De l'autre coté de la justice - Tome II

Chapitre 2 : Opportunité et piratage.

7413 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/05/2017 17:37

La jeune femme était déjà partie en route vers son nouveau lieux de travail, de sa voiture. Elle était alors déjà arrivée depuis le temps et était assise de moitié sur le bureau de son

patron.


-Alors, c'est quoi aujourd'hui ?


Sans trop se soucier de sa position sur le bureau il regardait quelques dossiers sur l'écran de son ordinateur. Enfin...en apparence. Si l'on daignait regarder ce qui s'afficher à l'écran on pouvait voir qu'il jouait tout simplement à une partie de belote sur son ordinateur calmement et avec sa certaine insouciance naturelle.


- Pour commencer descendre de mon bureau ?


-Ferme la et cause.


Sur sa réponse indifférente et désobligeante il lâcha un soupir d'ennui les yeux fermés.


- On dirait que le "s'il-te-plaît" n'est pas pour maintenant..


Il finit par lâcher la souris de son ordinateur et quitter sa partie contre l'appareil pour s'enfoncer dans sa canapé et la regarder calmement en croisant les mains au niveau de son ventre.


- Tu te rappelles du gars que tu as tué hier ?


-Bien sur.


- Et bien tout porte à croire qu'il attendait quelqu'un.


-Développe.


- C'est simple.


Il délia ses mains et dans un grand mouvement il les passa derrières sa tête pour s'étirer, ce qui lui fit le plus grand bien tout en continuant la discussion.


- Un gars qui fait parti du trafic qui attend quelqu'un dans un endroit louche, tu vois où je veux en venir ?


-Tu veux le mec qu'il attendait ?


Il prit un petit sourire satisfait à sa réponse. Elle semblait avoir vu juste.


- Bingo.


-J'en déduis que tu a des infos sur ce type.


Il prit cette pointe d'innocence qui lui semblait naturelle et lui répondit le plus simplement du monde.


- Non. Là c'est à toi de faire tes recherches.


Elle ne dit rien un petit instant avant de reprendre.


-Tu te fous de moi la ?


- Hin, tu ne croyais quand même pas que l'on allait te mâcher tout le travail ? Avec une solde de dix milliards tu ne t'attendais quand même pas à ce que ton travail ne se résume qu'à te pointer et descendre ?


-Si, justement.


- Et bien désolé de te le dire mais ce ne sera pas le cas.


Elle lâcha un soupir en le regardant.


-Et qu'est ce que j'y gagne a le retrouver ? je suis une tueuse pas un chien renifleur. Envoie un autre Selceao.


Il décroisa les bras pour les écarter et montrer d'une indifférence certaine qu'il s'en fichait bien, toujours les yeux fermés.


- Impossible. Ils sont tous pour le moment occupés. Et puis comme c'est toi qui t'ais occupé de l'autre la veille c'est normal que tu finisses le travail.


-Ce n'est pas finir le travail. Je l'ai finis hier. Un contrat a une fin quand la cible est morte.


Elle se remis debout face a l'homme bras croisés


-C'est ça finir un travail.


Mais il n'était aucunement impressionné par ce qu'elle venait de lui dire, ou même sa posture. Il rouvrit les yeux et la regarda de son sourire qu'il ne semblait jamais perdre.


- Sauf que tu oublies que maintenant ça ne marche plus aux contrats ici.


Il se pencha vers son bureau et y reposa ses bras. Ainsi il se rapprocha d'elle et la regarda dans les yeux sans changer son air, avec une pointe de persuasion en plus.


- Ici tu fais ce que l'on te demande car tu as reçu la paie et le budget pour ça. Ton travail se finit lorsque l'on te le dit. Une cible est morte, une autre vient prendre sa place. C'est aussi simple que cela.


-Avec toi ça en a pas l'air


-C'est toi qui voit le compliqué là où il n'y est pas.


-Bon...et tu sais au moins ou il se trouve a peux près ?


Et il lui répondit avec indifférence et innocence en retournant se fourrer au dossier de son fauteuil de cuir pour regarder le plafond.


- Non, pas vraiment. mais ..


Il plissa ses yeux avec une pointe de sérieux dont il était quand même capable. Un petit détail allait quand même pouvoir les mettre sur la piste ou plutôt la mettre sur la piste.


- Si tu retournes là où tu l'as tué hier tu peux bien trouver quelque chose. Un portable par exemple, ça ce serait le top. Avec un peu de peau il y a le numéro du gars que nous recherchons d'enregistré.


-Je ne crois pas qu'il sont assez con pour laisser un portable la bas.


Elle se tourna vers la sortie en regardant le sol.


-Je vais devoir trouver un autre moyen.


- Tu es sûre que le gars n'a rien laissé traîner avant que tu ne t'occupes de lui ? -


-Non. pas encore


- Dans ce cas tu ferais mieux d'y retourner. Qui sait sur ce que tu pourras tomber.


-Et toi ?


Elle se tourna de moitié vers lui calmement


-Que va tu faire ?


Sa curiosité piquée par cette question il baissa un peu la tête pour la regarder en restant sur son siège.


- Ce que je vais faire moi ?


-Oui. A part jouer au cartes.


Il prit de l'exaspération sur son visage sans bouger. Il ne s'attendait pas vraiment à cette question un peu déplacée compte tenue de la hiérarchie.


- En quoi ça te regarde ? C'est moi le patron.


Elle prit alors un petit sourire qui lui donna cette fois ci un frisson dans le dos, sous ces pupilles rouges sang et ce manteau noir. Elle parla d'une voie douce, calme et froide comme ses armes


-Pour l'instant seulement.


Puis elle sortit calmement de la pièce et les portes se refermèrent derrière elle. Maintenant seul dans son bureau, il regardait vers les portes qui étaient maintenant fermés, d'un air blasé et exaspéré suite à ces dernières paroles et cette forte insinuation qui ne lui plaisait pas vraiment. Il n'en avait pas vraiment peur mais le fait de la voir déjà se comporter ainsi alors qu'elle venait à peine de les rejoindre l'exaspérait au plus haut point. La jeune femme alluma une fois dehors son téléphone de Seleceao sur le grand boutton principal.

De nouveau le logo de l'agence s'afficha sur l'écran suivi de peu de la voix de l'intelligence artificielle Juiz et sa personnalité...bien à elles.


-Qu'y a t'il Eleventh ? On a besoin de moi ?


Je voulais d'abord savoir si les placement monétaire se portait bien et si on était toujours dans les bénéfices, et non les déficit


- Ah, l'argent, comme d'hab. J'aurai dû m'en douter. Je m'en doutais en fait. Ma foi, tout se porte bien comme sur des roulettes. Pour le moment les bénéfices stagnent un peu comme le montant de base augmente de très peu comparé au capital. Il fallait s'y attendre avec de telles sommes.


-Tant que tu réinvesti la partie de la somme gagnée comme je l'ai dit les bénéfices grimperont vite. Significativement d'ici une semaine. Mais je t'appelle pas pour sa. Je veux que tu me trouve les noms et adresses de la femme du type que j'ai descendus hier.


- Et bien, t'y vas pas avec le dos de la cuillère toi. Me demander de retrouver une parfaite inconnue comme ça, femme d'un autre parfait inconnu...tu ne préfères pas une partie de "Qui est-ce" plutôt ?


-Tais toi et fais juste ce que je te demande.


- Très bien, très bien. Tu vas juste devoir attendre un tout petit peu si tu veux avoir quelque chose.


-D'accord


- À dans deux petites minutes. Essaie de ne pas t'endormir feignasse.


Par la suite le logo de l'agence disparut pour laisser place à l'écran d'accueil et la disparition de la voix digitale. La femme remonta ensuite en quelques minutes dans sa voiture, faisant rugir le moteur a nouveau. À cet instant elle put sentir son téléphone portable vibrer dans la poche de son costume de tueuse. On dirait qu'il y avait du nouveau. Elle le sortit alors rapidement et décrocha


-X.


Mais au bout du fil elle n'entendit personne. Enfin, personne humain tout du moins car il s'agissait tout simplement de la voix de l'I.A.


- C'est bon, j'ai trouvé ce que tu voulais.


-Alors ?


- Alors ce serait plus simple si tu enlevais le portable de ton oreille pour que je puisse te montrer les informations et sa photo non ?


Elle put voir sur l'écran diverses informations qui s'afficouient, des informations sur la femme dont elle avait demandé les recherches, à savoir le nécessaire. Son nom, son prénom, son adresse, sa profession. Bref la totale nécessaire avec peut être une information qui attira son attention.

Bien sûr, ces informations étaient également accompagnées d'une photo qui montrait une ravissante femme aux cheveux courts et d'une douce teinte violette, tout comme ses yeux, une douceur qui allait de paire avec celle de son visage et la sympathie qui se trouvait dans son sourire présent sur la photo.

Suite à cet affichage, l'intelligence reprit la parole pour plus ou moins les lui dire à l'oral et d'une façon plus humaine.


- Mabuchi Mizuki, âgée de 31 ans. Elle réside au Tokyo Central Post Office, 5-3, Yaesu 1-Chome dans l'arrondissement de Minato-ku, à Tokyo 100-8994. Elle est professeur d'Histoire à l'Université métropolitaine de Tōkyō, ou plutôt était. Elle est maintenant hospitalisée au Tokyo Medical University Hospital pour cause de déficience cardiaque. Elle est dans l'attente d'une greffe d'un nouveau cœur depuis. Vu le temps que ça a prit il ne doit plus lui rester bien longtemps à vivre. Elle se mit alors en route pour la destination que l'IA lui avait donné, ou plutôt l’hôpital ou elle était a vive allure d'un air sérieux


-Les greffes de cœur dans le pays sont si peux fréquentes ? Je pensais qu'on avait pas de problèmes de ce genre au Japon.


- Hin, qu'est-ce ce que tu crois ? Que les cœurs tombent du ciel ? Ces derniers temps la demande est plutôt prisée, les politiques se font vieux et bien entendu ce sont les véreux qui ont la priorité.


-Est ce qu'elle peux me servir dans mon métier ?


- Je doute qu'elle soit au courant du petit trafic de son mari. Elle n'a pas pu bouger durant les six derniers mois et je ne pense pas qu'il se soit pointé pour lui dire qu'il bossait avec

une mafia locale au risque de lui provoquer un arrêt cardiaque. Cela-dit ça coïncide avec le début d'activité de celui que tu as buté hier.


-Je parle plutot de ce qu'elle fait comme job. Est ce qu'elle a des compétences particulière pouvant me servir ?


- Des compétences ? Développe.


-Je ne sais pas. Quelque chose qui pourrait m’être utile. Connaissance géographique de coin de pègre, savoir faire des choses comme Miki ou Hyuuga quoi.


- Ne me dis quand même pas que tu as l'idée de la recruter derrière la tête ?


-La sauver, mais pas gratuitement disons.


- Encore une fois tu veux jouer l'avocat du diable quoi.


-Entre autre. Mais seulement si ça me sert. Alors ?


- Bon..voyons voir..de la part d'une professeur d'Histoire je ne vois pas vraiment ce que tu peux espérer. Tu as bien dit que tu étais intéressée par quelque chose en Géographie ?


-En n'importe quoi d'utile. Tu dois bien savoir ce que je recherche maintenant.


- Bon, je vais voir ce que je peux te trouver d'utile chez elle.


-Grouille toi. Et rappel moi.


- Je dois payer pour le "s'il-te-plait" ? -


-Ferme la ou je viens a l'agence te débrancher.


Elle ferma le téléphone et le mis sur le siège passager. Elle arriva alors finalement a l’hôpital, se garant dans le parking devant le grand batiment blanc ou était le service des urgences a coté de la place ou la femme posa les pieds en sortant de sa voiture. Elle partit ensuite vers l'entrée et arriva dans le hall, pour finalement après avoir trouvé les hôtesses de l’accueil partit les voire et arrivant devant elle, dans sa tenue de tueuse classique. -


-Excusez moi.


Sans grande surprise, lorsque les deux infirmières virent la femme débarquer dans cette tenue bien atypique en ce lieu hospitalier, elles firent toutes les deux un grand sursaut, bien surprise et tout de suite inquiétées. L'une d'entre elles prit la parole, visiblement peu rassurée. On ne pouvait pas lui en vouloir.


-..Ou-Oui..? Je peux vous aider..?


-Mabuchi Mizuki. Je voudrais la voire.


-Ma-Mabuchi Mizuki..? Hé bien...


Elle baissa un peu la tête pour se mettre à feuilleter les feuilles qui étaient donc la liste des patients sur une planche à laquelle les feuilles étaient accrochées, sûrement pour chercher des informations sur la personne que l'on venait de lui demander.


-Vous êtes de la famille..?


-Entre autre.


-Malheureusement..


-Elle lâcha la feuille qu'elle tenait du bout des doigts et réajusta ses lunettes avec la paume de sa main, d'un air plutôt déconcerté.


-Même si c'est le cas je ne peux pas vous laisser la voir.


-Pourquoi cela ?


-Madame Mabuchi ne veut pas recevoir de visite pour le moment. Elle se sent faible..


Derrière ses lunettes on vit son regard qui partit sur le côté avec de l'inquiétude mais aussi de la tristesse sur son visage.


-Notamment à cause de l'autre épreuve qu'elle dut essuyer il y a peu.


-La jeune pouffa alors.


-S'il n'y a que ça.


Elle partit alors vers les chambres calmement sans se soucier des jeunes femmes.

Mais bien sûr, elles ne pouvaient pas la laisser faire. Les deux infirmières se retournèrent vers elle, prêtes à la rattraper pour l'empêcher de continuer, devinant ce qu'elle voulait faire.


-Madame vous n'avez pas le droit..!


-Veuillez faire demi-tour ! L'accès à la patiente vous est interdit..!


Mais la femme n'entendis rien et partit rapidement vers les escaliers pour aller rejoindre la femme. Elle sortit son téléphone pour appeler Juiz a nouveau. Juiz. Pirate moi les serveurs de l’hôpital ou est Mabuchi Mizuki, fais ce que tu veux mais trouve moi le numéro de chambre. Mon temps est compté. Immédiatement la voix répliqua en lui offrant l'information qu'elle souhaitait du tac au tac. Il semblait qu'elle avait déjà fait la recherche auparavant.


- Chambre 206. Ne me remercie pas même si tu ne comptais pas le faire.


En même temps, elle pouvait entendre les voix des deux infirmières qui s'étaient lancées à sa poursuite afin de la rattraper et l'arrêter dans sa course. En somme elles faisaient leur

travail. Elle prit un petit sourire a cette réponse.


-Vraiment, t'est futée toi.


Elle raccrocha alors rapidement et se mit en route pour trouver la chambre. Elle fouilla alors les couloirs de l'hopital, ayant semé au passage en empruntant plusieurs escaliers et fait des ronds dans ses trajets les infirmières. Elle finit finalement par trouver le bon service et le bon numéro de chambre. Elle ouvrit alors la porte et y entra rapidement en fermant la porte derrière elle également pour ne pas se faire voire.

Alors qu'elle avait le dos tourné à l'intérieur de la pièce juste après avoir refermé la porte, une voix de femme, à la fois assez douce, mais aussi faible et fatiguée survint derrière elle, à quelques mètres.


- Qui êtes-vous...?


La mercenaire se tourna alors vers cette voie calmement. Elle vit alors sur le lit de la chambre une femme, avec des cheveux courts de cette douce teinte violette partagée avec ses yeux qu'elle avait pu voir auparavant sur l'écran de son téléphone. C'était bien la femme qu'elle cherchait. Elle était allongée dans son lit avec la couverture jusqu'au ventre. Elle avait le dos redressé grâce à la machine du lit qui le lui permettait, un gros oreiller derrière celui-ci pour le soulager. Divers appareils médicaux l'entouraient. Un électrocardiogramme, des intraveineuses, tout y passait et la chose était prévisible compte tenu de son état qu'elle avait pu lire avant de se rendre en ce lieu. Elle la regardait, calmement et d'un air grandement fatigué. Mai selle pouvait aussi voir de la tristesse dans son regard surpris, une grande peine traduite par les yeux rouges qui lui faisaient face. Vraisemblablement elle avait pleuré il y a peu, et abondamment. Calmement elle lui adressa la parole avec cette même fatigue qui s'entendait dans le ton de sa voix.


- Sortez d'ici je vous prie..


Elle s'approcha alors de la femme en regardant le matériel déployé autour d'elle d'un air indifférente.


-Votre mari est mort assassiné hier n'est ce pas. Je sais qui l'a tué.


Dès qu'elle entendit ces mots elle ouvrit davantage les yeux. Elle était encore il y a quelque secondes dans cette chambre, seule, attendant que les bras de la mort ne vienne l'emporter, bien trop faible pour effectuer le deuil qui lui était incombé, et maintenant voilà qu'une parfaite inconnue au look improbable ne fait irruption dans sa chambre et amène ce sujet de la façon la plus froide possible avec l'annonce d'une révélation.


-Mais avant je dois etre sur que vous ne saviez rien au sujet du travail de votre mari. Il vous a dit ce qu'il faisait ?


-Pa...Pas vraiment..enfin, il m'avait bien dit qu'il avait été embauché dans un studio de développement il n'y a pas longtemps..


Prise d'une certaine peur qui commençait à la gagner elle se recula un peu, tant bien que mal sur son lit en regardant la femme de ces grands yeux de surprise et d'inquiétude.


- Pourquoi me demandez-vous cela..? Qui êtes-vous..? Que me voulez-vous..?


-Vous etes une femme intelligente. Vous deviez soupçonner quelque chose. Vous qui bossez a l'université.


Elle fixa alors la femme de cet air dure et froid, imperturbable. Elle se voyait dans ses yeux effrayés sans le moindre mal


-( peux elle vraiment servir...est ce que je dois la sauver....son mari est mort, je l'ai tué..mais....)


Elle pensa alors au informations qu'elle avait eu de Juiz et de l'homme sur la photo qu'il avait. Elle se souvint alors qu'elle avait une fille elle aussi. Mais surtout que si elle mourrait, la petite deviendrait alors comme elle. Elle se remémora alors un bref instant sa propre enfance avant de fermes les yeux et sortir son téléphone, appuyant a nouveau sur le bouton central.


-Juiz. Combien ça me coûtera de faire passer quelqu'un en numéro un de liste d'attente de greffe ?


- Actuellement je dirai aux alentours de deux millions.


-Seulement ? Wow, fais le vite alors.


- Ah, désolé je me suis trompée. C'était pour le rein ça. Alors pour le cœur c'est plus ou moins dix millions.


-Fous toi de moi....bon prend le aussi, je fais assez de benef pour.


- Avec tout ce que t'as tu pourrais pratiquement en monter une chaîne de magasin.. -


Elle raccrocha ensuite, toujours peux joyeuse d'entendre son portable lui parler ainsi puis se tourna vers la femme


-Vous avez un aperçus de ce que je peux faire maintenant. Si vous ne me croyez pas attendez gentiemment ici que la greffe arrive?


La femme en face d'elle était encore plus perdue par les événements. Elle ne savait pas quoi dire ni faire. Une parfaite inconnue venait faire sa rencontre et venait à priori de lui arranger une greffe sans qu'elle ne lui ait rien demandé. Très intriguée elle lui répondit d'une petite voix hésitante.-


- Pourquoi..faites-vous cela..? Que voulez-vous de moi..? -


-Pour l'instant rien. Vous serez contacter quand vous irez mieux pour me retrouver. Quand a la motivation de le faire...


Elle repartit vers la porte en se tournant fe moitié vers la femme d'un petit sourire


-J'ai ete impliquée dans le meurtre de votre mari


Elle écarquilla les yeux suite à ses paroles tout en reculant légèrement le visage, choquée. La nouvelle lui était annoncée vivement, sans détour ni tact. On venait de lui dire que la femme juste en face d'elle était en partie responsable de la mort de son époux, de l'homme qu'elle aimait et du père de son enfant. Sous le choc, avec faiblesse elle alla placer sa main devant sa bouche d'effroi.


-Sur ce, reposez vous bien.


Puis la jeune femme sortit de la chambre en refermant la porte.

Dès qu'elle fut sortie elle se fit tout de suite interpeller par les voix des deux infirmières qu'elle était parvenue à semer dans les escaliers. Elles venaient de la retrouver.-


-La voilà elle est là bas !


-C'est elle ! Elle vient de sortir de la chambre de Madame Mobuchi !


Quand elle tourna le visage vers elle, elle put constater que les deux femmes étaient maintenant accompagnées de gardes, deux exactement qui dès que notre tueuse rentra dans leur champ de vision se mirent à courir vers elle pour la rattraper. Quand elle les vit arriver à toute allure vers elle, elle s'irrita alors en regardant le couloir autour d'elle.


-Et merde..


-Elle rentra alors à nouveau dans la chambre de la femme puis courus vers la fenêtre en la regardant, l'ouvrant ensuite.


-Tu sais pas qui je suis si on te demande.


-Une fois la chose faite à son air ahurie, X sauta de la fenêtre d'un mouvement de main sans bruits et disparut ainsi


La femme resta un long moment à regarder en direction de sa fenêtre où plus personne ne s'y tenait. Elle gardait ses grands yeux, d'ahurissement, de stupéfaction mais aussi d'horreur face à cette femme qui venait de disparaître d'une façon bien peu conventionnelle, femme qui plus est venait d'avouer elle-même son implication dans la mort de son mari. Par un réflexe non contrôlé de son corps elle resserra le drap de son lit dans ses mains, juste avant que les deux agents de sécurité ne rentrent en trombe dans la chambre, avec vivacité en ouvrant la porte dans un mouvement sec et rapide. Il était déjà trop tard, la fugitive venait de s'échapper. Suite a cela la femme était a nouveau dans sa voiture, rentrant chez elle rapidement, repensant a ce qu'elle avait vu et dit.


-(Si je trouve avec qui son mec bossait, je me rapprocherais de la personne qui a tenté de me tuer. Meme si j'ai une petite idée maintenant..)


-Une fois de retour a la maison, alors que Midi n'était pas encore arrivé, elle rentra dans la demeure après que le moteur se soit stopper.


À cette heure-ci dans la demeure, il n'y avait que l'homme, ainsi que l'androïde. La petite était déjà partie à l'école. Comme midi n'était pas loin de sonner celui-ci était une fois n'est pas coutume aux fourneaux. Il était devant le plan de cuisine, dans sa chemise blanche et son pantalon noir avec un petit tablier de cuisine par-dessus la chemise. Il étalait une pâte à l'aide d'un rouleau à pâtisserie. Il semblait qu'il avait commencé il y a peu. En entendant le bruit de moteur arriver, il releva son visage en direction du salon par lequel devait accéder la femme. Enfin, si il s'agissait d'elle même si peu de doutes étaient possibles. Elle arriva alors dans la cuisine après l'avoir cherché au salon en secouant ses cheveux dans un petit soupir.


-Rajoute une assiette chéri.


En la voyant il prit un petit sourire heureux. Il ne s'était pas attendu à la revoir aussitôt. Il se retourna vers le plan de cuisine et reprit ses longs mouvements bien appuyés avec le rouleau sur la pâte pour préparer ce qui semblerait être son repas, ou plutôt leur repas.-


-Tu aurais pu prévenir..


Elle se glissa alors dans son dos en l'embrassant dans le cou, calant ensuite son visage sur son épaule.


-Bah, c'était pas vraiment prévus.


Il prit un sourire un peu plus grand en fermant les yeux et en penchant un peu sa tête sur le coté pour étirer son cou après ce petit baiser qui lui était assez plaisant, tout comme le contact agréable dans son dos.-


-Je m'en doute..


-Je vais au bureau finir quelques petites choses, tu me préviens quand c'est pret.


-Oui oui, vas-y donc. Au passage..


Il se tourna de moitié vers elle et la regarda de bas en haut pour constater de sa tenue de tueuse qui toutefois malgré son usage lui donnait un certain charme qui n'était pas pour lui déplaire. La femme ne lui déplaisait jamais il faut dire. Il rouvrit donc les yeux pour pouvoir la regarder comme il se devait.-


-Pas mal la tenue, elle te rend assez attirante..


-Tu trouve ? C'est la même que d'habitude


-Oui mais....


Il lâcha le rouleau à pâtisserie sur la pate pour se retourner complètement vers elle et la saisir d'un regard amoureux.


-Ça fait un temps que je n'ai pas eu l'occasion de la voir.


-Eheh, elle te manquait ?


-Hé bien, c'est un peu dommage que je la vois dans ces circonstances mais..ça te donne un petit charme en plus.


-Dans ce cas je la mettrais ce soir alors..


En l'entendant dire cela il prit un certain sourire, un sourire chercheur en la regardant dans les yeux. Il descendit les mains qui étaient à sa taille à son bassin, lentement.


-Ah..? Et pourquoi ça ?


Elle partit ensuite vers le bureau dans un petit rire.


-Tu verra bien ce soir !


Il la regarda alors partir en direction de son bureau. Il croisa les bras en la regardant faire d'un petit sourire séduisant avec une certaine sérénité. Il savait qu'elle jouait un peu avec lui, mais ce petit jeu de séduction l'amusait assez et permettait de garder la flamme du couple déjà bien intense. Elle marcha ensuite jusqu'a son bureau puis y entra en fermant la porte derrière elle. Elle se dirigea ensuite rapidement devant le plan de travail de celui ci, et y vit une petite boite noire a LED verte branchée a son ordinateur par un simple cable noir. Elle prit un sourire quand elle vit cela ainsi que le grand écran noir accroché au bout de la pièce au dessus du meuble.


-Hyuuga est passée encore une fois a ce que je vois.


Elle sortit ensuite de la poche de son manteau le téléphone de l'agence Eden et le laissa tomber sur le bureau avant de retirer son long manteau noir au croix rouges et le jeter sur le canapé derrière le fauteuil, adossé au dessous e la baie vitrée. Puis elle se rassis sur le fauteuil de son bureau avant de brancher son appareil au petit boitier noir qui s'alluma alors automatiquement. La, le symbole de Juiz s'afficha alors sur le grand écran, mais a moitié brouillé dans des bruits de grésillement, comme si l'application se faisait pirater ou infectée


Ces grésillements et ce brouillage commençait à se faire accompagner d'une voix digitale, une voix qui avait grande peine à se faire comprendre justement à cause de ces perturbations. Cette voix pouvait être facilement identifiable avec le logo qui venait d'apparaitre sur le grand écran.-


- Qu'est...fous..bor...merde...


Après quelques instants de grésillements, le symbole disparut alors de l'écran et le téléphone s'éteignit alors pour se rallumer en l'espace d'une micro seconde, revenant rapidement a l'état original mais sans les grésillements. Juiz semblait alors cette fois ci saine, sans problème a l'écran. Dès qu'elle eut l'occasion de parler elle ne manqua pas de le faire avec empressement et un certain agacement que l'on pouvait facilement reconnaître à quelqu'un.


- Tu peux m'expliquer ce que tu fous bordel ?


-X se releva ensuite du siège d'un sourire satisfait


-Je te transfère simplement la ou je suis sur que tes activité et les miennes ne pourront pas etre vus par l'agence.


- Non mais vas-y, fais comme chez toi. Tu t'es cru chez grand-mère ou quoi ?


-Ferme la.


Elle appuya alors sur une touche de son clavier et le son de l'IA disparut alors.


-Maintenant j'ai les pleins pouvoirs sur toi. IA rebelle.


Elle appuya ensuite sur le bouton a nouveau pour lui redonner la parole. Un tel tour de force et de ruse venait d’être accomplis par la femme sans que l'agence entière ou même Kurusu. La jeune femme pris ensuite une tablette dans ses mains et se dirigea lentement vers l'écran.


-Surprise ?


Mais à sa grande surprise à elle, le son de l'I.A. réapparut sans qu'elle n'ait eu le temps de jubiler de son action. Elle lui répondit alors d'une voix, la plus calme et sereine possible. Visiblement, elle n'avait pas son dernier mot à dire et lui tenait toujours tête.-


- J'en ai mais alors strictement rien à foutre. Tu voudrais peut être que je te remette une petite médaille ?


-Je pense déjà que je vais demander a mon IA a moi de rehausser ton langage et ton respect envers moi. Comme elle a réussis a te pirater et te sortir des serveurs de l'agence pour les mettre dans les miens sa ne devrait pas être trop dur.


- Tu es sûre de vouloir jouer à ça ? Fais gaffe que ce ne soit pas moi qui remonte un peu le niveau du tien. Je pense qu'elle en aurait bien besoin vu son look. Sérieusement, une tenue de maid ? T'es dans ce genre de délire ?


Elle croisa alors les bras cette fois ci d'un sourire fière on ne peux plus sincère.


-Chachamaru est une IA bien plus performante que toi en tout points. Je n'ai aucun soucis a me faire. Après tout elle a réussis a passer ton propre système


Bien qu'elle n'était pas humaine on pouvait sentir qu'elle prenait un ton narquois dans ses paroles.


- Sérieusement tu veux vraiment jouer à ça ? Je dis ça pour ton bien. Je ne veux pas que tu viennes pleurer ensuite.


-Alors tu veux jouer a laquelle a la plus grosse avec mon jouet ?


- Je vais la déglinguer, boulon par boulon.


-Je crois qu'elle n'aimerais pas ce manque de respect. Très bien.


Après quelques instants Chachamaru accompagnée de Rentaro rentrèrent alors dans le bureau, voyant la femme debout devant l'écran affichant le logo de Juiz et de l'agence


-Vous m'avez appelée madame ? Le repas sera bientôt prêt.


-Ah, vous tombez bien.


Il ne comprit pas où elle voulait en venir. Il prit de ce fait un air calmement curieux en penchant un peu la tête, puis remarqua le grand écran qui affichait cet étrange logo qui bien évidemment captiva son attention.


-Qu'est-ce que c'est..?


-Je te présente Juiz. Une saleté d'IA qui a dit que Chachamaru était bonne pour la casse.


-La femme robot releva alors un peux plus le visage a cela.


-Vraiment ?


- Ah ! Regardez qui voilà ! Lorsqu'on parle du tas de boulons !


Après un petit instant elle reprit avec le même entrain.


- Et accompagné du compagnon en plus !


Entrain qui fut suivi d'un sifflement plutôt flatteur.


- Il est plutôt pas mal ! Si j'étais à ta place j'aimerai bien en profiter aussi !


Déjà déstabilisé de la venue de cette voix venue justement de nulle part et aussi soudainement, le concerné fit un petit sursaut en prenant de grands yeux de surprise et d'étonnement. Il ne comprenait absolument rien.


-Qu...quoi...?


-C'est une IA elle aussi, assez amusante comme tu peux le voire.


Le petit ami ne put pas s'en remettre que l'IA continua sa petite "analyse".


- Le visage fin, une belle couleur de cheveux et des membres bien entretenus, une certaine classe avec la chemise blanche et le pantalon noir. Ah, et une bonne taille aussi, aussi bien en dehors que sous le caleçon.


Rentarô prit un rictus avec une fine teinte rougie, surtout lorsqu'elle en arriva au dernier critère. Il ne savait pas ce qui se passait, pourquoi on parlait de lui comme ça, il ne savait pas quoi faire tandis que l'IA poursuivit dans un bon rire digital.


- Ça m'étonne pas que tu aimes bien prendre ton pied avec ahah !


X se tourna alors vers la femme d'un petit sourire


-Tu relèves le défi Chachamaru ?


La femme répondit alors de sa voie calme.


-Je ne peux tolérer un manque de respect pareil envers vous ou monsieur. Je me dois de corriger ça.


-Oh ? Alors on lèche bien les bottes de ses maîtres ? Approche tas de boulons, c'est moi qui va te corriger et remettre tes programmes à l'heure.


-Nous verrons cela.


Puis la jeune Android pris place dans le fauteuil de la jeune femme et se branche d'elle même avec divers câblages tous placés sous sa chevelure, plus exactement derrière ses oreilles. après avoir écarté quelques mèches de cheveux la jeune femme brancha les derniers câbles des deux cotés puis regarda fixement l'écran ou était affichée l'IA tandis que X arriva a coté d'elle -


-Prete ?


-Oui.


-Bien.


L'IA répliqua, avec quelques petits intitulés de programmes qui commencèrent à s'afficher discrètement sur le coin de l'écran. Comiquement et étrangement, une certaine atmosphère de compétition commençait à s'installer, sous le regard des deux humains, dont l'homme qui était perdu comme jamais et qui n'osait rien dire.-


- Allez, montre moi un peu ce que tu sais faire Barbie !


-On peut m'expliquer ce qu'il se passe..?)


-Akihira repartit alors vers Rentaro d'un petit sourire, ayant remarqué son air perdus.


-Pour faire court, l'agence m'a donné une IA un peux trop bavarde alors Chachamaru va essayer de la remettre en place. Ok ?


Après son explication il quitta plus ou moins cet air douteux, pour en prendre un toutefois blasé ou déconcerté avec ce qui se passait autour de lui.


-Tu es obligée de toujours nous ramener des trucs bizarres..?


-C'est pas moi, c'est l'agence héhé.


Puis l'android ferma alors les yeux calmement


-Venez, Juiz. Je vous attend.


- Je joue en visiteur cette fois, je laisse la maison commencer.


- Très bien.


C'est alors que la femme referma les yeux puis les rouvrit ensuite. L'écran de Juiz commença alors a se brouiller et afficher des fenêtres et lignes de codes rouges de partout a une cadence du diable. -


-Série de par feu passés. Antivirus désactivés. Contre mesures de défense déployées. Lancement du programme principal. -


-Rapide déjà..


Cependant, il n'y avait pas qu'elle qui se démenait. Même si elle semblait en mauvaise posture comme on pouvait le lire sur son écran, son adversaire ne se relâchait pas pour autant comme on pouvait le voir avec les quelques fenêtres qui s'ouvraient sur les yeux de Chachamaru et avec la même couleur rouge d'alerte qui ne signifiait rien de bon.-


- Pareil pareil, contre mesures de défense contournées, attaque au programme principal. Tu te démerdes plutôt pas mal.


La femme ferma puis rouvrit les yeux rapidement, les fenêtres rouges disparaissant alors a l'agacement de son opposante


-Des attaques typique d'une IA classique. Manque de temps et de puissance.


Une autre foule de console s'affichèrent alors sur l'écran de Juiz, Chachamaru parlant toujours contrairement a son adversaire de sa voie calme et posée


-Première faille dans le noyau crée. Je m'insère a l'intérieur Madame.


La voix de l'IA resurgit, toujours sur le ton de la plaisanterie même si elle avait grand mal à prononcer ses mots à cause des multiples attaques qu'elle subissait.


- Ora..personne ne s'insère en moi..déjà pas un tas de boulons...et encore moins..le premier soir..


Après quoi, le jeune couple et surtout le jeune homme put remarquer que les appareils autour d'eux commençaient à perdre les pédales. Les écrans s'allumaient tout seul pour afficher des écrans brouillés, et à l'extérieur de la pièce il pouvait entendre divers appareils électroniques et électroménagers se mettre en marche comme par enchantement. Il regardait autour de lui de son air blasé avec quelques gouttes d'exaspération qui faisaient apparition sur son front.-


-Ou croyez vous aller comme cela. Vous n'avez pas accès a cet zone.


C'est alors que les ventilateurs de la jeune femme se mirent a faire plus de bruits que la normal. Les processeurs qu'elle avait en elle et les différentes parties informatiques se mettaient a se donner a leur maximum, faisant grimper la température.


-Une IA coriace. Mais qui laisse filtrer trop de chose. Comme les virus les plus bénins.


Soudain une fenêtre se plaça au centre de l'écran de Juiz a sa grande surprise et celle de X, curieuse


-Ouverture du fichier compressé.


A cela la fenêtre accéléra de plus en plus, les données ne cessant d'affluer en masse. Juiz commençait alors a surchauffer et une multitude de programmes d'alertes apparurent. La capacité de calcul dépassait de manière exponentielle sa vitesse de traitement et tout ses composant se faisaient saturés par cet envois massif de données. La machine perdait peux a peux les pédales.


Elle avait beau perdre les pédales, elle prenait toujours le combat qui semblait lui être perdu sur la plaisanterie. Elle laissa entendre sa voix digitale avec encore plus de mal. Elle se savait vaincue, mais avait encore un certain atout dans sa manche.


- Quel...dommage...dix milliards...fumée...


Alors que personne n'entendait vraiment ce qu'elle disait, Chachamaru garda son calme exemplaire en parlant.


-Non. Toute les données sont sauves. Seul l'intégrité du processeur est saturée ainsi que vos systèmes secondaires....et...


Soudain l'écran se ferma alors d'un coup ainsi que le boitier qui s'éteignit, le portable ou était normalement l'IA en faisant de même. Chachamaru regarda alors le couple -


-Elle a été coriace et a tenté une évasion suicide de votre argent. Mais j'ai eu raison de son système et j'ai tout sauvegardé.


X lâcha un petit rire de satisfaction a cela


-Bien sur ! je savais que t'allais gagner ahah !


-J'ai également pris quelques unes de ses données. Elle a certains petits avantages que je n'ai pas du fait de sa naissance plus récente que moi. Je les transmets actuellement a

Arecia et Miki, ainsi que Hyuuga.


-Donc tu a tous eu ?


-Oui. Vos placements financiers, ainsi que vos comptes en banque vont bien. Je suis actuellement connecté au serveurs des banques. Aucune modification ni aucun ordre de modification donné.


-Bien ,rebranche donc cette crâneuse


-Compris. J'isole ses système et la place sur un ordinateur non connecté a internet. Débranchement des systèmes connectés et...


Soudain le téléphone, ainsi que le boitier et la télévision se rallumèrent alors, tous dans des petits clic de démarrage. Après quelques instant le symbole de Juiz réapparut alors a l'écran avec écris en bas de celui ci "pas de connexion". L'IA était cantonné au simple murs de métal d'un ordinateur lambda du bureau de la femme qui lui même n'était connecté a rien d'autre. Pas même une imprimante.

Après cette remise en service, on n'entendait plus rien. Même la voix bien bavarde de l'IA ne venait plus à leurs tympans, comme si elle s'était volatilisée dans la nature, même si la chose était impossible compte tenu de sa nature. La femme s'approcha alors de l'écran calmement.


-On a perdu sa langue maintenant ?


-Pourtant elle est toujours la. De toute façon elle n'a pas pus partir ailleurs, nous avons fait ce petit test sans connexion internet.


-Elle doit l'avoir mauvaise d'avoir perdue. Deja que de base c'est censé etre la seule IA du pays a ce stade héhé..


Puis comiquement sur l'écran, elle put voir l'image d'une main avec le majeur levé s'afficher en son honneur. Aucune voix ne l'accompagnait, pas la pensée y était. Elle prit alors un sourire narquois a cela, contente de cette réaction.


-Quelque chose me dit que ta fierté virtuelle vient de se faire sauvagement démolir par la mienne. Je t'avais dit qu'elle te recalerais.


Par la suite un deuxième majeur levé apparut à côté du premier avec une petite animation où les deux mains se levaient et se baissaient.-


-Oui, pas faux. Tu t'est fait avoir en deux minutes environs.


Le compagnon lui était en train de quitter la pièce de son air blasé, sûrement pour rejoindre la cuisine et terminer ce qu'il y faisait, dont on pouvait déjà sentir la bonne odeur gagner le bureau. Tout cela le dépassait. Il parla faiblement pour lui-même.-


-C'est trop pour moi...


-Ah ! appel nous quand c'est pret chéri !


Il lui fit un petit signe de main en continuant de partir sans se retourner.


-Oui oui, dans pas longtemps.


Il disparut ensuite de sa vision, la laissant à tout son petit trafic et son amusement qui lui passait par-dessus la tête. Elle recentra alors son regard sur l'écran calmement.


-Bien. Quand a toi, tu comptes reprendre la parole un jour ? Tu est si orgueilleuse que cela ? Au point de ne pas admettre une défaite...


Elle se mit enfin à lui parler, enfin, dans un langage différent que celui de la parole. Une fenêtre s'ouvrit avec des lettres qui se succédèrent pour former des phrases, en l'occurrence une qui était la suivante.*


-Est-ce que moi je te les brise à ce point ? Tu veux un prix ?


-Ton attitude me les brise comme tu dit.


-Alors ne m'appelle plus.


-vous semblez avoir touchés un vrai point sensible madame.


Précisa Chachamaru.


-Oui. A croire que cette machine a vécut un truc horrible dans le passé alors qu'elle peux pas...


La femme lacha un soupir a cela.


-Pas possible...


Après quoi, l'écran de l'ordinateur s'éteignit sans qu'elle n'ait à agir. Sans doute encore le travail de l'IA qui voulait couper court à la conversation.


-Elle a coupé.


-Oui, j'ai vu.


Elle se tourna ensuite vers Chachamaru d'un petit sourire.


-Bien joué ma grande. T'es pas endommagée ?


L'android la regarda alors en débranchant calmement ses câbles.


-Non, mais je ferais un scan complet de mon système par précaution. J'ai pus copier la majorité des programmes de Juiz, mais pas tous. Vos comptes continueront de fonctionner normalement.


-Bien. Laisse la sur son pc sans sortir. Si tu veux l'étudier ne le fais que quand tu est parfaitement clean, et toujours hros connexion, compris ?


-Compris madame.


Puis les deux femmes sortirent ensuite en débranchant l'ordinateur par la suite a tout réseau domestique ou public. Seul l'alimentation restait branché pour laisser la tour allumée avec l'écran. Une fois que les deux "femmes" furent sorties de la pièce, la petite voix de l'intelligence refit enfin surface bien que personne ne put l'entendre. Elle était bien mécontente de tout cela.


-On fait des recherches et tout le bordel et voilà comment on nous remercie. 

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