Come Back To Me

Chapitre 9

1022 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 02/08/2019 15:44

Je tente d'ouvrir la porte mais elle reste fermée. La panique gagne de plus en plus mon corps. une voisine sort à ce moment là.

"-Qu'est-ce qu'il se passe, elle me demande étonnée.

- Est-ce que vous savez si monsieur Walker est chez lui ?

-Non il n'est pas chez lui, il m'a prévenue qu'il partais trois jours dans l'Oregon, sa sœur viens de décéder.

-D'accord, merci."

La peur s'estompe rapidement. Il aurait pu me prévenir. Je met une croix sur le repas de vendredi maintenant. Dommage. Je reprends mon calme et me redirige vers les bureaux. La secrétaire me préviens qu'il l'a appelé pour la prévenir qu'il ne viendrait pas pendant une semaine.

Elle aurait pu me prévenir...

J'ai mon rendez-vous avec Charles à quinze heure, ça me laisse le temps de travailler avant. je n'ai pas envie d'y aller, la dernière visite ne s'est pas très bien passée. Il me fait peur.

Il est quatorze heure trente quand je sort de mon bureau. J'ai bossée comme une folle toute la matinée. Je doit monter un dossier sur l'état psychologique de mon client. Et, on ne va pas se mentir, il est complet.

Je prends ma voiture et me dirige vers la prison. Le parking est vide, comme à chaque fois. je ne cherche pas longtemps à trouver une place, coupe le moteur et me vide la tête. Je sort de la voiture et me dirige vers l'entrée. Le garde McCullow me sourit dès qu'il m'aperçois. Qu'est-ce qu'il m'énerve lui.

On se dirige tous les deux vers la salle habituelle. Charles est déjà là. Aujourd'hui je compte parler sérieusement avec lui, j'espère qu'il va coopérer.

"-Bonjour madame l'avocate, je vous attendais.

-Je le sais.

-Vous avez passer une mauvaise nuit ?

-Non, bon, j'ai compléter votre dossier psychologique se matin. J'ai écrit que vous êtes bipolaire et pervers narcissique, vous êtes d'accord avec ça ?

- Et qui ta dit ça Tessa ?

-Vos six psychologues.

-Ah oui... Les six abrutis."

Il me regarde l'air lasse. Moi aussi si je pouvais je partirais mais je doit le défendre malgré que ce soit pas très utile. Un blanc s'installe rapidement.

"- Pourquoi avoir fait ça à Tommy ?

-J'en avais envie, on va dire qu'il était là au mauvais moment.

- Vous êtes ignoble."

Il se rapproche de moi, je recule. Il me sourit.

"- Je sais, on me le dit tout le temps."

De nouveau un blanc s'installe mais cette fois si je vais le combler.

"- Comment se passe votre séjour ici ?

- Comme au club med, dit-il en se moquant de moi.

- Et sérieusement ? je n'ai vraiment pas envie de rigoler avec vous."

Il prends un air sérieux d'un coup. il ne me regarde plus de haut. Ça me fait plaisir.

"- Bah tu vois, il n'y a que des abrutis ici. Je me sent comme supérieur à tous.

- Supérieur comment ça ?

- Bah... il semble réfléchir, j'ai une bonne mémoire. Un certain charisme et j'ai aussi un autre point fort.

- Ah oui ? Lequel ?

- Une magnifique avocate."

Je me sent rougir, la gêne vient petit à petit en moi. je regarde l'heure sur l'horloge accrochée au mur face à moi. Il reste encore une demie-heure...

"- et en quoi c'est un point fort ?

- Bah je couche avec toi et toi tu fait en sorte d'écourter ma peine.

- Je vous le dit de suite monsieur Mandson, ça ne marche pas comme ça ici.

-Pourtant t'es une femme, on vous tire un coup et puis ça y est vous êtes contentes.

- Non, vous ne pouvez pas-

- Et puis toi, je pense que tu es une salope au lit, me coupe-t-il. Tu connais cette l'expression ?

- Quelle expression ?

- Celles qui sont les plus timides dans la vie sont celles qui sont les plus salopes au lit."

Il se met de nouveau à rire tout en baladant son regard sur mon corps. Mon dieu, je n'aime pas ça du tout.

"- Vous en avez d'autre des expressions macho comme ça ?

- Si tu savais chérie... "

Son sourire pervers ne me dit rien qui vaille. Je le vois qui se lève. Il approche son visage du miens. Il ne faut pas que je lui montre que j'ai peur. Sinon il va en jouer. Je reste statique. Je dégluti difficilement.

"- Pouvez-vous.... Vous rasseoir s'il vous plaît.

- Et si il me plaît pas, tu va faire quoi hein ?"

Il se rapproche encore plus de moi. Maintenant je sens son souffle sur mon visage. Je panique vraiment. Je pense qu'il a du s'en apercevoir, il recule et rigole.

"- Tu as eue peur que je t'embrasse hein ?"

Je hoche la tête lentement de bas en haut.

"- Si je n'avais pas ces foutus menottes, je n'aurais pas fait que t'embrasser ma jolie."

Je me ressaisi, je suis son avocate merde ! Pas sa victime. je me lève et toque sur la petite fenêtre de la porte. McCullow arrive et entre.

"- Oh, tu part déjà, on a à peine discutés, me dit-il avec un air faussement déçu."

 Par chance l'autre con de détenue est dans la cour. il ne fera pas son gros lourd. D'ailleurs Charles ne m'a pas parler de cette petite menace de l'autre. Je lui demanderais la prochaine fois, enfin peut être.

Je rentre chez moi, fatiguée de la journée. je prends le courrier dans ma boîte aux lettres et l'ouvre.

Un message était écrit derrière une carte postale qui venait de New York.

Plus qu'une semaine.

Signé 3

C'est le message de trop, demain après le travail j'irais porter plainte. je n'en peu plus de ces messages.

Je me prépare à manger. Emy est partie voir ses parents au Texas. j'ai l'appartement à moi seule pendant deux semaines. Je me prépare un plat de pâte. je m'installe.

Quelqu'un sonne à la porte...

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