Dragon Ball Super - Hit : le passé secret

Chapitre 3 : Miawell

794 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/07/2025 16:37

Hit est resté pendant un moment à côté du cadavre du bandit. Il regarde sa main fixement, trempée d'un peu de sang et légèrement tremblotante. Il savait les fulgurants progrès qu'il avait faits, mais il est quand même étonné de lui. Il réalise sa force désormais, il réalise ce qu'il est devenu. Il prend le cadavre et part le cacher furtivement dans un endroit paumé puis se lave les mains dans un vieux robinet au coin d'une rue. 


Maman de Hit : Coucou mon garçon ! Ta journée s'est bien passée ? J'espère que tes clients n'ont pas été trop chiants... 


Hit : Oui, ça va maman. 


Effectivement, Hit a dit à ses parents qu'il exerce comme psychiatre dans un cabinet. Il est très attentif au fait de garder intact le mensonge vivant encore chez ses parents. Il évite de parler trop de son "métier", il est allé jusqu'à créer de faux bulletins de salaire et garde son compte bancaire secret. Les piles de billets qu'il récolte suite à ses missions d'assassinat sont cachées jusqu'à qu'il puisse se rendre à un distibuteur mettre ça dans son compte.


Quelque temps passe. Le père de Hit tombe malade. Néanmoins, il est difficile de négocier des congés dans l'organisation. À part pour travailler, Hit ne sort pratiquement pas. Il n'a pas d'amis ni de copines. Pourtant il aimerait, il a plus de 570 ans tout de même, il voudrait être amoureux, voir ce que ça fait, emménager dans un foyer à lui avec sa bien aimée. Au début, ça lui faisait quelque chose de tuer des gens, des inconnus, qui sont devenus des cibles sans que la raison ne lui soit connue. Mais maintenant, c'est devenu banal. Comme le crime que commettait les autres était devenu banal, aujourd'hui son propre crime est banal. 

Niveau performances, il est le numéro 1 de l'organisation. Son nom fait trembler l'univers entier, on l'appellerait même "l'assassin légendaire", mais il a du mal à le croire. Il y a rien de "légendaire" à tuer des gens. Tout le monde connaît pourtant son nom. Enfin, nom entre guillemets, son véritable nom n'est pas Hit, chaque assassin porte un surnom. Mais bien sûr, son visage est toujours totalement anonyme. Comme tous les assassins, il est recherché par les services de police, c'est pourquoi il a tout intérêt à maîtriser les techniques furtives comme un expert. Mais Hit les maîtrise tellement facilement qu'il pourrait exercer ce métier durant toute l'éternité qu'il ne se ferait jamais attraper. 


C'est le matin. Hit se rend au bureau de l'organisation d'assassinat. Il sort alors de chez lui, priant pour que son père aille mieux, venant de sortir de l'hôpital pour une opération. 

Aujourd'hui, les assassins sont réunis auprès du boss car il y a une nouvelle recrue : il s'agit d'une femme, la seule femme de l'organisation, qui s'appelle Miawell. Elle a une coupe au bol, une jolie frange, des yeux noirs, un regard perçant, des lèvres rouges. Elle n'est pas de la race de Hit : elle a la peau rose. 

Hit l'a trouve directement très jolie et est vite attiré par elle. Mais il n'ose pas l'aborder. 


Deux jours passent. Hit est assigné à une mission où il faut éliminer un groupe costaud de personnes. Pour garantir la réussite de la mission, un autre assassin doit l'accompagner. Il reste de disponible seulement Miawell, donc c'est elle qui est choisie. Hit et Miawell se rendent ensemble sur le lieu de la mission, à une entreprise. Ils doivent monter à l'étage au bureau et éliminer onze personnes réunies pour une réunion. 


Hit : Bon... C'est parti, on rentre. 


Miawell : Attends. Ça serait pas mieux d'essayer de monter sur le toit ? Si on passe par l'entrée, ça va être compliqué vu qu'ils vont envoyer l'alerte. 

Même avec nos sauts temporels. 


Hit (hésitant pendant quelques secondes) : Tu as raison, c'est plus sage. 

Allons y alors, tu sais voler ? 


Miawell : Non, on m'a jamais appris comment faire. 


Hit : Pas grave, tiens toi bien à moi, je vais voler jusqu'au toit discrètement. 


Hit et Miawell sont sur le toit de l'entreprise. Ils s'allongent au sol pour ne pas se faire repérer par hasard. Ils voient la salle de réunion avec toutes les cibles à éliminer car le toit est vitré.

Un, deux, trois... Ils se téléportent en même temps furtivement dans la salle, bloquent le temps, et en un battement de cil les onze cibles sont au sol, agonisantes. 

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