Premiers Doutes    

    
    
    
    
    Seifer, Irvine et Zell restaient silencieux dans les bateaux. Ils avaient fait la moitié du chemin jusqu'à Dollet. Tous trois pensaient à la même chose. Si Kyme pouvait détruire une université aussi facilement, leur combat était vain. A chaque affrontement, ils seraient obligés de reculer, jusqu'à qu'il ne le puissent plus, signifiant leur mort.
- Pourvu que Fujin et Raijin fassent vite..., marmonna Zell.
- S'ils ne trouvent pas ces armes, on peut faire une croix sur notre futur, renchérit Irvine.
-Vous croyez peut-être qu'ils sont patauds comme vous ? tança Seifer.
- Seifer, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, ce n'est pas le moment de faire de l'humour à trois gils, répliqua Irvine.
- Ne vous inquiétez pas. Ils feront ce qu'ils ont à faire, nous mettrons la pâtée à Kyme et nous rentrerons tranquillement chez nous, affirma Seifer avec un sourire arrogant aux lèvres.
- Je te trouve bien sûr de toi, contra Zell.
- Normal, je ne connais pas l'échec, assura Seifer.
Irvine se racla la gorge.
- Pourtant avec Ultimecia, on t'as mis la raclée trois, non quatre fois même, non ?
- Je n'étais pas moi-même, autrement je vous aurai fait pleurer comme des bambins de quatre ans.
- C'est ça, c'est ça..., ignora Irvine.
- Tu doutes ? Tu veux peut-être tâter d'Hypérion ?
- Cause toujours, j'ai passé l'âge de dispute de gosse.
- Froussard, argua Seifer.
- Facile à dire, lâcha Zell.
- Quoi le zébulon ? Tu veux que je te remette à ta place ? Tu veux voir Hypérion de plus près ?
-Mais bien...
-Venez voir dehors ! L'Hydre G. nous survole ! Elle a de gros problèmes ! avertit une voix à l'extérieur.
Oubliant leur dispute, ils sortirent en trombe. Et, en effet, ils virent l'Hydre en fumée, entourée de monstres. L'un deux aperçut leurs bateaux et se dirigea vers eux. Les lourdes gatlings firent feu et le monstre s'écroula dans la mer. L'Hydre était à une cinquantaine de mètres au-dessus d'eux et elle avançait lentement.
- Faudrait alerter Squall, lâcha Irvine. J 'ai pas pris le joujou de Geyser, et vous ?
Zell répondit par la négative et Seifer extirpa de sa poche un téléphone qu'il regarda avec scepticisme, mais il finit par composer le numéro de Squall. Sa surprise fut de taille quand une voix féminine lui répondit.
- Quistis ? Je croyais avoir appeler Squall. Enfin bref, l'Hydre G. arrive vers vous et elle est mal en point. Ils ont quatre Griffons, non trois, Irvine vient d'en aligner un, et cinq Sulfors collés aux basques. Ils vont sûrement tenter de se poser en force sur l’île ou amerrir. Prévoyez en circonstance. Elle devrait arriver d'ici une quinzaine de minutes. Nous on est à mi-chemin. On n'a pas encore croisé de bateaux venant de Dollet. Où en est le repli ?
En écoutant ce que lui disait Quistis, le visage de Seifer se ferma.
-Je vois... On devrait donc arriver à Dollet peu après les troupes galbadiennes. Ils pourront déjà commencer à évacuer avec les bateaux stationnés là-bas. Je te rappelle dès qu'on rentre. A tout à l'heure.
-Alors ? demanda Irvine.
-D'après le Major, le repli se passait bien, il y a vingtaine de minutes. Avec les nouveaux véhicules et les nouveaux trains, les troupes devraient arriver dans une vingtaine de minutes à Dollet. S'il n'y a pas de problèmes, ce que nous ne pouvons malheureusement pas savoir...
-Pourquoi ? On doit pouvoir contacter le Major, non ? demanda Zell dubitatif
-Le Major est mort...
-Quoi ! s'étonna Zell.
-Le Major Carraway a été tué par Kyme, lâcha laconiquement Seifer.
-Et merde ! cria Zell en tapant du poing sur la passerelle qui trembla.
- Et Linoa ? s'enquit Irvine.
-Apparemment, elle a eu le droit à la mort de son père en direct par téléphone. Elle était dévastée et a quittée la salle de contrôle suivi de Squall peu après. C'est pour ça que j'ai eu Quistis. Elle n'en sait pas plus, mais comme Linoa est restée assez longtemps au téléphone, elle pense que Kyme a dû la faire souffrir..,.
-Le salaud, maugréa lrvine. Ça, il le regrettera un jour, je le jure...
-C'est rare, mais je suis d'accord avec toi. Linoa doit être la plus fragile de nous et il a dû le sentir ou l'a su, je n'en sais rien. Toujours d'après Quistis, Kyme semblait connaître Squall... Donc de là à qu'il ait sciemment provoqué cette situation en attaquant Deling City en premier et en tuant le Major de ses mains pour nous affaiblir et surtout affaiblir Linoa, il y a un pas que j'hésite à franchir. Si je le franchissais, cela signifierait qu'il sait déjà que nous sommes ses plus dangereux adversaires, ceux qui ont le plus de chances d'avoir les armes capables de le tuer. Mais il vient tout juste de se réveiller... Il est donc très bien renseigné, même trop bien renseigné.
-Tu penses à une taupe parmi la B.G.U. ? explicita lrvine.
-Je n'en sais rien. Mais si c'est le cas, cela signifie aussi que tout ce que nous préparons est inutile, car il connaîtrait tous nos projets à l'avance. Raijin et Fujin seraient alors en très grand danger. Et si c'est le cas et qu'il joue avec nous, cette guerre est déjà perdue. Si nous ne pouvons profiter de l'effet de surprise, nous sommes dans un sacré pétrin. Mais quoiqu'il arrive, je ne perdrai pas espoir. Je suis sûr que Fujin et Raijin reviendront comme promis, car j'ai confiance en eux. Ils sauront dépasser n'importe quel danger. Et pour ce qu'il a fait à Linoa... Armes ou pas, je jure sur Hypérion que je le lui ferai payer cher... Très cher même, dussè-je y laisser la vie, promit Seifer la voix lourde et pleine de rancœur, le regard tourné vers l'horizon où la station émettrice de Dollet
commençait à se dessiner.

*
*       *

    Le petit bateau bleu avançait rapidement en direction du Sud-Est. Le temps était clair mais Fujin et Raijin voyait s'amonceler les nuages au loin. Ils ne s'étaient échangés aucun mot depuis le départ. Ce fut Raijin qui brisa le silence en premier.
- Que vas-tu faire ?
- De quoi tu parles ?
- De ton amoureux transi qui vient de se déclarer, explicita Raijin.
- Ça ne te regarde pas, répondit-elle un poil acerbe.
- Pourtant, tu souriais en montant sur le bateau.
Fujin se retourna et leva la jambe. Raijin prépara son tibia au choc et à la douleur qui, à sa surprise, ne vinrent pas. Fujin s'était arrêtée, stupéfaite.
Il se retourna à son tour et, effectivement, le spectacle avait de quoi laisser bouche-bée. Ils entrevoyaient dans le lointain les tours du château de Kyme, Quatre tours immenses autour desquelles gravitaient de petits points noirs qui devaient certainement être des Griffons. Mais les tours n'étaient rien comparés au donjon. Le majestueux pic de pierre cachait sa cime, perdue dans les nuages. Puis aussi subitement que cette vue était apparue, elle commença à s'estomper. La brume qui entourait le bas du château, se mit à le gravir rapidement. En quelques secondes, elle engloutit les tours et le donjon, ne laissant plus qu'apparaître un voile opaque blanc. Le tibia de Raijin hurla de douleur. Il le prit dans ses mains en jurant, à son habitude.
-Tu ne crois quand même pas que j'allais t'oublier et t'épargner, sourit narquoisement Fujin.
Raijin maugréa.
Une heure plus tard, la mer se fit plus houleuse et le vent plus fort. Ils abaissèrent le foc pour se préparer à la tempête qui se profilait, quand une légère lueur apparut dans le lointain et la mer frémit comme en réponse à cette étrangeté.
-Ça venait de Galbadia, affirma Raijin.
-Kyme en œuvre... , soupira Fujin.
Il hocha la tête silencieusement, puis il suggéra :
- On peut se renseigner avec les appareils de Geyser.
- Je ne tiens pas vraiment à savoir, lâcha-t-elle laconiquement. Concentrons-nous plutôt sur notre mission.
Il réacquiescia.
- De toute façon, les satellites ne doivent pas couvrir cette zone et on va avoir une tempête à affronter, alors ....
Fujin restant silencieuse, regardant le lointain.

*
*       *

    Le Griffon lâcha un souffle foudroyant qui fit fondre la verrière du cockpit et toucha un des pilotes qui succomba. Müller ne perdit pas un instant. Il déplia sa lance rangée dans son dos et l'enfonça dans la gueule du Griffon qui émit un râle d'agonie avant de glisser et tomber vers le sol, mort. L'étudiant revint juste après.
- Les monstres essayent de renter par l'ouverture du flanc ! cria-t-il.
- Combien y a-t-il d'hommes en état de combattre ? s'enquit Müller.
- Une vingtaine.
- Bien, vous deux, restez ici. Je vous enverrais des renforts en fonction de ce qui se passe là-bas.
- Au moment où il prit l'ascenseur, un Sulfor qui avait voulu rééditer l'attaque du Griffon, calcula mal son élan et percuta la tête de l'Hydre de plein fouet. Il explosa en plusieurs morceaux. Müller descendit et se précipita au hangar. Aucun monstre n'avait encore pénétré dedans malgré l'ouverture béante causée par Kyme. Mais un Sulfor s'approchait déjà dangereusement. Il posa sa gigantesque main griffue contre la paroi détruite pour avoir un appui et renter dans le vaisseau. Le vent violent qui régnait dans le hangar rendait la défense difficile. Mais un Elite-T Galbadien bien sûr de lui, fit face au monstre.
- Sale monstre ! J 'ai survécu à Ultimecia et aux Seeds qui l'ont battue, alors c'est pas toi qui va me faire peur ! hurla-t-il.
Joignant le geste à la parole, il vida les chargeurs de ses bras dans les doigts du monstre qui lâcha prise.
- HAHAHAHA !!!! Tu as compris à qui tu avais affaire, hein ? se vanta l'Elite-T.
- Caporal Biggs ! Attention, il revient ! avertit un soldat près de lui.
- Hein, quoi?
Le monstre venait effectivement de réapparaître dans l'ouverture, furieux de s'être fait avoir ainsi et cracha immédiatement une haleine putride qui toucha le caporal Biggs.
- Ouaaahh !!! Wedge, je ne vois plus rien ! Aide-moi tout de suite ou je te sucre ta solde du mois !
Wedge, le soldat galbadien qui se tenait près de Biggs, marque le coup en manquant de chuter à terre.
-Caporal, c'est la troisième fois aujourd'hui ! Enfin, prenez ceci.
Il lança à son chef un remède qui le guérit. Biggs retrouva aussitôt tout son aplomb caractéristique.
- Alors tu oses me défier ? Prends ça ! CHOCOMOG !!!!!!!!!!!!!!!!
L'invocation la plus faible du monde frappa le Sulfor qui eut à peine une éraflure.
-Alors ? On fait moins le malin maintenant, hein ? J'ai risqué ma vie pour avoir cette force ! J 'ai dû échapper à des chocobos en furie ! Personne ne pourrait faire ce que j'ai fait ! HAHAHAHAHA !
Le Sulfor allongea son bras et décrocha un long coup de griffes qui envoya Biggs voler contre le mur.
-Caporal !
-Ça va, ça va... Coriace le bougre ....
Müller, enfin à distance d‘attaque, se concentra et appela Typoon. La G-Force de vent envoya ad padres le Sulfor.
- Merci de ton aide, jeune homme, même si elle n'a pas été très utile. C'est grâce à moi si..., commença Biggs.
- Poussez-vous ! ordonna Müller en les bousculant.
Un autre Sulfor approchait.
- Un peu de respect ! C'est pas parce que tu es Seed que ....
Puis apercevant le Sulfor déchaîné :
- Si tu m'excuses, on va aller faire un tour pour vérifier s'il n'y a pas un autre monstre quelque part .... , précipita Biggs en reculant petit à petit.
- Allez plutôt dans le cockpit ! cingla Müller.
- A... A vos ordres..., obéit Biggs. Wedge, avec moi !
- Mais caporal, je croyais que vous ne vouliez pas obéir aux Seeds ?
- Tais-toi ! Ne mélange pas les règlements de compte personnels et le travail !
-Ah..., soupira Wedge.
- Quand même, ronchonna Biggs en montant dans le cockpit, du temps où j'étais capitaine, on me respectait moi et la hiérarchie. Je le lui aurais fait comprendre à ce jeune freluquet.
Et voyant, le Griffon attaquant le cockpit :
-Wedge, à l'attaque ! Je couvre nos arrières !
- Mais il n'y a pas d'arrières à couvrir ! protesta son subordonné.
-Tu discutes les ordres de ton supérieur ! Trois mois de solde retenu pour que ça t'apprenne les bonnes manières ! Et maintenant, à l'attaque ! éructa Biggs.
Wedge s'exécuta de mauvaise grâce et se lança à l'assaut du Griffon en lançant un Somni, tandis que plus bas, Müller se disait que l'armée galbadienne était tombé bien bas.

*
*       *

    Linoa gardait un visage froid et fermé. Impassible, elle alla directement au dortoir. Elle faisait tout pour contenir sa peine. En tant que sauveurs du monde, ses amis et elle n'avaient pas le droit de troubler l'espoir que le monde plaçait en eux. Des larmes en public les auraient inquiétés et peut-être de nombreuses personnes en auraient déduits que tout était fini. Elle devait donc toujours se montrer positive et jamais en situation de faiblesse. Mais nombreux furent ceux qui furent troublés par son attitude, elle qui était si chaleureuse d'habitude, ayant toujours un signe amical. Et, aujourd'hui rien. Quand ils surent plus tard pourquoi elle avait agi ainsi, leur estime pour elle grandit. Elle avait su montrer une grande force d'âme. Linoa arriva enfin dans sa chambre et elle s'effondra aussitôt sur son lit. Ses larmes contenues jusqu'alors, coulèrent à flot sans discontinuer. Angel posa son museau sur son coup et eut un petit gémissement plaintif. Linoa l'enlaça et enfouit sa tête dans sa fourrure.
- Oh Angel, si tu savais... Si tu savais combien j'aurais voulu que ce Kyme de malheur ne vienne jamais et qu'il reste enfermé dans son cercueil pour toujours.
Angel lui lécha amicalement l'oreille.
- Merci Angel, je vais être courageuse. Je ne dois pas me laisser abattre. Il ne faut pas .... Ça va aller...
Squall sortit à la recherche de Linoa. Il demanda à tous ceux qu'il croisa s'il l'avait vu. Plusieurs, parmi ceux qui l'avait vue, essayèrent de savoir ce qui lui arrivait, mais Squall ne prenait la peine de répondre, courant sans cesse dans la direction indiquée. Il finit par arriver à son tour au dortoir. Il entra et Linoa en le voyant, se releva. Elle essuya ses larmes.
- Ça va aller, Squall. Je vais être forte, murmura-t-elle. C'est le lot de toutes les guerres de faire perdre des êtres chers. C'est ainsi et je dois continuer à me battre. Il le faut, je n'ai pas le choix. Je dois me battre pour éviter que d'autres scènes, comme celle que je viens de subir, ne se reproduisent plus.
Squall la prit dans ses bras.
- Ça va... Tu peux encore te laisser aller un peu. Je te jure que Kyme payera pour tout ce qu'il nous a fait et va nous faire subir, lui souffla-t-il doucement.
Elle repleura dans les bras de son chevalier.
-Ça va tellement mal .... , hoqueta-t-elle.
- Chut... Respire... Là... Ne t'inquiète plus maintenant... Je suis là... La perte de quelqu‘un de cher est toujours difficile, je ne le sais que trop bien. Mais il faut montrer ses sentiments, ses douleurs, ne pas les contenir...
Linoa sourit tristement.
- Que ce soit toi qui me dises ça, c'est le monde à 1'envers...
- J 'ai changé... En grande partie grâce à toi...
Il l'embrassa tendrement. Linoa s'écarta après et resécha ses larmes.
-C'est qu'il m'a fait tant souffrir... Il...
Elle lui expliqua ce que Kyme lui avait proposé au téléphone.
- Tu n'as pas à t'en vouloir, la rassura-t-il. Ton père était malheureusement condamné. Pense à lui aussi. Crois-tu qu'il aurait aimé que sa fille qu'il aime, se transforme en tueur froid et impitoyable en échange de sa vie ? Il n'aurait pu vivre avec ce poids sur la conscience. Kyme a joué avec les sentiments que tu avais pour ton père. Et ça, nous le lui ferons payer, je te le garantis...
- Je sais, mais..., voulut-elle protester.
- Il n'y a pas de mais qui tienne. Tu n'aurais pas pu sauver ton père et en admettant que tu aies accepté ce marché, crois-tu vraiment que tu aurais pu tuer des dizaines de gens ?
- Non...
- Tu as fait du mieux que tu as pu. Ton père doit être fier de toi.
- Merci, sourit-elle les yeux tristes. Heureusement que tu es là.
Angel eut un petit grognement de protestation. Linoa en rit un peu.
- Mais oui, Angel, je suis contente que tu sois là aussi.
Elle la caressa et Angel en gémit de plaisir.
- Bon, allons retrouver les autres ! Ils nous attendent sûrement ! proposa-t-elle avec un peu de fougue retrouvée.
-Tu es sûre ? Tu ne veux pas te reposer encore un peu ? s'inquiéta son chevalier.
- Mais non, mon benêt adoré. Ça va aller, je te le promets. Je dois me montrer digne de mon père et des gens qui ont confiance en nous. De plus, je suis sûr que mon père n'apprécierait pas trop que je me larmoie sur mon sort en des temps pareils !
- Comme tu le sens...
Squall était soulagé de la voir reprendre du poil de la bête et de redevenir celle qu'elle était. Ils quittèrent le dortoir et retournèrent au poste de commandement, main dans la main, suivis d’Angel qui jappait joyeusement. Leurs amis furent eux aussi soulagés et heureux de la revoir autant en forme. Ils arrivèrent juste après que Quistis eut Seifer au téléphone, et elle avertit Squall de l'arrivée prééminente de l‘Hydre G. qui était en difficulté.


    



    









NdA :
BIGGS ET WEDGE POWAAAAA !!!!
Pourquoi avoir ressorti ces deux persos d'outre-tombe ? Bah, ils sont fun. Pis, un Final Fantasy sans Biggs et Wedge, ce n'est pas un Final Fantasy. Et puis, ce sont les seuls persos qui peuvent me permettre de dédramatiser une situation ou de mettre une touche d'humour vu l'ambiance générale. Vont-ils avoir de l'importance par la suite ? Ça, c'est un secret :)
Sinon Typoon est une GF de FF7. Et Chocomog... Mieux vaut ne pas en parler :D