Divalis : l'éveil

Chapitre 26 : Accalmie

3619 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 15/11/2023 19:25

Aziel et Aéon sont de retour dans la maison, la dorée avait un peu peur de retrouver la demeure sens dessus dessous mais, visiblement, tout le monde est resté sage. Aziel, après avoir fermé la porte derrière Ulrick, va s’asseoir sur le canapé juste à côté d’Abysse. Aéon en fait de même tandis qu’Ulrick attrape une chaise pour venir se placer face à Aziel en lui attrapant la tête, ce qui fait sursauter ce dernier.

 

— Que fais-tu ? demande le jeune, un peu sonné.

— Tu as une commotion, tu te sens comment ? demande Ulrick, inquiet.

— J’ai la tête qui tourne, je suis crevé, marmonne le garçon.

— C’est normal, tu dois rester tranquille le temps de t’en remettre, déclare Ulrick en reprenant ses distances.

— Ça va, je ne suis pas à l’agonie, maugrée Aziel.

— Aziel ! Ce coup à la tête aurait pu te tuer ! Alors, ne fais pas l’imbécile et reste au lit ! dit sèchement Ulrick.

— Je vais te donner un coup de main, donc repose-toi, ajoute Aéon.

 

Alors que le bicolore s’apprête à rechigner, leurs estomacs viennent à se manifester. Rien d’étonnant à cela, puisqu’ils jeûnent depuis plusieurs jours. Ulrick râle entre ses dents et se redresse pour aller voir dans le congélateur du bicolore s’il ne lui reste pas l’un de ses plats.

 

— Dégèle le premier truc que tu attrapes, maugréé Aziel.

Il regarde ensuite Abysse, Buntar et Vlase.

— Vous avez chassé ?

— Ne t’en fais pas pour nous, répond le renard adulte.

— Si vous avez des difficultés à trouver vos proies, dites-le-moi, indique Aziel à Vlase.

 

Le renard le fixe, puis sourit au bicolore, sa queue remuant derrière lui.

 

— Si tu partages tes proies avec nous, nous t’en ramènerons en échange, déclare Vlase.

— Et toi, tu vas redevenir animal ? demande ensuite Aziel à la dorée.

— Si tu préfères que oui, je le ferai au plus vite, répond Aéon, ennuyée.

— Ce n’est pas ce que je voulais dire… Tu peux rester humaine, c’est pour savoir si tu adaptes ton régime alimentaire, réplique Aziel.

— Et quand te décideras-tu à me montrer ton autre apparence ? intervient Ulrick, qui prépare de quoi réchauffer le plat.

— Quand j’aurai un peu récupéré, là, ça va être compliqué, réfute Aziel, tout en se tournant vers l’homme avant de serrer les dents à cause de la douleur.      

Il ajoute :

— Le temps que ça dégèle, je vais aller m’allonger dans mon lit…

 

Ulrick baisse la chaleur de la plaque au minimum pour éviter au plat de brûler, puisqu’il se doute qu’Aéon ne doit pas savoir comment faire. Il salue le petit groupe, puis repart chez lui, ayant demandé au préalable à Aziel de lui téléphoner une fois qu’il se réveillerait. Aziel se dirige vers sa chambre, accompagné de la rousse qui, le voyant tituber, l’aide à marcher, même s’il proteste sur le fait qu’elle va finir par tomber avec ses béquilles. Il s’assied sur le lit, et Aéon a à peine le temps de se retourner qu’il l’attrape par le bras et la fait tomber, assise sur le lit. Confuse, elle dévisage le bicolore, qui bâille à s’en décrocher la mâchoire.

 

— Le changement d’apparence n’a pas fait sauter les fils ?

— Non, ne t’en fais pas, repose-toi, Aziel, tu regarderas cela plus tard, dit-elle en le poussant en arrière.

 

La divalis se hisse contre l’armature du lit, rehaussant le coussin qu’elle place dans son dos. Aziel, assis sur le rebord, dévisage Aéon un bref instant. Puis, il se traîne pour venir s’asseoir à ses côtés dans le sens inverse afin d’avoir son visage face au sien. Aéon l’observe tandis que celui-ci se maintient sur son bras, les jambes étendues sur le matelas. Son attitude involontairement élégante et ce regard doux et désemparé secouent le ventre d’Aéon, qui en détourne les yeux, prise d’une certaine gêne.

 

— Merci pour tout à l’heure, déclare Aziel en soutenant son regard.

— C’est normal, répond Aéon.

— Pourquoi êtes-vous tous intervenus ? Ça aurait pu vous mettre en danger, dit-il, perplexe.

— Pour te défendre, rétorque Aéon du tact au tact.

 

Aziel reste béat, puis il souffle du nez tout en esquissant un sourire. Il se penche sur Aéon tout en glissant la main derrière la tête de cette dernière pour l’attirer à lui et poser ses lèvres sur son front. Aéon se fige, gênée, alors que le divalis s’allonge tout en lui tournant le dos. Troublée, elle reste scotchée, presque choquée par son geste, puis sort en hâte de la chambre du jeune, qui la regarde partir, confus.

Aéon se rend dans la salle de bains où elle va voir la pharmacie du divalis pour regarder les anti-inflammatoires et les antalgiques. Il n’arrête pas de grincer des dents, l’effet des médicaments ne doit déjà plus faire effet, suppose la dorée. Elle traverse ensuite la cuisine pour prendre un soda dans le réfrigérateur, Vlase s’approchant d’elle.

 

— Alors, ça va se passer comment ? demande le canidé.

— Dans quel sens ? réplique la dorée en se tournant sur le renard.

— Tout ! Le village, notre pause ici ? répond le canin en se portant sur elle pour l’aider à tenir équilibre sur sa seule béquille.

— Je pense qu’ils ne viendront pas nous ennuyer… Je l’espère. Aziel va devoir se reposer, ses blessures sont graves, explique la divalis.

— J’ai cru comprendre. Les rôles vont s’inverser, à présent, tu vas prendre soin de lui, déclare le renard, narquois.

— Je ne peux pas le laisser se débrouiller et je peux l’aider, répond simplement Aéon.

— N’oublie pas que nous sommes là, à moins que tu ne décides de former ta propre meute avec lui, avance Vlase.

— Tu connais déjà ma réponse à ce sujet. Si tu as envie de partir, fais-le, au lieu de prétendre que j’attends ça, réplique Aéon sèchement.

 

Vlase lui répond par un sourire et retourne s’allonger près de Buntar, qui le charrie, puisqu’il les a entendus. Elle revient aux côtés d’Aziel, qui lève les yeux vers elle alors qu’elle lui pose le soda et le flacon sur sa table de chevet. Le jeune se rassure de voir qu’elle était partie lui prendre des médicaments et la remercie tout en se redressant pour ouvrir la bouteille et prendre une gélule.

 

— Puis-je utiliser ton ordinateur pour montrer l’article à Dagan ?

— Ouais, avale-t-il sa gorgée. Attends, je vais le faire.

— Non, tu ne bouges pas, je peux me débrouiller !

— Prends-le et venez ici alors, enfin, si tu y arrives. Toi aussi, tu es censée ne pas te déplacer, ça ne fait qu’une semaine que tu as eu ton accident, Aéon.

— Je le ramène, déclare soudain Vlase, qui passe la tête par la porte de la chambre.

 

Aziel ne marque pas son territoire puisqu’il vit comme un humain, cependant, le renard ne se permet pas d’aller au-delà du chambranle de la porte. Vlase retourne dans l’autre sens, pour prévenir Dagan, et attrape l’engin en prenant garde avec ses dents, alors qu’il sent l’objet se déformer sous sa mâchoire, puis il revient vers le duo. Bien sûr, Buntar et Abysse ont suivi le mouvement, attendant qu’Aziel les autorise à monter sur le lit qui porte fortement son odeur. Ce qui, pour les cryptides, est considéré comme un marquage. Aziel ouvre son appareil portable, avec quelques sueurs froides en remarquant les traces laissées par la pointe des dents de Vlase, se soulageant de voir l’engin démarrer sans afficher de bug. Il ouvre le dossier et leur fait la lecture…

Tout ce qui a trait au comportement et à l’affection entre individus a toujours été quelque chose d’abstrait pour moi. En tant qu’entité, je ne possède pas de forme physique, et donc pas la possibilité d’avoir de contacts.

Je les regarde jouer, se battre, s’amuser, se mordre, rire, pleurer, sans jamais avoir une idée de ce que cela fait. Pourtant, Aelle l’a tenté, il y a bien une façon pour moi d’interagir indirectement avec les autres. C’est mentalement ou via leurs rêves. Elle pouvait me toucher, mais ce n’était pas réel, juste mon imagination avant tout. Par ailleurs, j’ignore si je sentais réellement ses caresses, sa chaleur, son parfum. D’après elle, elle pouvait me ressentir, du moins, elle avait des frissons glacials qui la traversaient, comme Aéon. Aelle n’en était pas dérangée contrairement à Aéon. Peu importe le nombre de fois où j’ai tenté de faire comme avec Aelle, Aéon n’a jamais apprécié cela. Je me mentirais si je disais que je n’avais pas conscience de lui faire du mal mais, à vrai dire, ma pensée était égoïste. Ce n’était pas réel, je ne le faisais pas pour de vrai, alors je ne considérais pas cela comme quelque chose de grave.

Comme je perçois leurs pensées, je n’ai jamais prêté attention à leurs postures, la position des oreilles ou de la queue, tout cela ne veut rien dire pour moi.

Aziel est arrivé sur une partie qui ne semble pas plaire à Dagan. Celui-ci secoue sa tête en désapprobation avec ce qu’il lit. La fameuse adaptation face au déclin de leur espèce.

 

— Votre espèce est mal foutue, avance Vlase, se retenant d’être ironique cette fois.

— C’est un cryptozoologue qui a fait ce truc, mais qu’est-ce qui nous prouve que tout est exact dans ce qu’il dit ? rétorque Dagan.

— Rien, mais il a vécu parmi les derniers divalis et, d’après ses dires, beaucoup d’informations viendraient de l’alpha elle-même. Tout n’est peut-être pas correct, l’article est personnel et avec beaucoup de suppositions, ajoute Aziel.

— Cela reste la seule information que l’on a sur notre espèce, c’est toujours ça, indique Aéon.

 

Celle-ci regarde Dagan, puis se penche sur lui tout en lui attrapant la mâchoire et en la soulevant pour vérifier un détail, sous la plus grande confusion du rouge.

 

— Ah oui, on a des fossettes ! Je n’avais jamais fait attention, s’exclame-t-elle.

— Pourquoi tu te sers de moi pour regarder ça ? grommelle le divalis, qui se secoue.

— T’es le seul transformé et tu es dénué de pelage, réplique Aéon.

 

Aziel referme le portable et le pose contre la table de nuit, puis s’allonge avec retenue dans le lit. Vlase se penche pour se gratter sous la tête, la secousse fait se tordre Aziel qui en serre les dents… Le renard s’arrête aussi vite :

 

— Désolé… Buntar, tu viens avec moi ? 

— Oui, mais où ? répond le jeune renard.

— Jouer aux lisiis, les divalis ne marquent pas, mais moi, j’ai bien envie de faire comprendre à la meute de loups qui vit dans la montagne que nous sommes là, réplique l’adulte.

 

Il descend du lit, Buntar lui emboitant le pas, Abysse se retourne alors sur Aéon qui s’allonge. Dagan, assis au fond, préfère, lui, repartir du côté du salon.

 

— Maman, je ne sais pas quoi faire, dit Abysse en se glissant près de la divalis.

 

Aziel attrape la télécommande sur le bord de la table de chevet et allume la télévision pour lui trouver un dessin animé tout en lui disant :

 

— Je suis navré, Abysse, j’ai vraiment besoin de dormir, je te mets un dessin animé et quand je me réveillerai, promis, je trouverai de quoi t’occuper.

— Bien reçu, s’exclame la jeune en se tournant vers l’écran.

 

Aéon, qui s’est légèrement allongée, regarde le bicolore avec douceur, puis baisse les yeux alors qu’un sentiment contradictoire la traverse.

Abysse est captivée par l’écran et répond au personnage puisqu’elle ne comprend pas qu’il ne s’adresse pas à elle. La bleue perçoit un peu différemment les couleurs vis-à-vis des humains et voit les personnages un rien plus lentement aussi.

Aéon et Aziel regardent la bleue, amusés, mais le bicolore finit par fermer les yeux, la fatigue l’emportant.

Abysse ne comprend pas tout, mais cela l’amuse. Par contre, elle a une envie de plus en plus pressante ! La jeune se décide à braver le froid pour se rendre vite fait dans le jardin et, au moment où elle veut revenir dans la maison, s’immobilise en entendant un renâclement.

Silva et Fafnir font leur entrée par le fond du jardin en cassant les banderoles qu’Aziel n’a pas encore eu le temps de retirer. La petite drake regarde les géants l’approcher avec curiosité. Silva se penche sur elle, les créatures se humant avec intérêt. Ils sont du même genre, mais pas de la même espèce, ce serait comme comparer un chien à un loup.

 

— Petit drakon ? dit Silva, tout en analysant la petite sous les moindres recoins.

 Je m’appelle Abysse et vous ?

 Silva, répond la noiraude.

 Fafnir. Aziel va mieux ? demande la créature.

 Il se repose avec Aéon, il est blessé, répond la bleue.

 Ton clan l’a protégé, merci, réplique le drake.

 C’est normal, il est gentil, dit Abysse, les oreilles droites, sa queue se balançant doucement derrière elle, comme les plus grands.

 

Les drakes se retournent sur les lisiis qui qui reviennent de leur périple et se sont arrêtés net au fond du jardin.". Silva émet un raclement de gorge et se dirige vers eux tout en produisant des sons gutturaux. Buntar s’écrase aussitôt, Vlase rabat sa queue sous son ventre en laissant la créature venir l’identifier. Les drakes n’ont aucune difficulté à capter l’effluve des renards, l’inverse est toutefois plus difficile, puisque les reptiles ne dégagent presque pas d’odeur.

Abysse rejoint Buntar suivie de Fafnir. Le jeune renard laisse échapper sa proie, un lapin qu’il a rapporté à Abysse, qui se précipite pour le manger. Vlase observe Silva et Fafnir, dont la femelle drake vient de donner un coup de dents au plus gros pour le faire reculer, intéressée par le repas de la coïste.

 

— Vous, les cryptides domestiques, n’êtes pas vexés de vous plier aux humains ? demande soudain le renard.

 Non, sécurité, protection et nourriture sûre, répond Fafnir.

 Le fait de manger à votre faim vous suffit à accepter d’obéir à un humain ? réplique le canidé, mesquin et quelque peu intrigué.

 Les humains ne nous obligent pas, ils demandent et nous acceptons, répond Fafnir.

 Et qu’advient-il de ceux qui refusent d’obéir ? dit le renard, moqueur.

 Ils restent, répond Silva en tournant la tête vers le renard.

 On vous a bien lavé le cerveau, rétorque Vlase, dont l’instinct de survie me dépasse sur l’instant.

 Tu comprendras quand tu verras, répond Fafnir sans même se sentir offusqué.

 

Le renard s’assied sous le regard ahuri de son fils, celui-ci se demandant tout de même si son père ne jouerait pas parfois avec le feu, même si les drakes ne sont pas vexés par ses paroles.

Le froid commence à mordre la créature bleue qui préfère retourner à l’intérieur, suivie de Buntar et Vlase, les drakes s’en allant à leur tour. Les canidés et la drake miniature s’allongent dans le divan aux côtés d’un Dagan boudeur. Vlase lui fait face alors que le rouge s’est rassemblé sur le bord pour lui laisser de la place.

 

 Alors, Sans-Poils, pas trop dégoûté par la présence d’Aziel ? ricane le renard.

 Elle n’est pas imprégnée, elle attend certainement de trouver tous les divalis mâles avant de faire son choix, j’ai toujours mes chances, réplique Dagan.

 En quoi penses-tu avoir tes chances ? dit Vlase d’un ton moqueur tout en affichant un sourire avide.

 Je serai remis d’ici là, affirme simplement Dagan.

 Il te faudra aussi changer ton comportement, rétorque le renard.

 Elle ne m’en laisse pas l’occasion… Moi aussi je peux lui coller aux basques si c’est ce qu’il lui faut, grogne le rouge.

 Sans qu’elle en perde une patte cette fois, réplique le canin, mesquin.

 Rien ne dit qu’il est meilleur, il est tout simplement plus grand… Elle s’apercevra qu’un cryptide élevé par des humains sera encore moins utile que ceux élevés par des renards, réplique Dagan, méprisant.

 Peut-être préfèrerait-elle une vie d’humaine qu’une vie de divalis, réfute Vlase.

 Elle renierait sa nature. C’est ridicule, elle est l’alpha, elle doit assumer son rôle de chef, s’imprégner et engendrer de nouveaux divalis, tout en se rappelant que je suis de sang pur, contrairement à Aziel et aux autres mâles, répond Dagan.

 Tu es conscient que vous n’êtes plus assez nombreux pour reconstituer votre espèce ? Il vous faudrait au moins une dizaine de couples pour être certain que la consanguinité n’appauvrisse pas votre sang et ne crée d’autres problèmes et, en parlant de ça, tu veux faire courir le risque à Aéon de se reproduire en sachant qu’elle a toutes les chances d’y passer ? déclare le renard.

 C’est une femelle, c’est son rôle et un risque qu’elle doit prendre, ajoute simplement Dagan qui ne regarde même pas Vlase dans les yeux.

 C’est sympathique pour elle, réplique Vlase, acerbe.

 Elle n’a pas le choix, si elle refuse de se reproduire, nous nous éteindrons, malgré les efforts d’Aérin, continue Dagan.

 Tu es idiot ou tu ne réfléchis pas ? Les femelles de ton espèce ne savent plus se reproduire, qu’elle le tente ou non, l’issue reste la même. C’est triste pour vous d’être revenus à la vie, si je peux dire, mais cela ne va être qu’éphémère. Vous êtes les derniers représentants de votre espèce avant l’extinction complète, Dagan.

 

Dagan le regarde en couchant les oreilles, puis tique, refusant d’admettre la vérité. Le rouge sait qu’il a été trop loin. Il continue de se dire que cela est la faute d’Aéon, qu’elle n’avait aucune raison de le refuser. Même si elle n’est pas encore fertile, cela ne l’empêche pas de l’imprégner pour autant.

 

 Éprouves-tu seulement de réels sentiments pour elle ou es-tu juste préoccupé par l’esprit de ruche et sa position au sein des vôtres ? dit Vlase.    

 Aérin manquait de caractère, elle refusait de soumettre les autres et, à cause de cela, elle a bien failli conduire les nôtres au déclin. Aéon lui ressemble beaucoup par son caractère, je n’ai juste pas envie de voir encore une fois mon espèce s’éteindre, répond le divalis.

 

Vlase renâcle, prenant sa réponse en dérision… Le rouge soupire, puis se rallonge, restant arqué sur ses convictions. Pour lui, avec un vrai chef à la tête de leur meute, les leurs ne frôleront plus l’extinction. Sans chef pour les guider, ils ne peuvent pas survivre, il en a été témoin. Avec tout le respect qu’il doit à Aérin, si elle avait été une vraie cheffe et non pas une gardienne, son ancien clan serait probablement encore en vie, Aéon n’aurait pas à parcourir le monde pour retrouver les leurs et compter sur les notes d’un humain pour savoir quoi faire de ce statut qu’elle refuse d’endosser.

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