Dragon Ball Super - Hit : le passé secret

Hit doit tuer Marse à son domicile. Il se retrouve devant cet appartement qui l'a hébergé lorsqu'il était menacé, qui lui a permis d'être en sécurité malgré tout. En vivant à la rue durant ce temps, il aurait peut-être survécu grâce à sa force, mais peut-être pas. Et il l'a compris avec ce qui s'est passé, ne pas sous-estimer même la police, qui a réussi à effacer toute sa puissance et qui l'a mis à mal.

D'après les informations qu'il a, Marse est à son domicile. S'il fait une sieste, ce serait parfait pour Hit. Il n'oserait jamais le tuer droit dans les yeux.

Il pourrait se téléporter directement chez lui, mais il préfère marcher normalement. Ses pieds avancent mais son esprit lui dit d'arrêter. Il sait qu'il va tout gâcher, et ça le terrifie. Mais pas le choix, l'assassinat est tout ce qui reste. Les autres activités illégales n'offriront jamais le même confort, elles marchent par des réseaux fastidieux, non par des organisations sérieuses.

Le braquage par exemple a disparu car il n'a plus rien à voler dans ce pays. Il y a le cambriolage, voler dans les quartiers de luxe, mais la vigilance des autorités et du pays dans ce secteur est maximale, aucune chance.

Il y a le trafic d'organes et d'humains mais les conditions sont misérables et ça le répugne. Retourner dealer, vendre la mort à Park Row, Cortland Alley ou un autre quartier de désespérés... Passer ses journées statique, inspirer par ses narines une odeur d'égoût et de moisissure, voir des hommes et femmes, jeunes et âgés, acheter ce qui les tue. Des visages ridés, lunaires, paumés, perdus. Des yeux vides, des airs étranges, célestes. Hit secoue la tête, il préférerait se foutre une balle sur la tempe que de retourner dealer. Mais pourtant il ne veut pas tuer Marse, sur tous les humains qui existent, pourquoi doit-il le tuer, lui ? Quelle est la probabilité pour que cette mission lui tombe dessus ? Suis-je que malchance et désespoir ? Se dit-il.

Il est entré dans le bâtiment et prend les escaliers pour arriver à la porte de Marse, l'ascenseur étant en panne. Il arrive aux derniers escaliers avant de rejoindre la porte de Marse. Il les franchit en se rappelant les moments passés avec Miawell sur ces escaliers, à se retenir de rigoler fort pour ne pas déranger les voisins tout en fumant des cigarettes. Il repense à son visage, à ses joues pleines et roses, à son immense sourire et ses yeux plissés, remplis d'amour et d'admiration. À ses lèvres fines si jolies, à cette bouche riant aux éclats puis recrachant rapidement une fumée blanche. La fumée n'est plus, mais pourtant Hit est dans le brouillard. Il s'est arrêté depuis quelques instants à cet escalier précis, où ils étaient assis. Il prend son téléphone et veut appeler très vite Miawell, lui avouer ce qui se passe et avoir son avis. Si elle dit oui par miracle, il pourrait avoir le courage de. Mais il n'ose pas l'appeler. Il est 14h52. La mission ordonne d'éliminer la cible d'ici 15h00, dans 8 minutes.

Il a 8 minutes pour l'assassiner. Il se frappe la tête. Il appelle Miawell.

Réponds réponds s'il te plaît... Je suis désolé... Je vais tuer ton frère, dit-il comme pour s'entraîner à lui dire ce qui se passe. Mais elle ne répond pas, il tombe sur son répondeur :

Coucou c'est Miawell, si je ne réponds pas c'est que je suis au travail, laissez moi un message. Peace and love, ne trahissez jamais ce que vous êtes... *biiiiip*

Le téléphone attend le message de Hit mais il ne dit rien et l'éteint.

Toc toc toc. Il toque, tant pis pour la sieste. Il ne veut pas le tuer comme ça.

Marse ouvre la porte à moitié.

Marse : Ah Hit salut, tu travailles pas aujourd'hui ? Qu'est ce qui se passe ?

Hit : Oui je travaille malheureusement. Je peux entrer ?

Marse : Bien sûr, ici c'est comme chez toi.

Marse : T'es venu faire une pause c'est ça ? Moi, tu sais, je travaille surtout de nuit vu que c'est là où la demande est la plus forte.

Hit : Je vois. Bah tu sais, on va partir en vacances ce week-end avec Miawell, mais je ne suis pas encore en pause jusqu'à ce soir.

Marse : Mec, tu me fais peur. On dirait que tu es venu me tuer ? Hahaha (Il éclate de rire). Viens on s'pose dans le canapé cinq minutes, l'assassinat ça doit être fatiguant.

Ils se posent. Marse prend un joint fin du cendrier posé à côté du canapé.

Marse (fumant) : Tiens mec, tu veux ? Détends toi avec ça.

Hit : Je ne fume pas de drogue, désolé. Il est bientôt 15h00, je suis désolé mais...

Marse (l'interrompant) : Ah tu dois déjà partir ? Reste un peu, ces enculés là, ils te font chier hein ? AVOUE.

La drogue a déjà fait effet sur lui.

Hit : Désolé mais tu te méprends. Je suis venu pour t'assassiner et j'ai trois minutes encore. Sinon, je perds mon travail.

Marse retire le joint fumant et empestant de sa bouche.

Il répond, d'un air soudainement grave : T'es sérieux ?

Hit : Oui. Désolé, je n'ai pas le choix.

Marse : J'espère que tu déconnes frérot... Sinon, t'es le plus GROS fils de pute de cette planète ! Allez, fais pas de bêtises petit malin, dégage de chez moi.

Hit (faisant non de la tête) : Tu fais pitié avec ta drogue de merde. Je ne suis pas là pour blaguer. C'est fini pour toi, réveille-toi.

Marse : Tu crois que je vais me laisser faire ? (Il pose son joint et arme ses poings). Vas-y viens, viens fils de pute ! Tu crois que tu me fais peur, viens, viens vas-y vas-y (Il fait signe de ses mains de venir à lui) Moi tu me cherches ? (Il colle sa tête à celle de Hit) Salopard d'assassin de mes deux. Et dire que t'as baisé ma sœur... TU L'AS BIEN BAISÉE... SALAUD.

Marse tombe, tué par Hit d'un simple coup à distance, comme toujours.