Demain nous appartient, la LOVING FICTION

Chapitre 17 : Chapitre 17 de la LOVING FICTION

711 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 05/02/2020 10:09

LE LENDEMAIN DE LA DISPUTE

Narrateur de ce chapitre : Noor

Je ne décolère pas. Mais qu'est-ce que maman peut trouver à cet abruti! Il croit toujours tout savoir, tout le temps, mieux que tout le monde! Mais la seule chose dans laquelle il est bon c'est la destruction de famille! Je le hais à un point que je ne pensais même pas pouvoir atteindre. Je voudrais simplement qu'il souffre autant que la colère me ronge. Je veux juste qu'il sorte de nos vies et qu'il ne revienne jamais.

Je sais quoi faire. Apparemment les lettres que je lui envoie impactent vraiment beaucoup sur lui, plus que je ne le croyais. Alors je vais continuer. Je vais écrire une lettre et cette fois-ci elle va lui retourner le cerveau.

Je pris une feuille, un stylo et je commença à écrire en majuscule, comme à chaque fois, pour ne pas me faire démasquer. Je mis environ 30min à écrire cette courte lettre. J'y ai mis toute mon âme, toute ma haine et tout mon énergie. Je me sens soulagée mais je le serais encore plus une fois cette lettre déposée dans sa boîte aux lettres.

Cette lettre dit :

SAMUEL,

NE PENSES-TU VRAIMENT QU'À TOI?

LEÏLA SOUFFRE, ELLE RESSENT DES DOULEURS DANS LE VENTRE ET DANS LE DOS ET SAIS-TU POURQUOI? PARCE-QU'ELLE PORTE TON ENFANT, CE DÉMON PUÉRILE QUI NE FERA QUE DÉTRUIRE PEU À PEU LEÏLA.

TU ES UN HOMME MAUVAIS QUI MÉRITE DE PÉRIR SEUL CAR TOUT CE QUE TU TOUCHES SE TRANSFORME EN POISON.

ORDONNE À LEÏLA D'AVORTER!

UNE SEULE POURRITURE COMME TOI SUR TERRE SUFFIT LARGEMENT.

Voilà. En me relisant je me rend compte que ces mots sont crus, violents. Je ne m'y reconnais pas mais quand j'écris je suis comme absorbée, je ne suis plus moi-même, je suis hors de contrôle. C'est Samuel qui me rend comme ça.

Papa me sorta de mes pensées en entrant dans ma chambre, il commença :

"Bilel - Ma puce je ne serais pas là cet après-midi, nous avons un gros travail à faire au mas, tu peux sortir avec tes amies si tu veux

Noor - Oui d'accord

Bilel - Pourquoi tu pleures ma Nounouche?

(Il s'asseya à côté de moi. Je n'avais même pas remarqué qu'une larme coulait sur ma joue. Une larme de rage)

Noor - Oh pour rien papa je...suis fatiguée

Bilel - D'accord, reprends-toi ma puce...c'est quoi cette lettre?

(Je pris la lettre dans un violent mouvement et la glissa dans ma poche)

Noor - Ça ce n'est rien c'est...une lettre d'amour pour Timothée, oui tiens d'ailleurs il faut que j'aille lui donner! Salut papa"

Je me leva et sorta de la maison en trombe. Bien sûr j'ai menti. Je l'ai échappé belle.

Je me dirigea vers la maison Beddiar pour aller déposer la lettre dans la boîte aux lettres.

J'arriva devant la maison, m'agenouilla pour ne pas que ma tête apparaisse à travers la fenêtre et glissa la lettre dans la boîte aux lettres. Au même moment Samuel sorta de la maison, ferma la porte, se retourna et me vit, là, agenouillais à la boîte aux lettres. Il commença :

" Samuel - Noor! C'était toi?!

Noor - Hum...euh...moi de quoi?

Samuel - Mais enfin toi qui m'a écrit ces lettres!!!

Noor - Non...mais non! J'ai vu la personne qui les écrit glisser la lettre dans la boîte aux lettres il y a 5 minutes et je voulais l'intercepter avant qu'elle vous détruise toi et maman encore une fois...

Samuel - Alors qui est cette personne?

Noor - C'est...euh...Rémy!

Samuel - Rémy? Non je n'y crois pas je paris que c'est toi!

Noor - Non, non je...euh...dois y aller salut"

Je partis en courant sans me retourner. Mince!!! J'ai été repérée. Que faire? Oh j'espère avoir été crédible pour Rémy. Je ne devrais pas lui faire ça, il m'a soutenu mais je suis trop embourbée dans mes mensonges je n'ai plus d'autre choix que de bluffer. Décidément je hais ce Chardeau.

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