Dragon Ball : Saiya-jin

Chapitre 11 : Saiya-jin

1436 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/03/2022 19:15

Lieu-Terre-Intérieur-Capsule Corp 8/9 jour


Maintenant que le gaz avait été retiré de leurs corps, ses investigations répartirent de plus belle. Ce n’était pas qu’il se réjouissait de la disparition des deux guerriers, mais Gohan se sentait totalement possédé. Quand il semblait avoir déniché un mystère des plus captivant, un autre encore plus grand apparaissait. En à peine trois jours, grâce à leur corps inerte, il avait déjà écrit une panoplie de grands travaux. Le plus récent était une longue fiche qui possédait comme titre : « L’échelle de puissance chez les Super Saiyens ». Elle était composée de trois grandes parties, une consacrée aux Saiyens de nature pure, une autre attachée aux métisses et une dernière qui réunissait les deux. Voici les quelques éléments qu’il avait notés :


- « Les métisses contrairement aux Saiyens purs peuvent naître avec ou sans queue. Les métisses qui naissent avec une queue si elle est arrachée à de nombreuses reprises peuvent la perdre de manière définitive. »


- « Les métisses possèdent des capacités de précocité largement supérieures à celles des Saiyens purs. »


- « Le Super Saiyen est un stade légendaire que seule une poignée de guerriers peuvent se permettre d’atteindre. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, des Saiyens du même stade peuvent ne pas avoir le même niveau.


Tout d’abord, il est préférable d’expliquer comment fonctionne cette puissance chez les Saiyens. Le Ki de ce peuple englobe et se forme à partir de trois grands réservoirs d’énergies distincts. Le premier que j’ai nommé« combat » regroupe toute l’énergie qu’un Saiyens obtient à l’aide d’un entraînement intensif, des efforts ou via son expérience au combat. Les Terriens aussi sont aptes à se servir de celui-ci. Le second que j’ai baptisé « dépassement » leur est propre et découle du troisième réservoir. Il permet aux Saiyens de puiser leur énergie dans des réserves « cachées » qui leur révèlent un potentiel auquel ils auraient pu aspirer dans le futur.


Pour revenir sur ce qui a été dit plus haut, le niveau d’un Saiyen diffère en fonction du réservoir sur lequel il s’appuie. J’élargis mon propos en l’illustrant par des exemples concrets. Lorsque mon père a affronté Cell, il représentait la forme la plus parfaite du premier stade. À force d’entraînements et d’expériences, il était à même de puiser strictement son énergie dans le premier réservoir « combat ».


Je mesurerais sa puissance en utilisant des éprouvettes et des liquides de couleurs de votre choix. Mais avant, vous devez savoir que le stade de Super Saiyen 1 ne s’atteint qu’en ne versant du liquide dans deux éprouvettes (la première doit par conséquent entièrement être remplie). Quant à la deuxième, elle permet justement de situer votre niveau du premier stade. Un stade peut être complètement maîtrisé, même si l’éprouvette n’est remplie qu’aux 3/4 (Une fois le stade de Super Saiyen atteint (au-dessus de la 1ere éprouvette)). Attribuons la couleur bleue au réservoir « combat », le rouge au « dépassement » et le jaune pour le troisième qui ne peut être véritablement mesuré.


Revenons à l’exemple évoqué au-dessus, mon père au stade de Super Saiyen 1 remplit deux éprouvettes entières et ne se sert que du liquide bleu soit le réservoir « combat ». Ce n’est pas le cas de tous les Super Saiyens 1.


Par exemple, une grande partie des transformations de Goten et Trunks reposent sur le deuxième réservoir et cela explique leurs prouesses durant le passage de Buu. Pourtant, celui-ci possède de nombreux points négatifs. Il est à double tranchant, même s’il donne à son utilisateur un énorme pouvoir en se basant sur son potentiel futur, il reste très inconstant. Il est capable de fournir à son usager le premier jour, une énergie semblable à celle qu’il aurait eue dans dix ans. Le deuxième jour, une énergie synonyme de son potentiel dans cinq ans et le troisième une énergie comparable à son potentiel atteint dans les 30 prochains jours. Il est absolument hors du contrôle de l’utilisateur.

Il connaît aussi des pics de puissance, c’est-à-dire des moments dans lesquels l’usager peut se retrouver à combattre avec ces trois différentes énergies en même temps. Je m’explique, je me transforme et je possède un potentiel qui me projette dix ans dans le futur. Quinze minutes plus tard, mon potentiel s’abaisse à cinq ans. Quinze minutes s’écoulent de nouveau, mon potentiel s’écroule à une portée de trente jours et ainsi de suite.


Cela est dû au fait que ce réservoir brûle plus rapidement les ressources de Ki qu’il crée. De plus, il éloigne d’une maîtrise complète du stade, car il habitue son utilisateur à puiser dans ses ressources au détriment des autres. Cette surexploitation est capable de mener petit à petit à la mort de l’utilisateur. La preuve est qu’il m’est déjà arrivé de surprendre Goten tard dans la nuit tousser des quantités importantes de sang. À cette époque, il disait s’être surmené dans son entraînement, ce que je trouvais étrange, puisque sa puissance globale semblait ne pas avoir augmentée.


Leur situation est d’ailleurs très similaire à celle de mon père avec le stade numéro trois. Ses ressources (dépassement) brûlent si vite qu’il a énormément de mal à tenir le stade. Ainsi, je dirais qu’une transformation avec le réservoir combat est un état permanent alors qu’avec le réservoir dépassement, c’est un état passager. »


- « Goku Super Saiyen 1 : 4/4 ; Gohan Super Saiyen 2 (à l’âge de 10 ans) : 4/4 ; Goku Super Saiyen 3 : 1/4 »


- « La colère peut être un facteur qui favorise l’utilisation du réservoir dépassement tout comme le désespoir. »


Maintenant que Gohan le savait, il voulait mettre au courant les autres de cette découverte ! « Ne cherchez pas à atteindre un stade supérieur si vous n’avez pas atteint les limites de votre stade actuel » Voici ce qu’était son mot d’ordre.



Lieu-Espace-Vaisseau Jour 8/9


Ils n’étaient plus qu’à quelques minutes de la planète Namek. À cette distance, ce grand globe vert n’inspirait qu’apaisement et sérénité. Difficile à croire qu’à l’intérieur du vaisseau à un moment pareil, c’était l’atmosphère contraire qui régnait. L’entraînement de N°17 avait été un désastre. Les pourparlers enflammés auxquels se livraient les deux camps avaient de quoi effrayer n’importe qui. Insatisfait par les performances des garçons, le cyborg ordonna sur-le-champ leur retour sur Terre ou leur élimination. D’après lui, ils n’étaient rien d’autre que des gosses orgueilleux qui avaient été dotés de grands pouvoirs. À chaque fois, qu’il tentait de leur apprendre ou de corriger certains de leurs penchants. Ils prenaient ses paroles comme des accusations graves envers leur personne. Mais qui étaient-ils ? Voilà ce qu’il se questionnait. Un entraînement sans aucune structure et qui ne vise qu’à poursuivre des efforts médiocres dans ce qui est déjà acquis est voué à l’échec. C’était pour cela qu’il tenait à les faire travailler de manière plus intelligente, mais l’intelligence ne saurait prévaloir face à des êtres qui favorisent l’usage de leurs émotions.


Au milieu de cette cacophonie, Piccolo restait muet. Il s’en voulait d’avoir cru que ces garçons avaient autant mûri en aussi peu de temps. Mais d’un autre côté, même s’il partageait l’opinion du cyborg, il savait que pour vaincre Oragan, ils allaient devoir se reposer sur leurs pouvoirs. Tout à coup, un message électronique retentit pour les prévenir de leur entrée atmosphérique imminente sur Namek. Lorsque subitement de fortes turbulences les envoyèrent valser chacun dans un coin de la pièce. Dès qu’il se remit sur ses pieds, Lapis se rua vers la salle de contrôle. Il en ressortit aussitôt en s’égosillant :

- Le vaisseau se prépare à exploser !


Pause de plusieurs semaines les bg ! Prenez soin de vous et de vos proches !

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