Demain nous appartient, la LOVING FICTION

Chapitre 60 :

[L'avion avait attéri...]

*Mesdames, Messieurs, toute l'équipe vous souhaite un bon séjour en Polynésie Française et vous remercie d'avoir choisi notre compagnie pour ce vol.*

Samuel : Et bah ! C'était long, on dirait pas mais ça fatigue !

Leïla : C'est vrai, tu n'as pas dormi toi ! J'ai passé mon temps à dormir donc je ressens moins la fatigue, même si elle est présente quand même.

Samuel (Se plaçant juste derrière elle, entourant ces bras autour du ventre arrondi de ça chérie. Les amoureux venaient alors d'arriver devant le tapis roulant où leurs valises arriveraient incéssament sous peu.) : Je n'arrive pas à dormir dans les avions et puis il fallait quelqu'un pour veiller sur toi !

Leïla : Je ne suis pas en sucre non plus chéri et puis tu dois te reposer pour qu'on passe d'agréables moments.

Samuel : Je sais mais il faut que tu prennes soins de toi ! Tu inssinus quoi par là ?

Leïla (Se retournant face à Samuel pour l'embrasser plusieurs fois assez furtivement.) : Mais j'ai un excellent amour qui prend soins de moi, je pense même que tu le connais !

Samuel : Ah bon ? J'ai beau réfléchir je vois pas...

(Ils se calinèrent quelques temps avant que leurs valises pointes leur bout du nez. Ils rejoignèrent alors la sortie de l'aéroport.)

Samuel(S'adressant à un garde de la sécurité.): Excusez-moi monsieur ! Il n'y a plus de taxi disponible ?

Garde : Non, désolé monsieur, il faudra passienter !

Samuel : Combien de temps ?

Garde : Je ne sais pas, mais au moins 1 bonne heure.

Samuel : Comment ça ? Je ne peux pas faire passienter ma femme enceinte autant de temps.

Garde : Pourtant il va falloir prendre son mal en patience.

Samuel : Ça se voit que c'est pas vous qui êtes enceinte.

Leïla : Chérie c'est pas grave on va patienter, je peux ne t'inquiète pas. Je me reposerais à l'hôtel.

Inconnue : Excusez moi ! Vous avez besoin de transport ?

Leïla : Oui mais ce n'est pas grave on peut attendre.

Inconnue : Vous allez à l'hôtel ?

Samuel (Arrivant derrière Leïla, comme jaloux qu'elle parle à quelqu'un, même si ce n'était qu'une femme.) Oui on va à l'hôtel. (Parlant à Leïla.) Je suis désolé chérie on va devoir attendre.

Inconnue : Si c'est à l'hôtel du Colombo on peut vous y enmenner, on habite juste à côté.

Leïla : C'est très gentil de votre part, vous êtes sûr que cela ne vous dérange pas ?

Inconnue : Non bien sûr !

Samuel : C'est gentil mais on va se débrouiller seul.

Leïla : Samuel... Accepte un peu d'aide de temps en temps.

Samuel : On peut attendre ne t'inquiète pas.

Leïla (mettant ses mains sur son ventre.): C'est juste que je suis fatiguée là et que j'aimerais rentrer à l'hôtel ! Pense à nous, s'il te plait !

Samuel : C'est vrai tu as raison c'est très gentil de votre part en plus, comment vous appeller vous ?

Inconnue : Angèle ! Et mon mari c'est Michaël, il est partit chercher la voiture avec notre fils Andy et vous ?

Samuel : Leïla et Samuel !

Angèle : Justement les voiçi.

(Samuel partit faire la connaissance des garçons de la famille et déposer les valises dans le coffre de l'auto.)

Leïla : Votre fils à quel âge ?

Angèle : 10 ans !

Leïla : Il est très jolie !

Angèle : Et vous ? Vous êtes enceinte si j'ai bien compris !

Leïla : Oui, c'est ça !

Angèle : De combien de temps ?

Leïla : De 3 mois. On en profite donc pour partir avant que je ne le puisse plus.

Angèle : C'est votre premier enfant ?

Leïla : Non du tout, j'ai déjà 2 filles de 16 ans et 23 ans d'une autre union.

Angèle : Vous avez bien raison de profiter ! Elles ne sont pas venu avec vous ?

Leïla : Non elles sont rester à la maison. Ma plus jeune, Noor est avec son père et Soraya l'aînée avec son copain.

Angèle : Oh et bien de belles vacances en perspective, en amoureux en plus !

Leïla : Les premières dernières que à 2.

Angèle : Profiter bien ! Vous rayonnez de bonheur en tout cas !

Leïla : C'est très gentil.

Angèle : On y va, les garçons nous attendent !

Leïla : C'est partit !

(Éclipse du trajet...

Samuel et Leïla étaient désormais arrivés à l'hôtel.)

Samuel : Enfin arrivés !

Leïla : On aurait pu arriver bien plus tard, Angèle et Michaël on était très gentil.

Samuel : C'est vrai ! Tu as bien eu raison !

Leïla : Ça te dérange si je vais me coucher ? Car je suis claquée.

Samuel (la rejoingant sur le lit.) : Ça n'a pas l'air d'aller mon coeur.

Leïla : Juste un petit coup de fatigue c'est tout, les joies de la grossesse.

Samuel (S'allongeant face à elle pour la regarder droit dans les yeux.) Tu sais que tu peux me parler, j'aime pas te voir comme ça, ca me fait mal au coeur.

Leïla : Je t'assure chéri, rien de grave, c'est normal c'est la grossesse tu le sais, tu en vois tous les jours des femmes enceintes !

Samuel : Sauf que là ça te concerne et c'est pas pareil, parce que la femme que j'aime que je vois souffrir.

Leïla : Je suis juste fatiguée Samuel...

Samuel : Mais tu n'es qu'au troisième moi et si ça n'allait pas et si...

Leïla (qui coupa la parole de Samuel.): Et si tu te détendais et que tu apprenais à me faire confiance, tu as dit toi même que tu était fatigué. C'est normal mais fais moi confiance, je t'en pris...

Samuel : Je suis vraiment désolé... Mes problèmes t'affectent et tu n'en a pas besoin, loin de là.

Leïla : Tes problèmes sont mes problèmes, on est un couple, on partage tout, les bons et les mauvais moments. C'est dure pour toi de faire confiance après ce que tu as vécu et je comprend mais je te promet de te dire si ca ne va pas super papa.

Samuel (Se penchant pour embrasser sa belle-aimée avec le sourrir qui revenait.) : Je t'aime mon amour.

Leïla : Moi aussi chérie.

(Sur ces mots, les amants s'endormirent encore enlacés pour rejoindre tranquillement les bras de Morphée.)

[Dans la tête de Noor.]

(De son côté, Noor était chez son père, elle faisait ses devoirs lorsque son téléphone retentissa...)

Noor : Allo, Rémy ?

Rémy : Oui Noor ! Dis-moi tu n'aurais pas des nouvelles de ta soeur ?

Noor : Non pourquoi ? Enfin pas depuis ce matin !

Rémy : Merde ...

Noor : Il se passe quoi ?

Rémy : Elle devait avoir fini à 13h aujourd'hui et elle n'est toujours pas là.

Noor : Elle est peut être avec une copine ! Tu as essayé de l'appeler ?

Rémy : Bien sûr ! Et je tombe toujours sur sa messagerie. (Sa voie se crispait alors car ses larmes montaient.) Tu penses qu'elle partit ?

[Je ne savais pas quoi lui répondre, je savais qu'ils s'étaient disputés à propos de l'envie d'enfant de Rémy mais je ne pensais pas ma soeur capable de faire ça... A partir de ce moment, une multitude de questions se bousculaient dans ma tête... Était-elle partit ? Avait-elle eu des problèmes ? Ou allait-elle revenir car elle avait juste réfléchie une après-midi ? Désormais rien n'était sûr ....]