Dragon Ball : Saiya-jin

Lieu-Terre-Extérieur-Montagnes

- On n’est pas bien comme ça en famille ?

- Faisons vite ce qu’il t’a demandé. Je veux retourner à la maison.

- Du calme chérie, profitons pleinement de cette belle journée.

D’après Gohan, le gaz qui affectait Buu n’avait pas de conséquences sérieuses sur Vegeta et son père, car leur organisme créait des anticorps capables de repousser le gaz à l’extérieur de leurs cellules. Dans le cas de Buu c’était l’inverse, il s’était déjà infiltré dans plusieurs de ses noyaux qui étaient sur le point d’imploser. Heureusement, à force de persévérance il découvrit un moyen d’amoindrir ses effets. Pour l’exécution de cela, il fit appel à Krillin qui s’était promis de lui ramener les médicaments nécessaires. Leur rareté faisait qu’on en trouvait qu’à proximité du volcan qui se situait vers le Mont Fry Pan.

- Bon, il est temps qu’on se remette en route.

Krilin estimait que faire participer sa famille à cette aventure serait assez plaisant. Le zèle qu’il déployait dans cette tâche amusait beaucoup sa fille qui adorait le voir dans sa tenue de randonneur avec ses bâtons adaptés. Sa femme au contraire préférait se tenir à distance pour masquer l’embarras qu’elle éprouvait en le voyant se pavaner dans cet accoutrement. Un écureuil sorti de nulle part suspendit leur longue marche en se tortillant au sol avec frénésie. Krilin et sa fille charmés par les gesticulations de l’écureuil crurent d’abord assister à une sorte de danse orientale. En réalité, l’écureuil essayait de les prévenir de ce groupe de serpent affamé qui rôdait dans les parages. Contre leur gré, ils furent pourchassés sur des centaines de mètres et éloignés du pied du volcan qu’ils atteignirent en deux fois plus de temps.

- Ah bah ça alors, je n’avais jamais vu autant de serpents au même endroit, haleta Krilin. Il y en avait un qui était aussi gros qu’un chat.

- Qu’est-ce que tu fais ?

- Bah quoi ? On ne grimpe pas jusqu’au sommet ?

- Hors de question. Passe-moi Marron, on se retrouve en haut.

Krilin s’en tint à sa volonté et essaya d’escalader le volcan à mains nues sans réussite. Quand ce n’était pas le vent, c’étaient les oiseaux qui venaient se dresser sur son chemin. Il avait fallu que Lazuli le sauve d’une chute mortelle pour qu’il accepte finalement de se rendre au sommet en volant.

- C’est bon ! Je les vois ! Ce sont les plantes dont Gohan m’a parlé. Regarde Marron ! Elles sont drôlement proches de la lave, il faut vite qu’on aille les cueillir. Allez grimpe sur mes épaules !

Le point d’honneur qu’avait mis Krilin à grimper la montagne avait laissé le temps au volcan de se réveiller. L’ébullition se faisait de plus en plus violente et la montée de la lave de plus en plus inquiétante. Pire encore, lorsqu’ils se ruèrent en direction des plantes, une famille de dragons leur barra le passage en les accueillant avec des jets flamboyants. Leurs figures menaçantes et leurs griffes bien aiguisées persuadèrent la petite fille que tout espoir était définitivement perdu. Son père, le visage dessiné par l’indifférence, la fit descendre de ses épaules pour la laisser se blottir contre son torse. Il lui conseilla de sa voix la plus rassurante de fermer les yeux pour ne vivre ce combat qu’à travers le brouhaha qu’elle allait entendre. Dès lors que le calme complet réapparu, elle ouvrit ses yeux et constata que la famille de dragons était totalement hors d’état de nuire. Ses larmes se transformèrent alors en applaudissements qu’elle destinait à celui qu’elle considérait comme le plus fort des hommes. S’il était fort, il adorait aussi être flatté. Il répondit à ces louanges par des poses de bodybuildeur plus surprenantes les unes que les autres, oubliant même pendant un court instant ce pour quoi il était venu. Malheureusement, ce moment d’inattention lui coûta ces plantes qu’il désirait tant. Et Il ne put que les regarder s’ensevelirent sous cette lave impitoyable qui l’obligeait à quitter les lieux et à se poser sur une plaine à l’abri de l’éruption.

- Ah mince ! On avait vraiment besoin de ces plantes, je ne sais pas ce que je vais dire à Gohan moi. En plus d’aider Buu, elles auraient pu servir à Son Goku et à Vegeta.

Déception et culpabilité s’emparèrent de lui si fortement qu’il n’osait même plus lever les yeux de ses chaussures qui avaient un peu pris feu. Assise à ses côtés, sa femme ne prononça pas le moindre mot et ne fit rien d’autre que de l’éblouir avec son sourire en lui tendant ces fameuses plantes médicinales.

Lieu-Espace-Vaisseau

- Je suis le frère de N°18. Mon nom est Lapis.

- La femme de Krilin ? Je ne savais pas qu’elle avait un frère.

- Je suis aussi une vieille connaissance du Namek, mais je doute qu’il me considère comme un ami avec toutes les raclés que je lui aie mises.

- Tu as la langue bien pendue, c’est sûrement parce que Gohan a refait ta carrosserie.

À leur surprise, les jeunots adoraient la conversation qui prenait forme, si bien qu’ils placèrent leurs mains devant leur bouche.

- En parlant de changement, toujours aucun poil sur ton caillou ?

Ils pouffèrent de rire jusqu’à en pleurer à chaudes larmes.

- Au fait Piccolo, pourquoi on n’utiliserait pas les Dragon Ball sur Namek ? Demanda Trunks en reprenant son souffle.

- Moi qui te croyais plus intelligent. Cela ne fait aucun doute qu’il les a déjà détruites.

- Oragan, c’est ça ? Difficile à croire qu’il ait été capable de se débarrasser à la fois de Goku et de Végéta. Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est que Gohan décide de rester sur terre pour envoyer des gamins à sa place.

Un feu soudain s’alluma dans les yeux des garçons qui le fustigèrent du regard.

- C’est vrai que vous êtes capable de vous transformer, mais vous paraissez si faibles comparé à vos congénères. Je n’aurais jamais cru que Gohan était si cruel, il n'est probablement plus un gamin innocent.

Les yeux emplis de rage, Trunks se transforma pour le mettre en garde.

- Ne t’excite pas, j’ai une proposition à vous faire. Pendant un jour entier, je ferais avancer le vaisseau grâce à mes boules énergies. La journée qui suivra vous devrez me montrer ce que vous avez vraiment dans le ventre. Si je suis déçu, je vous éliminerai avant qu’on arrive sur Namek.