Eragon 4 alternatif

Quelques jours passèrent durant lesquels l’armée des Vardens fut rejointe par les elfes et continua de marcher vers Uru^baen. Pendant ce temps, Eragon se repliait sur lui-même et devenait de plus en plus sec. Tous les Vardens et leurs alliés pouvaient voir ses yeux rougis par les pleurs et son teint pâle. Cependant, Eragon ne remarquait pas qu’Arya affichait le même visage que lui.

Un matin, alors qu’Eragon se réveillait doucement après une courte nuit, un jeune page s’annonça en entrant dans sa tente.

-         Tueur d’ombre, Nasuada voudrait vous voir.

Le jeune garçon repartit immédiatement après avoir jeté un regard effrayé à Saphira qui dormait devant la tente et sans attendre la réponse du dragonnier. Eragon se leva et s’habilla rapidement avant de se diriger vers la tente de la chef des Vardens.

« Sois gentil avec Arya, petit homme. » lui dit Saphira dans ses pensées.

« Je suis gentil, Saphira »

« Tu es trop sec avec elle, elle n’a rien fait de mal. »

« … Je suis désolé, j’essaierais d’être plus gentil, je te le promets, Saphira. »

Eragon entra dans la tente et aperçut Nasuada, Orrin, Orik, Lupusänghren, Grimm demi-pate, Roran, Islanzadi et Arya. Il les salua tous et observa Arya, elle semblait malade. Ils discutèrent pendant de longues heures du plan de bataille pour assiéger Uru^baen. Enfin, Eragon exposa son plan pour pénétrer dans l’antre de Galbatorix. Immédiatement Arya et Lupusänghren demandèrent à venir et Eragon accepta.

-         Non, Arya, c’est dangereux, ta place est avec les elfes. Protesta Islanzadi.

-         Je dois aider Eragon, c’est mon devoir. Toute notre famille à suivit son devoir, ne m’obligeait pas à me couvrir de honte en me forçant à combattre à vos cotés. J’ai autant de chances de mourir contre Galbatorix qu’autre part dans la bataille.

La reine acquiesça et Eragon termina d’expliquer son plan qui fut aussitôt accepté, moyennement par le roi Orrin, même s’il était téméraire.

Eclipse d’un moment.

Eragon, Arya, Elva, Saphira et Lupusänghren se tenaient devant la porte qui menait à la salle du trône du roi quand Lupusänghren releva la tête et partir, calmement, dans l’autre sens, ressortant du palais. Etonnamment, aucun des pièges ne s’activa. Eragon voulut courir à sa poursuite mais Arya le retint par le bras. Les portes s’ouvrirent soudainement en grinçant. Ils s’avancèrent tous les quatre de front. Arya aperçut Galbatorix, tranquillement assit sur son trône devant un grand rideau noir. A sa droite, se tenait Murtagh et Thorn, à gauche, deux grands pierres étaient pisés et deux femmes étaient attachés, l’une d’elle était Nasuada, enlever quelques jours plus tôt. Le traitre briseur d’œuf prononça un mot et ils se retrouvèrent tous happés vers Galbatorix, couchés sur le sol, ils ne s’arrêtèrent qu’aux pieds du roi. Ce dernier les observa tous et prit la parole.

-         Et bien, je suis heureux d’enfin vous voir.

-         Et heureux d’être lâche, si vous avez encore le courage des dragonniers, lever vous et combattait moi à l’épée ! s’écria Eragon

-         Je ne cède pas aux menaces, jeune dragonnier, mais si tu le souhaite, tu auras un combat, contre Murtagh.

Arya s’agita, les yeux écarquillés, mis Galbatorix l’empêcha de parler et de bouger en faisant apparaitre des liens et un bâillon. Eragon pu enfin se relever et attrapa son épée. Murtagh s’avança et ils se mirent en garde.

Eclipse du combat contre Murtagh.

Eragon gagna le combat et s’en sortit avec une blessure dans le coup, une sur le bras droit et plusieurs sur les jambes. Murtagh en avait autant et placer presque au même endroit mais ce qui l’avait fait perdre était le fait qu’Eragon lui ai légèrement enfoncés sa lame dans le ventre. Murtagh n’allait pas mourir mais le sang coulait suffisamment pour que la victoire revienne à Eragon.

Murtagh alla de nouveau se placer à droite de Galbatorix en soignant de son mieux ses blessures tandis qu’Eragon fut de nouveau amenés devant le roi.

-         Je suis généreux, vous pouvez dire vos dernières paroles. Déclara Galbatorix.

-         Je suis trop jeune pour mourir, mais je préfère mourir que vous prêter serment. Affirma Elva.

-         Tous les mots que j’ai dis sont vrais pour moi. Murmura Eragon en regardant Arya.

Cette dernière commença à pleurer doucement et pris la parole en regard&nt à son tour Eragon.

-         Je t’aime, Eragon. Je ne pouvais pas te le dire mais je t’aime. Tous ce que je connais m’empêchent de te le dire et de t’aimer mais je t’aime. Elle le répéta en ancien langage alors que quelques larmes coulaient sur les joues d’Eragon. Murtagh, Elva, Nasuada et la femme les regardait étonnés tandis que Saphira afficha un sourire espiègle.

-         Comme c’est émouvant. Rigola le roi.

Eragon concentra toute sa force d’esprit, toute son énergie, et attaqua soudainement, sans attendre, le roi. Il sentit une conscience se presser contre la sienne et Arya l’aida forcer les défenses du roi. L’esprit de la femme qu’ils ne connaissaient pas les aida aussi. Au bout d’un moment, Murtagh joignit lui aussi ses forces aux leurs. Arya relâcha légèrement la force de son esprit et courus vers Shruikan, dont l’aile était en vérité le rideau derrière Galbatorix. Elle enfonça la pointe de la lance magique dans son œil et le dragon s’effondra, mort. Le corps de Galbatorix devint lumineux et Murtagh, Saphira, Thorn, Elva et Eragon se précipitèrent vers les deux pierres et Eragon les protégea tous grâce à sa magie. En voyant qu’Arya n’était pas avec eux, Eragon balaya la salle du regard et l’aperçut, coincée sous le grand dragon noir. Il se précipita vers elle et essaya, en vain, de l’aider à se dégager. Lorsque la lumière du roi l’aveugla, il installa une protection magique sur lui et se mit au dessus d’Arya pour la protéger.

-         Non ! Eragon ! Part, rejoint-les ! cria Arya.

-         Elva, vont-ils mourir s’ils restent là-bas ? demanda Murtagh.

-         S’ils restent, Eragon sera gravement blessé et Arya n’aura rien. Je ne sais pas s’il mourra. Mais si Eragon court vers nous et tente de se sauver, ils mourront tous les deux. C’est mieux qu’il reste là-bas.

-         Eragon, part. chuchota Arya en pleurant.

-         Non, je reste. Murmura-t-il en se penchant pour l’embrasser.

Arya rapprocha son visage et leurs lèvres se touchèrent alors que le corps de Galbatorix explosait dans leur dos