Gohan et Videl : la fabuleuse histoire.

Chapitre 2

Cela faisait maintenant trois heures qu’il était rentré chez lui avec sa famille. Et bien sur, trois heures qu’il ne pensait qu’à elle. Les aux revoir avaient été brefs. Tous deux avaient été gênés. Elle lui avait fait un signe de la main, en souriant timidement. Et il ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi, elle Videl Satan la fille la plus forte mais aussi la plus autoritaire (après peut être sa mère) du monde, avait été timide. Avait-elle compris les sentiments qu’il avait pour elle ? Etait-ce une façon polie de dire que ça n’était pas réciproque ? Ou justement le contraire ? Il n’était pas doué dans les histoires de cœur, il ne s’en était jamais préoccupé… Mais là, c’était différent car pour la première fois de sa vie, il était amoureux. Amoureux de pas n’importe qu’elle fille ! Il avait choisit Videl… Et cela ne s’annonçait pas, mais vraiment pas, facile.

Chichi avait compris que son fils était ailleurs, surtout quand au-lieu de demander comme son frère ou son géniteur, à manger car il mourait de faim, il avait préféré s’isoler dans sa chambre et s’effondrer sur son lit. Quand elle était allée le voir pour lui dire que tout était prêt, elle sut qu’il venait juste pour ne pas l’inquiéter, qu’il aurait préféré rester seul. Mais elle était tellement heureuse de voir sa famille réunit, qu’elle ne dit rien. Elle saurait ce qui se passait bien assez tôt, c’était son fils après tout !

La famille alla se coucher tôt, exténué par cette journée. Gohan pensait qu’il n’allait jamais pouvoir s’endormir tellement il avait de questions sans réponse dans la tête. Mais très vite, bercé par les ronflements de son frère, il perdit vite connaissance et sombra dans le monde des rêves.

Au réveil, il ne put s’empêcher de sourire. Elle l’accompagnée même dans ses rêves. Il l’avait vu heureuse quand, dans son rêve, il lui avait déclaré sa flamme. Ils s’étaient alors embrassé jusqu’à perdre alène. Mais son visage se fit plus sombre quand il réalisa que tout cela n’était qu’un simple songe. Elle ne l’aimait pas comme lui l’aimait. Il ne savait même pas s’ils étaient amis. Elle l’avait tellement harcelé pour connaître tous ses secrets… Maintenant qu’elle savait, elle se lasserait rapidement de lui. Cette idée le fit souffrir et il ne put s’empêcher de grimacer. Malheureusement pour lui, sa mère l’avait vu, et elle était bien décidée à savoir ce qu’il se passait.

_ Gohan ? Peux-tu venir m’aider avec le linge ? Elle le voulait seul avec elle, pas la peine que les autres soient au courant, et connaissant leur tact naturel, ne se moque de lui.

_ Bien sur, j’arrive.

Il la suivit dans le jardin et commença sa tâche.

_ Gohan, mon chéri, si quelque chose te tracassait tu me le dirais, pas vrai ? Tu peux avoir confiance en moi, je suis ta mère.

Il ne savait pas mentir, surtout pas à sa mère. Elle parviendrait à lui faire cracher le morceau de toute façon… Mais comment allait-elle réagir ? Le crierait-elle sur les toits ? Non, il lui faisait confiance, mais… Accepterait-elle Videl ? Ca il n’en était pas persuadé.

_ Ne t’inquiète pas maman, rien de grave, lui dit-il en lui faisant un vague sourire, mais il le savait, elle n’arrêterait pas tant qu’elle ne saurait pas.

_ Gohan dis moi. Ca te fera un grand bien de pouvoir te confier. Est-ce par rapport au combat contre Buu ?

Il fit non de la tête elle continua, sachant que là, la réponse ne serait pas négative.

_ De Videl alors ?

Elle le vit grimaçait. Bingo, elle avait trouvé !

_ Que se passe-t-il vous aviez l’air proche hier, tu sais quand elle t’a sauté au cou ?

_ Oui mais… Je ne sais pas si elle… Enfin je veux dire que pour moi…, bredouilla-t-il, incapable de finir ses phrases,  c’était tellement dur de le dire à voix haute.

_ Je comprends… Je me suis poser les mêmes questions, quand j’ai rejoint ton père à ce championnat. Tu es amoureux, et personnellement, je ne crois pas que tu sois le seul dans ce cas là.

_ Que veux-tu dire ? il avait enfin eu le courage de la regarder dans les yeux.

Elle lui sourit, il ressemblait tellement à son père. Tellement naïf…

_ Gohan, crois tu qu’une jeune fille comme Videl saute au cou de tous les garçons pour pleurer dans leurs bras ? On sait tous les deux que cette fille ne pleure jamais.

_ Elle était en état de choc, elle ne vou.... dit-il mais sa mère lui coupa la parole.

_ Tu es tout le portrait craché de ton père toi ! A ne pas voir les signes qui ne trompent pas ! Bon je dois aller faire à manger. Profite pour aller voir si elle va bien, ajouta-t-elle avec un clin d’œil.

Il comprit et s’envola. Voler lui permettait de réfléchir plus facilement. Donc d’après sa mère, Videl partagerait les mêmes sentiments ? Impossible, malheureusement. Il ne pouvait y croire. Pourquoi espérer ? Pour être déçu à la fin ? Mais les paroles de sa mère lui avaient donné du baume au cœur. Et malgré lui, une lueur d’espoir apparut dans son esprit.

Il arrivait enfin à Satancity et il se dirigea vers le manoir de celle qui faisait vibrer son cœur. Serait-elle heureuse de le voir ? Maintenant qu’elle savait tous de lui ? Pourrait-il encore passer du temps avec elle ? Il  sentit son cœur battre quand il atterrit devant la porte de SA maison. Prenant son courage à deux mains, il sonna. Il entendit des pas se rapprocher, il était sur que c’était elle.

Elle ouvrit la porte apparemment agacée mais quand elle vit Gohan, un énorme sourire illumina son visage.