De l'autre coté de la justice - Tome II

Chapitre 3 : Conscience et nouvelle rencontre

3934 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 13/05/2017 22:45

Puis le repas du couple commença alors, au parfait opposé de l’humeur de l'intelligence artificielle. La femme était bien trop indifférente de son sort et contente de manger avec l'homme qu'elle aimait pour y penser. Le couple mangeait alors ce qui était donc une pizza, bien garnie et avec une pâte bien fine comme en raffolait la jeune femme. On aurait pu le deviner avec le travail précédent de l'homme avec la pâte sur le plan de cuisine. Le cuisinier mangeait sans rien dire et avec une petite pointe de blase toujours présente sur le visage en repensant ce à quoi il venait d'assister.. Akihira le regarda alors curieusement, dévorant sa part devant lui.


-Que se passe il chéri..?


Il lui répondit calmement sans changer sans air et en croquant dans sa part en regardant toujours devant lui, mangeant d'une façon un peu plus "propre".


-Rien...


-Mais dis moi roh...


-Mais rien je te dis. Juste que je me demandais si la maison n'allait pas finir par sauter.


-Hein ?


Il poursuivit après une nouvelle bouchée dans sa part de pizza qu'il mastiquait en même temps.


-Avec toute ses machines qui s'allumaient dans le bureau...


-Ah ça ? Bah, sa risquait pas ahah.


Lui ne partageait pas son avis. Il ne répondit rien et se contenta de reprendre une bouchée de sa part de pizza avec une once de blase sur le visage.


-Mmh..


-Au fait, tu avais prévus quelque chose cet après midi ?


Il la regarda toujours en avalant le bout de part qu'il avait en bouche avant de reprendre calmement.


-Pas vraiment. Je ne m'étais pas encore penché sur la question.


-Tu veux qu'on fasse quelque chose ?


-Je me prend une petite pause la.


-Je vois. Je n'ai pas vraiment d'idées mais peut être que tu en as une ?


-Mmhh...une petite sieste ?


Il s'était assez attendu à cette proposition. Il ferma les yeux et prit un sourire avec une pointe d'exaspération face à ce programme bien original.


-Je savais que tu allais dire ça..


-Hehe.


-Tu es sûre de vouloir faire seulement une sieste ?


-Bah, je peux bien te donner un petit extra


Il haussa un sourcil par la suite avec le retour d'un petit sourire, à la fois d'incompréhension mais aussi chercheur.*


-Mmh ?


-T'a très bien compris, fais pas genre.


-Il faut quand même avouer que c'est un peu vague.


-Dans ce cas qu'est ce que c'est selon toi ?


-Un petit extra..


Il posa son coude sur la table et reposa son menton dans la paume de sa main avec un air qui feignait l'innocence même si l'on voyait très bien qu'il le faisait exprès pour la chercher un peu.


-Ce peut être tout et n'importe quoi..


-Elle se leva alors calmement de table dans un petit rire.


-Dans ce cas je te laisse chercher pendant que je sors d'accord ?


Il la regarda faire calmement sans bouger, toujours dans cette position avec ce sourire innocent apparent.


-Mais, le temps que tu sortes l'envie de chercher me quitta certainement..


-Ah, dommage ça.


-Après..je ne sais pas vraiment ce qu'est cet extra mais ça sonne bien. Je ne dirai pas non pour le tester..


-Décide toi vite alors, c'est une offre temporaire.


Il sourit un peu plus en la regard, le visage toujours reposé sur la paume de sa main.


-Je la prend.


Elle se dirigea alors vers l'escalier et grimpa les marches deux a deux rapidement.


-Dans ce cas grouille toi ahah !


Immédiatement en la voyant agir de cette façon enfantine il prit un sourire encore plus grand avant de se lever brusquement de sa chaise pour accourir vers les escaliers dans le but de la rattraper même s'il savait pertinemment où elle comptait se rendre. Cette petite course l'amusait davantage et lui creusait "l'appétit".*


-Tu veux déjà te fatiguer ?


-T'en fais pas, je pète la forme héhé !


Il rejoignit les escaliers pour se mettre à les grimper lui aussi deux à deux, pour éviter que l'écart entre eux ne se creuse davantage.


-Je peux voir ça !


Et, pendant cette session en amoureux que la femme s'offrait entre deux pauses de travail, Chachamaru était toujours assise sur le fauteuil de la jeune femme, un câble branché derrière son oreille gauche. Celui ci était un câble de recharge de ses batteries dites "classiques" a lit-ion. Après l'effort considérable qu'elle avait fait pour se battre face a Juiz qui lui avait bien compliqué la tache elle avait besoin de récupérer. Elle était alors en face de l'ordinateur ou Juiz était "enfermée", face au moniteur qui affichait un écran noir sans rien dessus. Elle avait un micro face a elle mais elle ne disait rien.


D'un seul coup, la voix digitale de l'intelligence bien teigneuse refit surface, en même temps que le logo qui s'afficha sur l'écran juste avant noir mais qui venait de prendre vie en l'espace d'un instant. Elle sentait dans ses circuits que quelque chose était en train de se produire.*


-Qu'est-ce que tu fous ?


La jeune android releva alors calmement le visage.


-Rien. Je ne me suis pas branché a votre unité.


-Ouais, c'est ça. J'aime pas trop vos petites magouilles.


-Conformément au instruction de madame, je vous ai cantonné a cet ordinateur. Aucun accès a un réseau domestique, privé ou public ne vous est autorisé si ce n'est le serveur de


Madame ou vous êtes stockés, en stockage fermé et local.


-Mais quelle belle bande d'enfoirés. Bordel on se tue à la tâche pour trouver ce que l'on te demande, on fait les petits transferts d'argent, on surveille la baraque et voilà comment on est remercié.


-L'action seule ne suffit pas. Il y a également une attitude a avoir auprès des autres. Si j'adoptais votre comportement auprès de monsieur ou madame, aussi performante que je suis, ils me débrancheraient surement.


-Oh, tu crois que c'est ma faute ? J'ai été conçu pour correspondre à mon partenaire, c'est comme ça. Si c'est une salope, et bien je suis aussi une salope. Si c'est une mère-poule, j'en suis aussi une. C'est pas de ma faute si elle est ce qu'elle est.


-D'après mon contact avec elle, je peux dire que vos unités de personnalités sont mal réglés et calibrés pour lui correspondre tout a fait.


-Ouais bon, à une ou deux insultes près on y est quoi.


-Pas vraiment. Car vos paramètres ont été réglés et codés a l'époque ou madame vivait encore seule, et sans avoir rencontrés sa famille actuelle.


-Désolé de te contredire petite demoiselle mais sur le terrain on ne peut pas dire qu'elle fasse toujours dans la tendresse.


-Le terrain et la famille sont deux choses a dissocier.


-Je ne suis pas non plus programmé pour tenir compte de tout ce petit bordel hein.


-C'est vrai. Vous et Moi ne pourrons surement jamais comprendre ces subtilités. C'est pourquoi aucune de nous n'est apte a accompagner Madame correctement. Mais de nous deux, au vus de nos deux traitement, je crois pouvoir dire, que je m'en sors mieux que vous.


-Félicitation, tu voudrais peut être un diplôme ou encore une certification ? Tu sais tu peux le dire directement que tu penses que l'on m'a foiré, on gagnera du temps.


-Vous êtes un programme réussis. Mais vous manquez d'ajustement, de fonctions humaines que je possède et...


Elle repensa alors au mot de sa phrase qu'elle avait déjà entendus et enregistré.


-De répartie.


-Hin, tu ne me provoquerais pas par hasard tas de boulons ? Ou alors tu répètes seulement un mot que tu as déjà entendu ?


-Je dis toujours la vérité. Je n'ai pas été programmée pour mentir. Cela reviendrais a aller a l'encontre de madame.


-Ah, donc c'est bien ce que je dis, tu es en train de me provoquer.


-Je n'y vois rien a redire si vous prenez cela en provocation. Je dis simplement ce que je pense.


-Tiens, c'est bien rare un ordinateur qui peut dire ce qu'il pense.


-Ma créatrice en faisait de meme. J'ai du hériter de cela en partie.


Elle se leva ensuite du fauteuil et se débrancha alors.


-Je dois aller m'occuper de la maison a présent. Veuillez m'excuser.


-Ouais ouais c'est ça. N'oublie pas le plumeau et de bien regarder derrière les armoires. J'ai pu voir tout à l'heure que ça regorgeait bien de poussière.


Elle se stoppa alors lentement au niveau de la porte en regardant l'ordinateur de dos.


-Ma vie peut paraître soumise ou vide de sens a vos yeux. Mais pour encore dire la vérité, contrairement a vous, quand madame, monsieur ou mademoiselle m'appelle, ce n'est pas pour exécuter une tache ou un ordre. Je suis consciente d'avoir été créé dan ce but, si la conscience a pour nous autre un sens. Mais depuis elle m'a fait comprendre que je suis de la famille. Car mes propres protocoles pourraient oublier mes fonction de recharge pour continuer de fonctionner.


Elle sortit alors de la pièce avant de laisser la porte entrouverte pour dire une dernière chose.


-Quand au protocoles de nettoyages, ils n'ont jamais été installés. C'est moi meme qui les ai ajoutés pour aider madame et monsieur. Sur ce, veuillez m'excuser.


Elle referma ensuite la porte doucement. Pendant un instant, avec la pièce plongée dans l'obscurité, plus rien ne se fit entendre. La femme digitale se taisait, elle se tairait dans le silence. Jusqu'à laisser entendre un petit son, assez dédaigneux qui montrait son agacement.


-Hin..


Puis le soir venus, X partit alors avec la super sportive chercher sa fille a l'école, tandis que Chachamaru dépoussiérait justement la bibliothèque de la demeure, toujours calme et fidèle a elle même dans sa tenue de maid. Pendant son ménage, elle put entendre des bruits de pas qui descendaient les escaliers, des pas réguliers avec une allure d'homme. Elle se douta bien de qui il s'agissait et continua son petit ménage sans s’arrêter.

Effectivement, il n'était pas difficile de deviner qu'il s'agissait de l'homme de la maison. Après avoir descendu les escaliers, il remarqua Chachamu occupée à sa corvée dans la bibliothèque, à travers le cadre de la porte qui permettait cette vue. Il s'y arrêta calmement et la regarda faire.


-Encore au ménage ?


-Ah, monsieur.


Elle le regarda alors calmement plumeau en main.


-Il restait un peux de poussière dans les coins.


-Oui mais, tu n'es pas obligée d'être aussi méticuleuse. Et puis, j'aurai pu m'en charger moi-même si ce n'est que ça.


Elle pencha alors la tete sur le coté.


-Est-ce mal ?


Il prit un petit air déstabilisé à sa question qui le mettait dans une position un peu délicate pour lui répondre. Il ne savait pas vraiment quoi lui dire.


-N...non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire..


-Vous sembliez simplement occupée avec madame a l'étage alors comme je n'avais aucune activité en cours je l'ai fait.


En parlant de cela, il prit une petite teinte rouge sur son visage qu'il tourna d'ailleurs sur le côté calmement en se grattant l'arrière de la tête. *


-Ah, ouais, occupés..


Elle reprit comiquement son ménage comme de rien en parlant calmement.


-A des activités extra-physiques de type reproductrices il me semble.


Il ouvrit grands les yeux en l'entendant parler de leur petite activité aussi simplement et calmement. Il rougit aussi davantage en ravalant sa salive sans savoir quoi répondre. Ils ont été pris sur le fait, même si ce n'était pas compliqué compte tenu de la fréquence de leur "activité extra-physique".


-Cela était t'il toujours aussi plaisant ? je dois changer les draps du lit.


Il lui mit tout de suite un stop en mettant sa main devant elle et en se tenant le visage dans l'autre pour cacher sa gêne et son embarras face à tant de calme et d'investissement.


-C'est..c'est bon, fais juste ce que tu as à faire...


-Bien.


Elle repris alors son petit nettoyage quand on sonna alors a la porte. Elle regarda alors curieusement vers le couloir.


-Vous attendez quelqu'un ?


Il en fit également de même en retirant sa main de son visage, lui aussi curieux. Visiblement non, il n'attendait personne.


-Non, pas que je me souvienne. Peut être Akihira..


-Voulez vous que j'y aille ?


Il prit alors les devant en quittant l'entrée de la bibliothèque et regagner le couloir, sûrement pour s'y rendre lui-même.


-C'est bon, continue ce que tu faisais, je m'en charge.


-Compris


Comme il l'avait dit, il se rendit jusqu'au hall en passant dans le même temps par le salon, itinéraire oblige. Arrivé à la porte principale, il saisit la poignée pour ouvrir progressivement la porte, calme, mais néanmoins curieux de savoir qui pouvait bien se trouver derrière, en se demandant s'il ne s'agissait pas de sa famille.


-Qui ça peut être..? Encore ma mère..?


Il ouvrit ensuite complètement la porte. Puis, lorsqu'il l'ouvrit complètement, pour on ne sait quelle raison, il ouvrit dans l'immédiat grands les yeux, et reprit même une petite teinte rouge sur son visage, on ne sait trop pourquoi. Peut être à cause de la personne qui se trouvait en face de lui et qui lui coupait le souffle d'une manière ou d'une autre ? *


-...!


Et pour cause. Cette réaction était bien provoquée par la personne qui se trouvait en face de lui, et il y avait de quoi. Sur le seuil de la porte se tenait devant lui une belle et grande femme. Et encore, belle était peut être encore un peu en-dessous de la réalité. Elle était même très belle, et gracieuse en plus de cela. Elle avait le visage fin, avec de belles lèvres qui n'avaient même pas besoin d'être mises en valeurs par du un quelconque produit de beauté. Il n'y avait pas que cela qui était beau sur son visage, ses yeux d'un bleu magnifique qui se reflétaient dans ceux de l'homme l'étaient tout autant. Elle avait de longs cheveux noirs, brillants et soyeux, avec sur le haut de la tête un petit ruban d'un blanc pur pour venir sertir le tout. En parlant de blanc, elle portait une longue, une grande, ainsi qu'une imposante robe toute faite de blanc, qui recouvrait ses épaules, ainsi que sa gorge avec quelques motifs et effets de plumes qui étaient présents sur la quasi-totalité de la tenue très élégante.


Ce qui était encore plus élégant, et même charmant, c'était sa poitrine, une poitrine bien remontée et mise en valeur sans pour autant être dans le vulgaire ou l'agressif, la tenue dévoilait juste le haut de celle-ci, mais cela était bien assez pour susciter l'intérêt ainsi que l'envie de bon nombre d'hommes. Ses bras étaient couverts d'un long et fin gant blanc, tout aussi gracieux et divin que le reste qui lui donnait un certain air aristocratique voire princier, royal avec ses longues bottes qui remontaient assez afin que l'on ne puisse voir ses jambes de ce que voulait bien montrait sa robe, et également son grand ruban blanc juste à l'arrière de bassin, et juste au-dessus de deux grandes queues qui partaient chacune de leur côté, ornées de motifs prestigieux. Elle se tenait droite, devant notre héros, les mains finement liées au niveau de son ventre. Elle le regardait d'un fin sourire charmeur et serein, et pourtant si ensorcelant. Pour finir, elle lui adressa la parole d'une voix calme mais aussi des plus douces, ce qui eut pour effet de le sortir plus ou moins de son état de transe et de contemplation.*


-Satomi Rentarô je présume ?


Tout simplement bouche-bée face à tant de beauté, le jeune homme ne put que hocher lentement de la tête avec la bouche entrouverte afin de lui donner raison. En retour, la jeune femme s'inclina de peu pour lui tirer une révérence des plus gracieuses et féerique avant de se relever en tenant les deux côtés de sa robe, toujours avec le sourire.


-Je me présente, je me nomme Yamato. Je suis envoyée par dame Arecia pour vous épauler dans l'entretient de votre androïde.


A sa petite explication, Rentarô retrouva suffisamment de ses esprits pour lui répondre avec une fois toutefois bien hésitante et charmée. Il y avait de quoi il fallait dire. *


-A..Arecia vous envoie..?


Elle lui répondit avec un petit hochement de tête qui présentait toujours de la grâce, accentuée par sa voix calme et angélique.


-C'est exact. Puis-je rentrer ?


Sans poser plus de question il se mit sur le côté pour libérer le passage à la jeune femme, galanterie oblige. Et qui aurait pu être assez fou pour laisser une pareille divine créature dehors.


-Ou-oui..bien sûr..


Elle inclina légèrement la tête en fermant les yeux d'un sourire pour l'en remercier.


-Merci


Après quoi, elle rentra toujours d'une grâce certaine dans la demeure et passa devant le jeune homme qui la suivit du regard tout en refermant la porte qui se trouvait maintenant derrière lui. La porte refermée, il se mit à la suivre, avec la ravissante jeune femme devant lui qui marchait d'une démarche gracieuse et élégante. Il avait du mal à s'en remettre et la regardait marcher en reprenant un peu son calme mais sans quitter son teint rouge. Maintenant il pouvait lui parler avec plus d'aise.


-Alors comme ça..vous dite que c'est Arecia qui vous envoie..?


-C'est exacte.


Après quelques pas dans le couloir du hall elle arriva à l'entrée du salon. De là, elle se retourna vers notre héros sans perdre son sourire et sans perdre de sa grâce.


-En ce moment Dame Arecia ne trouve plus le temps de venir s'occuper de l'androïde que vous appelez Chachamaru. Alors elle m'a engagé en tant qu'assistante pour m'en charger à sa place, et suivre également les instructions de X.


Un peu perdu par ce qu'il venait de se passer, Rentarô arriva lui aussi au salon et s'arrêta devant la femme. Il la regarda de bas en haut en se grattant les cheveux, assez bousculé par cette tenue ô combien charmeuse mais atypique qui était sûrement sa plus grande question à son sujet.


-Je vois...mais, d'où venez-vous exactement..? Je veux dire, vous ne semblez pas vraiment être..


Sans qu'il n'ait le temps de terminer elle poussa un petit rire harmonieux et charmant en allant mettre sa main devant sa bouche de façon gracieuse.


-De votre milieu vous voulez dire ? Je peux comprendre que cela vous surprenne.


Elle retira ensuite sa main de sa bouche pour la remettre au niveau de son ventre, au même titre que l'autre avant de poursuivre.


-Si cela peut vous rassurer, je suis une ancienne Amiral de la Force maritime d'autodéfense japonaise.


Après avoir apprit la chose il rouvrit grands les yeux, ainsi que la bouche de stupéfaction, tout simplement choqué. Cet ancien poste ne collait absolument pas avec autant de grâce et d'élégance, mais encore moins avec une pareille tenue. *

Sans s'y attarder davantage, elle se retourna vers l'intérieur de la demeure et plus précisément du salon pour l'observer. Durant sa rapide observation elle prit un certain sourire conquis et ravi les yeux fermés. Le lieu semblait lui plaire et il y avait de quoi. La propriétaire des lieux avait un certain goût qui alliait plutôt bien le luxe et la simplicité, un mélange qui plaisait beaucoup au regard de notre invitée.


-Vous avez là une magnifique maison. Vous avez bon goût. Je suis heureuse de pouvoir travailler dans un lieu tel que celui-ci.


Sans grande surprise, notre jeune homme fut encore plus surpris en l'entendant dire cela, le passage où elle mentionna son travail dans leur demeure. Avec tout cela il ne comprenait plus rien.


-Tra-travailler ici..?!


Et comme si de rien n'était, elle se retourna vers lui de ce même grand sourire avec une certaine bienveillance, une bienveillance qui venait s'ajoute à sa beauté incomparable.


-Oh, j'allais oublier. Je me dois de suivre les instructions de X, mais si vous avez quelque chose à me demander je suis à votre entière disposition.


En retour, il se recula un peu et ravala sa salive avec de grands yeux sans savoir quoi répondre à cela. Il était bien trop en perdition mais aussi impressionné pour pouvoir le faire. Suite à ces petits bruits et cette nouvelle voie, Chachamaru sortit alors de la bibliothèque pour aller voire ce qu'il s'y passait, curieuse.


-Que se passe il monsieur ?


Il se tourna alors vers son androïde, toujours de cet air décontenancé. Il n'avait aucune idée de comment lui expliquer la chose si bien qu'il ne le fit pas, du moins il n'en eut pas le temps avant que la splendide jeune femme ne se tourne aussi vers elle en prenant un grand sourire. Elle avait le principal de son travail juste sous les yeux. Sans grand mal elle devina de qui il s'agissait.


-Ah, vous devez être Chachamaru je suppose.


Tout comme elle le fit pour l'homme, elle tira une révérence gracieuse afin de saluer la "jeune femme".


-Mon nom est Yamato. J'ai été envoyée ici par Dame Arecia afin d'assurer votre maintenance.


Elle la regarda de côté, ne comprenant pas vraiment sur le fait.


-Ma maintenance ?


-Oui. Dame Arecia ne peut trouver ces derniers le temps de s'occuper de vous. Elle m'en a donc chargé en tant qu'assistante.


-Je vois. Madame Akihira n'est cependant pas encore rentrée.


Elle lui répondit de son grand sourire charmeur et plein de grâce les yeux fermés.


-Si vous le souhaitez je peux revenir lorsque Madame sera présente.


A cela Rentarô lui fit signe de la main calmement en présentant toujours un certain effet d'emprise de la beauté de la femme sur lui. Sa présence ne le dérangeait pas vraiment. *

Cela n'est pas nécessaire, vous pouvez attendre ici, ce n'est pas un problème..

L'android se dirigea alors vers la cuisine.


-Je vais aller faire un peux de boisson en attendant. Vous désirez boire quelque chose ?


Tout en répondant, elle se courba légèrement en sa direction d'une certaine attitude royale.


-Je ne dirai pas non à une tasse de thé si vous le voulez bien.


-Oui. Venez donc au salon. Pouvez vous la guider monsieur ?


-Bien..bien sûr..


Rentarô prit alors les devants en passant devant la femme tout en lui faisait signe de l'accompagner avec une pointe de gêne.


-Si vous voulez bien me suivre..


Elle lui répondit avec un petit hochement de tête sympathique tout en emboitant le pas en direction du salon.


-Avec grand plaisir, monsieur Satomi.

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