Fullmetal Alchimist

Chapitre 8 : Les sentiments de Alphonse

3048 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 27/04/2021 22:35

Chapitre 8 : Les sentiments de Alphonse.


Je me levais de ma chaise après avoir réfléchi plusieurs minutes... Et je savais ce que je devais faire. Il ne faut absolument pas que je rate une information concernant la pierre, surtout en ce moment où nous n'avons plus aucune piste... Les souffrances que je subis, et que je vais subir ce soir... Ne sont rien à côté de celle d’Alphonse... Je dois me forcer... Pour lui...

Je faisais le tour du bureau me retrouvant face à cet homme qui me dégoûtait... J'avais déjà entendu que ce genre de pratique était monnaie courante dans l'armée... Mais jusqu'à maintenant je n'avais jamais été confronté à ça... Cependant, pour mon frère, je suis prêt à tout, absolument tout...

  • Bien... Parfait. Je te laisse ouvrir mon pantalon... Dit-il avec un sourire narquois.
  • Vous me dégoûtez. Lui dis-je en le fixant furieux.
  • Sache que tu réunis deux choses que j'aime, tu es jeune... Et tu es blond... Dit-il en posant sa main sur ma tête pour caresser mes cheveux.
  • Ne me touchez pas ! Dis-je en dégageant sa main d'un geste.
  • Ne fais pas ton farouche, et dépêche-toi de me sucer. Dit-il en crachant à côté de moi...

Malgré cet horrible sentiment de dégoût qui m'envahissait... C'est les mains tremblantes que j'ouvre son pantalon... Sortant son sexe de son boxer. Il commençait déjà à durcir... J'étais vraiment dégoûté... J'osais à peine mettre la main dessus... Alors... Mettre ça dans ma bouche... c'était complètement immonde. Il fallait que je me force... Je glissais ma main le long de sa verge épaisse... Il suintait déjà d'envie... Je le branlais quelques minutes, cherchant le courage en moi pour passer à la suite...

  • Tu as de la chance, je ne me suis pas douché. Dit-il avec un sourire jusqu'aux oreilles. Lèche le bout... ajouta-t-il d'une voix de pervers... Je restais bloqué, dégoûté... Mais, il dit d'une voix menaçante. Lèche, ou je te prends immédiatement !

Je me sentais tellement nauséeux en regardant son sexe... Je n'avais pas envie... Il sentait mauvais... J'avais peur... Si peur... Mais pourtant... Je n'avais pas le choix... Pour repousser le reste aussi longtemps que possible, je cédais.

J'approchais ma bouche doucement... Mais soudainement avant que sa verge touche mes lèvres, la porte de son bureau s'ouvrait en grand.

  • Edward ?!! Nous interrompait Mustang en déboulant dans la pièce.
  • Toi ?!! Fit Archer en se levant très énervé. Il me poussait par terre en appuyant sur ma tête.
  • Mustang ? Dis-je choqué en le voyant débarquer. Immédiatement celui-ci venait m'attraper par le bras, me tirant vers lui.
  • Tu n'es pas bien qu'est-ce que tu fous, putain ?! Hurlait Mustang fou de colère. Il me criait si fort dessus que sa voix résonnait dans la pièce...
  • Sortez Mustang ! Cette histoire ne vous concerne pas !
  • Vous espèce de sale pervers, fermez là !! Lui répondait Mustang furieux.
  • Il a fait son choix ! Dit Archer en levant les mains avec un sourire, comme s’il n'avait rien à se reprocher.
  • Vous le manipulez ! Vous n'êtes qu'un sale pervers qui profite des faibles !
  • Non ! Dis-je en poussant Mustang soudainement. C'est ce que je veux... Dis-je en penchant ma tête.
  • Arrête de dire n'importe quoi ! Dit-il furieux. Tu penses que Alphonse serait content d'apprendre que tu fais des choses pareilles pour lui ?! Il m'attrapait par les épaules et il me hurlait dessus. Tu ne sais même pas ce que Al fait pour te protéger dans ton dos ! Il prend des risques pour toi ! Et toi à la moindre occasion, tu vas sucer un sale porc pour des fausses infos ?! Je restais bouche bée... Je me sentais perdu...
  • Sortez Mustang et laissez-nous ! Dit Archer en commençant à s'énerver.
  • La ferme, ou je te crame la gueule. Lui répondait sèchement Mustang en positionnant ses doigts prêts à claquer... Après un échange de regard entre les deux hommes, Mustang m'empoigna et dit furieux. On y va toi... !

Il me traînait de force par le bras... Il m'entraînait jusqu'à sa chambre, me jetant sur son canapé...

  • Edward qu'est ce qui t’as pris t'accepter un truc pareil ?! Tu te rends compte de ce que tu allais faire ?! Dit-il en tournant comme un lion en cage en face de moi.
  • Je fais ce que je veux... !! Lui répondais-je farouchement.
  • Tu ne peux pas accepter ça !! Réveil toi ! Tu ne comprends pas que c'était un piège ? Dit-il en posant ses mains sur mes épaules tout en me secouant légèrement.
  • Non !! C'est vous qui ne comprenez rien à ma situation !! Hurlais-je en le repoussant brusquement. Je veux juste faire ce qu'il faut pour sauver mon frère !! Peu importe ce que ça me coûtera ! Les souffrances que j'ai ne sont rien par rapports à celle de Al !! Alors si je dois me vendre pour une information même bidon, je le ferais ! Car si elle s'avère être vrai ! Ça pourrait lui sauver la vie ! Dis-je énervé et au bord des larmes.
  • Edward ! Dit-il en s'agenouillant devant moi. Archer est un pervers, il a déjà violé des gamins... ! Et il est connu pour ce genre de manipulation ! Il n'a aucune information sérieuse à te donner ! Il voulait simplement profiter de toi. S’il avait des informations sur la pierre, crois-moi, je serais au courant bien avant lui... !
  • Mais si vous vous trompez ?! Dis-je en le fixant.
  • Fais-moi confiance... Dit-il en caressant ma joue doucement. Je poussais sa main, agacé.
  • Comment je pourrais vous faire confiance ? Vous êtes exactement comme lui... !! Hurlais-je en frappant son torse.
  • Edward... Je sais qu'il y a un terrible malentendu... C'est pour ça que je te cherchais ce soir, pour te parler. Et si je n'avais pas croisé Armstrong qui t'a vu entrer dans son bureau, je ne t'aurais pas trouvé et Archer te sauterai à l'heure qu'il est ! Dit-il en s'énervant.
  • J'en ai rien à foutre, putain !!! Criais-je furieux. Vous n'êtes personne pour moi ! Vous êtes qu'un criminel doublé d'un pervers, aussi pourri qu’Archer !! Je sais ce que j'ai à faire !! Il n'y a que Alphonse qui compte pour moi ! Je suis prêt à tout pour le sauver !!! Et je n'ai pas besoin de conseil, surtout pas venant d'un colonel raté !

Je m'enfuyais de la chambre de Mustang, furieux... ! Je me sentais tellement mal... C'est horrible... Je ne sais plus ce que je dois faire... Et si Mustang disait vrai, et qu’Archer n'avait rien de sérieux à me dire... ? Peut-être que je me trompe sur toute la ligne... ? Mais comment en être sûr à cent pourcent ? Pour Alphonse, chaque jour qui passe est un véritable enfer... Il ne peut ni boire, ni manger, ni dormir, ni ressentir le vent sur sa peau, ou la chaleur de quelqu'un... Il souffre terriblement, enfermé dans cette armure. Pendant que moi sous ses yeux, je vis, je respire, je mange, je bois... Je l’ai forcé à faire cette transmutation... Forcé à rester près de moi dans cette prison... Alors, si je dois simplement coucher avec Archer pour avoir de potentielles informations pour le sauver... Je n'hésiterais pas une seule seconde... Je retournais jusqu'à notre chambre... Il était assis là, en train de lire la suite de son livre. En me voyant arriver la mine déconfite, il dit d'une petite voix :

  • Tu vas mieux ?
  • Oui... Désolé de t'avoir inquiété... Dis-je en venant m'asseoir à côté de lui.
  • Ne t'en fais pas grand frère, le principal c'est que tu ailles mieux. Dit-il en posant sa main sur mon épaule.
  • Je suis partie parler à Archer, et il m'a proposé de venir à sa caserne pour discuter de la pierre philosophale.
  • Vraiment ? Demandait Alphonse.
  • Oui, alors dès demain nous partirons pour sa caserne. Il faudra que je m'entretienne avec lui.
  • Ok, si on pouvait apprendre quelque chose, ça serait bien. Dit-il joyeusement. Je levais la tête pour le regarder.
  • Oui, ça serait bien. Dis-je en souriant.

Après ce petit échange, je grimpais dans mon lit pour dormir... Je me sentais épuisé par tout ce que j'avais vécu... Je pense qu’Archer ne sera pas contre le fait que je vienne le voir dans sa caserne pour... faire ce qu'il faut. Alphonse compte tellement sur moi... Je ne peux pas le décevoir.


Pdv Mustang : 5h du matin.


Je n'avais quasiment pas dormi de la nuit, surveillant sans relâche la chambre de Edward. Je n'avais absolument pas envie qu'il retourne voir cet enfoiré d’Archer... ! Ce type lui a proposé le pire, et je suis sûr qu'il l’a fait d'une façon où Edward ne pouvait pas dire non... Il joue sur la corde sensible et de l'amour qu'il porte à son frère... C'est dégueulasse. Edward est très remonté contre moi, je sais qu'il m'en veut terriblement, mais je suis prêt à perdre le début de la relation que j'avais avec lui, pour le protéger de ce sale type... Je m'en veux terriblement... J'aurais dû aller le voir hier matin pour avoir une discussion franche avec lui, peut-être qu'il n'aurait pas accepté ça. Je suis persuadé qu'à la moindre occasion Edward va retourner voir Archer pour obtenir ses fausses informations, quoique cela puisse lui en coûter... Je sais qu'il est prêt à tout pour Alphonse... Et je crois que seul son frère sera capable de le résonner à ce sujet. Il faut que je le dise à Al... Il faut absolument que je lui parle pour qu'il protège Edward... Même si je sais qu'en faisant cela je vais tout briser entre lui et moi... Mais je l'aime bien trop pour le laisser subir pareille horreur...

J'attendais donc que Alphonse sorte de la chambre, et c'est vers cinq heure vingt que celui-ci quittait la chambre. Il tenait dans ses mains un sac vide, sûrement pour récupérer les affaires de Edward à la laverie. Je le suivais en l'interpellant dans le couloir suivant.

  • Alphonse, il faut absolument que je te parle d’Edward...
  • Colonel Mustang... ? A cette heure ? Dit-il surpris.
  • C'est très grave Al... Suis-moi. Dis-je en allant jusqu'à mon bureau. Alphonse m’emboîta le pas en panique... Une fois dans mon bureau, la porte fermée, il dit inquiet :
  • Dites-moi colonel... Vous me faites peur !
  • Je... Je tiens d'abord à m'excuser Alphonse... Sache que je n'ai jamais voulu le faire pleurer, et le moment d'intimité que j'ai partagé avec ton frère, était plus que sincère. Dis-je en m'asseyant sur mon bureau.
  • Moment d'intimité... ? Vous voulez dire que vous avez... ? Dit-il un peu surpris.
  • Oui. Désolé si c'est moi qui te l’apprends, mais il y a un malentendu que je dois régler avec lui... Sache que je suis très sincère dans ma démarche avec Edward, mais ce n'est pas la raison qui m'a poussé à te faire venir ce matin. Dis-je en cherchant mes mots.
  • Il ne m'a rien dit... Soupirait Alphonse.
  • Ne lui en veut pas … Je pense que ton frère est très perturbé en ce moment par tout ce qu'il lui arrive.
  • J'ai vu qu'il était mal...
  • Mais... Alphonse, il faut que tu saches que Edward a accepté un truc... Horrible.
  • Comment ça ? Dit-il en avançant de quelques pas vers moi.
  • Archer lui fait du chantage... En échange d'informations sur la pierre philosophale, Edward a accepté de lui faire une fellation.
  • Qu...Quoi... ? Dit-il en tombant des nues.
  • Oui... Hier soir je suis arrivé à temps, interrompant ce deal horrible... Mais Edward n'a rien voulu entendre... Il refuse de laisser passer la moindre information pour toi. Mais je sais qu’Archer n'a aucune information sérieuse à donner. Il joue avec les sentiments que ton frère éprouve pour toi. Edward ne pouvait pas refuser. Il faut que tu le protèges...
  • J'arrive pas à y croire... Dit-il en posant une main sur le torse de l'armure.
  • Désolé de t'apprendre ça... Mais le monde de l'armée est pourri jusqu'à la moelle...
  • Edward... Mon pauvre frère... Dit-il la voix tremblante.
  • Désolé Al... Dis-je en posant ma main sur son bras.
  • Merci... De me le dire... Fit-il en me tournant le dos.


Pdv Edward : 8h.


J'entendais un claquement de porte qui me réveillait en sursaut... J'ouvrais les yeux, découvrant Alphonse qui revenait dans la pièce. Il s'installait par terre dos au mur sans un mot.

  • Ça va ce matin ? Dis-je en m'étirant, descendant de mon lit. N'ayant aucune réponse de sa part, je m'habillais vite fais et je dis en lui souriant. On devrait se dépêcher on a de la route à faire aujourd'hui !
  • Puis qui sait, on aura peut-être des informations intéressantes sur la pierre ! Dis-je en prenant ma valise.
  • Et combien de fois tu vas devoir sucer Archer pour ça... ? Lâchait-il.
  • Hein... ? Combien ? Dit-il en se levant. Je baissais la tête commençant à ranger mes affaires.
  • Autant de fois qu'il le faudra. Dis-je d'une petite voix.
  • Il est hors de question que tu acceptes un truc pareil Edward !!! Dit Alphonse en me retournant vers lui brusquement.
  • Si Mustang avait fermé sa bouche... Soupirais-je. Mais furieux Alphonse me donnait une grande gifle... Si forte que je tombais au sol...
  • Tu penses que je vais accepter d'aller là-bas en sachant ce que tu vas subir ?!!! Je refuse de retrouver mon corps si tu dois faire ce genre de chose Edward !!! Criait-il, la voix tremblante.
  • Al... Ce n'est pas si grave que ça... Dis-je avec un faux sourire...
  • Pas si grave ? Mais, met toi à ma place ! Imagine que c'est moi qui dois faire une chose pareille pour te sauver ?! Tu refuserais totalement ! Déjà que tu sois dans l'armée c'est déjà horrible, mais je t'en supplie ne fait pas un truc aussi horrible... Edward... Je ne pourrais pas le supporter... Je ne pourrais pas ! Hurlait-il en s'agenouillant devant moi.
  • Al... Je veux te sauver... Dis-je en touchant son bras.
  • Pas comme ça... Je préfère rester comme je suis... Plutôt que tu fasses ça...
  • Oui mais, si ça dure des années … ?! Tu vas rester, comme ça... Souffrant, pendant que je vis devant toi... ! Dis-je en échappant un sanglot.
  • Je m'en fiche... Je préfère rester des années comme ça auprès de toi, plutôt que de te savoir avec un sale type comme lui... !! Je tournais la tête, je me sentais tellement mal...
  • S'il te plaît Edward ! Promets-moi que tu ne feras plus jamais ça ?!
  • J'arrive pas à renoncer... l'enjeu est trop important Al... Dis-je en posant ma tête entre mes mains.
  • Edward, fais-le pour moi... Si tu venais à faire ça... Je ne pourrais plus jamais regagner mon corps dignement en sachant que tu as fait de tels sacrifices pour moi... Si tu acceptes ça Edward... Je préfère me faire disparaître... Dit-il en caressant ma joue.
  • Ne me laisse pas... Dis-je en pleurant contre lui.
  • Jamais... Dit-il en me câlinant. Mais, promets-moi que tu ne feras rien...
  • Promis... Marmonnais-je.

On restait une bonne heure l'un contre l'autre en silence... Il m'avait fait changer d'avis... Malgré moi... Mais je ne voulais pas le perdre, ni le rendre triste... Il faudra donc qu'on fasse sans.


Vu qu'on n'avait plus l'intention de partir pour le moment, on décidait de faire une petite séance d'entraînement pour se vider l'esprit... Et après ça, j'ai pris un long bain chaud en compagnie de Al... On se racontait des histoires drôles, et on passait le reste de notre journée ensemble. Je ne me vois pas vivre sans lui... Je ne peux pas risquer de le perdre pour cette histoire...Il faudra qu'on trouve d'autres pistes pour trouver la pierre.

En fin de journée, alors qu'on allait se coucher, il y avait une dernière chose que je devais dire à Alphonse. Je m'asseyais sur mon lit et après une grande inspiration je me lançais...

  • J'ai une chose à t'avouer...
  • Ah ? Dit-il en s'asseyant dans le sien en face de moi.
  • J'ai eu... des rapports intimes avec Mustang... Dis-je en rougissant.
  • Je sais. Dit-il sans surprise.
  • Tu savais ? M'étonnais-je.
  • Mustang me l'a dit ! Dit-il en riant.
  • Tin... Quel enfoiré celui-là ! Il t'a tout balancé ! Il m'agace... Dis-je en me couchant.
  • Tu devrais plutôt aller le remercier Edward, il t'a empêché de faire une grosse connerie, et il semble vraiment sincère avec toi... Je ne répondais rien, réfléchissant à ce qu'il venait de dire... Il n'a peut-être pas tort...
  • D'ailleurs, je devrais aussi m'excuser auprès de lui... Dit Al gêné.
  • Pourquoi t'excuser ? Dis-je surpris en me redressant.
  • J'ai... menacé Mustang... J'avais peur qu'il te fasse du mal...
  • Il ne fallait pas... Dis-je en me grattant la tête, gêné. Tu sais, marmonnais-je, je crois que je devrais lui parler ce soir.
  • Oui, je pense... Soudainement, Alphonse venait se glisser dans mon lit. Dis-moi, dis-moi Edward… ? C'était comment avec le colonel ?
  • Comment ça, comment ?!
  • Tu as aimé ?! Ça fait mal ?! Vous vous êtes embrassé ?! Ça a duré combien de temps !!?
  • Alphonse... C'est gênant... Dis-je en cachant mon visage.
  • Rooh mais dis-moi ! Je suis ton petit frère !
  • Al ! C'est gênant ! Dis-je en me cachant sous la couette.
  • Maiiiis heuuu ! C'est pas drôle ! Dit-il en chouinant.


A suivre...


Prochain Chapitre : La flamme de Mustang.


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