Maladresses de l’amour

Chapitre 6 : Le monde autour

2675 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 14/10/2021 09:49

Lorsque les premières lueurs du jour apparaissent dans sa chambre de Kate sort de son lit, accompagner d' un mal de tête . Le résulta d'une nuit à cogiter sur la situation de Simone de nouveau célibataire. L'angoisse de Kate ne la quitte pas de la journée, la très jolie comédienne ne lui la toujours pas donner de nouvelles.


C'est bien plus tard dans la soirée, alors qu'il reste encore quelques clients dans les allées du magasin, que Simone apparaît à la porte de la librairie.


  • Ça va mieux qu'hier soir dit-je en pensant qu'elle est encore plus belle que d’habitude, bien qu'elle ne soit pas maquillée, qu'elle est les cheveux un peu en bataille et qu’elle a encore les yeux rouges d'avoir pleuré.
  • Ce n'est pas encore la grande la forme moralement, mais ça peut aller.
  • Alors, tu me racontes ?
  • Je t'ai tout dit de ma rupture.
  • Non pas ça , pourquoi tu n'as pas bossé aujourd'hui ? Dis-je. Éviter le sujet de la rupture me semble plus sur, si je la vois pleuré je ne suis pas sur de pouvoir résister longtemps à vouloir caresser son visage.
  • Je laisse tomber, je ne veux plus être actrice, ça ne m'apporte que des ennuis.
  • C'est faux, si tu n'avais pas été comédienne, tu ne serais pas venue ici et on ne serait jamais devenu amies.
  • C'est vrai, mais le reste n'a plus de sens pour moi. Ma carrière se finit maintenant, ma maladresse détruit tout.
  • Tu ne peux pas dire ça, tu fais partie d'une chose unique: jouer dans des films, donner du bonheur aux autres, à ton futur public et même à tous tes collaborateurs. D’accord, tu es un peu maladroite et alors ? Ce n'est pas grave, la vie continue!
  • C'est vrai que faire partie d'une chose unique, c'est ce que je cherchais en devenant actrice.
  • Tu m'as toujours dit que la comédie est une part de toi i.....importante, si on te l’enlève t....tu mourais.
  • C'est ce que je ressens quand je ne joue pas, mais t....tu ne peux pas imaginer ce que c'est de vivre comme moi. Où que j'aille, j.... je rentre dans les gens, je me cogne aux meubles. C'est comme si je ne pouvais pas contrôler mon corps, pour une actrice c'est terrible et ce tournage m'épuise.
  • Tu vas faire quoi de mieux ?
  • Vivre recluse, m'enfermer au fin de la Bretagne c'est pas mal non dit-elle un trémolo dans la voix.
  • Tu oublie ta recherche de la passion et l'amour pe....
  • Oh arrête avec ça ! L'amour n’arrange jamais rien....d de toute façon je ne suis pas digne d'être aimée.


Elle se dirige vers la porte, les larmes aux yeux, sans même se retourner pour me dire au revoir. Je m’apprête à la rattraper, quand des cris de colère, de rage, me fait accélérer le pas. Au loin dans la rue je peux la voire au sol, je cour, la relève et là je ressens de nouveau cette étrange sensation, le monde autour de nous s'arrête. J’ai une main dans la sienne et l’autre que je viens posée délicatement sur son visage. D’abord pour lui essuyer ses vilaines larmes, mais je ne peux résister à lui caresse doucement la joue, comme pour la rassurer.

En nous relevons et nos mains se sépare, je vérifie qu’elle n’a rien de cassé. Sur le point de poser de nouveau la main sur sa joue, elle me stop en attrapant ma main. Nos lèvres se rapproches dangereusement, je ferme les yeux, prête à recevoir le baisser que j’attends depuis si longtemps. Au lieu de ça, je sens sa main me lâcher et comme un courant d’air me frôler. En ouvrant les yeux elle a disparut.






***



Après ça je ne pensais plus jamais avoir de ses nouvelles, pourtant plus tard elle m’envoie un texto me demandant de la rejoindre sur le tournage.

Je suis ravie de voir qu’elle a changé d’avis, elle semble ne plus vouloir laisser tomber sa carrière de comédienne. Mes mots on peut être fait écho en elle. Je lui réponds que j'arrive et lui demande où c'est installés les tournages. Je suis surpris en lisant sur mon portable : «Nous sommes au domaine de Bodin, au Château du Font blanche. Je suis entourée de vignes, c’est magnifique. Je t’attends.»

En chemin pour la rejoindre je reçois un autre texto : «Fais-moi signe par SMS quand tu es devant les portes, je te ferai passer la sécurité et je te guiderai à travers ce paradis». Je suis surexcitée, j’ai déjà eu la chance de voir ses différents lieux de tournages, celui-ci est particulier. Malgré que ce soit une propriété privé, c’est un lieu où sont célébrer parfois des mariages, des anniversaires ou toutes autres respections. C’est donc un endroit approprié pour le romantisme.


En marchant dans les rues de Cassis pour atteindre le domaine, je ne cesse de penser à ce moment où nos lèvres ont failli se toucher. Était-ce pour ça qu’elle veut me voir ? Veut-elle en parler ou l'a-t-elle tout simplement oublié? Toutes les fibres de mon corps elles s’en souviennent , au moment de l’envoie du texto, mes mains tremble .Une fois Simone devant moi toujours aussi resplendissante, je crois que me cœur va exploser. En nous dirigeant vers le tournage je vois biens qu'un malaise y règne tout le monde semble l'attendre. Elle prend quand même le temps de m'apporter une chaise.

Elle se dirige ensuite au loin sur un chemin qui se trouve dans le champs des cameras déjà installer. Si j'ai bien compris elle doit sortir de nulle part pour surprendre un couple. Je n’ai pas la moindre idée des raisons de ma présence ici, elle m'a a peine saluée, j'ai bien vu qu'elle n’avait pas le temps pour plus. Je ne sais pas ce qu’elle cherche à faire en me faisant de venir ici. Je suppose que les réponses devront attendre.

En l'attendant je commence à me faire un tas de film et a imaginer la scène ou je lui dirais mes sentiments. Je la regarderais au fond des yeux et ferai tout pour qu’on se parle franchement, sans tabou, sans honte ou sans peur. J’espère vraiment qu’elle pourra m'écouter et verra la sincérité de mes paroles. Je ne lui donnerai aucune possibilité de sortie et elle ne pourra pas fuir. Il faut qu'on parle de ce presque baiser, quitte à me faire souffrir car lorsque je partirais, j’aurais soit gagner une petite amie soit perdu mon amie.





***




Une heure plus tard tout le monde est en pause et Simone à l’air d’être heureuse de sa journée. Sa rupture avec Lionel est un vieux souvenir, sa décision de laisser tomber la comédie ainsi que sa maladresse.

Elle me fait signe de l’attendre dans sa loge, pendant qu'elle parle avec le réalisateur. Une assistante me montre le chemin, me propose à boire et me dit que je peux faire comme chez moi. En l’attendant, je me repasse en boucle ce que je dot lui dire. A peine le rideau de la loge s’entrouvre je me précipite vers elle :


  • Il faut que je te parle!
  • Ce n’est pas la peine, je sais, a-t-elle répondu.
  • Comment ça, tu sais q…?


Je ne peux finir ma phrase que je sens déjà ses lèvres sur les miennes et sa langue qui se mêle à la mienne. Je ne suis pas en train de rêver, c’est bien elle qui m’a sauté dessus pour m’embrasser. Puis tout s’enchaîne, ses mains dans mes cheveux, les miennes sur ses fesses… Je ne sais plus où je suis, qui je suis et ce que j'ai à lui dire, a cet instant précis j’ai très envie d'elle et à sa façon de m'embrasser je sens qu’elle en a envie aussi. Pourtant le baiser s’arrête.


Mes mains sur son visage et les yeux dans les yeux, je lui dis :


  • Pourquoi tu as fait ça ?
  • Parce que je le veux, en fait j'en meure d'envie depuis la première fois où tu m’as aidée dans ta librairie, sauf que je ne voulais pas me l’avouer.
  • Et maintenant ?
  • Maintenant, j’ai compris une chose.
  • Quoi? Quelle chose ?
  • C’est vrai que l’amour peut briser tous les murs.
  • Oui.
  • C'est ce que j’ai compris, si je ne suis plus maladroite, c’est grâce à toi.
  • Mais pourtant avec Lionel...
  • Je croyais être amoureuse de lui! Et j’avais peur de mes sentiments pour toi. Mais maintenant que je les ai acceptés, plus de maladresse me coup-t-elle.
  • Comment t....tu as compris mes sentiment pour toi? Dis-je le cœur sur le point de sortir de ma poitrine en voyant ses yeux brillant fixer sur les miens.
  • Tout d’abord, avec ce qui s’est passé sur la place. Tu sais? Quand nos mains se sont touchées et que nos yeux ne se quittaient plus.
  • Oui, je m’en souviens. Dis-je, le rose me montant aux joues en me rappelant ce moment.
  • Ensuite dans la rue, quand on a failli s’embrasser j'ai vraiment compris dit-elle en rougissant aussi et le cœur battant la chamade.
  • C’est pour ça que tu m’as fait venir et que tu as décidé de ne pas laisser tomber ton métier ?
  • Oui, une fois que je n’ai plus eu peur de mes sentiments, je n’avais qu’à faire une expérience en te faisant venir. Et comme tu as pu le voir, aucune catastrophe.
  • J’ai vu ça, c’est super. Tu es sûre que c’est grâce à moi?


Elle me serre contre elle. Je peux sentir sa poitrine et son cœur battre contre le mien.


  • Je t’aime, ça j’en suis sûre. Et tu peux le sentir à l’instant, maintenant que je suis serrée tout contre toi.
  • Oui je sens l’al... cette chose a laquelle j’ai du mal à résister depuis que tu m’as embrassée.
  • Alors qu’est-ce que tu…


Je ne lui laisse pas finir sa phrase nos lèvres se caressées de nouveau, elles se mordent et s’enflamment car plus je l’embrasse plus je brûle de désir.

Rapidement elle me pousse sur la table, je me retrouve assise, mes jambes entourant son corps et mes mains caressant ses douces cuisses sous sa robe. Très vite nous nous retrouvons allongées l’une sur l’autre. Elle commence à défaire les boutons de ma chemise et à toucher délicatement mes seins et y déposer de fougueux baisers seulement nous entendons des pas s’approcher.

D’un bond, nous nous relevons de la table et nous rhabillons le plus vite possible. Le réalisateur vient de pousser les rideaux de la loge, cela doit être important pour qu’il ne prenne pas la peine de l’avertir avant de rentrer.

Je vois dans les yeux de Simone qu’elle se sent mal à l’aise à l’idée que quelqu'un la trouve en train d’embrasser une autre femme. Je me suis encore emballée, elle m’aime mais elle est loin d’assumer ses penchants homosexuels. Tout en restant dans la loge, je me met un peu à l’écart pour ne pas les gêner dans leur discussion et surtout pour me remettre de ces soudaines pulsations d’excitation. Pendant qu’ils parlent, je fais mine de chercher quelque chose dans mon sac pour me donner un aire très occuper peut être même innocente. Mes yeux ayant fait plus d'une fois le tour de la loge me ramène inévitablement vers cette table où il n’y a pas deux minutes, ont eu lieu nos ébats amoureux.


Une fois qu'ils s’arrêtèrent de parler, le réalisateur se tourne vers moi avant de sortir :


  • Tu viens aussi.


Une fois Gérald dehors, Simone qui me tournait le dos jusqu’à présent, se retourne de nouveau vers moi. Elle vois bien que je me sent vexée par sa réaction, même si je ne dit rien. Je me sens un peu rejetée, voire reniée. En voyant que je suis blessée, elle s'approche doucement, me prend la main et pose l’autre délicatement sur ma joue.

Je peux lire au fond de ses yeux tout le désir, tout l’amour qu'elle a pour moi et tout ce que cela peux insinuer. Dans mon imagination, j’y vois déjà nos deux corps se mélanger, la passion remonte d’un coup et un léger vertige me saisie. Je suis prête à me laisser aller seulement je sens que tout ce qui ce trouve sur la table ou elle me pousse tombe. C'est le vacarme des objets au sol qui me ramène à la réalité.

Les papiers vole dans la loge et un verre est cassé au sol. Le bruit a attiré l’attention, alors que nous sommes accroupi pour ramasser tout ça, toujours les yeux dans les yeux, quelqu’un ouvre les rideaux et tout le monde nous a regarde.


Une voix dit:


  • Qu’est-ce qui se passe, personne n’est blessé ?


J’échange un regard avec Simone et je prends les devants :


  • Cette fois, c’est moi qui ai tout fait tomber.


Ils m’ont tous regardée comme s’ils attendaient une suite.


  • C’est bon, circulez! C’est fini, il n’y a plus rien à voir. Dit-elle à tout le monde. Puis elle se tourna en direction du réalisateur. On arrive tout de suite, on ramasse ça au plus vite.


Alors que le petit groupe de curieux se disperse, elle me demande en me regardant du coin de l’œil :


  • Qu’est-ce qui t’arrive, c’est toi qui es maladroite maintenant ?
  • Ce n’est pas de ma faute, c’est toi qui me fais cet effet-là! J’ai perdu pied à cause de ta beauté.
  • Je vais éviter de te faire tourner la tête ici et devant tout le monde, alors…
  • Mmm, ai-je marmonné en grimaçant.
  • Je sais que tu as toujours assumé ton homosexualité, c’est loin d’être mon cas, donc pour l’instant je préfère rien dire. Cela ne veut pas dire que j’ai honte de toi, c’est juste que je ne veux pas qu’il y ait des rumeurs. Quand je serais prête, je leur dirais moi-même. J’espère que tu comprends.
  • T’en fais pas pour ça, ce n’est pas parce que j’assume facilement que je vais te mettre la pression pour que tu fasses de même.
  • Tu es vraiment incroyable.
  • En plus ça peut être plus excitant.
  • Tu es une petite coquine, en fait…
  • Oui, assez.
  • Allez, on y va.
  • Je te suis.


La voyant si rayonnante, confiante et séduisant les gens autour d’elle, je la reconnais à peine, elle montre une grande assurance dans ses gestes et dans ses pas. Je me dit qu’il est impensable que cette même femme ait été maladroite il y a quelques jours seulement. Une maladresse lui gâchant la vie au point de vouloir abandonner ses rêves. J’essaie de ne pas montrer mon désir flagrant envers elle, tout le reste de la journée je l'aime de loin mais au moins cette fois je sais que cette amour est réciproque.




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