Gohan et Videl : la fabuleuse histoire.

Chapitre 4 : Un second souffle

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 03:29

Chapitre 4

Gohan volait sans but précis. Il devait rentrer chez lui, mais il avait le cerveau tellement embrouillé qu’il n’avait plus conscience du monde autour de lui. Il allait tellement vite qu’il était surement passé au dessus de chez lui plusieurs fois. Etait-ce normal ? Il n’avait jamais connu l’amour, mais la sensation de bien être et de joie qu’il ressentait était magnifique. Tous lui semblaient plus beaux. Pas plus beau que Videl bien sûr… En entendant son nom, même dans ses pensées, il ressentit un frisson le parcourir de la tête aux pieds. Videl. Puis il réalisa enfin qu’il devait la voir tout à l’heure. Qu’il devait rentrer chez lui pour ne pas se faire gronder ou pire, privé de sortie ! Alors il ne pourrait pas passer du temps avec sa bien aimée. Cela était exclu ! Il se précipita vers sa petite maison, moins vite qu’auparavant.  Et oui, il redouté aussi le moment où il devrait annoncer l’arrivée de la demoiselle. Tous le monde la connaissait, et l’apprécier… Peut être pas tous, il restait sa mère à convaincre… Même si sa mère l’avait conseillé, accepterait-elle Videl ? Il l’espérait. Sinon, il savait maintenant qui il choisirait, malgré la peine que cela pourrait occasionner. Il préféra ne plus penser à ça, alors qu’il se posait devant la maison et entrait dans celle-ci.

_ Mon chéri est enfin revenu ! Cela c’est bien passé, vu ton visage joyeux, dit précipitamment Chichi dès qu’elle vit son fils entrer.

_ Euh… oui. Merci. Répondit le jeune homme, devenant rouge. Au faite maman, elle va venir tout à l’heure… Elle veut s’entraîner… Rajouta-t-il faisant sourire sa mère.

Qu’allait-elle imaginer ? Elle ne pensait qu’en même pas que… Lui et Videl… Il comprit, à ce qu’elle dit ensuite, qu’il devait commencer  à s’inquiéter :

_ Oh ! Ma belle-fille va venir à la maison !

_ QUOI ???? Non, maman ! Entre moi et videl, il n’y a rien de ce genre ! Elle veut juste s’entraîner !

La fin de sa phrase avait été prononcée avec une pointe de tristesse. Sa mère s’en rendit compte et ajouta :

_ Ca ne serait tardé mon fils ! Tu es si mignon ! Comment pourrait-elle dire non ?

Il aurait voulu contester, pensant que Videl ne voulait pas de lui. Mais l’entrée de son frère et de son père dans la cuisine, l’en empêcha.

Chichi leur demanda alors de passer à table. Il ne fallait pas leur dire 10 fois, et ils se ruèrent sur la nourriture. Gohan mangea avec beaucoup plus d’entrain qu’hier. Il était heureux comme jamais. Quand ils eurent finis, chacun retourna à ses occupations. Chichi commença la vaisselle, Goten alla faire ses devoirs (Chichi ne voulait pas qu’il soit dans les pattes de son frère) et Goku partit s’entraîner avec Végéta. Les deux adolescents seraient donc tranquilles.

Il alla s’assoir en tailleur dans le jardin pour attendre la jeune fille. Comme elle n’arrivait pas, il en profita pour méditer un peu, faisant abstraction à tous ce qu’il se passait autour de lui. Il se concentra, ses sens en suspens. Il ne comptait que sur son intuition, au cas où quelque chose se passerait.

Videl arriva enfin chez le sayen. Elle s’avança en regardant le paysage. Cela faisait tellement de temps qu’elle n’était pas venue. Cet endroit lui manquait… Elle se dirigea vers la maison, la tête ailleurs, ne voyant pas le jeune homme assit, elle le pensait dans la maison, et était un peu déçu qu’il ne sorte pas pour l’accueillir. N’avait-il pas était content de savoir qu’elle allait venir ou se faisait-elle des idées ? Elle n’eut pas le loisir de tergiverser sur la question longtemps, car elle vit soudain la silhouette du jeune homme se dessiner devant elle. Mais c’était trop tard, et elle ne put empêcher son geste. Elle s’attendait au choc, mais à la place, elle sentit des bras chaud la retenir de tomber. Elle regarda la personne qui la retenait. Gohan. Dès qu’elle le vit, son cœur se gonfla de bonheur. Mais le jeune garçon avait toujours les paupières closes. Elle le regardait quand un sourire se forma sur les lèvres du guerrier.

_ Salut Videl, dit-il en ouvrant les yeux.

_ Désolée je ne t’ai pas vue… dit-elle, ayant l’air d’une petite fille qui ne voulait pas être grondé, ce qui fit rire Gohan.

_ Ne t’inquiète pas.

Puis tous deux réalisèrent dans quelle position ils se trouvaient : Videl sur les genoux de Gohan qui avait ses bras autours d’elle. Aucun n’arriva cependant à bouger, ils aimaient tous deux la sensation que cela provoquait chez eux et ils se contentèrent de regarder l’autre dans les yeux, attendant.

_ Ba vous faîtes quoi ?

Ils bondirent sur leurs jambes, surpris et s’empourprèrent chacun de leurs côtés.

_ Rien Goten ! Qu’est-ce que tu fais là ? demanda son grand frère.

_ J’ai sentit le Ki de Videl approcher, donc je suis venue lui dire bonjour. Répondit le petit garçon.

_ Oh ! Que tu es mignon ! Comme je suis contente de te revoir Goten. Dit la jeune fille, se rapprochant du garçon qui lui sauta au cou !

Gohan écarquilla les yeux ! L’image de son frère dans les bras de celle qu’il aimait lui faisait une drôle d’impression. Non qu’il soit jaloux ! Enfin peut être un peu… Mais n’ayant ni frère et sœur, elle devait le considérer comme un petit frère.

_ Videl, on devrait y aller.

_ Oui, j’arrive. Dit-elle en reposant le garçonnet à terre. Je passerais te dire au revoir tout à l’heure.

Elle suivit alors Gohan dans la forêt, jusqu’à une charmante clairière où coulait tout près une rivière. Les  fleurs et le bruit de l’eau rendaient l’endroit merveilleux. Elle se tourna, vers son ami qui avait l’air plongé dans ses pensées.

_ C’est magnifique…

Il osa enfin la regardait. La lumière qui parvenait à entrer dans l’endroit, se reflétait sur sa peau. Il avala sa salive difficilement. La voir ici, lui faisait plus d’effet qu’il n’aurait cru. Il se vit alors l’embrasser, la tenir dans ses bras… Mais il ne devait pas penser ainsi. Elle ne partageait pas les mêmes sentiments, ils devaient juste s’entraîner. Il s’assit en tailleur, comme tout à l’heure et forma une boule d’énergie dans sa main droite.

_ Voilà ce que je vais t’apprendre à faire aujourd’hui.

Videl se rapprocha rapidement, se mit à genoux, sa tête à quelques centimètres de la boule qu’avait formé Gohan. Elle leva les yeux vers ce dernier, se rendant compte qu’ils étaient vraiment très proche l’un de l’autre. Elle déglutit et se redressa.

_ Alors, comment je fais ?

_ Installes-toi confortablement, voilà, maintenant ferme les yeux et ne pense plus à rien. Fais le vide en toi.

Il l’a vit se détendre, bien. Il essaya de ne pas faire attention au fait qu’elle était belle quand elle était concentrée.

_ Bien maintenant, essais de sentir l’énergie parcourir ton corps et essais de la diriger vers l’une de tes mains.

Au bout de quelques minutes, alors qu’il s’approchait d’elle, il l’a vit rougir sans raison. Il ne pouvait pas savoir ce qu’elle avait, elle ne lui dirait jamais. Cela le frustra. Aurait-elle toujours autant de retenu avec lui ?

 

Au bout d'une heure d'entraînement :

_ Je n’y arrive pas, ça m’agace ! cria-t-elle se mettant debout les bras croisés !

_ Mais ça ne fait qu'une heure que tu essais ! Avec de l’entraînement, je suis sûr que tu vas réussir.

_ Tu avais dit que se serait facile !

_ Facile ne veut pas dire rapidement : je t’assure que tu te débrouille très bien. Et on a le temps, tu n’as qu’a revenir demain, comme ça se sera plus rapide.

_ Je ne veux pas te faire perdre ton temps Gohan, dit-elle en baissant la tête, se sentant nulle. Gohan ne voudrait vraiment pas être avec une fille aussi faible.

_ Tu ne me fais pas perdre mon temps Videl, au contraire, il passe tellement lentement sans toi.

Il avait dit ça avec tellement de sincérité, que Videl en eut les larmes aux yeux. Gohan, pour une fois, n’était pas gêné, mais avait le regard tendre. Il voulait tellement la voir heureuse. Qu'il en a été jusqu'à montrer ses sentiments…

Qu’importe si elle le repoussait, il s’approcha d’elle et la pris dans ses bras. Pour son plus grand bonheur, elle répondit à cette étreinte en nouant ses mains autours de son cou.

_ Je suis heureux quand je suis avec toi, lui murmura-t-il au creux de l’oreille, la faisant frissoner.
 

Laisser un commentaire ?