Kyme - Partie 3 - Guerre et Tourments

Chapitre 5 : Une Retraite Difficile

Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:06

Une Retraite Difficile    



    
    
    
    
    
    Müller et quelques Seeds furent surpris de voir leur quatrième adversaire tomber subitement dans la mer. En jetant un rapide coup d'œil par l'ouverture, Müller fut rasséréné de voir qu'il venait de croiser les bateaux de la B.G.U. qui allaient vers Dollet. Leur destination approchait. Un Griffon se posa avec force dans le hangar. Il ne tint pas longtemps devant la dizaine de combattants mais il réussit à en blesser plusieurs. Les combats s'enchaînèrent de plus en plus rapidement et Müller commençait à sentir ses forces l'abandonner. Les minutes passaient lentement, interminables. Il fut soulagé quand l'étudiant qu'il avait laissé dans le cockpit l'interpella.
- On arrive à Balamb ! Mais on n'a plus de pilotes !
Müller accusa le coup, mais ne perdit pas un instant. Il ordonna à tout le monde de se retrancher dans tous les autres compartiments de l'Hydre et de s'accrocher fermement. Il suivit ensuite l'étudiant dans le cockpit, ignora Biggs qui y vantait ses exploits, poussa le corps d'un des pilotes morts et s'asseyait aux commandes. Il poussa l'un des leviers et l'Hydre s’inclina un tout petit peu. Il réussit à couper les moteurs.
- Mais qu'est-ce que tu fais encore ? Tu veux qu'on s'écrase ????? s'exclama Biggs.
- Vous feriez mieux de vous accrocher et de vous taire ! coupa Müller acide.
Biggs se recula, vexé. Voyant que c‘était le moment, Müller poussa au maximum le levier. L'Hydre commença à descendre. A dix mètres du sol, un Griffon réussit à se poser sur le cockpit. Il prépara un Souffle Foudroyant.
- Toi, tu vas souffrir, grinça Müller.
L'Hydre ricocha sur la mer. Le Griffon coupé dans son attaque tint bon. Mais au deuxième ricochet, il disparut et de l'eau envahit le cockpit. Müller gardait les yeux fixés sur leur prochain point de chute. Comme il l'avait prévu, l'Hydre avait suffisamment ricoché pour passer le rebord de l'ile et atterrir dessus. Le troisième choc fut le plus rude. L'Hydre G. creusa un profond sillon dans le sol. De la terre,dans un fracas épouvantable, rentra dans le cockpit. Wedge lâcha prise et s'envola par la fenêtre brisée du cockpit en tourneboulant dans tous les sens. Il réatterit durement sur le sol en roulant plusieurs fois sur lui-même. Il s'arrêta face contre terre. Se retournant en s'appuyant sur ses coudes, il vit l'Hydre, penché sur le côté, avancer vers lui très rapidement, trop rapidement. Pétrifié par l'impressionnant spectacle du vaisseau arrachant des monceaux de terre et de rochers, il peinait à réagir. Il vit le puissant vaisseau s'approcher de plus en plus, emplissant de plus en plus son champ de vision, l‘écrasant de plus en plus par sa taille et finalement, l'Hydre s'arrêta à ses pieds. Il se laissa retomber sur le sol en regardant le beau ciel bleu.
- J 'suis verni, murmura-t-il.
- Wedge, je t'avais dit de bien t'accrocher ! Tu ne m'as pas écouté ! Cinq mois de solde retenus ! hurla Biggs du cockpit d'où il émergeait.
- Peut-être pas, finalement, maugréa-t-il.
Et entendant le bruit sourd d'un Griffon se posant derrière lui :
- Même pas du tout, abandonna-t-il.



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    Irvine, Seifer et Zell mourraient envie d'en découdre. Leur attente fut comblée plus vite que prévu. Non loin de Dollet, un énorme monstre marin sortit des profondeurs en leur barrant la route. Il les surplombait de plusieurs mètres et était bleu-vert. Il avait de petites nageoires qui s'agitaient sans cesse à la place des oreilles, une autre nageoire formait une crête sur son crâne chauve, ses  petits yeux noirs scrutaient partout, ses deux narines étaient en fait deux minces fentes et sa grosse mâchoire dont d'énormes canines dépassaient, claquait sans cesse. Sa longue queue s'étendait plusieurs dizaines de mètres derrière lui. Seifer n'eut même le temps d'ordonner de tirer, que tous les bateaux tirent feu. Le monstre subit la douleur et de son poing gigantesque coula deux bateaux. Par réflexe, Zell le scanna.
- Un Kraken, murmura-t-il. Et évidemment le F eu et le Tonnerre sont ses points faibles.
- Alors on va se le rôtir, renifla Seifer.
Il lança des BrasierX tandis que Zell invoquait Ifrit et que lrvine vidait son chargeur étant le seul à pouvoir l'atteindre avec son arme. Le monstre lâcha des flammes bleues qui envoyèrent deux autres bateaux par le fond. Juste après la puissante G-Force du Feu l'attaqua et le monstre cria de douleur. Non loin de là, des explosions commençaient à se produire à Dollet.
- On n'a pas le temps de le combattre, maugréa Seifer.
Il ordonna à tous les bateaux dans le haut parleur de contourner le monstre et de filer vers Dollet. L'eau étant moins profonde par là-bas, le monstre aurait certainement du mal à les suivre. En voyant les bateaux le contourner de chaque côté, le Kraken hésita, ne sachant où attaquer. Il plongea brusquement provoquant de grosses vagues déséquilibrant les bateaux, mais ils réussirent tous à garder le cap, sauf un qui chavira. Le Kraken resurgit, le broyant entre ses dents. Il se précipita aussitôt à la poursuite des autres bateaux. Ces derniers crachèrent aussitôt un feu nourri sur sa tête, mais cela ne le ralentit pas. Petit à petit, il les rattrapait. Comprenant que leur temps était compté, les trois amis se lancèrent un Booster et enchaînèrent les attaques. La haute compatibilité de Zell avec Ifrit permettait un rythme soutenu d'attaques de feu. lrvine, sur un coup de tête, vola le monstre et récupéra un
e G-Force. Il se lança ensuite un Aura et enchaîna sur un Percuteur. Les balles sifflèrent détruisant les  défenses du monstre. Il sombra d'ailleurs après cette attaque. Il avait dû certainement rendre l'âme. Après cette courte mais violente bataille, lrvine commença à songer qu'il serait temps pour lui de se refaire de nouvelles munitions et de créer de nouvelles balles avec l'aide d'Ifrit. Son stock était déjà bien entamé, et il partirait vite en fumée avec toutes les batailles qui l'attendait. Peut-être réussirait- il à faire de nouvelles balles encore plus puissantes ? Mais cela n'allait pas être chose aisée. Il quitta ses préoccupations en entendant Seifer souffler : "Par Hyne..." , et resta sous le choc de la vision. Certes les combats faisaient rage à Dollet, mais plus encore, une partie de la grande muraille de pierre soutenant la Tour Satellite qui avait marqué le début de leurs premières aventures, venait de s'écrouler, entraînant la Tour avec elle. Mais qui avait pu faire de tels dégâts ? se demandèrent-ils presque simultanément. La seule réponse qui leur parut plausible, leur fit comprendre que leur passage à Dollet serait loin d'être une partie de plaisir.



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    Fujin et Raijin se battait contre la tempête. Le petit bateau frémissait et craquait de toutes parts. Mais les villageois de Hari avaient quand même fait du bon travail. Espoir prenait sans cesse des paquets de mer et tanguait violemment mais il tenait bon. Les deux amis se battaient farouchement eux aussi, tentant désespérément de garder le bon cap. Trempés par la pluie battante, transis par le froid ambiant, ils ne se décourageaient pas. Quelques animaux marins et poissons atterrissaient parfois sur le pont sous la violence des vagues, mais ils disparaissaient aussi vite qu'ils étaient apparus, emportés par une autre déferlante. Les heures s'écoulaient interminables.
- Fujin, attention ! !!!! hurla subitement Raijin.
La bôme revenait rapidement vers elle. Épuisée par le combat qu'ils menaient, elle n'eut que le temps de lever son bras pour· se protéger. Le choc la fît chuter par-dessus bord, mais par chance, elle réussit à saisir la rambarde de sécurité.
- FUJIN !!
Raijin se précipita vers elle et l'agrippa avant qu'elle ne lâche prise. Malheureusement le bateau tangua violemment et il lâcha prise. Fujin se fit emporter par les flots. Raijin ne perdit pas une minute. Il saisit un des cordages du bateau et s'y attacha. Il n'avait pas de temps à perdre. Dans cette  eau glacée et avec cette tempête, elle n'allait pas résister longtemps. Il commençait même à la perdre de vue. Il plongea sans hésiter et nagea de toutes ses forces en sa direction. Par chance, il avait toujours été un bon nageur. Il la rattrapa au moment où elle allait sombrer.
- Laisse-moi ! lui cria-t-elle. Tu n'arriveras jamais à me ramener au bateau !
- Tais-toi, la coupa Raijin.
Fujin voulut protester, mais elle sentit que ses forces lui manquaient. Il la saisit par le haut du corps et commença à la ramener vers le bateau. Ce fut long, pénible et douloureux. Fujin ne tint le coup que grâce à la chaleur que lui donnait le corps de Raijin. Plusieurs fois, les deux crurent qu'ils allaient être englouties par cette mer en furie, mais à chaque fois Raijin sut trouver les forces nécessaires pour tenir le coup. Au bout d'une heure de laborieux effort, ils atteignirent le bateau. Raijin attacha Fujin avec son cordage et monta à bord. Il la hissa aussitôt après elle. Mais le bateau se mit à rouler dangereusement et ils tombèrent tous deux à nouveau mais dedans cette fois-ci. Fujin chuta violemment sur Raijin. Son bras qui avait subi l'assaut de la bôme, lui hurla sa douleur.
- Raijin,je .... RAIJIN !
Il gisait inconscient, sa tête ayant violemment heurté la barre, laissant filer un peu de sang noir. Sans hésiter, Fujin le porta à l'intérieur. Ce fut difficile, son ami n'étant pas un poids plume par excellence, mais fut fait. Elle le coucha sur l'une des banquettes et comme le sang continuait à couler de plus en plus abondamment de la tête de son ami, elle lui posa un solide bandage et appela un Soin Max. Le sang s'arrêta de couler. Elle banda ensuite son bras. Elle renonça à appliquer une Vie Max à Raijin, préférant garder ses puissants sorts pour plus tard et sachant que son ami était solide, et sortit réaffronter la tempête seule, malgré sa fatigue.



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    Squall envoya Selphie et Quistis à l'extérieur avec quelques unités pour porter secours à l'Hydre G. dés son atterrissage. Celle-ci ne se fit pas attendre et s'écrasa à une centaine de mètres de la B.G.U. et de Balamb. Quistis et Selphie suivi des Seeds se portèrent à son secours. Deux ou trois monstres épars, gisaient autour du vaisseau. Leur mort ne serait qu'une question de secondes. Voyant un soldat galbadien en difficulté à l'avant de l'Hydre, Selphie se dirigea dans cette direction. Elle prévint Quistis.
- Je m'occupe de lui !
- D'accord, je vais à l'intérieur, lui répondit son amie.
Le soldat semblait être à bout de force. Avec son épée, il empêchait le Griffon de s'approcher trop de lui, mais il ne pourrait tenir longtemps.
- Wedge ! Bouge-toi un peu !!! lui hurla un Elite-T sur la gueule de l'Hydre.
- Wedge ? marmonna Selphie.
Ça lui rappelait quelque chose. L'Elite-T vida les deux chargeurs de ses bras en direction du Griffon. Celui-ci broncha peu. Selphie, enfin à distance d'attaque, lui lança sa Sagaie en pleine tête. Le Griffon apprécia beaucoup moins. Il se tourna vers elle furieux. Mais il ne put attaquer. Une lance venait de se ficher dans son crâne, lancée par un Seed de la G.C.U. qui émergeait du cockpit. Le Griffon s'écroula, mort. Le soldat galbadien se laissa tomber au sol, épuisé.
- Ça va ? lui demanda-t-elle.
Il n'eut le temps de répondre.
- Espèce d'incapable ! Tu ne pouvais pas te débarrasser de lui tout seul ??!! Bon à rien !! Je ne serai pas toujours là pour te sauver la vie, tu sais !
- Caporal Biggs, je suis désolé mais je n'en pouvais plus...
"Biggs ? Wedge ? Non c'est impossible... " songea Selphie.
- Tu es la honte de notre armée ! Sauvé par un Seed, tu te rends compte de ta misérabilité ????
Le Seed galbadien récupérait sa lance tandis que le corps du monstre disparaissait. Selphie s'emporta.
- Laissez-le tranquille voyons ! Vous voyez bien qu'il est épuisé !
 - De quoi je me mêle ! éructa Biggs en se tournant vers elle.
Il resta statufié sur place pendant plusieurs secondes.
- Toi... Je te reconnais, tu es un de ceux à cause de qui j'ai été rétrogradé à Dollet et à la prison du Désert ! s'enflamma-t-il en la pointant du doigt.
- Et alors ? grinça Selphie. Tu veux que je te fasse rétrograder encore ?
- Heu... Non, non, c'est bon... Si vous voulez m'excuser mademoiselle, je vais voir si on n'a pas besoin de moi ailleurs, s'esquiva-t-il doucement. Wedge, avec moi ! On doit avoir besoin de nos forces pour finir les monstres !
- Oui, caporal Biggs...
Les deux acolytes partirent en courant un peu plus loin.
- Excusez-moi, vous êtes Selphie Tilmitt ?
C'était le Seed galbadien à la lance.
- Oui, que voulez-vous ? s'étonna-t-elle.
- Je suis Müller Klaosern. J'avais été affecté à la protection du Major Carraway. Je souhaiterais m'entretenir avec Squall Leonheart. Pourriez-vous me dire où je puis le trouver ?
- Eh bien... Je vais vous conduire à lui. Suivez-moi ....
Ils dirigeaient vers la B.G.U. quand Quistis émergea du ventre de l'Hydre par l'ouverture causée par Kyme.
- Selphie ! J 'ai besoin de toi ! Il faudrait que tu lances Joobu sur plusieurs personnes ici ! Ça nous faciliterait la tâche !
- J'arrive ! s'écria Selphie enthousiaste.
Elle partit en courant vers Quistis suivi de Müller qui lui emboîta le pas.



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    Seifer, Irvine et Zell, juste avant leur débarquement, croisèrent des bateaux remplis à ras-le-bord qui partaient de Dollet. Certains furent coulés par des monstres volants mais le repli avait l'air de plutôt bien se passer, plusieurs bateaux, réussissant à prendre le large. Une fois que leur bateau eut accosté, ils sautèrent à terre et, renseignement pris, allèrent à la place du village où avait lieu les combats les plus violents. Avant de partir, ils ordonnèrent aux autres Seeds de ne pas perdre de temps pour organiser le rapatriement, ce qu'ils faisaient déjà. Ils se précipitèrent sur la place où effectivement les combats étaient sanglants. Des Kannibals et des T-Rexs mettaient à feu et à sang les troupes galbadiennes qui menaient un combat acharné. L'arrivée des trois héros leur redonnèrent courage et leur rage de vaincre se démultiplia. Petit à petit, ils commençaient à repousser les hordes de monstre. Un coursier vint leur apprendre qu'ils pouvaient se replier une heure après leur arrivée. Il était temps, car eux-mêmes commençaient à s'épuiser de tous ces combats. Les trois amis renvoyèrent les dernières troupes, qui étaient assez diminuées et formèrent l'arrière-garde. Ils se débarrassaient de tout monstre un peu collant. Ils arrivèrent enfin à la plage, quand l'arche à leur gauche s'effondra. Un gigantesque homme émergea des ruines. Ils se mirent en garde par réflexe. L'homme se mit lui aussi en garde, les genoux fléchis, le torse en avant, sa paume de main ouverte face à eux tandis que son autre main tenait son imposant bâton, le plaçant derrière lui à l'horizontal. Il avait senti que ses nouveaux adversaires allaient lui offrir un combat un peu plus intéressant.
- Vous êtes .... ? se risqua Zell.
- A quoi cela servirait de le dire, vous allez mourir.
Joignant le geste à la parole, il se jeta sur eux. Ils esquivèrent l'attaque.
- Prétentieux, maugréa Zell en reprenant ses appuis.
Irvine tira. L'homme saisit son bâton à deux mains et le planta verticalement dans le sol. Le rideau de pierre et la pression provoquée par l'impact, bloquèrent ses balles en pleine course.
- Que ? souffla Irvine.
Voyant l'hésitation de son adversaire, l'homme contre-attaqua sèchement. Irvine n'eut le temps de réagir. Le bout plat du bâton s'enfonça dans sa poitrine, le faisant voler et atterrir sur la plage. Il se  mit à quatre en crachant violemment son sang.
- Pourriture..., marmonna-t-il.
Seifer voulut profiter de l'occasion pour frapper l'homme, mais celui-ci le bloqua et le repoussa aisément. Zell frappa à son tour. L'homme bloqua le poing de son adversaire dans sa paume et commença à serrer. Dans peu de temps, il allait le lui briser. Seifer revint à la charge et entailla l'épaule de son ennemi. Furieux, ce dernier repoussa Zell dans le sable aux côtés d’Irvine et, d'un coup de bâton, il les fit rejoindre par Seifer. Ils se relevèrent difficilement.
- Ce coup-ci, on se replie, lâcha Zell.
- Quoi ? Fuir un ennemi ??? s'emporta Seifer.
- Ça suffit Seifer, calma Irvine tout en se soignant. Tu sais très bien qu'on ne pourra pas le battre. Nous sommes tous épuisés. Et même si par miracle, nous aurions raison de lui, les monstres nous achèveraient. Regarde...
En effet, les monstres qui les avaient attaqués un peu plus tôt, se regroupaient derrière leur adversaire.
- Il est inutile de mourir maintenant. On a encore besoin de nous et nous pourrons prendre notre revanche plus tard. Il ne reste plus que nous ici.
La plage était déserte et seul restait leur bateau.
- D'accord, accepta Seifer amer. Allons-y !
Les trois se retournèrent et coururent vers le bateau.
- Vous ne m'échapperez pas ! Hurla l'homme.
Il sauta à hauteur phénoménal et retomba lourdement devant eux, en creusant un profond cratère dans le sable.
- Quelle force, souffla Zell.
Sur le bateau, un Seed avait pointé une mitraillette dans leur direction, mais il ne pouvait tirer sans risquer de les toucher.
- Bon, c'est à moi de jouer, lâcha le zébulon. Vous deux, tracez au bateau, je vais le retenir.
- Tu es fou ! renâcla Seifer. Tu ne pourras pas le ...
- Fais moi confiance, coupa Zell. Je n'ai pas l'intention de mourir. Mais c'est moi le plus rapide et donc celui qui a plus de chances de lui échapper.
Seifer se tut devant le visage décidé de son ami, mettant de côté son envie de vengeance pour ce que Linoa avait subi.
- Vous avez fini de parler ? Alors mourrez ! provoqua l'homme en les chargeant.
- Maintenant ! hurla Zell en se jetant un Aura.
Irvine et Seifer contournèrent l'homme chacun de leur côté. Il stoppa son attaque, hésitant un court instant. Zell profita de l'ouverture et se jeta sur lui. L'homme se mit en défense. Mais Zell ne le frappa pas. Juste devant lui, il fit un flip en prenant du sable sur son pied et en visant les yeux de son ennemi. L'homme leva son bras juste à temps pour se protéger du sable. Zell retomba à terre.
- Bien vu, mais raté, sourit l'homme. Maintenant, je vais me faire un plaisir de t'achever.
- Ce que tu crois ! TORNADE !
La magie du vent se forma et l'homme ne put résister à la tornade de sable et se fît emporter. Il chuta violemment au sol, aveuglé. Zell en profita pour attaquer avec sa limite. Ne laissant aucun répit à son adversaire, il enchaîna les attaques et finit par un Global Wave. Ainsi, il put se trouver derrière son adversaire et s'enfuir vers son bateau. L'homme posa un genou à terre, le souffle un peu court. Un Kannibal fit un mouvement vers Zell, mais l'homme l'arrêta d'un signe de la main. Zell bondit dans le bateau. Voyant que les monstres ne bougeaient pas, le Seed renonça à faire feu, ne voulant s'attirer la colère inutile de tant d'ennemis. L'inconnu se redressa et se tourna vers le bateau.
- Je suis Gorn ! Un des quatre généraux de Maître Kyme ! Et toi, qui es-tu ? hurla-t-il.
- Zell Dincht, Seed de la B.G.U., répondit Zell tandis que la porte se refermait sur lui et que le bateau partait.
- Sache que nous nous retrouverons ! continua Gorn. Et cette fois-ci, nous finirons ce combat ! Je te défie !
- Défi accepté !
Le bateau prit la route de la haute mer.
 - Et bien, tu t'es fait un nouvel ami à ce que je vois, nargua Seifer.
- Pfff., M'en parle pas, soupira Zell. Je ne pensais pas vraiment m'en sortir. Heureusement qu'il a retenu les monstres.
- Je me demande bien pourquoi d'ailleurs ? s'interrogea Irvine. Si Kyme est aussi cruel qu'on le dit, ses généraux doivent l'être tout autant non ? Alors pourquoi nous avoir laissé partir alors que les monstres auraient pu nous mettre en charpie ?
- Va savoir..., murmura Zell. Peut-être qu'il est manque de bons combats. En tout cas, maintenant on rentre à la fac. Inutile de moisir ici plus longtemps et puis on aura tout le temps d'y réfléchir une fois là-bas.
Ses deux amis acquiescèrent.
 
 

    
 


    









NdA :
Kyme 1 – les Seeds 0
:D

 

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