La beauté de nos rêves
- Skye, Skye la sympathique et jolie Skye, dit Nathalie en s'installant à mes côtés dehors.
- Hum hum murmure-je toujours un peu perdu dans mes pensées.
- Max m'avait prévenu que tu portais bien ton prénom, toujours dans la lune où dans les nuages a-t-il dit.
- Les nuages, tu sais qu'ils ont une grande signification pour moi.
- Non-dit moi, tu vois quoi dans celui-ci dite elle le bras tendus vers le ciel de Chicago.
- Ce n'est pas ce que je vois dans tel ou tel nuage. Non c'est leurs apparitions.
- Ah c'est-à-dire ?
- Pour moi c'est comme si je sentais Aria à mes côtés, j'ai presque l'impression de sentir son souffle sur ma joue.
- Oui.
- Les nuages ont toujours êtes pour moi, des messages de gens qui nous manquent et qui sont loin de nous et depuis...
- Depuis la mort d'Aria tu sens que c'est elle qui t'envoie les nuages pour te parler à travers eux me coupe-t-elle.
- C'est ça, je sais c'est idiot et fou.
- Non je trouve ça très jolie, retrouver les êtres qui nous manquent dans les nuages.
- Ah oui tu ne trouves pas cela insensée.
- Pas du tout c'est très poétique comme ce que tu écris.
- Oui, bien je ne savais pas que je pouvais écrire ainsi avant d'arriver ici et euh...
- Skye dois-je te rappeler que tu peux parler sans peur avec moi.
- Je sais bien, enfaîte tu m'as dit un truc quand nous avons passé l'après-midi ensemble.
- Oui et.
- Depuis je n'arrête pas d'y penser surtout en regardant les nuages.
- Tu as dit que j'écrivais avec beaucoup de sensibilité et je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec le décès d'Aria.
- Désoler je ne voulais pas t'attrister mais c'est vrai enfin c'est ce que j'ai ressenti d'abord en lisant ton texte et en discutant avec toi je ne voulais vraiment pas te...
- Tu n'as rien fait de mal, seulement depuis je me demande si j'écrivais déjà comme cela avant ou si je euh...
- Hey Skye non, mince je suis vraiment une idiote j'aurais dû fermer ma grande gueule, dit Nathalie tout en déposant une main sur la mienne, puis rajoute. Skye regard moi dans les yeux.
- Hein dit je, en posant mes yeux sur elle.
- Je ne te connaissais pas avant ce qui est arrivé à Aria, mais je suis sûr que tu étais, non que tu avais déjà cette générosité des sentiments en toi.
- J'ai pourtant bien changé, sans elle je suis, enfaîte-je ne sais plus qui je suis.
- Une talentueuse auteure, avant, maintenant et pour toujours. Tu sais pourquoi j'en suis si sûr ?
- Non-dit -je d'une voix proche de l'effondrement.
- Seule une personne dotée de bienveillances comme toi peux avoir dans sa vie des personnes comme Aria et Max. Tu crois que si tu n'étais pas ouverte et remplie de bonté tu serais ami avec un gars comme Max.
- parce qu'il gay ?
- Mais non un mec aussi... je n'aime pas ce mot mais c'est le seul qui lui est approprié, max est bizarre mais bizarre dans le bon sens.
- Oui c'est vrai qu'il a parfois des idées farfelues, je t'ai déjà parlé de la façon dont il fait ses courses.
- Il m'a raconté quand il me parlait de toi et de ta réaction la première fois que vous avez fait les cours ensemble. Je te rassure j'aurais eu la même.
- J'adore Max, sans lui on ne se parlerait pas en ce moment.
- Sans lui et même Aria tu ne serais pas cette fille incroyable qui est là.
- Tu veux dire une femme qui parle aux nuages dis-je en riant.
- Ah je préfère te voir sourire, tu sais moi aussi je parle parfois la pluie.
- La pluie c'est tes nuages.
- Tu es vraiment une femme qui pense avec son cœur et non avec sa tête, tu as un don.
- Un dont, tu es la deuxième personne ici à me dire ça .
- C'est Cécile qui te l'a dit c'est ça ?
- Oui, tu est devins.
- Non, c'est mon travail, lire les émotions des gens et elle venue me dire la même chose, un jour où je ne croyais plus en mon talent.
- Toi ne pas croit en ton talent, c'est impossible dis-je en lui souriant.
- Ça m'arrive souvent, la dernière fois c'était il y a quelques mois on tournait plus à cause de la grève et entre-temps on m'a proposé de doubler un dessin animé....
- Tu as une très jolie voie normale euh désoler je ne voulais pas te couper.
- Pas de soucier, un moment dans les films il y a une scène triste un classique .
- Oui c'est vrai.
- Je devais mettre donc toute la tristesse possible dans ma voix, un doubleur joue des émotions que l'on ne verra pas bien sûr, mais elles sont là.
- Hum Hum murmure-je pour lui montrer que je comprends sans plus intervenir.
- Seulement ce jour-là mes frères étaient venus me voir pour me soutenir tu vois.
- Oui je me souviens que tu disais que le soutien de ta famille t'aide à garder les pieds sur terre.
- C'est très important, ils ont toujours été là pour moi et c'est ironique de dire que j'étais obligé de les mettre dehors au moment où j'avais le plus besoin d'eux.
- Ah bon et pourquoi ?
- Quand ils sont arrivés je commençais tout juste cette scène difficile et quand je les ai vu de l'autre côté du studio. J'ai réalisée que je ne voulais pas qu'ils me voient dans l'état émotionnel que cette scène allait me mettre. Ils ne m'avaient jamais vu ainsi et je voulais que cela reste ainsi.
- Attends-tu as grandi avec eux ils ont dû te voir triste et même te consoler d'une rupture ou d'une audition pour laquelle tu n'as pas été prise.
- Oui tu as raison ils étaient là dans tous ces moments difficiles comme j'étais là pour eux, mais il ne m'avait jamais vu jouer des émotions, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.
- Je crois oui, des émotions qui sont à ton personnage, mais qui te touchent personnellement, tu ne voulais pas que tes frères te voient à moitié toi à moitié euh.
- Euh oui Li mon personnage s'appelait Li.
- Tes frères te connaissent comme leur sœur bien sûre, comme Nathalie la comédienne et ton sûrement vu dans des films, mais jamais entre les deux.
- C'est ça l'entre-deux.
- Comme ce que j'ai vu l'autre après-midi quand tu as rouvert les yeux après que le réal est crié action tu n'étais plus là, tu étais Delia.
- Exactement, tu es vraiment doué pour lire les gens toi aussi.
- Mmm je ne crois pas que cela soit ça, je me suis juste servis de mes petits yeux je t'ai vu faire un cheminement jusqu'à te réveiller en Delia devant la caméra.
- C'est le mot qu'utilise le réal cheminement .
- Comme une possession dit je, en riant
- Hey hey.
- Du coup je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas que tes frères voient ce cheminement.Je veux dire tu le fais tous les jours devant des gens moins proches que ta famille.
- Enfaîte pour te dire la vérité je ne sais toujours pas pourquoi.
- Ah ah, bon c'est le mystère de madame Vons Nathalie dit-je en riant de nouveau.
- Ça doit être ça et toi tu as un mystère Skye, dit-elle en ce levant en me voyant me lever.
- Je ne suis pas comédienne moi dis-je en retournant travailler.