Claude's Week

Chapitre 6 : Leur dire la vérité

1340 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 20/01/2020 07:39

Déjà bientôt la fin de cette Claude’s Week… J’espère qu’elle vous plait toujours autant !

 

Jour 6

Thèmes : Acceptance, Home, song

Spoils : Pas vraiment un chapitre à proprement parlé, mais je spoil les origines de Claude.

Bonne lecture ^^

 

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La réunion s’est bien déroulée.

Bientôt, l’armée de l’Alliance va avancer vers leur prochaine bataille. Elle est victorieuse à chaque fois, et elle n’a jamais subie de terribles pertes.

Cependant, le cœur de Claude est serré.

Dans la salle de réunion se trouve ses plus fidèles amis. Les anciens Cerfs d’Or, et son ancien professeur. Sans oublier Seteth et Flayn, des compagnons de confiance…

Pourtant, Claude sait déjà qu’il va partir. Il doit retourner en Almyra, afin de créer une paix durable entre les deux contrées. Il va devoir laisser l’Alliance, le Royaume, l’Empire…

Et il doit l’annoncer aux autres. Il ne peut pas leur cacher. De toutes manières, ils seraient trop malins pour ne pas le deviner.

Alors que la réunion se termine, il voit Byleth, Seteth et Flayn partir au loin. Ce n’est pas grave. Il pourra l’annoncer à Byleth plus tard.

Cependant, ses autres amis sont toujours là.

-Claude.

Hilda s’avance vers lui. D’un pas décidé.

-Hilda, que me vaut cet honneur ? Demande Claude

-Qu’est ce qui te tracasse, hm ?

Claude reste en silence une seconde.

-Ne fais pas l’ignorant, Claude ! Reprend Léonie en frappant sur la table

-Ca se voit à des kilomètres que tu as un problème ! Affirme Raphaël

-Tu peux nous le dire, tu sais ? Souffle Ignatz

Claude sourit.

-Je sais. Et c’est précisément ce que j’allais faire.

Il prend une lourde inspiration. Les Cerfs d’Or s’assoient, Claude fait de même.

-Nous t’écoutons. Lance Lorenz

-…

Il inspire. Expire. Son cœur bat étrangement vite sous l’appréhension. Il ne leur a jamais dit, et très honnêtement, n’a jamais pensé le faire. Il n’a jamais pensé qu’il pourrait leur faire confiance un jour…

Et maintenant, le voilà en train de leur confier sa vie, alors qu’il protégerait la leur jusqu’à son dernier souffle.

-Claude ? Insiste Lysithea

-Je ne suis pas de Fodlàn.

Un silence s’installe dans la salle. Claude ferme les yeux. Il ne peut pas affronter le regard des autres. Pas encore.

-Je suis né à Almyra. Il termine

-Quoi ? S’écrie Hilda

Elle se relève brusquement, et lance :

-Mais… Mais ta peau, elle…

-Ma mère était la fille du duc Riegan. Elle était tombée amoureuse du roi d’Almyra. Elle a pris sont courage à deux mains, et contre l’Alliance entière, elle est partie vivre avec ce roi.

Il baisse la tête.

-Je suis né quelques années après.

Un lourd silence, pesant, s’installe. Claude ne bouge pas d’un millimètre.

Il s’attendait à une réaction pareille. Les habitants de l’Alliance ne sont pas vraiment amoureux des Almyrois… Il espérait, quelque part, qu’ils lui sourient en disant que ce n’était rien…

Mais on parle de Fodlàn. Pas d’un paradis.

-Alors… C’est pour cela que personne ne savait ton existence avant très récemment. Tu n’étais tout simplement pas sur le continent. Commence Lorenz

-Tu es vraiment perspicace, Lorenz. Sourit tristement Claude

Claude inspire profondément, et expire tout aussi intensément. Qu’est-ce qu’il est censé faire, exactement ? Il le savait, pourtant, qu’ils lui en voudraient. Qu’il perdrait ses amis, qu’ils n’accepteraient pas…

-Claude !

Il sent une étreinte le tirer de sa rêverie. Il tourne la tête.

-Marianne ?

La jeune fille aux cheveux bleus lui sourit tendrement. Oh, ce sourire si tendre…

-Ne soit pas si perturbé. Ce n’est pas parce que tu es Almyroi que je vais soudainement te haïr !

Un choc résonne dans toute l’âme de l’archer.

-Tu…

-Une minute… Tu pensais réellement qu’on t’en voudrait pour ça ?

Claude se lève. Lysithea lève les yeux au ciel. Le reste des Cerfs d’Or se lèvent alors, les uns après les autres.

-Tu nous sous-estime, Claude. Ronchonne Léonie

-Je me fiche bien d’où tu viens. Tu es mon ami, ça ne changera pas aussi facilement. Affirme Ignatz

-Tu peux toujours compter sur nous. Sourit Lorenz

-Ouais ! Qui en a quelque chose à faire, de toute façon ? Reprend Raphaël

L’archer sourit. Un immense et radieux sourire.

-Je comprends mieux maintenant. Pourquoi tu étais si étrange. Tout ce temps, tu as du le caché. Affirme Lorenz

Il soupire, et prend un regard… Incroyablement triste.

-Je suis vraiment désolé, Claude. Ça n’a pas dû être facile. Et je sais que j’y participais.

-Lorenz… Murmure Claude

Mais une personne n’avait pas encore parlé. Hilda. Elle n’avait jamais vraiment aimée les Almyrois… Et c’est bien sa réaction qui faisait le plus peur à Claude.

Non, même, elle les déteste. Elle a de très bonnes raisons de les détester… De déteste Claude, qui lui a menti depuis le début !

Mais Claude ne veut pas perdre son amie…

-Hilda, je t’en prie… Commence Marianne

Elle approche de son « amie », et dépose sa main sur son épaule. Hilda soupire profondément.

-Alors… Tu viens d’Almyra. Depuis le début.

-Oui. Reprend Claude

Un silence pesant s’installe à nouveau. Mais Hilda repousse légèrement Marianne, et s’approche de l’archer.

-Tu sais qu’a cause des Almyrois, je suis sans arrêt inquiète pour mon frère. Les attaques répétées… Sont insupportables.

-Je sais, les Almyrois sont comme ça… J’en ai fait les frais, crois-moi. Et j’ai un peu hérité de ça, je pense. Continu Claude

-Ils n’arrêtent jamais. Reprend Hilda. Comme si les vies sacrifiées ne comptaient pas. Le Collier de Fodlàn est une région ou aucun soldat de l’Alliance ne veut aller.

-Je suis vraiment désolé, Hilda.

Elle relève alors la tête… Et lui sourit.

-Tu as intérêt à changé ça, lorsque tu retourneras là-bas.

Claude recule d’un pas.

-Tu…

-Quoi, je ne suis pas si idiote. J’appréciais Cyril, tu te souviens ? Je ne vois pas pourquoi je ne te pardonnerai pas déjà. Sourit la rose

Elle le serre alors dans ses bras. Claude reste d’abord immobile, mais rend rapidement l’étreinte.

-Tu m’acceptes malgré ça ? Il demande

-Tu me fais si peu confiance ? Rétorque Hilda

-…

-Evidemment que je t’accepte. Quel que soit ton pays d’origine.

-Et moi aussi !

Des bras puissants entourent Claude par derrière. Il sourit en relevant la tête, devant un Raphaël souriant.

-Je suis d’accord !

Cette fois, Ignatz se place sur un côté.

-Et moi donc !

Léonie approche, attirant Lorenz de force, pour qu’ils puissent se placer à gauche de Claude.

-Hehehe !

-On va étouffer Claude ! Reprend Lysithea en approchant elle aussi

-C’est un mal pour un bien, princesse ! Taquine Claude

-Oh alors celle-là tu l’as cherché ! Reprend Lysithea

Lysithea et Marianne se rajoutent enfin. Claude sourit. Un sourire chaleureux.

-Merci.

-C’est normal. Tu n’as pas à nous remercier. Murmure Hilda

Claude resserre Hilda contre lui plus fortement. L’étreinte des autres Cerfs se resserre autour de lui.

Il se sent idiot de s’être inquiété. Evidemment que ses amis allaient réagir ainsi, pourquoi son cœur battait si vite ?

Mais il laisse, pour l’instant, ces pensées au loin. Il se contente de profiter de cette chaleur, là grâce à ses amis. Il se sent aimé.

Accepté.

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