Ai-je le droit de te vouloir

Chapitre 4 : Vivre

351 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 24/11/2017 19:45

J'avais mal. C'est que je devais être en vie, n'est-ce pas ? Je regardais autour de moi, difficilement, car chaque mouvement m'arracha un râle.


-Les amis ? croassai-je d'un voix rauque qui ne me semblait pas être la mienne


Le silence me servit de réponse.


-Vous... allez bien ?


Toujours rien. Mais qui ne répond pas consent.


Je gardais espoir. Difficilement, je tenta de me lever. Raté. Je partis dans un rire nerveux.


-C'est impossible... Ça ne peut pas être possible


Je fus pris de tremblement. Je ne comprenais pas. Vraiment pas. Pourquoi je serais en vie et pas eux ? Non, non, ils n'étaient pas mort. Cette guerre était enfin fini, ils n'étaient pas mort, ils ne pouvaient pas mourir.

Pas maintenant !


-Répondez... s'il vous plait.....


Je sentis mes larmes et un autre liquide visqueux couler sur ma bouche.

Mais je m'en foutais, je voulais des réponses.


-Je vous en supplie. JE VOUS EN SUPPLIE !


J'avais l'impression de sentir du ciment se solidifier sur mon corps. Ils étaient mort. Ils étaient mort.


Ça ne faisait aucun doute. Plus aucun.


J'essayais en utilisant mes dernières forces de les appeler, mais mes suppliques se perdèrent dans un souffle.

J'entendais des voix, non loin. J'avais l'impression qu'elles sortaient d'un rêve. Où de l'au-delà.


Étais-je entrain de mourir ? Sans doute. Quelle importance ?














Non.



Je ne pouvais pas mourir ! Je devais la revoir !


-....'un ? y'a Quelqu'un ?


Ce n'était pas un rêve. Quelqu'un arrivait. Pour m'aider. Je devais leur dire que j'étais là. Il fallait que je la revois.


-Ils sont morts ? demanda une voix grave


-Oui...On ne peut rien faire, annonça une autre dans un murmure


Ils confirmèrent ce que je pensais. Ma gorge se nouait.


Avoir la gorge nouée.... comme si s'était le bon moment. Je riais jaune - dans ma tête, évidemment. Je devais leurs dire que j'étais là. Je ne devais pas mourir ici. Pas maintenant.


-J....


Impossible dans dire plus. Je sombra dans le néant. Pour une heure, un jour, toujours ? À vous de me le dire.




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