De l'autre coté de la justice - Tome II

Chapitre 6 : Etape décisive

13928 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 21/07/2017 21:25

Dans l'immédiat elle ne comprit pas vraiment là où elle voulait en venir, car le propre travail de la jeune femme lui était encore un peu obscur. Elle s'en retrouva encore plus curieuse.


- Votre propre organisation ?


-Oui. Entre autre, mon propre réseau.


- Et quel sera le but de ce.."réseau" ?


-Je me focaliserais déjà sur celui de faire tomber les autres qui me feront de l'ombre.


Un peu désemparée par cette réponse, elle s'efforça de sourire d'un petit sourire gêné et forcé en allant lier ses mains au niveau de son ventre.


- Je.je vois…

   

-Mais, pour le moment je me contente de placer mon argent dans les actions les plus rentables pour faire croitre mon capitale. Ensuite je pourrais essayer d'en faire quelque chose.

Elle regarda ensuite calmement la femme.


-Et ce piratage ?


 De retour aux choses sérieuses, la femme se redressa pour la regarder de sa douceur naturelle et de son calme inné, saupoudré de son petit sourire gracieux.


- Les données vous attendent.


 Elle partit alors se mettre à la place de la femme dans le fauteuil et commença a regarder les données


-....Je vois....


 Elle vit alors une séries de nom et de profils, avec différents noms de domaine set de secteur d'activités. Après la fin de son survol des informations elle se laissa retomber dans son fauteuil.


-Une fois que j'aurais finis cela j'aurais une épine en moins aux pieds.


 Elle se tourna en direction de son employeuse dans son fauteuil, les mains au niveau du ventre en la regardant dans sa posture noble et droite.


- Puis-je faire quelque chose d'autre pour vous Madame ?


-Oui. Prend l'adresse du lieutenant indiqué dans le fichier. Celui qui pourra l'obtenir des infos, et fais-moi l'itinéraire dans mon GPS s’il te plait.


 À sa demande elle s'inclina légèrement devant elle.


- Très bien Madame.


-Je partirais dans dix minutes.


- Je tâcherai de m'en charger avant votre départ. Une fois cela fait voulez-vous que je m'occupe d'autre chose pendant votre absence ?

   

-Oui. J'aurais besoin que tu finisses d'injecter mon argent en investissement pour faire du chiffre. Tu diras a Chachamaru de le faire plutôt. Dis-lui de placer tout mon argent sur le compte 8 dans des investissements t de me laisser seulement 1 milliards de yen.


   De nouveau elle s'inclina légèrement pour lui montrer qu'elle allait se plier à ses ordres et directions. Elle garda son sourire même si cette fois-ci, on put voir comme une certaine exaspération de sa part les yeux fermés.


- ("Seulement"...)


Puis quelques minutes plus tard, la femme réapparut dans le salon ou était son fiancé, toujours en train de lire son livre. Elle lui déposa alors, depuis le haut du canapé un baiser sur la joue doucement.


-J'y vais. Je retourne au boulot.


Suite à ce baiser et son irruption, il quitta sa page du regard et le porta vers le sien, un peu surpris de sa venue soudaine au-dessus.


-Déjà ?


-Oui. Je rentrerais ce soir normalement. Allez..


Elle se remit ensuite droite et repartit vers le garage


-Pas de bêtise en mon absence !


 Il se repositionna sur le canapé en se replongeant dans son livre d'un petit sourire amusé après ce qu'elle venait de dire et qui était plutôt ironique de sa part.


-C'est ma réplique chérie.


-Héhé...


Puis elle partit ensuite dans sa Ford mustang et alluma directement le GPS. Elle prit immédiatement un sourire quand elle vit que l'itinéraire de route était alors déjà mis. Elle alluma le moteur et regarda la porte du garage s'ouvrir dans son rétroviseur.


-Je dois savoir qui est derrière cela...


Elle fit ensuite une grande marche arrière et un crissement de pneu se fit entendre dans la maison, au moment ou la femme fit un grand demi-tour pour être devant la route, avant de repartir en trombe sur celle-ci d'un air on ne peut plus sérieux


-( Même si je sais qui est derrière tout ça au fond. )


 -Elle appela ensuite son "patron" a son téléphone


 Sans avoir à attendre bien longtemps, le sous-directeur de son agence qui se trouvait encore et toujours dans son bureau saisit sans pression son téléphone posé sur le meuble en sachant pertinemment de qui il pouvait s'agir. Il porta le portable à son oreille pour engager la conversation avec son insouciance naturelle.


-Phénix ? Tu as du nouveau ?


-J'ai une adresse, un nom, et des armes. En bref si je ne tue pas le type que je cherche je peux avoir du nouveau oui.


-En entendant cela il prit une mine peu rassurée voire dépitée, car pour une raison ou pour une autre il doutait de ses "compétences" à garder sa cible en vie.


-Prépare le thé et des gâteaux on sait jamais..

  

-Tu peux regarder mon art si tu veux. Je crois qu'il y a des caméras de surveillance sur le lieu ou je vais. Comme ça tu me verra vraiment a l'œuvre, pas abattre un petit dealeur.


-Oy, je croyais que tu ne devais pas le tuer pour avoir des informations..


 -Lui nan mais ses hommes de main si.

  

 Il poussa un soupir de désespoir à l'autre bout du fil yeux fermés. À quoi bon marchander ou autres choses du genre, il y avait fort à parier qu'elle allait avoir le dernier mot. Autant se rendre tout de suite.


-Fais comme tu veux...


-Oh ? Donc tu veux avoir ton petit film de massacre ?


 Dans son bureau bien qu'il était seul il fit un signe de main pour montrer que ce n'était pas la peine en s'enfonçant dans son fauteuil. Il préférait faire des choses plus constructives.


-Ça ira. Y'a un bon documentaire sur la Seconde Guerre qui va passer, c'est plus intéressant..


-Dans ce cas.


 Elle raccrocha ensuite et rangea son téléphone pour se reconcentrer sur la route. Une fois qu'elle eut raccroché il clapa son portable avant de le reposer sur son bureau. Après quoi, sans se soucier davantage de ce qu'elle venait de lui dire, il commença à ouvrir des tiroirs de son bureau, l'un après l'autre d'un air comiquement curieux. Il cherchait vraisemblablement quelque chose.


-Bon, elle est passée où cette fichue télécommande...


La femme roula alors encore et encore dans la ville, sans en sortir pour finalement arriver a l'adresse indiquée par le GPS. C'était semblait-il un immeuble d'un quartier d'affaire, ni trop huppé ni trop manufacturé. Il ressemblait a des sortes de bureau et d'atelier de travail. Quand la femme vit cela elle regarda le haut bâtiment depuis le volant


-Héé...alors c'est ça...pas mal comme coin...


 Mais dans ce même bâtiment et dans l'un de ses bureaux, on voyait la femme arriver dans sa belle Ford Mustang. En effet, dans le département lié à la sécurité et la surveillance, on voyait le véhicule de la jeune femme et la jeune femme en elle-même à son bord. L'homme qui se trouvait alors devant le poste de surveillance ouvrit un peu plus les yeux en voyant la chose, surpris et étonné de cette vision. En premier lieu il se recula sur son siège en voyant halluciner. Il passa également sa main sur son visage pour se remettre les idées en place. Il ne pouvait pas revenir d'avoir vu ce fantôme.


-On dirait que j'ai pris un rail de trop..


 Pour s'assurer que c'était bien là un mauvais rêve ou un quelconque effet secondaire. Mais malheureusement ce n'était pas le cas. La femme se trouvait toujours au volant de la Mustang, elle ne disparaissait pas. En se rendant cote de la chose et qu'il n'hallucinait pas, il écarquilla les yeux de frayeur et de stupeur. C'était bien elle, il s'agissait bien de la None Légendaire ramenée à la vie.


La jeune femme descendis alors du véhicule, ayant repéré la caméra. A cela elle prit un petit sourire sadique avant de grimper les quelques marches de l'escalier de l'entrée avant d'ouvrir la porte d'un grand coup de pied, ce qui déclencha l'alarme du bâtiment entier et mis en alerte le garde a l'entrée. Elle put alors voire qu'il n'était pas armé tout en marchant a pas rapides.


-( Pas d'armes. Une couverture civile. )


A cela le garde l'interpella alors en allant vers elle, commençant a sortir sa matraque. A cela, une fois a portée de "tir" la femme lui décrocha alors un crochet décuplé par sa force modifié qui mit l'homme K.O en l'envoyant au sol deux mètres plus loin. Elle continua alors sa route au pas de course dans les couloirs au sol blanc laqué et aux néons blancs comme une société moderne. Elle croisa alors un garde qui sortait d'une salle de côté. Quand il la vit, il n'eu justement que le tes de la voire car la jeune se servit d'un chariot entre eux pour y grimper et se propulser dans un salto arrière pour lui assener un coup de pied retourné avec ses deux jambes et atterrir sur lui, en le mettant K.O en un coup également. Elle releva ensuite le visage et continua son chemin, croisant un autre garde qu'elle plaça K.O en glissant sous ses jambes, donnant un violent coup de poing dans les parties intimes en lui parlant au passage


-Hin ! Pas assez a ce que j'ai senti !


Avant qu'elle n'ait eu le tes de se relever deux autres gardes arrivèrent alors devant elle. Quand elle releva le visage, de son regard de tueuse, sérieux, froid et très calme et calculateur on pouvait alors deviner qu'elle avait déjà prévus la façon de les avoirs tous. Elle se remis alors a courir et, se servant d’appuis avec le premier homme pour asséner un violent coup de pied double avant de finir celui qu'elle avait utilisé d'un grand coup de pieds au visage avec ses bottes a lames. Elle continua ainsi dans le premier étage, neutralisant en un seul coup ou presque les gardes de l'étage "public" au corps a corps, montrant au poste de surveillance l'étendue de la femme et de ses capacités qui ne s'était encore pris aucun vrai coup au corps. A chaque pieds en l'air ou coup de poing, sa robe volait au gré de ses mouvements d'attaques, sa chevelure rouge sang cachant son visage par moment et son sourire sadique qui arrivait de plus en plus et qu'elle montrait dans des regards furtifs au écrans des caméras, comme si elle savait qu'on la regardait, et qu'elle voulait effrayer ses propres victimes. Comme une sadique se préparant a la suite et préparant les autres a la suite

  

Et elle parvenait au but. La personne derrière l'écran savait que ces petits regards caméras n'étaient pas anodins et dénués de sens. La peur gagnait son corps et son esprit, il savait qu'il allait également y passer, si toutefois il restait là, à son poste sans rien faire. Rapidement agacé de ce retournement aussi soudain qu'écrasant, il serra légèrement des dents à la fois de colère mais aussi de peur en haussant la voix. Ce n'était pas un fantôme, c'était bel et bien la tueuse légendaire et couir et en os, mais aussi en sang, la seule et l'unique.


-Merde..! C'est pas vrai ! Elle est censée être morte !


 Rapidement, dans la panique qui le gagna et qui était de mise dans le bâtiment, il ouvrit un tiroir de son bureau duquel il extirpa un revolver qu'il se mit rapidement à charger d'un seul mouvement de bras vers l'arrière dans un petit cliquetis qui indiqua que l'arme était prête à faire feu. Il se préparait à l'accueillir tant bien que mal bien que ce n'était sûrement pas ce petit jouet qui allait faire l'affaire.

   

 Une foi toute la garde ou du moins celle qui avait bien osée se mettre sur son chemin au rez de chaussé, la jeune femme chercha l'escalier pour grimper aux autres étages. Une fois la chose faite elle emprunta les marches de celui-ci, revolvers aux poings grimpant lentement et avec prudence les escaliers. Rapidement, après avoir fouillé le premier étage qui était presque vide tout comme le second, elle se rendit alors au une évidence assez certaine.


-( Il n'y a personne dans ce bâtiment ou quoi...? tout ce que j'ai croisé pour l'instant ce sont des rangées de serveurs informatiques collés en armoires... )


 Elle rouvrit ensuite son téléphone pour regarder les informations que Yamato lui avait donné


-( C'est vrai qu'il n'est pas écrit ce qu'est cette société. En tout cas sa garde quelque chose de gros, virtuellement...mais il reste obligatoirement quelqu'un ici pour les caméras. Tout en haut. )


 Et la femme reprit ensuite sa marche au pas de course, toujours en tenant ses armes, bien décidée a retrouver la personne responsable derrière tout cela. Pendant ce tes, dans ce même bureau de surveillance, l'homme qui venait de se faire prendre de court et qui venait de s'armer d'une manière bien maigre cela-dit, en avait profité pour aller se cacher. Cette cachette n'était pas bien recherchée cela-dit car elle consistait tout simplement à se cacher derrière la porte, plaqué contre le mur avec son arme entre les deux mains et prête à faire feu.


Il n'avait plus qu'à attendre que la menace se pointe d'elle-même pour la prendre par surprise, bien que ce fut plus lui et tous les hommes qui venaient de se faire avoir qui se furent avoir. Il avait encore bien du mal à croire qu'il s'agissait de la tueuse légendaire qui pourtant s'était fait passer pour morte pendant ces six dernières années.

 Soudain la porte de la salle se fit ouvrir d'un grand et sec coup de pieds qui éclata la serrure d'un coup en la faisant voler a l'autre bout de la pièce. Quand X rentra elle entendit un poids tomber au sol derrière la porte. Elle la referma alors et vit l'homme qui allait la prendre par surprise, le corps plié en deux sous le coups de la porte et de sa poignée qui s'était enfoncée contre lui a cause du coup fulgurant. Elle le regarda alors de son air indifférent, inquiétant


-Tiens ? qu'est-ce que tu fous la toi ?


 Il avait du mal à se tenir debout à cause de sa douleur dans l'estomac et se tenait difficilement avec une main sur l'estomac, l'autre avec le revolver qu'il pointait en sa direction d'une façon déséquilibré du fait qu'il était un peu sonné du coup. Il serrait des dents à cause de la douleur, mais aussi de la colère et la panique de la voir ici, d'autant plus juste devant lui.


-Qu'est-ce que tu fous ici toi...?! T'es censée être morte putain..!


 Elle donna un coup de pieds dans le bras de l'homme qui fit voler l'arme, avant de le regarder d'un air fortement agacée semble-t-il.


-Tu n'es pas celui que je cherche ! J’aurais dû m'y attendre, qu'est ce qu'il foutrait dans un endroit si miteux...!


 Maintenant désarmé il ramena son bras dans lequel il ressentait maintenant une nouvelle douleur à cause du coup de pied de la femme, vers lui en passant sa main auparavant sur son estomac dessus. Il était toujours courbé et la regardait toujours d'un regard de rage les dents serrées.


-Qu'est-ce que j'en ai à foutre...!


Elle lui donna alors un violent coup de pieds qui le remis a terre avant de se baisser vers lui.


-Ou est le type pour qui tu travailles. Ose me répondre comme tous ceux avant toi que tu ne diras rien.


 En tombant au sol il poussa un râle de douleur, un grognement. Avec encore plus de difficultés et de douleur, maintenant dans une nette position de faiblesse, il releva le visage vers elle de ce regard de douleur, la mâchoire resserrée pour l'aider à faire avec sa douleur tant bien que mal.


-Que ce soit toi ou eux c'est la même chose...!


-Je te conseille de me parler maintenant si tu ne veux pas me supplier que je t'achève.


-Qu'est-ce que ça change puisque si je parle ils me finiront...!


-Ca change qu'au moins tu ne souffriras pas avec eux. Maintenant dis-moi pour qui tu travaille.


 Il regarda alors le sol, sans lui répondre dans l'immédiat et sans desserrer sa mâchoire de douleur. Ce n'était pas si facile de parler, car certes, même s'il ne parlait pas maintenant, c'est elle qui se chargerait de lui, mais si il parlait, ce sont ceux pour qui il travaille qui se chargeraient de lui. La finalité était la même.    


-Alors ?


-Même si je parle tu me tues..pas vrai..?


Elle le regarda alors en pointant son arme sur son front.


-Net et sans douleur. Comme si tu t'endormais.

  

 Il était au bout de ses forces à cause des multiples fractures provoquées par les coups surpuissants de la jeune femme et de son corps modifié. Il le savait, dans tous les cas il allait voir la lumière au bout du tunnel. Dans la souffrance, il prit le semblant d'un sourire accompagné d'un petit soupir.


-Hin, que trop d'honneur et de bonté...


-Parle maintenant. Ou je te casse les derniers os encore en un seul bout.


-Très bien..je vais te le dire..même si je doute que tu puisses faire quelque chose contre lui..


 Avant de poursuivre, il prit un sourire un peu plus grand, comme un sourire moqueur ou encore sadique. On allait lui accorder une mort rapide et sans douleur en échange d'une information qui, seule, allait lui être bien inutile à son avis. Après tout, il était l'un des mieux placés pour savoir comment les choses fonctionnaient avec les personnes avec lesquelles il travaillait. C'est seulement après la prise de ce sourire qu'il reprit et avoua.


-Son nom est Minekase...Minekase Yahiro..mais comme je l'ai dis ne crois pas pouvoir avoir sa tête aussi facilement... '


 A ce nom la jeune femme bloqua quelques instants, gardant ce visage froid et sérieux avant d'ouvrir un oeil, comme si un éclair de rage et de folie avait soudain eu raison d'elle avant qu’elle ne reprenne son calme. Ce nom, elle le connaissait bien. Tout comme la personne qui la portait. C'était cette personne qui avait charcuté son petit ami. C'était encore cette personne qui avait fait d'elle ce qu'elle est maintenant et encore d'autres atrocités. Cette personne, c'est son grand frère, dont elle avait coupé le bras et laissé la vie sauve

-Ou est ce qu'il se planque. Je vais le tuer moi.

 

 -Ah, ça...c'est déjà un exploit en soit..que de connaître son prénom ici..alors tu penses bien que de savoir où il se cache.. '


 Il leva ensuite son visage pour la regarder, toujours de ce petit sourire sadique et moqueur envers sa personne. Il avait pu souligner ce petit signe de colère extrême retenu chez elle, et sa réaction le faisait en quelques sortes jubiler avant une mort certaine. Avant de mourir il était parvenu à déstabiliser un tant soit peu la tueuse légendaire.


-Il est partout..c'est à toi de le trouver..

   

Elle colla ensuite son revolver a sa tee, le regardant maintenant avec de grands yeux de côtés, d'une voie calme et glacial.


-Une dernière chose à m'apprendre ?


  Il continuait de la regarder de ce sourire victorieux dans les yeux, affrontant la mort de face avec le sourire. De toutes façons c'était la seule chose qu'il lui restait à faire car dans tous les cas il allait passer de l'autre côté. Alors autant y passer avec panache.


-Non, tout simplement...bonne chance.

   

Sa tête se fit ensuite projeter d'un coup net contre le sol dans un bruit que la détonation de l'arme couva complètement. X se releva ensuite avant de le regarder puis repartir lentement


-Merci.


 Après quoi elle retourna dans sa voiture et repartit chez elle. Mais son visage avait changé. Il était sombre, froid. Encore lus qu'avant. Savoir son frère a nouveau présent, posait de gros problème. Elle pensait avoir laissé cela derrière elle il y a 5 ans. Dans sa propre maison vers laquelle elle se rendait, Yamato se trouvait dans la cuisine en compagnie de Chachamaru. Comme son employeuse le lui avait demandé elle venait de lui donner les instructions à suivre quant aux derniers placements d'argent de cette dernière afin de faire fructifier au maximum son capital.


- Avez-vous bien tout suivi ?


 -l'Androïde lui répondit alors calmement en rouvrant les yeux après un petit bruit de chargement


- C'est fait.


 Elle avait bien noté ce petit bruit de chargement et répliqua donc avec son petit sourire élégant, satisfaite de la voir réagir aussi vite.


- Je suppose que vous commencez déjà à vous en charger.


-Oui. Je garderais un processus mère en ouverture dans mon système pour gérer en temps réel les cotes et flux d'argent et maximiser les gains.


- Dame Arecia avait bien raison de tarir d'éloges à votre propos avant de m'envoyer ici pour m'occuper de vous.


-Dire du bien d'une machine est assez paradoxale, en dépit du fait que c'est madame Arecia qui m'a conçu.


 Et justement en amenant ce sujet, une question importante vis-à-vis de l'androïde lui vint en tête. Une question non du point de vue technique ou mécanique, mais plutôt éthique ou moral.


- Ce n'est pas parce que vous êtes une machine que vous n'avez pas ce droit. J'aimerai vous poser une question si vous me le permettez.


- Quoi ?


- Où vous situez-vous dans cette demeure ?


 Elle la regarda un instant avant de lui répondre, surement hors sujet.


-Au rez de chaussé actuellement, dans la cuisine pourquoi ?

  

Elle ne put bien évidemment s'empêcher de lâcher un petit rire en plaçant sa main devant sa bouche pour le retenir à sa réponse qui visiblement était peut-être un peu à côté de la plaque.


- Il y a quelque chose drôle ?


 Soudain ils entendirent alors le claquement de la porte du garage, mais peut être cette fois ci plus violent que les autres fois. Avec de grands bruits de pas. Chachamaru se tourna alors en direction des sonorités


-Madame est rentrée.


 En effet, celle-ci arriva par le salon, regardant vivement autour d'elle avant d'apercevoir les femmes a la cuisine et d'y aller rapidement.


-Vous deux.


 En la voyant débarquer de la sorte elle quitta rapidement son sourire en devinant que quelque chose avait changé chez elle et qu'elle semblait bien pressée. Elle se redressa et se tourna en sa direction en allant remettre ses mains au niveau du ventre, calme et surprise.


- Madame..?


-Dans mon bureau. Tout de suite.


 Chachamaru s'inclina alors de peux et s’exécuta rapidement en partant. Elle avait un peu plus de mal à agir rapidement cote tenu de sa nature humaine qui la déstabilisait un peu à cet ordre aussi soudaine qu'à son arrivée. Elle se reprit cependant rapidement dans un petit mouvement de tête et s'inclina elle aussi légèrement.


- Très bien Madame.


 Puis elle se mit elle aussi en route du bureau de la femme, emboîtant le pas de celui de l'androïde. Une fois les deux femmes dans le bureau, droite devant la fauteuil de la jeune femme, celle-ci arriva alors dans la pièce et ferma la porte d'un grand claquement, prenant ensuite en parlant un ton ironique, allant s'assoir sur son fauteuil


-Mon cher frère, et bien aimé, Yahiro a semble il reprit du service.


 Une fois assise sur son fauteuil elle regarda les deux femmes d'une voie cette fois ci d'une voix extrêmement dédaigneuse et froide.


-Cette fois ci je veux sa tète, pas son bras. Je le veux mort.


 La jeune Yamato s'en retrouva encore plus surpris et étonné. Elle ne savait d'abord déjà pas pourquoi tant d'empressement, mais surtout avait bien du mal à comprendre sa volonté et pourquoi elle voulait tant la mort de son bien cher frère. Elle ouvrit grands les yeux sans savoir quoi répondre. Visiblement, quelques petites explications ne lui feraient pas de mal. Chachamaru pris alors la parole calmement.


-Yahiro Minekase est le frère de madame, mais également un meneur d'une organisation criminelle, qui a enlevé monsieur Rentaro puis madame avant de faire des expériences sur sa personne. Etant également un dangereux criminelle madame veux sa mort.


 Elle ne put s'empêcher de se sentir plutôt estomaqué en entendant parler de ses expériences même si en fin de cote, ce petit rappel lui rappelait quelques dires que l'on lui avait colporté. Elle l'était donc à moitié.


- Dame Arecia m'en avait touché quelques mots...


 -Voilà pourquoi je veux ce type. Mort.


- Mais, comment savez-vous que Monsieur votre frère…comme vous venez de le dire, reprend du service..?


-Le mec que j'ai interrogé m'a donné son nom.


- Je vois..la destination que j'ai rentrée dans votre GPS avant votre départ..


-Menait a quelqu'un qui a donné l'identité de l'homme que je cherche...mais..


 Elle se redressa et la regarda avec curiosité même si elle affichait un sérieux et un calme exemplaire étant donné que la situation l'exigeait.


- Il y a-t-il un problème ?


-Chachamaru.


- Oui. Comme vous l'aviez envoyé par message dans la voiture je n'ai cessé de faire des recherches dans les réseaux internet. Surveillance, caméra, dossier, rapport. J'ai tout analysé, mais avec mon unité actuelle je ne peux trouver votre frère ou sa localisation exacte. Il peut être n'importe où dans le monde. Quant au brouillage des pistes, Io les a multipliés. -


 Sa curiosité partit à son explication complète. De toute façon, elle s'était attendue à ce type de problèmes qui était facilement envisageable.


- Il couvre donc bien ses arrières.


-Seul je ne pourrais pas y arriver. Si je veux réussir a le retrouver..


 Elle plissa alors les yeux en parlant moins forts.


-Ou bien est-ce une de mes lubie...ou un véritable besoin...


- Madame ?


-Non...c'est essentiel pour le retrouver et pour moi..


 Elle regarda alors a nouveau d'un air on ne peut plus sérieux et déterminés les feux femmes


-Je dois le faire.


Elle continuait de la regarder calmement et sérieusement, droit avec les mains au niveau du ventre, toutefois à nouveau curieuse de savoir ce qui se cachait derrière ses paroles à la suite qu'elle ne comprenait pas vraiment.


- Quoi donc Madame ?


- Ce dont vous parliez ? Votre projet ?


 Quand elle en fit moment, elle eut un tilt et comprit où elle voulait en venir avant de reprendre.


- Vous parlez de votre projet de fondation d'une agence ?


-Entre autre.


- Il y aurait quelque chose d'autre ?

   

-Pas vraient...c'est juste que...


 Elle se laissa retomber dans son fauteuil, partant vers l'arrière


-Je me demande si c'est la meilleure option


- Pourquoi donc ? Vous doutez ?


-C'est assez. .inédit ce genre de chose pour moi. Alors, oui, dans le sens ou je ne sais pas si c’est la meilleur chose à faire. Même si actuellement je suis bloqué


- Dans ce cas..


 Elle arbora un petit sourire sympathique et chaleureux à son encontre.


- Pourquoi n'en parleriez-vous pas avec Monsieur ?


-Oui. C'est ce que j'ai prévus de faire. Mais...


Elle se redressa ensuite pour les regarder droit dans les yeux


-Je voudrais vos avis a vous en première chose.


 Elle regarda alors sa fidèle androide, attendant une réponse de sa part. Elle savait que la jeune femme, du fait de sa nature informatique allait etre objective au possible


- bien que je n’aie pas tous les paramètres, et qu'il me manque certains éléments financiers et contextuels, traquer un chef d'une organisation, implantée dans un réseau criminel mondial depuis des années déjà, requiert des moyens importants. Cependant, je parle de moyens financiers, et logistiques. Nous avons l'un, mais pas l'autre. Nos filets de traques actuels, cantonnés a quelques relations et contacts, nous permettent d'avoir une vue très globale du monde criminel, en le survolant seulement. Un réseau de moyenne ou grande envergure serait alors requit, pour chercher une aiguille dans une botte de foin.

  

La jeune femme vint compléter son avis, toujours de son petit sourire sympathique et gracieux. Quant à elle, de par sa nature humaine, elle allait pouvoir y apporter une part de subjectivité.


- Par ailleurs, si vous faites cela dans l'objectif de protéger votre famille, ceux à qui vous tenez, il est tout à fait normal de vouloir mobiliser tous les moyens que vous possédez pour parvenir à cela. Il n'y a rien de plus important que d'être entouré par le siens, il faut donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour conserver ces liens et les protéger. -


-Je vois....c'est donc la meilleur chose a faire...


 Elle se leva ensuite du fauteuil, semblant avoir retrouvé son calme.


-Merci de vos conseils mesdames.


 Elle s'inclina poliment à ce remerciement avant de se relever en la regardant se lever de son siège, calme et souriante.


- Je n'ai fait que mon travail. Que cotez-vous faire maintenant ?


-En parler a mon cher et tendre. Ou est-il ?


- Il me semble qu'il se trouve dans la salle de bain, certainement en train de se laver.


-Je vois.


Elle se gratta les cheveux en sortant de la pièce.


-Inutile de presser les choses. Je lui en parlerais plus tard. Je vais aller faire un tour et chercher Yoshino ensuite. Je rentrerais ce soir


-Compris.


Ainsi la jeune femme partit ensuite dans sa voiture de sport cette fois ci, sous le soleil baignant dans l'immensité bleu du ciel qui n'avait aucun nuage malgré sa saison d'automne. La femme fit quelques kilomètres en voiture avant de s'arrêter sur un petit air, en périphérie de la ville, qui était entourée de champs et de forêts. Cette route était peux fréquentée des voitures et elle était alors seule surement pour un tes. Elle sortit ensuite du véhicule et s'assis sur le capot de celui-ci, regardant le ciel calmement avant de river ses yeux vers les forêts en face d'elle.


-Est ce que c'est bien...comme ça. Si je ne le fais pas impossible de finir cette histoire...Yamato m'a dit que c'est la meilleur chose a faire pour protéger ma famille et Chachamaru...Chachamaru...


Elle lâcha un petit rire sarcastique avant de regarder sa montre.


-Fidèle a elle même....ah, j'ai encore du tes. L'école ne se finit que dans une heure.


 Elle lâcha alors un petit soupir, rouvrant faiblement les yeux, d'un air mélancolique, calme.


-Yahiro...tu aurais mieux fait de rester mort. Pourquoi...pourquoi fais-tu cela. Finalement tu es comme les autres.


 Durant cette petite heure ou la femme tua le tes comme elle pouvait, elle repartit ensuite vers la ville pour aller chercher la petite fille et la ramener a la maison pour cette fin de journée. Une fois rentrée a nouveau dans la demeure, avec sa fille dans les bras elle ferma la porte du pieds. Une fois qu'elle eut fermé la porte, la petite la regarda avec une certaine curiosité dans ses yeux. Elle ne savait trop pourquoi, mais elle sentait comme quelque chose de différent chez sa mère.


-Ca va maman ?


 La femme la regarda alors la petite d'un sourire tendre.


-Oui, pourquoi mon ange ?


-Je ne sais pas, on dirait que t'es triste..


-Bien sûr que non.


 Elle lui déposa un grand baiser sur la joue.


-Jamais avec toi chipie !


Irrémédiablement elle reprit un sourire au baiser de sa mère et ferma les yeux d'un petit sourire enfantin des plus mignons en se laissant cajoler.


-Teehee..


-Si tu allais faire un câlin a papa aussi ? Je suis sûr que ça lui plairait beaucoup.


 Elle lui répondit avec son grand sourire d'enfant, visiblement enthousiaste de cette proposition.


-A toi de le trouver !


Elle posa alors la petite a terre qui s'empressa de partir chercher son père comme l'avais dit sa mère


-Et ne cours pas !


-Oui oui !


 Mais bon, là encore, elle l'écoutait sans trop vraiment le faire. Pour trouver son père le plus vite possible elle courait le plus vite possible avec ses petites jambes à travers la maison sans se soucier du risque de chute.


-C’est pas vrai...


La jeune femme appela ensuite a son téléphone Kurusu..


-C'est vrai que j'ai pas fait mon petit cote rendus.


Ce dernier qui était actuellement dans son bureau, allongé dans son fauteuil de cuir noir avec les pieds sur le bureau et en train de regarder son fameux documentaire sur son écran d'ordinateur sortit son portable de la poche de son pantalon et l'ouvrit d'un mouvement de doigt avant de le porter à son oreille et répondre posément.


-Ouais ?


Il entendit alors directement la voie de la femme.


-Je sais qui je cherche maintenant. Il ne me reste plus qu'a le trouver et le tuer.


 Il prit une pointe de curiosité en continuant de regarder son programme.


- Celui que tu cherches ?


-Oui. Et celui que tu veux aussi en parallèle. Bien que tu ne m'ai pas du tout aidé.


-Hé la, comment ça je t'ai pas aidé ? Tu crois que les dix milliards sont tombés du ciel ?


-Même sans ça, j'aurais pu le trouver. La première raison que tu m’as donné pour m'intégrer c'était que tu avais des informations sur l'homme que je chercher.


 Il s'enfonça un peu plus dans son siège en levant ses yeux vers le plafond avec insouciance.


-Ah ouais, ça. Bah, tu crois quoi, rien n'est gratuit.


-Tu as bien raison. Rien n'est gratuit. Et tu finiras par payer tôt ou tard.


 Elle raccrocha ensuite rapidement et au nez de son interlocuteur pour aller vaquer a ses occupation et chercher son mari. Une fois qu'elle lui eut raccroché au nez, il dégagea l'appareil de son oreille et l'amena devant lui en y posant son regard, maintenant calme mais aussi intrigué suite à sa dernière phrase qui ressemblait assez à une mise en garde. Pour une fois il prit un air sérieux un moment, avant de le claper et de le remettre dans la poche de son pantalon. La jeune femme partit ensuite sur les traces de Yoshino pour retrouver Rentaro. La petite se trouvait alors dans la chambre nuptiale du couple. Elle se trouvait actuellement sur les genoux de son père qui lui était assis sur le bord du lit. Il lui caressait doucement et tendrement à la manière d'un père en la regardant d'un sourire du même gabarit après que celle-ci ne l'ait trouvé d'elle-même après son départ canon à son arrivée.


-Vraiment ..combien de fois nous allons devoir te dire de ne pas courir..


 Elle lui répondit de son grand sourire innocent en le regardant dans les yeux, ses petites mains juste devant ses genoux pour se maintenir.


-C'est parce que je voulais te faire un gros câlin !


 Akihira arriva alors dans la chambre, manifestant sa présence par deux coups contre la porte. La petite fille se tourna de moitié vers l'arrière sur les genoux de son père, puis prit un sourire encore plus grand en voyant sa mère qui se trouvait à l'entrée. Voilà qu'elle avait deux parents pour le prix d'un.


-Maman !


 Le petite ami, lui, se pencha un peu sur le côté et regarda aussi sa belle à l'entrée de son petit sourire tendre.


-Te voilà.


La mère s'approcha alors du lit ou était le père et la petite d'un sourire, certe content mais aussi fatigué ou avec un autre sentiment négatif en lui.


-Oui.


Quand elle vint s'asseoir à côté de lui, il vit bien sûr son petit sourire, mais il vit, ou plutôt sentiment ce petit goût d'amertume qui se trouvait derrière. Il la regarda un instant de côté avec une prise de sérieux. Il regarda ensuite de nouveau sa fille en reprenant son sourire de père et en passant sa main sur sa tête.


-Si tu allais jouer un peu avec Chachamaru ma chérie ?


Elle commença à prendre un petit air boudeuse en regardant le père, ses petites joues toutes mignonnes commençant à gonfler peu à peu.


-Mais je veux jouer avec vous moi...


-Tu reviendras juste après mon cœur. Je crois que Chachamaru voulait te montrer le nouvel épisode de ton dessin animé.


Quand elle le lui rappela elle se redressa en prenant un air alerte, elle l'avait oublié.


-C’est vrai !


Sans plus attendre le père la prit à la taille pour la faire descendre de ses genoux en lui souriant.


-Allez, vas-y.


 Elle lui répondit en reprenant son sourire tout mignon et angélique.


-Oui oui !


 Et toujours en quatrième vitesse, elle repartit de plus belle en direction de la sortie de la chambre, laissant ainsi le couple seul, chose dont il avait sûrement besoin en ce moment présent.  Akihira la regarda partir un petit moment avant de baisser le visage. 


-J'ai a te parler.


Il la regarda de côté et la vit tête baissée. Il l'avait présagé depuis la vue de son sourire à double-sens.


-Je m'en doutais un peu.


 Elle lui raconta alors tout ce que l'homme avait raté depuis peux. Bien que cela se résumait a deux choses, ces dernières n'étaient pas si simple. Son frère Yahiro enfin de retour, bien qu'i n'avait jamais dû stopper ses activités. Ainsi l'identité de la personne qui commandita l'accident fut dévoilé. Elle parla également de la seconde chose. Son fer de lance pour retrouver son frère et en finir une bonne fois pour toute. Après quelques minutes la femme qui le regardait durant le dialogue regarda a nouveau le drap qu'elle tordait et pliait dans tous les sens avec ses mains.


-Yamato et Chachamaru sont d'avis que je devrais le faire...que c'est la meilleur chose a faire. Alors..je suis venus t'en parler.


Cependant, il n'était plus vraiment en état de lui donner une réponse. Entendre tout cela d'un coup, devoir faire avec tout cela pour lui donner une réponse dans la minute, ça lui était tout bonnement impossible. Déjà, il devait faire surtout et avant tout avec la nouvelle du retour du frère de sa petite amie qui leur avait causé bien des soucis, mais qui aussi fut au centre de sa transformation en un humanoïde, ainsi que des tourments de sa famille. Il devait maintenant se confronter à la menace qu'il représentait désormais pour sa famille, pour lui, la femme qu'il aimait et sa fille. Par ailleurs, il devait aussi comprendre cette nouvelle idée venant de la femme, celle qui est tout simplement de replonger complètement dans ce domaine en y étant carrément un acteur majeur. Au final, il devait voir en face que la vie normale pour eux ne leur serait jamais accordée et qu'ils ne pourront jamais vivre en paix.

Il devait se confronter à la dure réalité et aux désillusions. Il avait les mains liées sur ses cuisses, il regardait le sol de la chambre avec de grands yeux pratiquement écarquillés et la respiration assez effrénée, tout comme son rythme cardiaque. Il avait peur, non pas pour lui, mais pour ceux qu'il aimait. Il ne savait pas quoi faire ni répondre si bien qu'après cela il ne dit pas un mot. Elle le regarda alors d'une petite mine triste puis dévia le regard.


-C'est ma faute, je sais....si je l'avais tué directement au lieux de lui laisser la vie..on en serait pas la. Mais, je pensais qu'il pourrait changer....j'ai encore crus en mon frère.


Et peu à peu, il serra ses mains l'une dans l'autre en contractant ses muscles. Son corps se mit légèrement à trembler au fur et à mesure qu'il contractait ses mains au point de les faire craquer légèrement sans le vouloir, des craquements qui laissaient entendre le début de gémissements. Elle le regarda alors lentement en portant son regard vers lui


-Rentaro...?


Ce dernier, le visage baissé et assombri par ses cheveux qui tombaient sur son front, se mit à serrer des dents pendant qu'il serrait ses mains. Il serrait des dents, de colère et de rage, mais aussi d'une profonde tristesse, tout comme le montrait les quelques larmes discrètes qui commençaient à couler le long de ses joues, des larmes bien rares de la part de l'homme. Son illusion était brisée, tous leurs efforts pour maintenir une paix et tranquillité dans leur foyer n'avaient servi à rien.

Pendant ses gémissements mêlant tristesse et colère, il prononça quelques mots, faibles et entrecoupés à cause de ses émotions.


-On ne pourra..donc jamais..vivre en paix merde...


Quand elle vit cela, la jeune femme alla lentement vers lui avant de prendre son visage et le caler contre elle, lui caressant les cheveux lentement


-Je suis désolée…Vraiment…


Quand elle le prit contre elle, il finit par craquer et se lâcha complètement. Il ferma les yeux comme on put le voir grâce aux cheveux qu'elle ramenait dans ses mains et se mit à pleurer pour la première fois depuis bien longtemps en serrant des dents de cette même colère qui venait de faire surface et qui lui dévorait le ventre. Ils étaient pris au piège depuis le début, dans une spirale infernale de laquelle ils ne pourront jamais s'extirper. Une fois l'homme calmé, quelques minutes passées, la jeune femme était a côté de lui, lui caressant le dos avec le bras en le regardant


-Ca va mieux...?

  

De nouveau en position assise sur le bord du lit, il avait le dos courbé et regardait à nouveau vers le sol, calme, mais avec un grand vide qui se voyait sur son visage. Il était peut être calmé mais il n'en était pas pour autant apaisé. Il lui répondit de sa voix elle aussi calme, bien que manquant d'envie et faible.


-Ha...


-Rentaro....je...


Elle lui déposa alors un baiser dans le cou d'une petite mine.


-Je dois en finir...mais je ne veux rien faire qui te contrarie...


 Il prit une mine encore plus petite et faible en regardant le sol, avec les yeux plissés. Pour lui, plus rien n'avait grande importance désormais.


-Qu'est-ce que ça change...que je sois contrarié ou non..


-Ne dis pas ça...je t'aime, Rentaro. Je ne veux pas te voire triste ou souffrir. Ni toi ni personne.


 Elle se blottit ensuite dans son dos en fermant les yeux.


-Si je le fais..je veux que tu sis la pour moi. Pour me soutenir comme tu l'a toujours fait...


 Elle avait beau lui dire cela, ça ne l'aidait pas énormément dans sa réflexion. Lentement et faiblement il passa sa main sur son visage en essayant de se remettre un tant soi peu les idées en place. Il n'était pas en état et en de bonnes dispositions pour lui donner une réponse.


-Je..je ne peux rien dire pour le moment...


-Le temps joue encore contre nous chéri...mais je ne veux pas te brusquer...


Sans la prévenir, il se leva du lit et se décolla de ce fait de la femme qui se blottissait dans son dos pour la quitter. Après s'être levé, il se dirigea lentement vers la sortie de la chambre d'un air sombre et perdu, le regard vide, sans que l'on sache ce qu'il cotait faire.


-Je dois prendre l'air...


Elle le regarda un instant avant d'hocher la tête.


-Compris...


Une fois sorti de la pièce, il referma à moitié la porte pour laisser un sile entrebâillement qui permit à la femme d'entrevoir son homme encore un bref instant, avant que celui-ci ne disparaisse complètement de son champ de vision.


- ( je dois le laisse digérer la nouvelle maintenant...)


 Maintenant dans le couloir de l'étage, l'homme marchait en direction des escaliers, le visage toujours baissé de cet air sombre et perdu. Il y croisa alors la jeune et belle Yamato qui n'était que de passage, et qui remarqua bien sa démarche lente et pénible. Elle savait que quelque chose n'allait pas et s'arrêta, tout de suite prise d'inquiétude même si elle se doutait bien la raison du pourquoi il était dans cet état.


- Monsieur Satomi ? Est-ce que tout va bien ?


 Lui ne prit même pas la peine de s'arrêter et passa à côté d'elle en relevant la tête pour regarder devant lui, avec une certaine fierté. Il ne voulait pas afficher ses émotions et ses sentiments à autrui, autrement qu'à sa famille. Il ne voulait pas paraître faible devant les autres. Il poursuivit sa marche en direction des escaliers.


-Ne vous en faites pas, je vais bien. Merci.


Sur cette parole prononcée d'un ton sec, la demoiselle, elle, se tut. Elle se contenta de se tourner progressivement pour le voir partir et arriver aux escaliers, avant de descendre les marches une à une et disparaître par la suite à elle aussi son champ de vision, toujours inquiète de le voir ainsi. La jeune femme elle se laissa tomber dans le lit, dans n grand soupir bras écartés, parlant pour elle-même dans un grand silence.


-Vie de merde.


Ce silence se fit ensuite interrompre par deux doux et petits coups à la porte, suivis d'une voix toute aussi douce.


- Madame..?


Elle entendit alors une voie calme et petit sortir


-Oui.


 Elle vit ensuite la porte à peine entrouverte qui s'ouvrit à peine plus pour laisser entrevoir le visage de sa nouvelle "domestique", un peu inquiète et appréhensive.


- J'ai vu Monsieur dans le couloir. Est-ce que vous allez bien..? -


-Oui...bien sûr. Ca l'air d'être le contraire ?


 Sentant que ce n'était pas vraiment le moment, elle referma un peu la porte en reculant, prise d'une certaine peur de l'ennuyer.


- E..excusez moi..


-C’est bon. J'attends juste qu'il digère tout ça.


 - Je suppose que vous venez de lui en parler.. -


- Bingo.

  

- Et qu'en pense-t-il..? Vous a-t-il déjà donné une réponse ? -


-Non. Pas encore


- Que pensez-vous que sera sa réponse ?


-Je n’en sais rien....


 Elle baissa un peu la tête à sa réponse, elle s'en faisait un peu pour l'état actuel de son employeuse.


-Je vois…


Mais elle releva ensuite la tête pour la regarder depuis l'entrebâillement, prenant un petit sourire doux et rassurant les yeux fermés. Il ne fallait pas perdre espoir et baisser les bras maintenant.


- Ne vous en faites pas. Je suis certaine qu'à son retour, une fois qu'il aura décompressé, tout ira pour le mieux.


-Merci, Yamato...


 Juste après on put entendre un bruit de moteur rugir, un bruit toutefois fin et enjoué qui ressemblait davantage au bruit d'un moteur de motocyclette. Le bruit se fit fort et en crescendo d'abord une fois avant de retomber, puis de repartir en trombe, ce dernier bruit se faisait progressivement atténué comme si le deux-roues entamait sa course. La jeune femme se tourna curieusement en direction, étonnée de ce bruit même si il ne pouvait signifier qu'une seule chose.


- On dirait que Monsieur vient de partir de la demeure…


 Et en effet, c'était bel et bien le cas. Le compagnon qui avait fortement besoin d'un moment à lui, éloigné de son cocon familial et quotidien pour se recharger en nouvel air et faire le vide pour décompresser s'élançait sur sa belle sportive, toute de noir chromé qui se reflétait à la lumière des réverbères dispersés de chaque côté du petit chemin qu'il empruntait pour rejoindre la départementale et qui se voyait sur la visière de son casque de protection qui allait de paire avec sa combinaison prévue à cet effet, bien qu'en l'occurrence il avait seulement eu le tes d'en mettre la veste, une veste dans la même couleur noire que son véhicule et qui du coup s'y mariait bien.


Il ne se souciait que peu de la limitation de vitesse et n'hésitait pas à pousser sa compagne jusqu'au bout. Une fois à l'arrivée de la départementale il ne prit même pas la peine de ralentir et s'y engagea dans un dérapage parfaitement contrôlé qui relâchait un bruit de pneu crissant sur la route avant de repartir de plus belle en ligne droite, montrant ainsi la maîtrise qu'il avait pu se faire du véhicule pendant ces six dernières années.

Il roulait, encore et encore sans ralentir à vive allure si bien que l'on croyait simplement voir une balle fuser sur la route. Il regardait droit devant lui à travers la visière de son casque. On ne savait pas où il allait, mais lui le savait. Il se rendait à un lieu où seul, il allait pouvoir se remettre les idées en place et digérer comme le disait si bien sa femme tout ce qu'il venait d'apprendre et encaisser, et se préparer à ce qui allait s'ensuivre, toujours avec cette rage au ventre de la vie normale et paisible qui les repoussait constamment sans aucune chance de pouvoir y entrer.


Et le soir, alors que l'homme n'etait pas encore rentré Akihira comme toujours dans son rôle de mère borda la petite Yoshino. Pendant qu'elle se faisait border, la petite regardait sa mère avec curiosité mais aussi une certaine inquiétude dans le regard. D'une manière ou d'une autre elle sentait que quelque chose n'allait pas vraiment.


-Ça va maman..?


Elle se releva en la regardant d'un grand sourire


-Oui, pourquoi ?


Cette fois-si son sourire ne suffisait pas à lui rendre le sien. Elle était persuadée que quelque chose ne tournait pas rond.


-Depuis qu'on est rentrés t'as l'air triste..


Maman est juste fatiguée par son travail ma chérie. Ne t'en fais pas. Elle regarda ensuite légèrement sur le côté d'un petit air mignonnement grognon, pas vraiment convaincue par les dires de sa mère.


-Moh...


-Tu verras sa quand tu travailleras hehe.


 Elle lui déposa un baiser sur le front en caressant ses cheveux.


-Allez, maintenant on dort.


 Elle ferma lentement les yeux en prenant tout cote fait un petit sourire, bien heureuse de ce petit bisou sur le front et ces caresses dans les cheveux. Elle se releva ensuite et alla jusqu'à la porte de la chambre, regardant sa petite fille d'un grand sourire.


-Bonne nuit. Mon ange.


Pour la regarder une dernière fois avant de s'endormir, elle entrouvrit les yeux en relevant légèrement la tête, elle aussi d'un sourire de tendresse enfantine.


-Bonne nuit maman.


 Elle ferma la porte doucement puis partit, elle dans sa chambre. Une fois a l'intérieur elle se déshabilla et partit prendre sa douche, regardant l'heure


-( Rentaro n'est pas rentré..)


 Après avoir regardé autour d'elle par réflexe elle prit donc sa douche et partit se coucher par la suite, allant faire quelques activités sur son ordinateur. C'est seulement une demi-heure plus tard voire une heure qu'elle put entendre, alors qu'elle était encore sur son ordinateur pour passer le temps en attendant le retour de son tendre, le bruit du moteur de son deux-roues, toutefois plus lent et discret avant de disparaître pour de bon. Elle releva le visage un instant avant de retourner sur son écran


 Après quelques secondes, on entendit la porte du garage qui donnait sur le salon s'ouvrir. On vit alors le jeune homme qui était parti il y a environ deux petites heures afin de faire le point rentrer. En rentrant, il fit un mouvement de tête pour secouer sa chevelure bleu foncé avec quelques teintes violettes pour s'aérer davantage le visage après tout ce tes la tête prise dans la chaleur de son casque de protection. Il referma la porte derrière lui et fit quelques pas pour s'enfoncer dans la pièce à vivre de la demeure. En regardant autour de lui, il n'y avait rien, ou plutôt personne si ce n'est leur androïde de service qui se trouvait encore à la cuisine. En entendant des bruits provenir de la pièce, il s'y arrêta calmement un instant pour voir ce qu'elle faisait exactement après avoir fait constat de sa présence. Il la vit alors qui était en train d'éplucher quelques feuilles et papiers administratifs semblait-il. Il l'interrompit en lui adressant la parole de sa voix grave et calme, se demandant ce qu'elle pouvait faire avec des piles de feuilles à une heure pareille.


-Que fais-tu ?


 Elle leva alors le nez en le voyant arriver.


- Ah, monsieur.


 Elle reprit ensuite sa tâche de son grand calme.


-Je fais quelques papiers pour la possible victoire du projet de madame. Si jamais vous la soutenez dans celui-ci. J'ai déjà tout trouvé à tous les domaines.


Elle rangea une pile de feuille pour en prendre une autre


- Je m'occupe également de ne jamais vous mentionnez et vous placer dans les documents d'aides. Comme elle l’a exigée.


 Il avait tout écouté mais il en retenait surtout la deuxième partie qui captiva davantage sa curiosité et son attention.


-Les documents d'aides ?


- Si je reprends ses mots, elle m'a dit que "Rentaro et Yoshino sont ce que j'ai de plus précieux au monde. Assuré toi que quoi qu'il advienne, ils soient toujours sains et saufs, et heureux" -


 Elle reprit ensuite une feuille.


-Je m'assure donc de respecter cet ordre.


 Après avoir entendu ces mots qui furent ceux de sa douce, il ne répondit rien et continua de la regarder calmement. Il n'en donnait pas l'impression, mais ces paroles ne furent pas sans lui faire un petit quelque chose. Il reprit par la suite après un instant de blocage, toujours aussi calmement comme si rien n'avait changé.


-En quoi consistent ces papiers d'aides ?


-Rien de bien spécial à vrai dire. Pension, action financière, des petites choses.


 Elle redressa ensuite son visage vers lui.


- Je crois d'ailleurs qu'elle vous attend.


Il ne semblait pas beaucoup se soucier de ce qu'elle venait de lui dire, du moins en apparence. Sans aucune raison et étrangement, il se remit en route, mais non pas en direction de l'étage mais bien en direction de l'androïde et des papiers.


-Laisse-moi y jeter un œil.


 La femme les ramena alors vers elle lentement.


-Désolé. Je ne sais pas si vous pouvez lez voire pour le moment. Ce sont des documents privés.


 En la voyant faire et à ce qu'elle venait de lui dire, il s'arrêta et la regarda droit dans ses yeux de robots, d'un air calme mais aussi un peu grave, ou plutôt inquisiteur et imposant, voire autoritaire. Il comptait bien voir ces documents.


-Chachamaru.


 Malheureusement, malgré tous des traits humains, la jeune femme restait avant tout robot et ne pouvait passer outre ses ordre de sa maitresse et ses protocoles. Elle se leva en prenant le tout contre elle avant de s'incliner


-Je suis navrée.


 Elle repartit ensuite calmement en quittant la pièce en emportant les documents. Il la regarda s'en aller avec les documents qu'il voulait consulter mais dont il n'aura finalement pas l'occasion. Il ne dit rien d'autre et se contenta de rester non loin de l'entrée de la cuisine, calme et stoïque même si dans le fond il était plutôt frustré de ne pouvoir les voir.  Dans la chambre du couple qui était à l'étage, la jeune femme attendait toujours le retour de son homme patiemment. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'elle entendit le bruit de la porte qui s'ouvrait, signe qu'elle allait peut être enfin avoir ce pourquoi elle avait fait l'effort d'attendre en ce début de nuit.

Elle releva alors curieusement le visage vers celle-ci. Comme on pouvait s'y attendre, il s'agissait de son fiancé qui rentrait dans la chambre nuptiale en refermant derrière lui, sa veste de course sur le dos mais grande ouverte ce qui pouvait lui indiquer ce à quoi il s'était occupé l'esprit pendant ces dernières heures.


-Bon retour.


 Il lui répondit d'un ton des plus calmes et presque indifférent en se dirigeant vers une couise qui se trouvait dans la pièce tout en commençant à ôter sa veste de cuir noir en regardant devant lui.


-Merci.


 Arrivé à la chambre, il retira complètement sa veste pour la déposer sur le dossier de la chaise et lui donner une petite place privilégiée. Elle reprit ensuite sans rien dire sa petite activité sur ordinateur. Ne sachant pas ce qu'elle faisait et ne pas voulant le savoir ou plutôt lui demander, il commença ensuite à se déshabiller en déboutonnant sa chemise bouton après bouton, chemise qu'il finit par enlever complètement avant de la poser sur sa veste, sur la chaise. Il s'attaqua ensuite au pantalon qu'il ôta sans difficulté avant de le poser lui aussi sur le dossier du fauteuil avec le reste de ses vêtements, terminant ainsi en caleçon.

 Après un petit moment elle clappa son ordinateur et le posa sur son chevet, puis s'enfonça un peu plus dans le lit. Quant à lui, une fois qu'il s'était mis dans sa tenue légère et sile de nuit, il gagna le lit de son côté en soulevant les draps avant de s'y allonger et les remettre sur lui en les remontant jusqu'à son torse. La jeune femme se tourna alors vers lui et l'embrassa sur la joue timidement.


-Bonne nuit...


 Après ce petit baiser timide et hésitant, il tourna son visage vers elle pour la regarder droit dans les yeux calmement sans ne rien dire ou réagir. Elle lui parla alors doucement et calmement.


-Qu’est ce qu’il y a...


 Il ne lui répondit pas mais là, il se mit à agir. Sans la prévenir et sans raison, du moins apparente, il approcha son visage du sien pour poser ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser avec tendresse et même avec une certaine fougue. Elle ne bougea alors as a ce baiser avant de le regarder encore une fois que celui-ci eu finis, sans trop vraiment comprendre. Bien que le couple s'embrassait bien sur beaucoup de fois sans raisons car il n'en faut pas une a chaque fois, elle semblait intriguée cette fois ci, surtout par leur dernier échange.

Après avoir retiré ses lèvres, il la regarda de nouveau dans les yeux de son calme immuable. Il voyait bien qu'elle était intriguée de ce baiser qu'il venait de lui donner.


-Tu n'as pas aimé ?


-Si..bien sur que si..


 Juste après qu'elle lui ait répondu il s'élança de nouveau pour lancer un assaut sur ses lèvres et l'embrasser de cette même fougue amoureuse et désireuse avec encore plus de force et de passion en levant son bras pour le passer sur elle et glisser sa main derrière sa tête. Elle le tint alors a quelques centimètres d'elle, une pointe de gêne sur son visage comme elle ne prenait rarement et exclusivement avec lui ou sa fille


-At-attends un peu ! je comprends plus la ! tu pars pour penser a tut ce que je t'ai dit et quand tu reviens tu me saute dessus..

  

 Bien qu'il fût légitime, il prit un peu mal ce refus et ce repoussement. Il dévia son regard d'un côté et donc vers le haut de son calme olympique.


-C'est bien ce que je pensais, ça ne te plaît pas..


 -Bien sur que si crétin ! c'est juste qu'un tel revirement je trouve sa étrange !


 Il reposa son regard sur elle avec ce même calme, une pointe de curiosité en plus même si il semblait feindre la chose.


-Tu trouves ça étrange que je t'embrasse maintenant ?


-Un peux.


Mmh, je ne le ferai plus alors..


-Arrête de te foutre de moi tu veux...


-Dans ce cas arrête de me cacher des choses.


-Je ne te cache rien, je t'ai tout dit.


-Et tu peux m'en dire plus sur ces documents d'aides ?


-Quoi...?


 Après avoir percutée elle pouffa alors avec un sourire avant de se remettre sur le dos.


-Il n'y a rien à dire la dessus, c'est évident non ? Comme n'importe quelle personne je mets sur papier ceux qui auront mes avantages. Voilà tout. Je ne l'avais toujours pas fait depuis qu'on vivait ensemble alors ce projet m'y a refait pensé. Mais, je ne le ferais peut être pas. Cela dépendra de toi de toute façon.


 Il s'appuya un peu sur son coude pour se relever de côté et la regarder calmement mais toujours avec cette curiosité dans les yeux.


-Tes avantages ?

   

-Bah, monétaire, juridique, tout ce genre de chose quoi.


-Comme si..on était mariés ?


-Ah...ah oui, on peut dire ça.

  

 Il regarda par la suite de nouveau ailleurs en passant sa main dans sa nuque. Ça y ressemblait, mais ça ne l'était pas, surtout en connaissant l'avis de la femme sur la question.


-Même si ça ne l'est pas..

   

-Enfin....de toute façon tu sembles assez réticent au projet...


Quand elle en revint au sujet initial, il prit une mine tout de suite un peu plus sombre ou du moins triste en stoppant sa main dans sa nuque. Il avait eu le temps nécessaire pour réfléchir sur la question à tête déjà plus reposée.


-Justement, j'y ai..plus ou moins réfléchi.


-Ah ?


-Et..je ne pense pas que ce sera possible pour moi..


-Pourquoi ?


-Parce que..


 En continuant de dévier son regard il le baissa un peu plus de sa mine triste, comme si quelque chose en particulier, et qu'il venait d'entendre le tracassait.


-Tu me vois encore comme un fardeau.


-Qu'est ce que tu racontes...


-Elle regarda alors le plafond d'un air froid.


-Si c'était le cas je t'aurais déjà quitté.


 Puis elle se tourna de l'autre côté du lit.


-Au moins je sais comment tu me vois maintenant...


Il la regarda se positionner de la sorte un instant, puis se mit sur le dos pour regarder à son tour le plafond, mais sans l'air froid. Plutôt calmement et posément, bien qu'avec toujours cette certaine tristesse ou plutôt culpabilité.


-Si je dis ça, c'est parce que Chachamaru m'a dit que tu ne voulais en aucun cas que mon nom soit mentionné dans les documents relatifs à ton projet.

 

-Oui. Pour éviter de t'y mêler plus que ça, et ne pas attirer plus de soupçons que cela. Moins il y en a plus se sera simple.


Il comprenait bien cette notion de l'idée, mais quelque et pour une raison plutôt légitime, notamment liée à leur couple, il ne pouvait l'accepter complètement, voire il ne le voulait pas.


-Ha, tu n'as pas tort, mais tu sembles oublier quelque chose.


-Quoi...


Tu oublies que nous sommes un couple.


-Et alors ? Tu crois que je n’y ai pas pensé ? Mais ce genre de chose ne marche pas dans ce domaine, Rentaro. Si tu crois que sous couvert du couple on peut s'autoriser ce genre d'écart, c'est courir droit a l'impasse.


-Je ne te demande pas de faire un écart, mais d'avoir confiance en moi. Est-ce que c'est trop te demander ?


-De toute façon ni toi ni moi n’apparaîtront sur les documents. Tout sera au nom de Hyuga officiellement.


-Cela ne change rien au fait que tu ne me fais pas confiance.


 Il ferma les yeux un instant et se rappela de dires de leur androïde juste à son retour, des mots qu'elle avait entendu de la femme et qu'elle lui avait répétés. Ce fut ensuite à son tour de les répéter en y apportant son calme.


-" Rentaro et Yoshino sont ce que j'ai de plus précieux au monde. Assure toi que quoiqu'il advienne ils soient toujours sains et saufs, et heureux. "


 Il rouvrit ensuite les yeux après avoir prononcé ces mots qui furent les siens en ayant à -nouveau la vue du plafond.


-C'est bien ce que tu as dit non ?


Un silence se fit alors quelques instants avant qu'elle ne réponde.


-Oui.


Il reprit par la suite, mais en prenant maintenant un petit sourire aux lèvres, sourire qui se faisait tant attendre dans cette ambiance un peu pesante et emplie de doutes.


-Et bien pour moi c'est pareil. Vous êtes ce qui m'est de plus précieux au monde. C'est ta fille, mais c'est aussi la mienne. Et quant à toi, tu es la seule et unique femme que je n'ai jamais aimée. C'est pour cela que même si je dois en crever, je ferai tout pour vous protéger, que ce soit de ce salaud ou de quoique ce soit d'autre. Il n'y a pas que toi qui en a envie. Je veux me battre avec toi, à tes côtés parce que je t'aime, Akihira.


Après ce mots, un autre silence arriva suivis e la voie de la jeune femme, calme


-Tu veux donc que je t'intègre au projet.


Et il lui répondit, lui du tac au tac et toujours calme à l'instar de sa bien-aimée.


-Tu comprends vite.


-Cela ne sera pas une chose simple.


 Elle se remit ensuite sur le dos calmement, regardant à nouveau devant elle.


-Et ne t'attends pas à être nommé le chef juste parce que t'est mon mec.


Elle le regarda ensuite d'un sourire espiègle de côté avant d'aller lui caresser le visage lentement et amoureusement. Elle était contente de sa réaction, car indirectement cela voulait dire qu'elle pouvait débuter son fameux projet


-Compris ?


Il sourit un peu plus à ce petit pic lancé mais aussi à la sensation des caresses de sa main sur son visage. De son côté, il se servit de sa main pour la poser sur son ventre et lui

caresser comme elle lui caressait le visage, lentement et amoureusement, mais aussi désireux.


-On aurait peur que je prenne du grade trop vite ?


-Que tu profites trop vite.


-Tu ne penses pas que je m'en contrefous de la position.


 Il tourna ensuite son visage sur le côté pour la regarder, d'un petit sourire et d'un regard amoureux au même titre que ses caresses.


-Du temps que je te suis utile pour toi et notre fille ça me va.


- Ah, dans ce cas prépare-toi. Ca va aller très vite héhé


-Mais..


 Discrètement et lentement en continuant de lui caresser le ventre, il commença à se rapprocher d'elle avec sensualité et envie.


-On a encore un peu de temps non..?


-Mmmh..surement un peux oui héhé...


-Ce serait dommage de le gaspiller..tu ne trouves pas..?


-Oui, vraiment dommage


Il prit à son tour de l'espièglerie sur son visage. Il enleva sa main de son ventre et se recula soudainement pour se remettre sur le dos dans le lit, passant ses mains derrières la tête en regardant le plafond. Il semblait comme attendre quelque chose de sa part, comme une initiative avec son sourire.


-Reste à savoir quoi en faire..


-Ah, c'est vrai...


Elle se mit ensuite lentement au-dessus de lui d'un sourire, commençant a aller sous la couette.


-Tout trouvé...


Dès qu'il sentit qu'elle allait sous les draps, il se mit à rougir légèrement, à la fois de gêne mais aussi d'excitation. Il releva un peu la tête et baissa son visage pour la regarder s'enfoncer dans la couette, toujours le sourire aux lèvres avec les yeux un peu plus fermés.


-Vraiment...?


Ainsi se poursuivis cette nuit d'ébat amoureux et d'une certaine manière de réconciliation dans le couple. Les jours qui suivirent en furent alors heureux bien sûr, mais également assez actifs pour la jeune femme. En effet, elle devait alors se concerter avec ses plus fidèles "membres" comme le laissait voire les femmes réunis dans son bureau. C'était une après-midi normal dans la demeure, ou presque. Car dans le bureau de la jeune femme, alors qu'un épais dossier était su son bureau, en face d'elle se tenaient Arecia, qui avait finalement pu se libérer pour ce jours spécial, en compagnie de Hyuuga, Miki, Chachamaru et enfin Yamato qui fit connaissance avec l'assemblée avant de commencer. Toutes avaient été mises au courant du projet de la jeune femme avec beaucoup de détails et toutes étaient maintenant ensemble pour donner leur avis sur la chose. X les regarda alors, elles qui avaient chacune une partie du dossier en main.


-Arecia ? qu'en dis tu ?


 La jeune femme répondit alors sans quitter le dossier des yeux.


-Un projet ambitieux, Akihira. Mais....il faudra surtout du temps et de l'argent.


-A en juger par les finances actuelles cela devrait ne pas poser problèmes.


-Oui, c'est exacte.


-D'autant plus qu'il s’agit d'elle. Tu ne tenterais jamais un coup sans être sur de gagner né ?


La tueuse prit un sourire a cette remarque.


-C’est bien vrai..


-C'est bon pour moi. Je t'aiderais, dans la mesure de mes moyens.


-Bah...pourquoi pas héhé. Je suis toujours partante, d'autant plus que je suis la détentrice légale de ta fortune héhé


Elle baissa le visage a ces deux avis qui comptaient beaucoup pour elle d'un sourire rassurée et satisfaite.


-Merci.


Fidèle à elle-même, après avoir fait l'étude de son propre dossier, Yamato regarda son employeuse de son beau et doux sourire angélique en ramenant le dossier vers son ventre en le tenant avec ses deux mains. Elle était heureuse pour son employeuse que le projet allait tout compte fait pouvoir naitre.


-Je suis heureuse d'apprendre que Monsieur aura fini par accepter votre projet et même d'y participer, Madame. Cela n'en rendra que votre travail d'autant plus efficace.


 La mère du jeune homme, elle, épluchait encore son propre dossier pour le revoir une dernière fois dans les grandes lignes. Pour elle, le projet venait de lui tomber dessus comme par enchantement sans qu'elle n'ait eu le temps de le voir arriver. Elle devait déjà digérer cette immense pilule, en même temps que celle qui était la participation active de son fils dans le projet qui la surprenait fortement.


-Rentarô qui y participe. Si je m'y attendais. Déjà à tout ça et puis ça..


-Ah, je l'ai gardé secret assez longtemps c'est vrai


Elle continua de feuilleter les pages de son dossier un instant en finissant par prendre le début d'un sourire satisfait.


-Ma foi…


 Elle cessa de le consulter et laissa retomber la feuille qu'elle tenait dans ses doigts sur l'autre. Elle releva la tête pour regarder la jeune femme de ce même petit sourire, montrant d'une certaine manière qu'elle lui donnait elle aussi son approbation.


-Tout me semble en ordre.


-Je vois...


- Quand commençons-nous.


Dès aujourd'hui. Tu a tous les papiers Chachamaru. Tu t'occupes du début.


- Compris madame.


Se rendant compte que ce projet pharaonique commençait dès maintenant, elle se retrouva assez surprise et recula légèrement sa tête d'étonnement sans pour autant perdre son sourire. Rien qu'avec ce lancement sur les chapeaux de roues on pouvait voir que cette idée lui trottait dans la tête depuis un moment.


-Déjà..? On peut dire que tu prépares bien ton coup depuis longtemps…


-Oui, assez.


Elle prit ensuite un sourire à l'encontre du groupe.


-Il faut se préparer vite


Ce à quoi sa nouvelle "domestique" si l'on pouvait le dire ainsi répondit ainsi en s'inclinant légèrement puis en se relevant de son sourire gracieux.


-Assurément.


Miki prit ensuite une pointe d'espièglerie dans son sourire en la regardant avec son dossier dans la main droite.


- Vu le temps que tu as passé sur la conception tu dois être excitée à l'idée de voir tout ça sortir de terre.


-Oui, assez.


 Elle se leva ensuite de son fauteuil en les regardant calmement


-Bien. Vous savez ce que vous avez à faire mesdames.


-Oui..au travail.


-Hee...sa promet.

  

 À cela la ravissant Yamato prit sa grande et élégante robe blanche pour lui tirer une révérence des plus gracieux touts comme son sourire sur les lèvres. Elle lui prêtait allégeance.


-Je mettrai tous mes moyens à ma disposition pour vous servir comme il se doit Madame.


 Et quant à la mère du compagnon, elle croisa les bras elle aussi en souriant, non pas avec la grâce et l'élégance de la jeune femme, quoique, mais avec sa sensualité et son charme qui lui étaient propres. Elle prenait cela un peu comme un jeu qui l'amusait quelques peu.


-Hin, on dirait pratiquement une petite armée personnelle.


-Disons que vous serez mes généraux hehe.


 Elle partit vers la sortie du bureau en ouvrant la porte


-Sur ce. Je vous recontacterai plus tard.


 Tandis qu'elle partait, Yamato se présenta une dernière fois devant le petit groupe de femmes en s'inclinant légèrement devant elles de son sourire radieux et charmeur.


-Mesdames.

   

Puis le soir arriva alors, ou Rentaro et Akihira était à la télévision, Yoshino déjà couchée. Après cette petite réunion la femme prenait un peu de farniente. Rentarô se trouvait bien évidemment à côté de sa belle Akihira, le bras dans son dos avec sa tête collée contre son torse. Il regardait la télévision d'un petit sourire en la tenant contre lui.

Il souriait car il aimait ce genre de moments avec elle, il aimait la tenir, la sentir contre lui, surtout dans ces moments calmes et apaisants qui permettaient à leur couple de se retrouver constamment. La jeune femme prit alors la parole d'une voie calme contre lui.


-Je vais aller voir le terrain possible que je prendrais pour le projet.


-Je vois.


 Il remonta lentement sa main pour la passer doucement dans sa longue chevelure rouge en même temps qu'il regardait la télévision, dans de longs et lents mouvements.


-Tu veux que je t'y accompagne ?


Elle répondit alors d'un petit air amusée, un air malicieux en coin.


-Non ! C'est un secret hehe.


Il lui répondit en plongeant son regard dans les siens, lui aussi d'un sourire dans lequel on pouvait voir qu'il la cherchait et s'amusait de sa réponse, sans arrêter les mouvements de sa main dans ses cheveux en allant y faufiler ses doigts.


-Encore un ?


-Je pense qu'il te plaira.


Il pencha légèrement la tête sur le côté, maintenant curieux de savoir de quel emplacement il s'agissait, du moins davantage après ce qu'elle venait de lui dire.

 

-Me plaire..?


-Quand sa sera finis bien sûr.

  

-Et tu comptes vraiment ne rien me dire de plus ?

   

-Non ! Sinon sa gâcherais tout !


Il quitta son regard pour tourner légèrement son visage sur le côté, d'un air faussement déçu et sceptique pour jouer un peu plus avec elle.


-Bon, tant pis...

   

-Ca sera encore mieux quand sa sera finis comme ça.


 Elle se leva ensuite dans un petit bond du canapé


-Tu veux à boire ? Je vais chercher un truc


Un peu surpris de ce bond avec son bras qui se reposa sur le canapé, il la regarda avec cette même petite surprise avec son autre main sur la cuisse, surpris également de cette demande à ce moment de la journée.


-À une heure pareille..?


 Elle partit ensuite vers la cuisine pour se désaltérer


-Y a des heures pour avoir soif ?


 Il se tourna vers l'arrière en reposant son bras sur la tête du canapé pour la regarder faire depuis le salon.


-Tout dépend de ce que tu veux boire.

   

-Petite bière hehe !


-Bon bah..


 Il se remit droit sur le canapé en se tournant vers la télévision d'un petit sourire yeux fermés. L'idée ne lui était pas désagréable.

 

-Si ce n'est que ça.


Il entendit le claquement de la porte du frigo une puis deux fois avant que la jeune femme ne revienne, ouvrant ensuite les deux bières avec ses dents avant d'en tendre une à l'homme.


-Et voilà


Il prit la bière qui lui était tendue tout en la regardant d'un petit sourire exaspéré après avoir vu la façon de les décapsuler assez masculine de sa petite amie.


-Merci..


-Je partirais demain matin.


Elle laissa retomber dans le canapé d'un petit sourire.


-Faut que je prenne la journée.


Avant de répliquer il but une première gorgée de sa bière bien fraîche en se laissant un peu plus aller dans le canapé avant de la regarder calmement, ramenant sa bière au niveau du genou.


-Tout ce temps ?


-Oui. Je veux être sur de mon choix, pour ne pas me tromper. Je dois me dépecher de mettre ce projet debout, mais je dois quand même être prudente.

 

Il regarda de nouveau devant lui, son bras toujours reposé le long de la tête du canapé avec sa bière dans la main gauche à proximité de son genou.

-Je vois.


-Enfin, voilà.

  

-Tu rentreras tard donc.


-Pas vraiment. Je ne sais pas trop, mais je ne rentrais pas trop tard.

  

Puis c'est sur une autre gorgée de bière que la soirée continua ensuite pour se finir dans les bras de Morphée, et plus exactement dans le lit du couple. Comme il était précisé par la jeune femme, celle-ci partit tôt le lendemain matin avec son "assistante" pour la journée, Yamato. Les deux femmes commencèrent alors a chercher un emplacement pour leur projet secret ensemble. Mais la chose qui était assez étrange était que les femmes faisaient principalement et presque exclusivement le littoral du pays. Ainsi, des heures durant, ne s'accordant qu'une pause au midi pour manger le duo chercha et poursuivis ses recherches pour finalement arriver devant un grand ponton de bois, tout au bout de celui-ci. Il était placé deux kilomètres au nord du port le plus proches. Akihira regardait alors devant elle d'un petit sourire plusieurs minutes, tournant le visage ici et là avant de parler

 

-Ici c'est parfait

  

 La jeune femme qui l'avait alors suivi constamment durant toute cette petite journée de déplacement lui adressa la parole, toujours avec son petit sourire gracieux et élégant porteur d'une certaine tendresse sur le visage, avec sa longue et exquise robe blanche qui flottait au gré du mouvement de l'air maritime avec son grand ruban attaché dans le dos qui se joignait à la danse, ne rendant la vision de la femme que plus plaisante et admirable, avec ses longs cheveux noirs qui profitaient également pleinement de la brise maritime pour prendre l'air.


-Êtes-vous sûre de votre choix Madame ?


-Oui, certaine.


-Si je peux me permettre, avez-vous une raison particulière qui vous conforte dans le choix de cet emplacement ?


-Oui. Mais assez vague.


 Elle se tourna ensuite de moitié vers la jeune femme


-Préviens tout le monde qu'on a trouvé. On commence aujourd'hui.


 Bien étonnée de cette décision soudaine et de ce départ canon, elle recula légèrement son visage avec de grands yeux, prise de court.


-Vous-vous..vous voulez dire maintenant..?


-Oui, maintenant !


Elle se tourna ensuite a nouveau face a l'océan d'un grand sourire, déterminé mais aussi peut être joueur


-Je ne vais pas prendre la poussière ici ! je compte bien me dépasser a fond pour retrouver mon grand frère ! Et une fois que sa sera fait tout sera enfin terminé....alors oui ! Ne perdons plus de temps !

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