Sanglante revanche...

Chapitre 9 : Un peu trop chaud

1397 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/11/2016 04:45

Chapitre 9 : Un peu trop chaud

 

Spencer sentit cette chaleur le long de son cou ce qui lui procura des frissons, puis il aperçut ce qui ressemblait vaguement à un briquet. Il a alors senti un regain d’énergie sûrement les dernières forces qui lui restaient.

Spencer : « Non…pitié…je vous…en supplie… »

Ronald : « Gardes tes forces pour hurler, je pense que tu en auras besoin… »

*****

JJ vint dans la pièce pour prendre des nouvelles en espérant évidemment qu’il n’était pas mort mais on l’aurait sûrement prévenu. Cependant elle ne pouvait s’enlever cette idée de la tête. Après tout, c’est ce qui s’était passé pour l’affaire Hankel.  Elle s’approcha du carton.

JJ : « Est-ce que ce sont ses…. »

Rossi approuva d’un signe de tête.

JJ : « Oh mon dieu… »

Vu la tête qu’elle fit après cette triste découverte, tout le monde compris qu’il fallait l’éloigner mais, trop tard, elle partait déjà en direction des toilettes.

Blake : « C’est franchement horrible ! » 

Morgan : « Reid ne résistera jamais à ça. Il faut qu’on le retrouve au plus vite. »

Hotch : « Tu sais où en est Garcia ? »

Rossi : « J’ai été la voir, elle essaye toujours d’avoir un accès complet au réseau du F.B.I avec un autre ordi que les nôtres. »

Morgan : « Et ben, ils ont intérêt de se dépêcher car la vie d’un agent et en… Qu’est-ce qui ce passe ? »

Morgan regarda l’écran horrifié. Puis l’équipe fit de même. Ils ne pouvaient croire que ce qu’ils voyaient été réel.

*****

Reid regarda l’homme s’approcher un peu trop prés de ses plaies avec le briquet.

Ronald : « Quoi ? Il faut bien que j’y brûle pour que ça cicatrise. »

Reid : « Pitié…Tuez-moi…Je ne sais pas ce que je vous ai fait mais j’en suis désolé ».  

Ronald : « QUOI ?? DESOLE MAIS CA NE SUFFIT PAS !!! »

Et là, sous la colère, Ronald brûla le premier “ongle“ de Spencer qui se mit à hurler comme un homme aurait pu le faire. Jamais il n’avait eu aussi mal de sa vie, jamais il n’avait hurlé aussi fort à s’en casser les cordes vocales. Il sentit la flamme lui manger le doigt, il sentit sa chair fondre sous la chaleur. Spencer était en pleur. La seule question qu’il arrivait à se demander était : “Pourquoi il ne me tue pas ?“ Certes il s’était promis de rester fort pour son équipe mais si elle ne se dépêchait pas, il ne tiendrait plus. Et vu le rire de son agresseur, ce n’était pas prêt d’être terminé. Son calvaire dut recommencer encore 9 fois. Pendant les 8e premières, il avait crié. A la 9e, il a essayé mais on ne l’entendit qu’à peine et à la 10e, il ne put même pas ouvrir la bouche.

Ronald : « Quoi ? Tu n’as déjà plus de force ? Oh, tu me déçois et je parie que tu as aussi déçu tes collègues ! Mais je suppose qu’ils en ont l’habitude. »

 Ces mots ne vinrent que le dénigrer un peu plus et Spencer ne pouvait s’empêcher de penser que cette ordure avait raison. Et s’il avait déçu ses collègues ? Qu’est-ce qu’ils lui auraient dit ? Ou est-ce que, justement, il le trouvait trop faible pour voir la vérité en face ? En tout cas, toutes ces questions n’arrangèrent rien. Il voyait de plus en plus trouble, sa tête lui faisait aussi mal, il avait faim et soif, il était déshydraté, ce qui n’arrangeait rien au fait qu’il est de la fièvre. Puis l’homme cessa enfin de rire et enleva le briquet de son dernier doigt et il regarda Spencer.

Ronald : « Je pense que tu en as eu assez ! Bon, en même temps, je n’ai plus vraiment d’idée qui te conviendrait vu ton état ! Alors je pense que je vais te laisser mourir maintenant mais je ne me ferai pas le plaisir de te tuer. Non, ce serait trop rapide. Je vais simplement te remettre le scotch et te regarder mourir. Je pense que ce sera plus marrant ! »

L’homme s’avança et lui remis le scotch avant d’ajouter :

Ronald : « Bon, ben, je vais chercher le pop-corn ! »

C’est alors qu’un voile noir vint se déposer devant les yeux de Spencer, et, avant de sombrer dans le néant, il revit le visage de toutes les personnes qu’il aimait : sa famille, ses amis qui n’étaient pas si nombreux et surtout le visage de Maeve : cette personne, cet ange qu’il avait tué (ou du moins, c’est ce qu’on voulait qu’il pense). Il avait compris que même s’il n’était pas encore mort, mais juste dans les pommes, il savait que jamais il ne reverrait sa mère ni ses amis, ni ses collègues. Il aurait voulu leur dire adieu mais c’était trop tard. Le néant l’emporta, avec comme dernière espoir, de ne plus se réveiller. Son corps était là, étendu par terre, inerte et vulnérable, comme un enfant endormi mais lui, contrairement à l’enfant, il était bâillonné et ne rêvait pas.

******

Garcia : « Mais oui… ça y est !! »

JJ : « Quoi tu as une adresse ? »

Garcia : « Oui, je crois que je l’ai trouvé ! »

JJ courra aussitôt trouver Hotch et entra dans la pièce comme une furie.

JJ : « ON LA TROUVER ! GARCIA A UNE ADRESSE ! »

******

Ronald : « Je dois bien t’avouer que j’ai du mal à me retenir de te tuer mais bon, disons que je ne vais pas respecter ce que j’ai dit ! Vivement que tu te réveilles, que je puisse vraiment m’amuser… »

Sur ces mots, Ronald rit aux éclats : un rire glaçant, pénétrant qui aurait fait peur à toute personne alentour. Mais heureusement, Spencer ne l’entendit pas. Seulement il allait le subir à son réveil…

 

A suivre...

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