Demain nous appartient, la LOVING FICTION

Chapitre 8 : Chapitre 8 de la Loving Fiction

1442 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/02/2020 14:35

Chapitre 8 :

{Dans la tête de Leïla}

*Après le dîner de la veille pas très glorieux et la grande tristesse qui nous emparait à Samuel et moi il était temps pour nous de partir faire l'IVG. C'était la pire décision que j'avais pris dans ma vie, mais il le fallait pour notre couple, pour ma famille et vu le comportement de Samuel depuis quelques jours, il fallait mieu... Je n'osais pas lui parler car il ne parlait pas, il avait un visage éteint, je savais qu'il souffrait mais j'était persuadé de prendre le bon choix et puis j'avais l'impression qu'il était ailleurs, qu'il m'en voulait. Heureusement, Soraya était venue nous voir avant que l'on parte, pour me soulager un petit peu, pour que je puisse parler ...*

Soraya : Coucou maman c'est moi !

(Leïla ne pu se contenter de ne répondre que par un sourrir forcé, remplit de larme)

Maman... Ça va aller ne t'inquiète pas, il est où Samuel ? Il t'accompagne quand même ?

Samuel : Bonjour Soraya, j'étais en train de me préparer et oui je viens, je laisserais jamais ta mère affronter cette

... horrible épreuve toute seule.

Soraya : Encore heureux, il ne manquerait plus que ça.

(Leïla regarda sa fille d'un regard noir) Bon... je vais devoir y aller je suis désolé maman mais je dois allez travailler ça va aller ? Si tu as besoin tu m'appelles !

Leïla : Je te remercie d'être passé chérie. Ne t'inquiète pas Samuel est là ...

(La porte claqua signifiant qu'ils étaient désormais seul.)

Samuel : Leïla, je dois te parler d'un truc avant d'y aller... Promet moi de ne pas t'énerver !

Leïla : Je vois pas comment je pourrai m'énerver là... Je... Enfin... Vas-y on va être en retard sinon.

Samuel : Voilà enfaite cela fais plusieurs jours que... que je reçois des lettres anonymes et ça me fait beaucoup de mal de voir la vérité en face et surtout de voir que beaucoup de monde le pense.

Leïla : Comment ça ? Des lettres d'insultes ? Samuel tu montres jamais tes émotions d'habitudes, je vois que ça va pas ces derniers jours, même avant qu'on prenne la décision, c'est à cause de ça ?

(Samuel me tendit les lettres puis je pris le temps de les lire, "tu ne seras qu'un mauvais père", "Arrête de faire du mal à Leïla, tu n'es bon qu'à ça de toute façon", "Demande à Leïla d'avorter", "Sal égoïste". Ces mots me faisait du mal, avec le stresse et la fatigue d'une nuit où je n'avais pas fermer l'oeil, j'ai réagis mal, à fleur de peau je me suis prise à la mauvaise personne, celle qui m'accompagnait dans les pires moments et qui souffrait autant que moi.)

Leïla : Mais qui peut t'en vouloir à ce point, c'est horrible et toi tu ne m'as rien dit, c'est pour ça que tu ne dis plus rien, parce que tu es persuadé d'être comme ça ? Mais Samuel c'est de la folie ! Arrête de penser ça !

Samuel : Je m'en doutais que tu allais te mettre en collère, calme toi chéri... C'est quand même la vérité et comme quoi, il n'y a pas qu'une personne qui le pense...

Leïla : Non mais t'es devenu fou ! Tu réalises ? Il faut faire quelque chose, que ça cesse. Et puis de toute facon il faut y aller on va être en retard mais on en rediscutera !

(On prit alors la route, Samuel au volant, nous avons le même regard, un regard vide plein de désespoir, de peur, d'incompréhension. J'avais en tête que c'était la dernière fois que je quittais cette maison avec ce petit bout de chou adorable niché dans mon ventre. Je ne pu faire autrement que de repenser à l'annonce de cette grossesse, à tout ces moments passés à douter, mais au pire des moments, celui où j'ai annoncé à Samuel que j'avortais ! Sur les mots que j'avais posé, il s'était éfondré dans mes bras en pleure mais m'avait dit qu'il me suivrait quoi qu'il se passe. Malgrès tout, j'avais enfin trouvé une réponse à ma question, le pourquoi Samuel était distant, je n'en revenais pas qu'il avait affronté ça tout seul, je lui en voulait de ne pas me l'avoir dit mais je me posais des questions car c'est aussi parce qu'il était distant que j'avais pris cette décision. Je comprenais enfin pourquoi il ne me parlait plus ces derniers jours.)

Samuel : Chérie ? Mon amour ?

Leïla : (Sortant de ces pensés) Oui ...

Samuel : Ça y' est... Enfin... on est arrivé ...

(Je regardais la façade de ce bâtiment, une larme ne pu s'empêcher de couler, au fil du temps, je commençais à m'attacher à ce ventre arrondi qui commençait à sortir, à ces discutions pleines d'angoisses mais pleines de vie à mes yeux que j'avais avec Samuel...)

[Une fois arrivé dans la salle d'attente.]

(Je commençais à sentir une crise de panique venir, j'avais du mal à respirer mais Samuel était la pour me soutenir. J'ai mis ma tête contre son torse, j'avais oublié la dispute que l'on venait d'avoir, je comprenais enfin, le pauvre, il avait était seul dans cette épreuve, je ne pouvais pas lui en vouloir plus, j'avais besoin de lui, de sa chaleur, tout rentrait dans l'ordre, enfin... presque...

Son maillot était trempé de larmes, je ne savais pas ce qui se passait mais j'avais tellement envie de reculer, de ne pas faire cette IVG. Je commençais à m'imaginer avec notre enfant, qui appelait l'homme de ma vie "Papa". Je regardais Samuel qui lui aussi avait une larme qui coulait sur sa joue. Tout commençait alors à s'éclaircir. Je me leva, pris mon sac, Samuel me lança un regard incompris)

Leïla : Je suis désolé je t'en ai voulu pour ces lettres mais je sais que tu as fais ça pour me protéger. C'est fini maintenant je veux que tu me dises ce que tu veux, je t'ai jamais vu aussi mal chéri...

(Samuel se leva puis je lui tira le bras, il est venu tout seul, il me suivait. On passa par l'acceuil, c'est à ce moment que Samuel compris par ma simple parole "J'annule mon rendez-vous", cette fois-ci c'était bon, il pouvait essuyer ses larmes. À ce moment le sourrir est réapparu sur nos visages pourtant si triste. En sortant, Samuel se jetta dans mes bras.)

Samuel : (Tres heureux, les larmes de joie cette fois-ci) Alors ça y est, on le garde ?

Leïla : C'est ce que tu veux n'est ce pas ?

Samuel : Ouii, oui et oui. Mais chérie, tu en a envie toi ? Tu es prête à tout recommencer ? Je veux qu'on soit sûr, qu'on ai plus jamais à revivre ça.

Leïla : Je me suis rendu compte que tout ce que tu avais fais c'était pour moi ! Cette tristesse n'avait pas lieu d'être, j'était en salle d'attente et je me suis posé des centaines de questions, certaines je n'ai toujours pas là réponse et d'autres j'en suis sûr. Je sais maintenant qu'on sera heureux avec cette enfant, ces étoiles dans tes yeux quand tu parles de lui, ce sentiment incommensurable de bonheur quand j'en parle ou même quand j'y pense. Je sais aussi que quelqu'un pourra t'appeller "Papa". Je ne pouvais pas faire autrement que revivre ça avec toi, car je t'aime d'un amour que je n'ai jamais ressentie, j'ai envie d'avoir une famille avec toi...

Samuel : Plus jamais je te lâche mon amour. Tu es la personnes la plus incroyable qui existe. Merci de me rendre heureux, merci d'être là, je t'aime à la folie... futur maman. Je peux te le dire maintenant, j'avais pas envie de le perdre cet enfant, ça me tuer de l'intérieur de savoir que tu voulais avorter.

(Sur ces mots qui m'avait fait tellement de bien, je l'embrassa avec passion, on sait que dans quelques mois, un petit bou sera là et que ça serait le début d'une nouvelle vie, d'une nouvelle aventure, mais qu'il fallait passé par une étape d'abord.)

Leïla : Chéri, il faut l'annoncer à mes filles ...

Samuel : Eh, pense pas à ça. Ça va aller, et puis je serais là, plus jamais je te lâche maintenant.

Leïla : C'est vrai, et puis je préfère pas gâcher ce moment avec la réaction de mes filles, on est heureux c'est tout ce qui compte, et puis c'est pas pour autant que je les oublierais.

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