque temps et toi tout ce que qui te viens à l'esprit c'est de penser à ton PUTAIN d'hôpital ! Tu gâches tout comme toujours de toute façon pourquoi ça changerait hein Papa je foire tout ce que je touche c'est bien toi qui n'arrêtes pas de me le dire depuis que je suis gosse ! 


Sur ses mots virulents, Samuel sorti furieux de la salle de pause tout en claquant la porte derrière lui ce qui fit retourner le personnel et les patients présents dans le couloir. Pour se calmer, Samuel reprit le travail espérant que personne ne le fasse sortir encore plus de ses gonds que son père ne l'avait fait ! Malgré les quelques tentatives de Renaud de vouloir voir son fils pour s'excuser que ce dernier esquiva habilement, Samuel finit sa garde au petit matin regrettant d'avoir parlé avec son père et surtout épuisé de cette dernière ! Une autre épreuve l'attendait de pied ferme dans cette nouvelle journée qui venait seulement de commencer mais n'étant pas encore au courant, le docteur Chardeau s'endormit en un clin d’œil à peine avait-il touché les draps de son lit...


A SUIVRE

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