Come Back To Me

Chapitre 7

1176 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 03/07/2019 14:41

 "- Il était là, il pleurait à chaudes larmes. Je m'en rappelle comme si c'était hier. Il criait pendant que je lui arrachait les ongles, un par un, et-."

Je le coupe dans sa paroles, la haine a pris le dessus à présent.

"-Pourquoi lui avoir fait ça ?! Il n'avait que six ans, il avait une famille, des parents aimants et des frères et sœurs."

Des larmes coulent le long de mes joues. Mais ce ne sont pas des larmes de tristesses, ce sont des larmes de haine.

"- Ce n'est pas de ma faute si sa grande sœur a oublier de venir le chercher à l'école,"me dit-il avec un sourire sadique.

S'en est trop. Je me lève violemment de la table. Au début je voulais le prévenir que quelqu'un lui voulait du mal. Mais qu'il crève je m'en fiche. Au moins ses victimes seront vengées.

"-Vous partez déjà ? se moque-t-il. Vous venez juste d'arriver. On a peine discuter.

-Je ne veux plus vous entendre !

-J'aime ton caractère, si je n'avais pas ces putains de menottes, je t'aurais sauté là, sur la table. Tu serais ma chienne et moi ton maître pendant de longues heures. Hmmmm...

-Vous êtes répugnant," je lui dit en me dirigeant vers la porte.

Je toque par la petite fenêtre pour prévenir le garde. Pas de réponse, je regarde par celle-ci, personne. Mon cœur commence à battre rapidement. La haine a laissée place à la peur. Je le vois du coins de l'œil qu'il se lève à son tour. Je commence à taper de plus en plus fort. Lui, se rapproche de plus en plus. Il s'est d'un coup arrêté. Je me retourne, le regarde. Seigneur, j'avais oublier qu'il a des menottes. Je commence à me calmer. Je le regarde et rigole, presque sadiquement.

"- C'est con vous avez des menottes. Qu'est-ce que ça vous fait de ne rien pouvoirs faire ?

- De la frustration," me dit-il en me lançant un regard noir de colère.

Je me rapproche de la chaise sur laquelle j'étais assise plus tôt. Il se rassois. je m'assoie juste après lui. J'entends sa respiration, elle est forte et saccadée. Je crois qu'il est vraiment en colère. Je recule un peu ma chaise de la table. Il vaut mieux être prudent avec ce genre de personnes.

"- Pourquoi ressentez-vous de la frustration ?

-Ça y est tu fais la psy maintenant ? En même temps une femme avocate..."

Et encore une réplique de macho, c'est dingue ça !

"- A vrai dire, je n'aime pas les psy, heureusement que tu n'en es pas une c'est bien moins sexy.

-Pourquoi n'aimez-vous pas les psy ?

-Ils ont détectés une bipolarité et ils disent aussi que je suis un pervers narcissique. Je ne comprends pas du tout pourquoi ils disent ça."

Si tu savais comme ils ont raisons. Je me demande d'ailleurs pourquoi il ne les crois pas. Bon il ne faut pas que je m'étale là-dessus, ce n'est pas dans mon domaine de prédilection.

"- Bon, je reprends mon travail, passons aux choses sérieuses.

-Je t'écoutes.

- Dans la nuit du 14 janvier 1984, qu'avez-vous fait?

- Je rentrais de mon travail, je travaillais dans une épicerie. Je prenais la voiture pour rentrer chez moi. Sur le chemin j'ai vu une jeune femme seule dans une rue mal éclairée.

-Comment était-elle habillée ?

- Je sais plus vraiment, je crois qu'elle avait une jupe ou une robe bleue.

- D'après vous, elle avait quelle âge ?

- Peut être dix-huit ou dix-neuf ans. En tout cas elle était jeune.

- Tressy Hamford avait vingt ans, elle rentrait chez elle. Elle avait fini son travail plus tôt que d'habitude. Vous êtes-vous arrêté près d'elle ?

-Oui, je lui ai demandée si elle voulait que je la raccompagne. Elle n'a pas acceptée.

- Qu'avez-vous fait du coup ?

- J'ai arrêté ma voiture, elle s'était mise à courir. Je lui courrait après. Dès que j'ai été assez proche d'elle, je lui ai attrapé la jambe. Elle tombe. Je lui met un coup de poing derrière la tête pour qu'elle se taise. J'ai avancer ma voiture jusqu'à elle. Je l'ai mise sur les sièges arrières.

-Et après ?

-Bah après je l'ai amenée jusqu'à une maison abandonnée. Je suis descendu dans la cave.

- Qu'est-ce qu'il y avait dans cette cave ?

- J'y avais placé une chaise. Dans un coins il y avait des cordes, des chaines. J'avais une sorte de commode ou je mettais tous mes engins de tortures à l'intérieur.

- Quel genre de trucs ?

- Des barres en fer, des lances flammes, des tournevis.... C'était mon entre, ma seconde maison.

-Et vous lui avez fait quoi ?

- Je l'ai attachée sur la chaise. J'en avais prise une autre que j'ai mis en face d'elle. J'attendais qu'elle se réveil. Je n'aime pas torturer les gens quand ils ne crient pas. Elle se réveil et là je fait ma petite affaire.

-Quel genre d'affaire ?

- Tu commence vraiment à m'énerver Tessa avec toute ces questions. Je vais répondre à celle-là mais c'est la dernière pour aujourd'hui. Je l'ai forcée à me pomper le dard, ça te va comme réponse ?

- Euh oui, oui..."

Je n'ose pas lui demander la suite, de peur qu'il s'énerve vraiment. Je me lève de nouveau me redirige vers la porte. Je toque et cette fois-ci le garde m'ouvre. Je sors enfin de cette petite pièce. Je refait le trajet jusqu'au parking. Quand je passe devant la cellule du détenu beauf, j'essaie d'être la plus discrète possible. Je ne veux pas qu'il me parle.

"- Te revoilà princesse."

Et merde...

"- J'espère que Mandson ne t'a pas toucher, tu es ma propriété maintenant.

- Si il m'a prise comme une salope, je lui réplique, lassée de toute cette journée.

-Je vais le butter ce fils de pute !"

Le garde tape avec sa matraque sur les barreaux et je continue mon chemin. je sors enfin de cet enfer. J'ai foutu la merde dans cette prison mais je m'en fiche. Ce n'est que le cadet de mes soucis.

Je regagne ma voiture rapidement, je veux juste rentrer chez moi. Je regarde l'heure quinze heure. Deux heures avant que je finisse la journée. je suis dans l'obligation de regagner le bureau. Luc n'est pas là, heureusement. je ne veux pas le voir pas aujourd'hui. Il m'a assez énervée ce matin. Il ne faut pas rajouter une couche non plus. Les deux heures passent relativement vite, ce qui m'étonne d'ailleurs.

Je rentrer à l'appartement, Emy est là pour une fois. Vers vingt-et-une heure quelqu'un toque.

"-Ouvre vite ! J'ai besoin d'aide !"

*****

Nouveau chapitre !

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Bisous mes amours de lecteurs

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