Claude's Week

Chapitre 2 : La princesse de l'Unification

1311 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 16/01/2020 21:23

Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce second jour de la Claude’s Week ^^

 

Jour 2

Thèmes : Crest (Emblème), Smile, Family

Spoils : Toujours pas de spoils, même si ça se passe post Cerfs d’Or.

Bonne lecture ^^

 

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-Amira ? Ou est tu ?

-Tihihi !

-Papa va te trouver, tu le sais ça ? Je suis le meilleur à cache-cache !

La jeune fille ne peut s’empêcher de pouffer. Elle va gagner, elle le sait ! Elle a trouvé une cachette infaillible. Ou presque.

Ce palais est immense. Amira von Riegan y vit depuis sa naissance, depuis 9 ans. Fille de Claude von Riegan, elle est une jeune fille joyeuse, pleine de vie, appréciée du peuple, de l’Alliance et au-delà…

Même une personne ne l’ayant jamais vu saurait dire qu’elle est la fille de Claude. Une peau mate, des yeux verts et malicieux, et un sourire iconique. Elle a déjà beaucoup d’amis, beaucoup d’admirateurs. C’est déjà une petite fille modèle, mais insouciante.

Et son père est complètement fou d’elle. Passant parfois plus de temps à jouer avec elle plutôt qu’a remplir des documents administratifs. Ce cher Lorenz lui reproche sans arrêt.

Mais le Roi de l’Unification ne pourrait pas s’en moquer plus.

La jeune Amira entend des bruits de pas. Son père, à coup sûr. Elle décide alors de partir plus loin, pour lui échapper.

Elle se met à courir, d’un pas de chat, vers une autre salle. Elle était cachée dans la salle de réunion principale. Mais la salle est bien trop grande, et sans cachette particulières…

Elle ouvre une porte, une autre, encore une autre… Les bruits de pas deviennent de moins en moins fort. Et Claude ne semble pas l’avoir remarquée.

Elle court encore une bonne minute avant de ne plus entendre les bruits de pas. Elle sourit.

Mais cligne des yeux en remarquant qu’elle est dans la chambre de son père.

Elle n’a pas vraiment le droit d’être là… Sûr, son père ne lui a pas interdit non plus, en cas de problèmes. Mais il lui a fait comprendre qu’elle ne devrait aller ici qu’en cas d’urgence.

Elle s’apprête à sortir, pour ne pas le fâcher… Mais elle remarque quelque chose, sur le mur.

Un arc. Il est d’une couleur entre brun et doré, pâle et mat. La corde est noire et étrangement épaisse, des figures compliquées l’orne.

Et une immense gemme rouge brille à l’intérieur.

Amira ne peut résister à sa curiosité. Elle n’a jamais vu cet arc de toute sa vie.

Elle s’approche de l’arc, et le touche. Il se met soudain à… Trembler ?

La jeune fille recule sa main, et descend son regard. Elle remarque alors… Que c’est la gemme rouge qui fait trembler l’arc. Qu’elle bouge. Qu’elle semble même rouler sur elle-même.

Amira dépose sa main sur la gemme. Elle pousse un cri de surprise. Elle… Elle bat ! Comme un cœur, elle bat !

Des centaines de questions apparaissent dans sa tête. Elle veut absolument savoir ce qu’il s’est passé, et ce que c’est que ce mystérieux arc, pourquoi il y a un cœur qui bat à l’intérieur !

Elle aborde un air déterminé, et décroche l’arc du mur.

Il est lourd, ce qui l’oblige à faire un pas en arrière. Mais elle peut observer l’arc sous tout les angles.

Elle sait que son père est un archer, un très bon archer. Mais il ne lui a pas encore appris à se battre. De toute manière, Amira préfère de loin les épées. Cet arc l’intrigue tout de même, cela dit.

Soudain, l’arc se met à briller d’une lueur rouge. La jeune fille recule, mais ne peut lâcher l’arc. Il brille, de plus en plus intensément, comme si quelque chose se réveillait en lui.

Une marque commence alors à apparaitre devant Amira, d’une lueur légèrement bleutée, mais encore floue. La jeune fille se recule d’un coup. Soudainement terrifiée.

C’est lorsqu’Amira voit une forme semblable à un croissant de lune qu’une voix résonne.

-Amira !

Quelque chose lui prend l’arc des mains. Amira se retourne.

-Papa ?

Claude prend l’arc. La lueur bleutée et la force de lune disparaissent, mais dans les mains de Claude, la lueur rouge demeure. Il respire fortement.

-Papa, qu’est ce que c’est que ça ? Demande Amira, toujours tremblante

-Tu… As réussie à le faire briller ? Souffle son père

-Oui ! Pourquoi, c’est grave ?

Claude regarde l’arc, puis sa fille. Elle lâche une larme, sous la peur. Il lâche l’arc, le jetant sur son lit, et la serre dans ses bras.

-Hey ! Hey, tout va bien.

-Papa, c’était quoi, ça ?

-Calme toi, ce n’est rien de grave. Rassure Claude. Il ne va rien t’arriver.

Il se relève.

-Est-ce que je peux te demander un petit service ?

-D’accord ?

Il part à l’arrière, et reprend l’arc, pour le tendre doucement à sa fille. Il a l’air légèrement inquiet.

-Peux-tu le prendre une seconde ?

Elle reste en silence, et le prend doucement. L’arc continu de briller en rouge.

-Pourquoi il brille ? Et pourquoi ce symbole en croissant de lune est apparu ? Demande Amira

Claude reste en silence.

-Papa ? Elle insiste

Il sourit. Même si son regard est plutôt mécontent, voir triste, il aborde un sourire fier, heureux. Il reprend l’arc doucement, pour le raccrocher au mur.

-Amira, je t’annonce une bonne nouvelle. Commence Claude

-Hm ?

-Tu as un emblème !

Les yeux d’Amira s’écarquillent.

Depuis toute petite, elle a essayé de révéler un emblème. Mais a rapidement abandonnée, pensant qu’elle n’en avait pas. Ça la rendait triste, elle voulait tant être forte… Les emblèmes sont si utiles, dans ce monde ! Comment pouvait elle défendre son père, sinon ?

Mais en réalité, elle en avait un, endormi ?

-C’est vrai ? J’ai un emblème ?

-Oui ! Bravo, ma fille !

Claude l’attrape, et la soulève légèrement dans ses bras. Ils échangent tous deux un rire.

-J’aurai dû y penser plus tôt ! Désolé, j’ai vraiment été un idiot ! Commence Claude

-C’est rien Papa, je suis si contente, j’ai un emblème ! Répond Amira

Elle serre Claude dans ses petits bras d’enfant.

-Je vais pouvoir devenir plus forte ! Et tu verras, un jour, c’est moi qui te protègerais !

-Oh, je n’en doute pas, ma chérie !

Le sourire de sa fille fait fondre le cœur de Claude. Elle est si mignonne, si adorable…

Il la redépose sur le sol.

-Bien ! Et si tu allais le dire à ta mère, hein ?

-Oui ! J’y vais !

Elle quitte précipitamment la chambre, pour parler rapidement de la nouvelle aux autres. Sa joie est communicative, et Claude entend d’ici des cris de joie.

Mais Claude perd son sourire. Il regarde son arc d’un air triste. Sa fille a un emblème…

-Pardonne moi, Byleth… Pardonne moi, Rhéa…

Il soupire.

-Se débarrasser définitivement des emblèmes ne sera pas une chose si aisée.

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