Fullmetal Alchimist

Chapitre 31 : Honnêteté.

4186 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/03/2022 20:17

Chapitre 31 : Honnêteté.



Le lendemain.


  • Voilà tout ce qui s'est passé. Concluais-je à la fin de mon récit. Je fixais Mustang qui me dévisageait mécontent.
  • Pourquoi tu ne m'as rien dit au sujet de ce livre ?! Dit-il d'un ton sec.
  • Je sais pas…! On était en pleine dispute, je n'ai pas pensé à te le dire ! Dis-je en croisant les bras.
  • Tu ne penses pas à grand-chose. Me répondait-il agacé. De quoi tu voulais me parler hier matin ? Reprit Mustang.
  • Rien… Je tournais la tête honteux... Je n'allais pas lui dire que je voulais lui parler de Lloyd devant Riza, Armstrong et Al… Cette histoire ne regarde que nous.
  • Parle bon sang ! S'énervait-il en posant ses mains sur l'encadrement du lit de l'hôpital. Mais je restais silencieux, regardant le sol.
  • Bon… Comme tu veux. Mustang sortait de la pièce claquant la porte derrière lui.

Tous le monde me regardait surpris de mon silence… Mais je n'avais vraiment pas envie de parler de ça devant tout le monde... Tant pis s'il le prend mal pour le moment, j'éclaircirais les choses avec lui plus tard. Riza sortait en soupirant tandis qu'Armstrong ajoutait.

  • Tu sais Edward, tu peux sincèrement faire confiance à Mustang.
  • Je sais… Marmonnais-je.
  • Je vous laisse un peu tranquille, j'attends dans le couloir. Armstrong quittait la pièce à son tour.
  • Tu voulais lui parler de quoi ce matin ? Demandait Al intriguée.
  • Tu ne veux même pas me le dire à moi…?
  • Si… En fait... Je voulais lui parler de Lloyd. Mais… je ne pouvais pas lui dire ça, la...
  • Ah ! Oui, en effet. Tu n'auras qu'à lui parler ce soir ! Dit joyeusement Alphonse.
  • Ce soir ? Mais… tu vas rester seul après…? Répondis-je un peu mal à l'aise.
  • Pas grave ! J'ai prévu de poursuivre la lecture de mon livre ! Il se passe des choses incroyables dedans !

Je lui adressais un petit sourire... Alphonse a le don pour comprendre ce que je ressens et ce dont j'ai besoin, tout en me rassurant... Je me demande parfois si ce n'est pas lui le grand frère.

  • Merci Al.
  • Dis-moi…? Reprit-il d'une voix moins joyeuse. Qu'est ce que les Homonculus attendent de toi à ton avis... ?
  • Je sais pas… Dis-je anxieux. Mais je crois que ça a un rapport avec notre père...
  • Vraiment ?
  • Ouais… Enfin c'est d'après ce qu'a dit Tucker, mais je ne sais pas si je peux me fier à lui.
  • Hum… pas faux. C'est un malade mental.
  • Ouais… Puis de toute façon on s'en fiche, tout ce qui compte c'est qu'on trouve la pierre philosophale et qu'on ramène ton corps ! Repris-je motivé.
  • Et tes membres !


Toc toc toc !


On était coupé dans notre conversation par l'arrivée du généralissime. Il entrait dans la chambre sourire aux lèvres avec un bouquet de fleurs en main. Il était accompagné de sa secrétaire… Cette femme qu'on avait déjà aperçus à ses côtés avant, et qui était le portrait craché de notre défunte mère…

  • Bonjour Edward Elric ! J'espère que tu te sens mieux ? Demandait-il comme si il s’inquiétait pour moi.
  • Oui, bien mieux.
  • Je t'apporte des fleurs ! Choisi par ma femme. Expliquait-il en me tendant le bouquet.
  • Oh…heu... merci... Dis-je en prenant les fleurs.
  • Je viens récupérer ton rapport au sujet du laboratoire numéro cinq. Je suis content que toutes ses horribles expériences se soient arrêtées. Malheureusement nous ne pouvons pas juger le général Grande vu qu'il est décédé. Reprit le Fhürer en joignant ses mains dans son dos.
  • Hum… C'est sûr...
  • Vous avez fait un très bon travail Edward. Le généralissime récupérait le rapport que j'avais écrit au sujet du laboratoire.
  • Merci.
  • Mais faite un peu plus attention à vous, vous n'êtes fait que de chair et d'os. Puis, Scar rôde toujours. C'est pourquoi j'ai demandé au commandant Armstrong de vous protéger jusqu'à son arrestation !
  • D'accord. Dis-je surpris qu'il s'inquiète autant pour moi.
  • Sur ceux, à la prochaine Fullmetal !

Le généralissime quittait son bureau et je dévisageais sa secrétaire avant qu'elle ne sorte… Pour moi il est claire que cette femme est…

  • Tu penses comme moi ? Me demandait soudainement Alphonse.
  • Ouais…
  • Alors cette femme c'est bel et bien… ?
  • Oui… je pense… mais silence pour le moment…
  • Tu vas en parler à Mustang ?
  • Je sais pas… ça pourrait le mettre en danger.
  • Hum pas faux…
  • Restons discrets pour le moment et ne parlons pas de ça… Dis-je en le fixant.
  • Oui.
  • Autre sujet, tu as appelé Winry pour mon bras ? J'ai du mal à le bouger depuis mon combat contre le samouraï.
  • Oui oui ! Elle arrive demain ! Elle m'a dit que de toute façon elle venait à Central pour l'anniversaire de Elicia.
  • Oh, c'est déjà son anniversaire… Elle grandit vite !
  • Oui, Hughes serait fier…
  • Ouais… Soufflais-je en songeant à Hughes.

Après ça je passais le reste de la journée avec Alphonse, et c'est vers dix huit heures que les médecins acceptaient que je sorte de l'hôpital. On rentrait donc sous la protection de Armstrong jusqu'à la caserne.

Après le repas du soir ou j'avais bien bien mangé, Alphonse commençait une partie de jeux de société avec Armstrong et j'en profitais pour m'éclipser. Je voulais rejoindre Mustang, il fallait absolument qu'on parle.

  • Où vas-tu ? Demandait le commandant avant que je ne sorte.
  • Je vais rejoindre Mustang ! Dis-je agacé qu'il me contrôle comme ça.
  • Je te rappelle que tu es sous ma surveillance ! Je ne dois pas te quitter. Dit-il très sérieusement.
  • Ça va… Je serais au bout du couloir avec le colonel ! Insistais-je.
  • Bon… va y… Dit-il en reprenant sa partie avec mon frère.

J'allais donc jusqu'à sa chambre, mais une fois à l'intérieur, aucune trace de Mustang. Il y avait bel et bien ses affaires mais visiblement il n'était pas rentré. Je me demande où il est à cette heure... ? Ça m'inquiète... Peut-être qu'il m'en veut terriblement de ne pas lui avoir parlé ce matin... ? Mais je ne pouvais pas le faire, c'est trop personnel... Cependant, j'ai bien l'intention de lui expliquer ce soir, je n'ai pas envie qu'on reparte dans une dispute lui et moi. Même si j'ai très peur qu'il soit trop en colère après moi, comme la dernière fois... Je me dis qu'il faut que je mette toutes les chances de mon côté pour l'adoucir... et je sais exactement comment faire.

Je profitais de son absence pour prendre une douche bien chaude, puis je me couchais dans son lit, vêtu seulement d'une de ses vestes de militaire que j'avais piqué dans sa valise. Puis je l'attendais, réfléchissant à tout ce que j'avais appris et vécu hier et aujourd'hui. Ma mère, enfin, l'Homonculus que j'ai créé, est la secrétaire du généralissime et je suis quasiment persuadé qu'il est au courant de tout. Aussi cette Envy à dit que « je lui ressemblait trop », je suppose qu'il faisait référence à mon paternel. Je sais pas ce que les Homonculus on après moi… Mais avec Al, il faut vraiment qu'on se méfie d'eux… Encore des ennemis en plus... Entre eux et Scar je ne suis pas aidé... Alors que tout ce qu'on veut avec Al, c'est trouvé cette pierre pour ramener nos corps...


À force d'attendre Mustang, je m'endormais dans son lit épuisé par la douleur de ma blessure et par toutes ses pensées angoissantes... Seulement j'ouvrais les yeux quelques heures plus tard, sentant des gouttes d'eau tomber sur mon visage et des baisers qui se déposaient sur mon épaule.

  • Roy… Dis-je en me retournant vers lui, sortant de mon sommeil.

Il se penchait au-dessus de moi, m'embrassant tendrement. Il avait les cheveux trempés, ainsi que son torse, visiblement il sortait de la douche. Après notre échange, il dit en souriant.

  • Je voulais t'ignorer car tu m'as encore vraiment agacé aujourd'hui. Mais je ne résiste pas en te voyant couché dans mon lit. De nouveau il me donnait un rapide baiser, se tenant toujours bien au-dessus de moi. J'adore revenir du travail et te voir endormi dans mon lit, ça me donne vraiment l'impression que tu n'es qu'à moi...
  • Je le suis. Répondis-je en l'enlaçant. Je voulais m'excuser pour ce matin… Marmonnais-je.
  • Qu'est ce que tu me cache Edward ? Dit-il en me repoussant un peu pour que je le regarde.

Je le dévisageais, glissant mes yeux sur son beau corps musclé recouvert de fines gouttelettes d'eau. Je ne pu m'empêcher de rougir en le voyant ainsi... Il était si beau... J'avais terriblement envie de l'embrasser...

  • Vous êtes beau… Dis-je d'une petite voix, le visage rougissant. Ça le faisait sourire, mais d'une main il saisit gentiment mes joues.
  • N'essaie pas de te défiler...
  • Alors, promettez-moi que vous ne vous mettrez pas en colère…? Dis-je en fronçant les sourcils inquiet de sa réaction.
  • Bon… Il se redressait s'asseyant à côté de moi. Je te le promets. A mon tour je m'asseyais. J'étais sûr qu'il allait se mettre en colère malgré ce qu'il prétendait... J'hésitais. Tu sais, tu peux tout me dire ? Il prenait ma main pour me rassurer. Tu me cache quelque chose que tu as appris hier ?
  • Non non, je vous ai tout raconté de ce que j'ai vu au laboratoire n°5. Expliquais-je.
  • Alors quoi ? Mustang me poussait jusqu'à ce que mon dos s'appuie contre les oreillers. Je pense que si l'on veut que notre relation dure, il faut impérativement qu'on apprenne à se parler, et à être honnête l'un envers l'autre. Reprit Mustang en donnant un baiser sur ma main.
  • Oui... Je pense aussi, mais ce matin je ne pouvais pas parler de ça devant Armstrong ou Riza. Ce que j'ai a dire, ne regarde que nous… Je lâchais sa main, croisant les bras gênés. Je fuyais son regard... J'avais sincèrement peur qu'il s'énerve, car moi à ça place je ne pourrais pas me contenir… Je n'ai pas envie qu'on se dispute de nouveau...
  • Je t'écoute ? Insistait-il. Je prenais une grande inspiration avant de me lancer.
  • Vous m'avez demandé de ne plus voir le lieutenant Lloyd et… Me coupais-je en le voyant se crisper d'énervement.
  • Et quoi ? Il fronçait les sourcils, s'éloignant un peu de moi.
  • Rien…
  • Quoi ? Comment ça rien ? S'agaçait-il.
  • Je ne veux pas créer de dispute inutile entre nous...
  • Tu en as trop dit Edward, c'est quoi le soucie avec Lloyd ? Dis-moi ?
  • Ne vous énervez pas, mais... Hier matin en sortant de la douche, dans la salle de bain commune, j'ai croisé Lloyd… Il voulait me parler de ce qui c'était passé entre nous et vous... Alors il m'a entraîné de force avec lui pour qu'on parle.
  • Oui, et ? Fit Mustang sur un ton strict.
  • Je lui ai immédiatement dit que j'étais de nouveau avec vous, mais avant que je ne sorte, il m'a embrassé… Avouais-je enfin difficilement.
  • Pardon…? Putain… Mais quelle connard ce type ! Lâchait Mustang furieux.
  • Il n'est pas méchant... Il voulait juste...
  • Juste tenter sa chance de nouveau avec toi, malgré que tu lui ai dis qu'on était ensemble... ! Mis à part ça, il n'est pas méchant. Me coupait Mustang avant de se lever du lit, semblant très agacé par mes révélations. Et toi tu ne l'as pas repoussé quand il t'a embrassé ? Me reprochait Mustang.
  • J'étais surpris ! Après je lui ai demandé de me laisser sortir ! Me défendais-je.
  • Tss... Mustang se mettait à rire d'agacement avant de reprendre sur un ton dédaigneux. Vous avez parlé de quoi précisément ?
  • Ça sert à rien de remuer le couteau dans la plaie... Marmonnais-je.
  • J'insiste. Dit sévèrement Mustang. Je le regardais et il semblait à deux doigts de vraiment s'énerver... J'expliquais alors.
  • Il... Il m'a demandé s'il avait une chance avec moi... si jamais je rompais avec vous. J'ai répondu que je n'avais pas l'intention de rompre...
  • Putain... géniale... Mustang me tournait le dos quelques minutes semblant se contenir. Donc tu ne lui a même pas dit non… ? Comme je m'en doutais, Mustang commençait à s'emporter.
  • Bah si ! Ça veut dire que je ne vous quitterais pas !
  • Non ! Absolument pas !! Tu ne réponds pas franchement et ça signifie que tu ne lui ferme pas la porte ! Tu es naïf à ce point, ou tu le fais exprès ?! Criait-il.
  • Arrêtez de dire ça ! Je ne suis pas naïf ! M'énervais-je à mon tour.
  • Tu préfères que je dise que tu est stupide ?! Rétorqua Mustang.
  • C'est vous l'abruti dans l'histoire à vous emporter comme ça !! Lui répondis-je en m'agenouillant sur le lit pour lui faire face.

Furieux, il arrêtait de tourner comme un lion en cage, revenant vers moi pour me plaquer contre le matelas. Il appuyait fortement sur mes épaules pour pas que je bouge...

  • C'est vrai que c'est moi l'abruti d'avoir laissé ce type vivant alors qu'il t'a touché putain ! Dit-il en me fixant furieux.
  • Vous recommencez à être con ! Je pensais que je pouvais tout vous dire !! Répondais-je un peu bouleversé de le voir aussi furieux.
  • Ok, alors dis moi ce que tu penses réellement de lui ? Tu as envie de lui ?! Tu l'aimes ?! Hurlait-il en serrant ses mains sur mes épaules.
  • Bien sûr que non !! Lui répondis-je sur le même ton.
  • Mais bien sûr… ! C'est pour ça que tu le laisses t'embrasser dans une douche ?!
  • Je l'ai repoussé ! Vous êtes bouché ?!
  • Qui me dit que tu n'as rien fait d'autre avec lui ?! Qui me dit que tu n'as pas couché avec ce pauvre type avant hier ?!
  • Moi je vous le dis ! Pourquoi vous ne me faite pas confiance ?!
  • Je te fais autant confiance, que tu me fais confiance ! Répondait Mustang.
  • C'est stupide !
  • Comment tu veux que je te fasse confiance quand tu te retrouve seul à seul avec ce type ?! Je te rappelle que tu l'as embrassé ! Met toi à ma place bon sang ! Souviens toi comme tu étais hors de toi pour Rift, alors que ce n'était que des mensonges !
  • C'est pas pareil ! Lui répondis-je.
  • Non, c'est vrai, car toi tu l'as réellement fait ! Argumentait-il.

Il n'avait pas totalement tort dans ce qu'il disait... Mais je ne vois pas en quoi ça nous avance de nous disputer comme ça... J'ai simplement voulu être honnête avec lui et voilà ou ça nous mène... C'est furieux que j'ajoutais.

  • J'aurais jamais dû écouter Alphonse, j'aurais rien dû vous dire ! Je tentais de le repousser agacé, mais Mustang m'attrapait par les poignets, ne semblant pas vouloir décolérer...
  • A parce qu'en plus tu n'avais pas l'intention de m'en parler ?! Il serrait son emprise de plus en plus.

Ne voyant pas de solution ou de réponse à lui donner, je commençais à me sentir mal... Tout ce que je ne voulais pas, était en train de se produire. C'était horrible... Sans me contrôler je commençais à sentir des larmes remplir mes yeux.

  • Mais vous avez vu l'état dans lequel vous êtes ?! Comment voulez vous que je n’appréhende pas de vous parler ?! Vous voulez de la sincérité, mais je ne peux pas discuter avec vous... ! Alors maintenant vous allez me faire quoi ? Me frapper ? Où encore me prendre de force ? Mustang me regardait avec des grands yeux, comme choqué que je dise ça.
  • Vous ne comprenez pas que c'est vous que j'aime ! Je me fiche totalement de lui… ! Je ne voulais pas vous le dire, car je ne veux pas vous perdre... Sanglotais-je.
  • Désolé... Mustang lâchait mes mains, tout en se redressant. Son visage était crispé par la tristesse, il semblait terriblement mal de ce qu'il venait de faire. Tu as raison… ce genre de comportement n'est pas digne de moi… ni de toi... Je m'asseyais à côté de lui, le dévisageant. Ça ne me ressemble pas… Soufflait-il en cachant son visage avec ses mains.
  • J'aurais dû vous le dire tout de suite… Mais j'avais peur que... Me coupais-je cherchant mes mots.
  • De moi... ? Mais c'est normal que tu aies peur de moi, tu as vu comment je te traite ? Dit-il en me tournant le dos, s'asseyant au bord du lit.
  • Non, je n'ai pas peur de vous. Dis-je en me glissant jusqu'à lui.
  • Si…
  • Roy… Je tirais son bras et je venais m'asseoir sur lui glissant mes bras autour de son cou. Il me regardait d'un air totalement abattu. Je sais que vous êtes jaloux, au moins autant que moi… Et je m'attendais à votre réaction... Car j'aurais réagi exactement de la même façon... Voir bien pire. Dis-je en lui adressant un petit sourire. Mais j'aimerais vraiment qu'on oublie toute cette histoire et qu'on reparte comme avant, tout en étant le plus sincère et honnête l'un envers l'autre. Je n'ai plus envie de vous cacher des choses... J'ai envie de vous faire pleinement confiance... De me reposer sur vous... Dis-je en posant ma tête sur son épaule. Il passait ses mains dans mon dos pour me serrer fort contre lui.
  • Je te traite d'abruti, de naïf et toi… Tu fais encore un pas vers moi, me réconfortant, me pardonnant ma méchanceté… Marmonnait-il. Pourquoi tu es si compréhensif avec moi, je ne le mérite vraiment pas... Je me reculais un peu pour le regarder, je glissais mes mains sur ses joues.
  • Parce que je vous aime Roy Mustang... Je vous aime... Dis-je en le serrant de nouveau contre moi... Il faisait de même, lâchant un petit rire.
  • Parfois, j'ai l'impression que c'est toi l'adulte entre nous… Je suis désolé de m'être emporté comme ça. Je suis à cran en ce moment... Depuis la mort de Hughes... Je suis à cran... Avouait-il.
  • Pas grave... Je suis là pour vous...
  • Avec toi c'est pire… Dit-il en posant sa tête contre moi. Car je n'ai jamais aimé quelqu'un d'autre comme je t'aime toi... Mes sentiments sont difficilement contrôlable, et je sais que ce n'est qu'une question de temps avant que...


Toc toc toc.


  • Qui sait ? Soufflait Mustang avec un brin agacé qu'on nous coupe dans ce moment de tendresse.
  • C'est le commandant Alex-Louis Armstrong. Je viens vérifier qu'Edward va bien ? Dit-il à travers la porte.
  • Je vais bien… Dis-je à voix haute un brin agacé aussi… Il nous coupe vraiment au mauvais moment. Mustang se livrait totalement à moi… quel chieur celui-là…
  • Parfait. Je vous souhaite une très belle nuit ! S'exclamait-il.
  • Il ne fait pas semblant quand il a une mission... Dit Mustang en m'adressant un sourire.
  • Grave… Il me suit partout… Soupirais-je.
  • Et je t'avoue que ça me rassure qu'il prenne soin de toi, avec Scar dans les parages on n'est jamais trop prudent. Dit Mustang en posant son front contre le mien.
  • Hum… Dites moi Roy, maintenant qu'on se dit tous, vous pourrez nous aider pour le livre ?
  • Avec plaisir.
  • On bloque... Soupirais-je.
  • Je ferais au mieux.
  • Merci... ! Soufflais-je… Mais Mustang ne me lâchait pas du regard, et je rougissais à force de le voir me scruter. Pourquoi me fixez-vous comme ça ? .
  • Je ne veux pas perdre une miette de ses moments passés avec toi... Dit-il avec un petit sourire charmeur.

Je ne répondais rien et je me contentais de venir l'embrasser avec fougue... J'avais envie de le sentir contre moi... Envie de lui... Mes mains glissaient sur son corps, touchant son torse musclé. Il était si parfaitement dessiné... Il est si beau... Je me sentais déjà très excité en à peine quelques minutes... Tout en continuant mes baisers, je descendais mes mains, pour venir malaxer son sexe à travers son boxer, mais il m'attrapait les poignets me stoppant.

  • Attends Edward. Dit-il en reculant sa tête pour rompre notre baiser.
  • Quoi ? Dis-je surpris qu'il m'arrête, je penchais la tête sur le côté l'air interrogateur.
  • Moi aussi j'ai envie d'être honnête avec toi... Dit-il en penchant la tête, comme s'il avait quelque chose de grave à dire.
  • Je vous écoute ?
  • C'est dur... Dit-il en posant une main sur son visage.
  • Dite moi.. ? Dis-je inquiet de le voir comme ça...
  • Tu sais... Je veux... Je veux que tu saches que j'ai vraiment fait des choses affreuses pendant la guerre d'Ishbal...
  • Roy... Je sais... Dis-je en caressant sa joue délicatement.
  • Non, tu ne sais pas... Il poussait ma main, il semblait en avoir gros sur le cœur... Je n'aimais pas le voir aussi mal. Parfois, j'oublie que Mustang est un homme fragilisé par la guerre...
  • Roy regardez moi. Dis-je en relevant son visage vers le mien. Je me fiche de votre passé... Le mien n'est pas glorieux non plus... Ce qui compte c'est ce que vous êtes aujourd'hui, car c'est cet homme que j'aime.
  • Tu ne me connais peut-être pas assez. Marmonnait-il.
  • Je vous connais assez pour savoir que je vous aime vraiment, peu importe ce que vous avez fait ! Lui souriais-je.
  • Comment fais-tu pour être aussi parfait Edward ? Dit-il avant de me donner un baiser que je retournais fougueusement, dévorant ses lèvres.
  • Détendez vous maintenant. Lui murmurais-je en collant mon corps bien contre le sien...
  • Edward... Dit-il d'une petite voix. Mais je l'ignorais, commençant à embrasser ses joues pour ensuite descendre sur son cou.

Je le sentais un peu fatigué et à cran ce soir… Mais moi, j'avais très envie et je sais que ça va lui faire penser à autre chose... Je descendis donc de ses jambes, le tirant par le bras pour l’entraîner sur le lit avec moi. Il s'allongeait, se laissant pour une fois guider. Je posais mes mains dans les siennes, m'allongeant au-dessus de lui. Cependant je sentais ses mains glisser très mollement sur moi, et il répondait à peine à mes baisers comme s' il pensait à autre chose. Je n'aimais pas le voir comme ça… Je me stoppais, le regardant un peu déboussolé.

  • Vous n'avez plus envie de moi ? Demandais-je d'une petite voix.
  • Si... Désolé... Juste que je réfléchis beaucoup trop ce soir... Dit-il en s'asseyant tout en soupirant.
  • Après... On est pas obligé de... Dis-je en m'asseyant à côté de lui. Vous semblez vraiment tracassé ?
  • Un peu, mais je ne vais pas t'embêter avec mes problèmes, tu en as déjà trop à gérer.
  • Dite moi ? Insistais-je.
  • Toute cette histoire avec le laboratoire numéro cinq... Je trouve ça étrange. Puis... Je m'inquiète pour toi. Cet Homonculus semblait bien te connaître… Dit-il en caressant ma joue.
  • Hum... C'est vrai… Dis-je en songeant à Envy. Je pense que beaucoup de gens importants sont impliqués dans cette histoire. Lui dis-je honnêtement.
  • Comme Bradley ? Dit-il en me regardant… Visiblement Mustang aussi avait des doutes sur le généralissime.
  • Oui, je le soupçonne aussi... Il... Il est toujours en compagnie de cette femme… Je penchais la tête, dévisageant mes mains.
  • Qu'elle femme ? Dit Mustang, intrigué.
  • Sa secrétaire.
  • Bah, c'est normal c'est sa secrétaire. Me répondait-il ne comprenant pas trop où je voulais en venir.
  • Cette femme... Elle a le visage et la voix de notre mère...
  • Vraiment ?
  • Oui... Je pense que c'est une Homonculus. Lui avouais-je. Mustang restait silencieux comme choqué.
  • C'est celle que j'ai créé il y a six ans… J'en suis sûr…
  • Si c'est vrai ce que tu dis... Il va falloir qu'on fasse attention, toi et moi... Dit-il en me prenant dans ses bras.
  • Hum... Toi surtout... Dis-je en le serrant fortement.
  • Non toi surtout... C'est toi le plus menacé dans cette histoire. Mustang se penchait au-dessus de moi pour m'embrasser, je répondais alors malicieusement, passant mes bras autour de son cou.
  • Non toi... ! Il m'adressait enfin un vrai sourire avant de me répondre.
  • Non toi.
  • Toi... Dis-je en venant mordiller sa lèvre de façon sensuelle.
  • Toi... Marmonnait-il avant de m'embrasser langoureusement à son tour.

Je retrouvais enfin mon Mustang... De nouveau je sentais son désir pour moi, ce désir ardent... Il me touchait, m'embrassait avec fougue... Rien à voir avec toute à l'heure. Et enfin je pouvais satisfaire mon envie de me coller et de m'unir à lui... Cette conversation nous a permis, je pense, d'avancer dans notre relation. Je ne veux plus lui cacher des choses... Je veux me reposer sur lui... Mustang est quelqu'un de bien et je l'aime vraiment... 


A suivre !


Prochain chapitre : Une princesse presque parfaite !

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