Claude's Week

Chapitre 4 : Les larmes du Cerf

1049 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 18/01/2020 12:53

Allez, le fun est terminé. Un peu de tristesse aujourd’hui ^^

 

Jour 4

Thèmes : Golden, Flustered (gêné ? J’avoue que pour la traduction de ce mot…), Tears

Spoils : ENORME SPOILS du chapitre 17 des Cerfs d’Or ! Et faites la route des Cerfs d’Or, elle mérite d’être jouée !

Bonne lecture à tous !

 

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Dimitri est mort.

Claude est dans sa chambre, paralysé sur son lit. Ses yeux sont vides, humides.

Il est mort.

Le roi de Faerghus est mort.

Son ami est mort.

Il n’arrive toujours pas à le réaliser. Au fond de lui-même, il ne veut pas y croire.

Pourtant, c’est Hilda elle-même qui lui a dit. Il a couru, sur le champ de bataille, pour voir si c’était vrai…

Et oui. Il y avait plusieurs lances plantées solidement dans le dos du roi. Dedue se tenait là, les yeux embués de tristesse. Ils se sont regardés, une minute, avant que Claude ne disparaisse plus loin.

Et depuis deux jours, il n’a pas quitté sa chambre.

Il ne devrait pas, il le sait. S’apitoyer comme ça ne sert à rien. Alors que lui s’arrête, le monde continu d’avancer. Il doit vaincre Edelgard, arrêter cette guerre, ces morts inutiles…

Mais il ne peut s’empêcher de penser à Dimitri.

Combien de temps ils ont passé ensemble à l’Académie, à rire de tout ? Combien de fois Claude a fait des blagues, devant un prince naïf ? Combien d’heures ont t’ils partagés dans la bibliothèque, à réviser ensemble des contrôles plus ou moins surprise de la professeur Byleth ?

En repensant à son rire, son sourire, son positivisme… Dimitri était son ami, son ami, pour l’amour de cette soi-disant déesse !

Et pourtant, lorsque Claude ferme les yeux, il revoit le corps de cet homme… Qui n’était même plus vraiment Dimitri.

Où est passé le prince si doux de ses souvenirs ? Pourquoi est-il devenu une bête sauvage qui n’a pas hésité à trancher Bernadetta en deux, de sa lance brillante ? Pourquoi est-il… Mort ?!

Claude place ses mains sur ses yeux. Ils brulent. Et voilà, le cher de l’Alliance est en pleurs. Des pleurs incontrôlables, qu’il aimerait ne pas avoir…

Mais comment les empêcher ?

Il se serre le ventre, des petites flaques translucides apparaissent sur le sol.

Il hait cette guerre, il veut juste qu’elle… S’arrête. Qu’il n’y a plus de morts, qu’il ne perde pas quelqu’un de plus… S’il devait perdre Byleth, Seteth, Hilda, Lorenz… N’importe qui, il ne pourrait pas le supporter.

-Pourquoi, Edelgard… Pourquoi…

-Claude ?

Il redresse la tête. Il entend quelqu’un toquer à sa porte.

-Qui c’est ?

Sa voix est brisée par le chagrin…

-Claude, nous rentrons !

-« Nous » ?

Une personne ouvre la porte. Et avant même que Claude n’ait le temps de voir qui c’est, il se fait entourer de deux grands bras musclés.

-Raphaël ?

-Hey, tout va bien se passer… Souffle Raphaël.

Claude lève les yeux. Lorenz, Hilda, Marianne, Lysithea, Ignatz et Léonie sont là. Sans oublier Raphaël qui le serre contre lui.

-Que… Faites-vous là ? Demande Claude

-A ton avis ! On t’a entendu… Commence Léonie

-Léonie !

Marianne lui lance un regard noir, faisant taire la chasseresse. Elle baisse un peu les yeux.

-Nous étions inquiets pour toi.

-Et nos inquiétudes étaient fondées. Affirme Lorenz

-…

Claude baisse la tête, pour la réfugier contre Raphaël. Il a toujours été rassurant, en partie grâce à sa forte carrure.

L’archer place ses bras autour de Raphaël. Les autres Cerfs d’Or se placent sur le lit de Claude, l’entourant d’une présence rassurante.

Marianne dépose sa tête sur l’épaule de Claude, et lâche quelques larmes.

-Je ne comprends que trop bien ta douleur. Dimitri… Il était mon meilleur ami.

Hilda lui prend la main. La mage ferme les yeux.

-Même si je sais qu’il est dans un monde meilleur, il est parti. Pour toujours. A cause de cette guerre qui dure depuis déjà trop longtemps. Murmure Marianne

-Je ne veux pas perdre l’un d’entre vous.

Tous le monde se tourne vers lui.

-Je vous fais confiance. Vous êtes mes alliés, mes amis. Je ne veux vraiment pas perdre quelqu’un d’autre… Surtout pas vous…

-Pour qui nous prends tu ? Provoque Lorenz Tu ne vas pas nous perdre aussi facilement ! Je refuse le fait que tu abandonnes l’Alliance !

Claude laisse s’échapper un petit rire.

-Pareil pour moi ! On t’a suivi, tu nous as fait des promesses, c’est pas pour tout arrêter maintenant ! S’écrie Lysithea

-Je ne vais pas te laisser aussi facilement. Lance Ignatz

Il sourit. Claude se recule un peu.

-Tu penses vraiment qu’on va te laisser aussi facilement, Claude ? Nous sommes les Cerfs d’Or ! Nous sommes invincibles ! S’écrie Hilda

Elle sourit, et entoure les épaules de Claude.

-Nous ne pouvons pas perdre ! Nous n’allons pas perdre !

-Ne perd pas espoir, Claude. Souffle Marianne

-Nous ne te laisserons pas ! S’exclame Léonie

-Je te le promet. Tu ne perdras pas une personne de plus. Souffle Lorenz

Claude reste en silence. Il lâche cependant un sourire.

-N’oublie pas notre devise ! Rappelle Hilda

-Craignez les Cerfs… Murmure Claude

-Craignez les Cerfs ! Reprend Lysithea

D’un petit rire, tous les anciens élèves rapprochent leurs mains, les mettent d’une façon à représenter des sortes de griffes, et tous lancent en chœur :

-Craignez les Cerfs !!!

Ils se regardent, et éclatent tous de rire. Même si des larmes séchées demeurent sur les joues de Claude, grâce aux autres, il est détendu. Il peut oublier une minute les horreurs de la guerre.

Il a eu peur pour rien.

Il ne perdra aucun de ses chers Cerfs d’Or, il le sait très bien.

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