De l'autre coté de la justice - Tome II

Chapitre 5 : Ma propre organisation

5974 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 24/05/2017 23:46


 La nuit se déroula ensuite, jusqu'à ce que le jour suivant ne se lève et que quelques heures plus tard, la petite famille, avec la nouvelle arrivante ne se retrouve autour de la table de la cuisine pour prendre le petit déjeuner, la jeune femme assez discrète et un peu gênée de manger avec la famille de son employeuse, tout en se rappelant du petit jeu de celle'ci dans la salle de bain la veille. Akihira quand a elle mangeait comme toujours a coté de sa fille pour que celle ci prenne bien son dejeuner et se tienne bien a table. En voyant son employeuse faire, sans quitter son petit air gêné elle la regarda, de peur de déjà manquer à son travail.


-Ce..ceci est mon travail Madame, je peux m'en charger.


-C'est bon. C'est moi sa mère quand même.


Rapidement elle se rétracta, maintenant de peur de l'avoir contrarié en ayant voulu lui voler son travail de mère.


-C'est vrai..veuillez m'excuser.


-Ah, c'est vrai que j'ai pas précisé quand tu pourrais le faire...hé bien...disons quand j'en e serais pas la pour m'occuper d'elle ou que je serais occupée, okay ?Elle la regarda un instant sans ne rien dire, puis prit un petit sourire gracieux en hochant légèrement la tête en guise d'approbation. '


-Comme vous voudrez.


Puis la mère partit ensuite emmener sa fille a l'école après le déjeuner, laissant le reste de la petite famille dans la maison. Maintenant que la mère était partie, il n'en restait pas moins que la table sur laquelle venait de se dérouler le petit déjeuner était à nettoyer et à débarrasser. De façons surprenante, même si cela faisait parti de ses fonctions, l'élégante amirale commença à débarrasser d'elle'même la table en prenant quelques couverts d'un petit sourire. Lorsqu'il vit la faire, l'homme de la maison ne put s'empêcher d'être surpris et de se sentir gêné de voir une telle beauté à une tâche aussi ingrate qu'il se dépêcha de regagner la table pour s'en charger à sa place.


-Je..je peux m'en charger ! J'en ai l'habitude ! Allez donc vous préparer.


A cela elle se redressa avec une petite pile d'assiettes entre les mains pour le regarder, toujours avec le sourire, nullement accommodée de cette tâche, au contraire.


-Ne vous en faites pas pour moi monsieur Rentaro, cela fait parti de mes fonctions.


Après son temps de trajet habituel, X arriva comme d'habitude ou presque depuis quelque jours maintenant au siège de l'agence pour laquelle laquelle elle travaillait. elle rencontra alors comme toujours son "chef" avant de repartir, rentrant dans la pièce rapidement.


-Du nouveau ?


Quand elle rentra elle le trouva pour ne pas changer à son bureau en train de consulter quelques dossiers. Bien évidemment il leva les yeux pour la regarder arriver, un peu surpris de son arrivée soudaine.


-Ah, Phénix, te voilà.


Il rebaissa ensuite son regard sur ses documents pour les consulter le plus calmement du monde sans prêter plus attention à elle.


-Ce serait plutôt moi qui devrait te le demander.


-J'ai sauvé la femme du mec que j'ai refroidis. Je crois que je l'ai motivé pour qu'elle me contacte. Surtout que maintenant j'ai une nouvelle alliée de taille.


- Il continuait de lire ses papiers tout en poursuivant la conversation de son attitude désintéressée et relax à sa façon.


-Ah ? Vraiment ?


-Oui. Mieux que ce que je pouvais attendre.


-Tant mieux. Et qui est'ce donc ?


-Tu crois que je vais te le dire ?


Il prit un petit sourire en poursuivant sa tâche car il s'était bien douté de cette réponse.


-Qui ne tente rien n'a rien.


-Bref. Maintenant je vais attendre un peux que sa bouge du coté de la famille, c'est tout. Il n'y a pas d'autres pistes pour le moment


-Que ça bouge ? Comment ça ? Tu penses que sa femme va faire quelque chose ?


-Je lui ai donné une contrepartie et un indice assez gros pour qu'elle revienne me voire. Démo, a part ça elle ne me sera utile a rien d'autre. Sitôt qu'elle aura dit ce que je veux savoir je m'en débarrasserais


Après l'avoir entendu dire cela il stoppa sa lecture et releva son visage vers elle pour la regarder calmement.


-Tu t'en débarrasseras ?


-Oui, pourquoi ?


-Comment ça t'en débarrasser ? Tu veux dire la supprimer ?


-Faut t'expliquer longtemps mais tu comprends vite.


-Je l'avais très bien compris. Mais le fait est que je ne vois pas l'utilité de le faire.


-Elle a vu mon visage. On sait jamais.


A la suite il poussa un petit soupir d'ennui en fermant les yeux. Il posa ses dossiers sur sa table et partit s'enfoncer dans son fauteuil de ce même ennui.


-Bon, on dirait que tu n'as pas tout saisi à propos des objectifs de notre agence.


Elle le regarda alors d'un petit air intriguée.


-Ah ouais ?


En remarquant ensuite qu'en effet, elle n'avait pas vraiment bien tout compris, il poussa un nouveau soupir avant de reprendre.


-Notre objectif est en gros de faire ce que le gouvernement ne fait pas, donc de faire régner l'ordre avec nos manières, tu me suis ?


- J'ai pigé, ça. Et ma manière c'est celle ci.


- Justement, il va te falloir un peu la réviser.


Il se remit vers son bureau en y liant ses deux mains. Il rouvrit les yeux pour la regarder, mais maintenant d'un air bien sérieux et assez persuasif comme il lui arrivait d'en prendre. C'était rare, mais ça lui arrivait, et autant dire qu'il ne semblait pas plaisanter. '


- On doit éradiquer le crime, pas de la manière la plus propre certes, mais c'est ce que l'on fait. On ne fait pas le crime, on le combat.


Elle releva alors le visage, nullement impressionnée ou affectée par son regard, parlant doucement et sadiquement.


-Qu'est ce que j'en ai a foutre de ta manière de faire....je fais déjà ce que tu me dis alors estime en toi heureux. Je ne vais pas changer mes méthode juste parce que tu fais mine d'avoir des principes. Si sa ne te plait pas je me tire, c'est toi qui est venus me trouver.


Elle se remis ensuite sur ses deux jambes, quittant le bureau de l'homme.


-Des témoins qui nous on vus sont dangereux et peuvent parler. Alors que si il n'y a personne pour parler, il n'y aura pas de témoins.


Il ne bougea pas pour autant de ses positions et la regarda partir de ce même air calme et sérieux, appuyé sur son bureau avec ses deux mains liées. Il n'aimait pas vraiment cette méthode de faire qui allait dans le même sens de ce qu'ils combattaient. Elle avait beau être la tueuse légendaire elle ne bénéficiait pas d'un traitement de faveur. '


- Alors assure toi qu'elle ne parle pas sans t'en débarrasser. Tu m'as bien compris ?


-Je ferais ce que je veux, point. Et ce n'est pas toi qui y changera quoi que ce soit.


Sur ces dernières paroles elle partit et redescendis au hall. Maintenant seul à son bureau, une fois n'est pas coutume, le Sous'Directeur lâcha un grand soupir d'ennui et d'exaspération en se balançant à l'arrière de son fauteuil, ce qui le fit glisser dans la même direction sur quelques centimètres. Une fois de nouveau sur la route, la jeune femme repartit alors en direction de l'hôpital, regardant son téléphone personnel cette fois ci, et pas celui de l'agence.


-Normalement la greffe à eu lieu...je lui ai dit de me trouver mais je ne peux pas attendre d'avantage. Je vais y aller moi


Et la tueuse avait vu juste. En effet, la jeune femme dont elle avait assassiné le mari se trouvait actuellement dans sa chambre d'hôpital, allongé dans son lit avec le dos légèrement relevé par celui'ci. Comme lors de leur première rencontre, de multiples machines et appareils médicaux lui étaient reliés pour surveiller son état de santé. Elle n'était pas consciente et avait les yeux fermés. Elle dormait, certainement pour récupérer de la lourde opération qui venait de lui être faite afin de la sortir des bras d'une mort certaine, même si la chose n'était plus aussi sûre avec ce qui était sur le point de lui rendre visite. La porte s'ouvrit alors lentement puis un autre bruit de la part de celle ci se fit entendre, la porte se refermant derrière lui '


Malgré ce bruit de porte et cette irruption, le corps de la femme ne bougea pas, elle ne fit aucun mouvement. L'opération avait été trop lourde pour que celle'ci soit alerte d'une si petite chose. Une fois X rentrée, elle s'approcha doucement du lit de la femme et la fixa alors calmement, sans rien dire, l'observant. Comme elle pouvait le voir et en même temps s'en douter, malgré son visage d'un certaine côté angélique et apaisé, elle avait une mine bien fatiguée et affaiblie à cause de l'opération qu'elle venait de subir. '


-( Est ce qu'elle dors..? )


Après quelques secondes, finalement alertée d'une présence par son instinct humain qui la sortit de son sommeil, la femme plissa les yeux en bougeant très légèrement la tête dans un gémissement de fatigue et de douleur, avant d'entrouvrir lentement les yeux de sa mine fatiguée et épuisée. '


-( On dirait que non...)


Au fur et à mesure qu'elle ouvrit les yeux, au beau milieu du flash de la lumière dans la pièce, elle aperçut le début d'une silhouette féminine, une silhouette familière ou plutôt qu'elle avait déjà croisé. Cette silhouette se distingua assez pour qu'elle reconnaisse la personne dont il était question. En temps normal elle aurait été prise de peur et de panique, mais son corps était tellement affaibli et les médicaments et tranquillisants faisaient tellement effet qu'elle ne put rien en faire, si ce n'est prendre la parole d'une faible et petite voix.


-Vous...?


-Moi.


-Que faites-vous ici...? Que voulez'vous...?'


-Vos informations


Elle était bien trop faible et assommée pour comprendre là où elle voulait en venir, d'autant plus qu'il n'était pas sûre que celle'ci en possédait.


-Des..informations...?


-Sur votre mari


Elle tourna lentement la tête de l'autre côté en puisant dans le peu de force qu'elle possédait à l'heure actuelle. La chose n'allait pas être aisée, après tout la femme avait elle'même avoué être impliquée dans la mort de son défunt mari. Comment pouvait'elle lui demander une telle chose.


-Que voulez'vous savoir...il n'y a rien à dire...


-Que saviez vous sur lui ?


-Que voulez'vous que je vous..dise précisément...


-Vous saviez qu'il trafiquait dans des affaires illégales ?


Elle prit une chaise qu'elle fit glisser jusqu'au pied du lit de la femme avant de s'y asseoir, face au dossier.


-Vous saviez quoi de ce job ?


Elle plissa les yeux, le visage toujours tourné sur le côté. Il semblait que parler de ce sujet lui faisait encore plus mal, d'autant plus qu'il semblait également qu'elle ne savait pas grand chose à ce sujet.


-J'en sais de ce que..la police a bien voulu me dire...


-Vous saviez si il était en contact avec quelqu'un ces derniers temps ?


Elle y réfléchit un instant mais avec difficultés. Merci les somnifères et les tranquillisants, elle avait du mal à user de sa mémoire et à être lucide. Ses souvenirs étaient vagues et incertains.


-Non..je ne pense pas..je ne m'en rappelle pas..


-Bon..je vais faire un saut chez vous voire ce que je peix trouver


Quand elle l'entendit, elle se retourna avec peine de l'autre côté pour la regarder, les yeux plissés.


-Chez moi..?


-Oui. Est ce que la police à saisie ses affaires ?


-Je..n'en sais rien..certainement pour ce genre d'affaires..j'ai entendu parler d'une commission rogatoire...


-Ils ne vont pas tarder donc..je vais devoir me grouiller.


-Vous comptez vraiment aller chez moi..? Pourquoi faites'vous cela...?


-Parce que je suis payée pour.


-Et dans ce cas, pourquoi m'avoir payé ma greffe...?


Juste après avoir posé la question, quelque chose fit tilt dans sa tête. Elle venait de se donner la réponse elle'même. Elle prit un très petit sourire de fatigue pour tourner sa tête vers le plafond et le regarder de son regard fatigué.


-J'y suis...


-Ah ? Vraiment ?


-C'est pour me maintenir en vie..le temps que je vous dise ce dont vous avez besoin..et ensuite en finir tout comme vous l'avez fait avec mon mari..n'est'ce pas..?'


-C'est ce que je pensais faire. Mais...


Elle regarda ensuite ailleurs d'un air agacée.


-Je vais laisser la vie sauve pour cette fois.


Après cette réponse qui la surprit assez en allant à l'encontre de ce à quoi elle s'attendait, elle se remit vers son côté en la fixant calmement de son regard épuisé, avec un semblant de surprise apparent sur son visage. Pourquoi une telle bonté ou encore un tel revirement se demandait'elle.


-Pourquoi cela...?


-Parce que j'execute mon contrat. Et il est stipulé dans celui ci de vous laisser en vie.


Après sa justification, elle se remit à regarder le plafond d'une façon calmement fatiguée.


-Je vois....


-La greffe a été bonne ?


-Je suppose, sinon je ne serai certainement pas là...


-Bien. Dans ce cas.


Elle se releva ensuite de la chaise et se dirigea vers la sortie.


-Je vais aller fouiller un eux les affaires de votre mort.


-Si vous voulez trouver quelque chose..il va vous falloir être plus rapide que la police..


-Pour ça je ne m'en fais pas.


Elle ouvrit la porte de la chambre avant de lui donner un dernier petit sourire sarcastique.


-Je l'ai toujours été.


Elle ne répondit rien à cela, ne trouvant juste rien à redire face à ce sourire bien étrange et inquiétant, tout comme la femme qui l'arborait. Elle repartit ensuite de l'hopital a toute vitesse dans sa voiture pour regarder sur son téléphone l'adresse de la femme que Juiz lui avait trouvé. Elle la rentra ensuite dans son gps puis le suivit quelques minutes avant d'arriver devant l'endroit ou la femme était censée habitée, regardant depuis sa voiture garée sur une place non loin.

Il s'agissait alors d'une petite maison en périphérie de la ville, simple, mais simplicité qui avait son charme et son efficacité, avec semblait'il un petit jardin à l'arrière où était présente une balançoire, ainsi qu'un toboggan avec d'autres petites installations pour enfant, ce qui était assez normal compte tenu que de ce qu'elle savait, le couple désormais sans la figure paternelle élevait une petite fille.


Elle sortit alors de la voiture, après avoir coupé le moteur. Ensuite grâce à une ruelle non loin qu'elle emprunta, elle arriva derrière la rue de maisons, devant les jardins des pavillons. Elle se mit alors a courir vers la barrière de celui qui l'intéressait et sauta par dessus pour atterrir devant lez jouets de la demeure. Puis elle s’avança vers la porte fenêtre qui laissait voire le salon et s'agenouilla au niveau de la serrure. Car c'était cela aussi d’être un assassins. Savoir utiliser les armes et son cerveau. Habillement et grave a u'e carte et une pince métallique elle ouvrit quelques instants plus tard la porte pour rentrer dans la pièce


La pièce était alors aux mêmes allures que celle de la façade du pavillon, calme et paisible. Il y avait le rudimentaire pour une famille bien évidemment, même si le mobilier semblait être de bonne facture, comme le montre la présence du beau canapé de cuir et couleur crème avec devant lui une petite table basse en verre et encore plus loin une télévision écran plat dernière génération posé sur un meuble prévu à cet effet. La peinture des murs était de la même couleur que le canapé, d'un blanc crème agréable à l'oeil et qui permettait une bonne répartition de la lumière dans toute la pièce, permettant ainsi de mettre en valeur les autres meubles qui peuplaient la pièce comme les commodes, le buffet sur lequel reposait quelques cadrez contenant des photos de la petite famille ou même encore une petite bibliothèque, regorgeant de livre pour la plupart qui traitaient de la géographie et de l'histoire, rien de bien étonnant si l'on avait en tête la profession de la femme. En bref, c'était un petit coin tranquille sans prétention où il fait bon vivre.

Elle inspecta alors la pièce calmement, tournant autour des meubles avant de chercher un escalier et de l'emprunter, pour monter a l'étage, le rez de chaussé semblant bredouille.


Elle arriva alors dans un grand couloir avec d'un côté trois portes, l'une menant surement à la chambre nuptiale des parents, la salle de bain et les sanitaire. De l'autre côté, à sa droite, il y en avait deux, l'une également pour la chambre de la petite fille et l'autre, dont l'utilité peut être un peu moins facile à deviner comme une buanderie par exemple.

Rapidement elle ouvrit la porte qui devait amener à la bonne pièce et effectivement, Io s'avérait bien que c'etait la chambre des parents. D'apparence assez sobre, celle ci avait un lit en bois avec deux chevet de chaque cote. En dessous de la grande fenêtre une commode était rangée avec face au lit un meuble blanc moderne avec un autre télé posée dessus. Elle remarqua alors rapidement l'ordinateur portable sur le lit, clapet fermé. Elle le prit alors et sous le bras et le posa sur le bureau avant de fouiller les tirroirs a la recherche de moindre indice. Après une dizaine de minutes de recherche et une autre dans la maison, elle ressortit rapidement par la porte de l'entree qu'elle déverrouilla, ordinateur sous le bras avant de rentrer dans sa voiture.


Juste après qu'elle ne soit rentrée dans son véhicule, elle put apercevoir une patrouille de police en véhicules eux aussi qui arriva au'devant de la maison qu'elle venait d'inspecter. Les voitures s'arrêtèrent et les forces de l'ordre en descendirent, accompagnés vraisemblablement d'inspecteurs qui commencèrent à investir les lieux et le périmètre. Il s'en était fallu de peu.


-C'était chaud...


Elle repartit ensuite en allumant le moteur puis partit en trombe chez elle. Et dans la demeure de la jeune femme justement, le jeune homme qui était son compagnon semblait avoir trouvé une occupation en patientant le retour de sa belle ou encore de sa fille. Il était assis sur le canapé, un bras qui reposait sur la tête du canapé, et l'autre qui lui permettait de tenir un livre dans sa main pour en faire la lecture. Ce livre était le même que la veille dont il n'avait pas achevé la lecture à cause d'une autre activité qui lui avait toutefois aussi permis de passer le temps d'une façon assez plaisante.

Il entendis alors la porte du garage vers le couloir s'ouvrir puis se claquer. Il devina sans mal de quoi il en retournait. Il arbora un petit sourire et prit le marque'page à côté de lui pour le glisser dans son livre avant de le fermer entre ses mains dans un clappement. Quand les bruits de pas furent alors derrière lui il vit sa petite ma e arriver, l'ordinateur sous le bras


-Re bonjour darling.


Il se retourna en sa direction en allant reposer son bras sur la tête du canapé, la regardant d'un petit sourire. Il était content et heureux de la revoir de sitôt.


-Déjà de retour ?


-J'ai quelques petites affaire à faire ici. Et si sa marche bien je repart. Chachamaru n'est pas la ? Elle recharge ?


-Ha. Pour le moment c'est Yamato qui s'en charge. Même si..


Il se retourna vers l'avant en se grattant la tête, un peu embarrassé et perdu par la situation, celle de laisser la ravissante jeune femme s'occuper de telles tâches.


-Je lui ai bien dis que je pouvais m'en charger..


-J'ai un travail à lui confier alors. Je vais la voire.


-Je vois.


Il se tourna dans l'autre sens, en direction de la télévision et reprit le livre qu'il avait posé à côté de lui en se mettant à le rouvrir calmement.


-Il me semble qu'elle se trouve dans la buanderie.


-Merci.


Suite à ces indications la jeune femme se dirigea alors vers ladite buanderie. Comme lui avait indiqué son homme, la jeune femme dont il était question était actuellement à la buanderie. Elle se trouver devant la planche à repasser, un fer à la main. Sur la planche était posée l'une des chemises de l'homme dont elle s'occupait en passant le fer bien chaud dessus dans de longs mouvements avec juste la pression qu'il fallait. Elle le faisait d'un petit sourire apaisé sur son visage angélique, et même dans une tâche pareille, elle parvenait toujours à dégager cette grâce et cette beauté qui lui étaient propres. Quand elle arriva elle se bloqua alors un petit instant, un peux dépitée.


-Elle se fout de moi...


Par instinct, la jeune femme se retrouva aussitôt informée de sa présence. Elle eut un tilt et prit un air légèrement surprise en relevant le visage, pour bien voir son employeuse qui la regardait depuis l'entrée, elle aussi étonnée de la revoir de si bonne heure.


-Madame..? Vous voilà déjà rentrée ?


-Un peu de boulot maison disons...


Après sa réponse elle reprit son petit sourire gracieux et présentant une certaine affection.


-Puis'je vous être d'une quelconque utilité ?


Elle lui tendis alors l'ordinateur calmement.


-Rentre la dedans. Maintenant. J'ai besoin des infos qu'il peux contenir.


Elle reprit son air curieux tout en tendant sa main vers l'appareil qui lui était tendu pour le prendre, surprise de cette demande catégorique et soudaine.


-Vous souhaitez que je le pirate ?


-Oui, que je puisse avoir accès au fichiers. Prend une clé USB de mon bureau, elle contient les programmes de piratage nécessaire. préviens moi quand c’est finis, il doit avoir quelques protections.


Elle ramena l'appareil vers elle en le posant sur la planche à repasser, à côté de la chemise dont elle s'occupait juste avant. Elle posa également le fer à repasser pour pouvoir s'incliner légèrement en sa direction d'un air calme avec un certain sérieux et une certaine implication.


-Très bien, tout de suite Madame.


Elle sortit ensuite de la pièce calmement pour repartir s'occuper en attendant. Et sans plus tarder, elle prit contre elle l'ordinateur qui venait de lui être donné et quitta la pièce avec un pas toujours calme et élégant mais avec une pointe de vitesse. Elle laissa donc la besogne dont elle se chargeait juste avant afin d'aller s'occuper de la tâche importante qui venait de lui être assignée. X elle repartit donc vers le salon ou était son mari, regardant derrière elle d'un petit air pensif.


-Voyons si Arecia dit vrai..


Rentarô qui venait de se replonger dans son livre dévia son regard des lignes pour la regarder de côté avec une pointe de curiosité.


-Tu as dis quelque chose ?


Elle le regarda alors avant de sauter a coté de lui pour tomber dans les coussins


-Non, pas vraiment chéri.


À son arrivée fracassante sur le canapé, un peu secoué il lâcha par mégarde son livre au sol. Sur le moment déstabilisé, il tourna son visage vers elle, blasé et un peu ennuyé de voir que sa douce tueuse ne l'écoutait toujours pas.


-Qu'est'ce que je t'ai déjà dis à propos de sauter sur le canapé..


Elle le regarda alors d'un air ironique.


-Ah, tu a dis quelque chose ?


Il devina qu'elle se moquait de lui et, dans un soupir de fatigue, il se baissa vers le sol pour y récupérer son livre yeux fermés, préférant jeter l'éponge.


-Laisse tomber.


-J'ai plus qu'a attendre maintenant...


Après avoir récupéré son livre il le ramena vers lui en feuilletant les pages dans le but de se retrouver.


-Attendre quoi ?


-Un petit boulot.


-Que tu as demandé à Yamato je présume ?


-Exacte.


-Et je suppose que tu ne vas pas non plus me dire ce que tu lui as demandé.


-Bah, un truc pour le travail héhé.


Et c'était bien le cas. Comme toujours elle allait prendre un malin plaisir à garder le secret. Il tourna un peu son visage dans l'autre sens, préférant une nouvelle fois baisser les bras.


-Je me doutais que tu allais répondre ça..


-T'abandonnes deja ?


-Mah, à quoi bon, comme si tu allais parler..


-Moh, toujours aussi réaliste hehe...


-Après..


Sans retourner son visage ou reposer son regard sur elle, il prit un fin sourire sur les lèvres, un petit sourire à la fois amusé, mais aussi un tantinet chercheur.


-Il y a bien quelque chose qui te fait parfois parler...


-Ah ?


-Elle le regarda alors d'un petit air curieux et narquois.


-Quoi donc ?


Puis il réfuta son idée d'un mouvement de tête, toujours de ce sourire amusé de manière à jouer un peu avec sa femme et la taquiner comme il y prenait un petit et doux plaisir.


-Non..il est préférable de le faire lorsque nous sommes que tous les deux..


-Oh, je vois hehe. Oiu, c'est préférable


-Ah, après il y a toujours quelque chose que je pourrai faire et qui ne requiert pas forcément d'être seuls.


-Mh ? À savoir ?



-Mmh, je ne sais pas..


Mais elle sentit ensuite une petite main se faufiler sur son bassin pour lui faire quelque chatouilles. Elle se releva alors d'un seul coup en s'éloignant de lui.


-Tricheur !


Il la regarda faire d'un petit sourire joueur, amusé et satisfait de sa réaction en ramenant sa main vers lui.


-Qu'y a t-il ?


Elle se releva ensuite en repartant d'un air grognon


-'Vais voire Yamato..


Il la regarda partir, toujours de son air amusé face à sa réaction qui lui apportait une certaine mignonnerie. En fin de compte, il semblait que c'était lui qui remportait cette manche.


-La none légendaire s'avouerait'elle vaincue ?


Il se raidit alors comiquement d'une face blanche quand un couteau vint se planter juste devant son visage, dans le dossier du canapé. De cette même face il tourna lentement son visage vers l'impact du couteau qui avait bien failli être son visage. Il le regarda fixement, blanc et blasé en pensant à ce pauvre canapé qui allait devoir être remplacé.


-Mauvaise joueuse..


Dans le bureau, ou était maintenant la nouvelle allié de la jeune femme Yamato, X rentra alors en toquant un coup sur la porte


-Alors ?


Cette dernière était alors en train de travailler sur l'ordinateur qui lui avait été confié, par l'intermédiaire de l'ordinateur personnel de son employeuse sur lequel elle avait branché l'appareil. Elle tapait sur le clavier à une cadence du diable impressionnante tout en fixant l'écran d'un air sérieux et investi sans relâcher son rythme. Elle montrait bien là qu'elle avait une certaine connaissance et maîtrise en la matière. Elle était tellement investie dans son travail qu'elle lui répondit sans relever la tête.


-Le piratage est presque achevé Madame.


-Mh.


-Encore un bref instant et..


Après quelques touches supplémentaires sur le clavier on put entendre comme un petit bruit de conversation provenir de l'ordinateur. Il semblait que la manœuvre venait de s'achever, comme le montrait aussi d'ailleurs le petit sourire de satisfaction que prit Yamato en relevant enfin la tête pour regarder la maîtresse des lieux. Elle venait de terminer son travail en un temps record.


-Toutes les données ont été copiées Madame.


-Bien.


Elle vint alors se mettre dans le dos de la jeune amirale avant de regarder l'écran d'un petit sourire


-Bien joué.


En la sentant aussi proche d'elle et à son petit compliment, elle fit un léger sursaut en prenant une petite couleur rouge sur les joues. Elle était à la fois embarrassée, mais aussi inquiète, inquiète de ce qu'elle pouvait lui faire depuis leur petite "baignade" entre filles de la veille dans la salle de bain.


-Ce..ce n'était rien. Je n'ai fais que mon travail Madame..


-Il faudra que je pense à te récompenser un jour.


-Me..me récompenser..?


-Oui.


Davantage embarrassée elle regarda ailleurs, d'autant plus qu'elle se sentait un peu comme un animal que l'on récompensait après un petit tour bien effectué.


-Si je puis me permettre Madame, je ne suis pas vraiment un animal de compagnie...


-Qu'est ce que tu veux dire ?


-Je ne sais pas. Mais, la façon dont vous parlez de me donner une récompense me donne comme cette impression.. '


-Je parlais d'une récompense navale mais bon..


Elle commença alors à repartir vers la sortie du bureau.


-Si t'en veux pas..


Sans grande surprise, sa concentration et son attention furent automatiquement alertées après l'éclaircissement de cette fameuse récompense. Elle se redressa d'un coup sur la chaise en la regardant avec de grands yeux de curiosité.


-Une récompense navale dites'vous..?


-Bah, laisse tomber, je vais pas te forcer


Bien curieuse et intriguée de cette fameuse récompense, un peu paniquée du fait que la femme continuait de s'en aller, elle se leva de la chaise en s'appuyant sur le bureau, les yeux comiquement brouillons, en petite panique des plus mignonnes.


-At...Attendez s'il vous plait ! Dites m'en plus !


Elle se tourna alors vers elle d'un petit sourire


-En quoi ça t'intéresse finalement ?


Embarrassée d'avoir été prise sur le fait de son intérêt, elle rougit légèrement en allant se faire rencontrer systématiquement le bout de ses doigts. Son ancien poste le montrait, elle était une mordue de tout ce qui touchait au domaine naval.


-Hé bien..comme je suis une ancienne amirale..il est plutôt normal que je m'y intéresse non..?


Elle se tourna alors vers elle


-Si je te dit... 9 canons de 460 mm, 12 canons de 155 mm, 12 canons de 127 mm, 24 canons de 25 mm, 4 mitrailleuses de 13,2 mm, tu le répond ?


Encore plus curieuse de cette description plutôt sommaire, elle pencha légèrement la tête sur le côté. Elle avait immédiatement deviné à quoi elle faisait allusion mais ne comprenait pas pourquoi.


-Le Yamato...? Ou...cette catégorie...?


-Bien. Et si je te dis que tu pourrais naviguer sur ce monstre en tant que capitaine de celui ci ?


Directement après avoir entendu la chose, elle se remit droite et recula légèrement son visage avec des yeux plus ouverts de surprise, sans répondre.


-Ce navire pour vous, c'est un peux le Graal non ?


Timidement elle alla se pointer elle'même du doigt avec ses lèvres qui se mirent à trembler de panique et de gêne.


-Pou'pour moi..? Ou-oui je suppose...


-Non ?


Elle se raidit comiquement d'un coup avec son corps gracieux qui tremblait légèrement en lui répondant d'une voix paniquée.


-Si'si..! Bien sûr que si !


-Bon. Alors. Qu'est ce que t'en penserais ?


-Ce que j'en penserai..? Pourquoi cette question ?


-Bah si je te la pose...c'est que y a une possibilité derrière.


-Autrement dit..? Vous voulez dire que..


-Tu commences a comprendre je crois héhé...


-Mais..vous ne pouvez tout de même pas...


-Non. Je ne peux pas en construire un. Cela serait de un trop couteux et de deux trop long. Mais je peux en réhabiliter un.


Encore plus surprise, voire effarée d'une telle chose, elle se recula complètement en arrière avec de grands yeux en allant placer une main devant sa bouche de stupéfaction.


-Comment se fait'il que vous..


-Que je ?


-Que vous soyez capable d'une telle chose à vous seule..?


-Je ne le sais pas encore. Démo, je touche au but.


Elle repartit ensuite vers le canapé de la pièce avant de s'y asseoir dans un soupir, prenant la bouteille de rhum sur la table qui était a coté d'elle et une verre, commençant a le remplir


-En fait, sache que j'y pensais deja bien avant ton arrivée. Bien avant tout ça. Quand j'était seule. J'avais assez économisé pour me lancer dans des gains d'argent encore plus grand en bourse mais je n'avais pas confiance en mes capacités pour ce secteur. Je sais mieux détruire que gérer.


Elle but alors une gorgée puis la regarda.


-Mais maintenant que j'ai en main toute les cartes pour accomplir mes projets, c'est encore plus possible.


En venant à ce sujet, et notamment par paradoxe le fait qu'elle n'était plus seule, la jeune femme fit tilt et se retrouva alerte. En effet, une question lui vint en tête, même si à vrai dire elle lui trottait déjà depuis un petit moment. Cependant, cette question était un peu délicate à poser et hésita grandement à le faire, parlant maintenant d'une petite voix, le visage légèrement baissé et les pommettes rouges.


-Je me demandais...


-Qu'e se passe t'il ?


Et justement parce qu'elle hésitait à la poser à cause des réactions possibles de son employeuse, elle se tourna sur le côté pour éviter son regard et se faire discrète.


-Je..je ne peux pas, c'est beaucoup trop indiscret..


-T'a commencé alors finis maintenant


-Je ne voudrais pas que vous le preniez mal Madame..c'est assez personnel...


-Bon allez, crache ou sa va vite m'agacer.


Ressentant le besoin d'aller jusqu'au bout si elle ne voulait pas sentir son courroux s'abattre sur elle, elle finit par lui poser la question, d'une voix un peu plus petite à cause de la gêne causée et de la peur de sa réaction.


-Je me demandais..comment se fait'il que vous, la none, ou encore la tueuse légendaire dont tout le monde parlait comme une personne sanguinaire et sans sentiment..s'est retrouvée à avoir un enfant et à tomber amoureuse de Monsieur Satomi..


A cette question elle pouffa alors avant de baisser le visage


-En effet, tu pose trop de questions. Je ne peux vraiment y répondre.


De peur qu'elle venait de la contrarier malgré son petit rire elle baissa elle aussi le visage, anxieuse de la voir embêter.


- Veuillez m'excuser d'être aussi indiscrète..


-C'est bon. C'est normal. En tout cas, sache que tu retrouvera peut etre ton poste d'amiral plus vite que tu ne le pense


Elle se retourna vers elle avec le retour d'une curiosité à ces paroles intrigantes et avec un sens caché.


-Qu'insinuez'vous par là..?


-Mon objectif a long terme serait de..


Ele la regarda alors on ne peux plus sérieusement.


-Fonder ma propre organisation.


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