Réécriture de contes à la Ghost Whisperer

Chapitre 23 : Rebecca au Chaperon Beige

3738 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 15/09/2025 18:49


Voici la référence du conte : « Le Petit Chaperon Rouge », dans Jacob et Wilhelm Grimm, Les contes – Kinder – und Hausmärchen, tome I, texte français de présentation par Armel Guerne, Paris, Éditions Flammarion, 1986 [© 1967], d’après l’édition de 1812, p. 160 à 164.





Il était une fois une adorable adolescente, Rebecca Cahill, qui avait le don de voir les esprits errants(1), que tout le monde aimait rien qu’à la voir, et plus que tous, sa grand-mère,  Mary(2), qui ne savait que faire ni que donner comme cadeaux à l’enfant. Une fois, elle lui donna un petit chaperon de velours beige et l’adolescente le trouva si joli, il lui allait tellement bien qu’elle ne voulut plus porter autre chose et qu’on ne l’appela plus que Becca au Chaperon Beige(3).


Un jour, sa mère, Joan(4), lui dit :

— Tiens, Becca, voici un morceau de galette et une bouteille de vin ; tu iras les porter à ta grand-mère ; selon les nouvelles que j’ai eu de mon père, elle est malade et affaiblie, et elle va bien se régaler. Vas-y tout de suite, avant qu’il ne fasse trop chaud ; et sois bien sage en chemin et ne saute pas à droite ou à gauche pour aller tomber et me casser la bouteille de grand-mère, qui n’aurait plus rien. Et puis, dis bien bonjour en entrant et ne regarde pas d’abord dans tous les coins !

L’adolescente pensa Je le sais bien, mère… Tu me le répètes à chaque fois… Je sais comment me comporter(5)… 

Elle s’éclaircit la gorge puis dit :

— Je serai sage et je ferai tout pour le mieux.

Rebecca fit ses au revoir et partit. Mais la grand-mère habitait à une bonne demi-heure du village, tout là-bas, dans la forêt.


Et lorsque Becca au Chaperon Beige entra dans la forêt, ce fut pour rencontrer un esprit errant. C’était celui d’un adolescent vêtu d’un sweater brun et d’un pantalon jeans. Elle le regarda d’un air étonnée et balbutia :

— Je suis Rebecca Cahill. Et vous ?

— Daniel Asher, répondit-il(6).

Il fit une courte pause puis ajouta, lueur d’inquiétude dans ses yeux bruns :

— Mademoiselle, soyez sur vos gardes, car le loup rôde dans la forêt…

Elle regarda craintivement autour d’elle, puis ramena son attention vers l’esprit. Elle murmura, les yeux écarquillés :

— Comment puis-je l’éviter ?

— Vous n’avez qu’à me suivre, répondit Daniel d’un ton assuré. J’ai repéré un couple qui fait du camping…

Il se retourna et fit un geste de sa main droite devant lui. Puis, il avança d’un pas rapide, sans même toucher le sol. Becca au Chaperon Beige le suivit sans hésiter. Ils marchèrent ainsi pendant une dizaine de minutes. Elle remarqua que son guide passa à travers des arbres.

Les yeux grands comme des soucoupes, elle pensa Daniel ne peut pas être vivant… Peut-être est-il un puissant sorcier ou un esprit ? J’espère bien que je saurai bientôt qui il est(7)


Les deux jeunes se rendirent à un endroit un peu dégagé, à la droite d’un bouleau, une tente de camping et une voiture bleu foncé les attendaient(8). Un homme musclé, qui préparait un feu, interrompit son activité pour regarder autour de lui, ayant entendu le bruit de Rebecca qui écartait les branches des arbustes les plus près de lui. Il dit d’une voix assurée, sans trembler :

— Qui est-ce ? Si vous vous êtes égarée en chemin, je peux vous aider à retrouver la ville la plus proche d’ici…

Une voix féminine se fit entendre derrière lui :

— Jim, qu’est-ce qui se  passe ?

Il se retourna vers sa femme, qui le rejoignit. Elle était une élégante et petite brunette sur des talons hauts. 

L’adolescente s’avança vers eux, méfiante.

Que me veulent-ils ? Sont-ils bienveillants ?

Le grand homme la rassura en ces termes :

— Jeune femme, je suis Jim Clancy, un ambulancier de Grandview. 

Il fit un geste vers la brunette à ses côtés et la présenta : 

— Mon épouse, Melinda Gordon, antiquaire et propriétaire du The Same It Never Was Antique(9).

Cette dernière remarqua Daniel Asher à la droite de la nouvelle venue. L’esprit la regarda d’un air étonné et balbutia :

— Vous me voyez ?

Elle confirma d’un mouvement positif.

— Et vous ? Quel est votre nom ? demanda l’épouse de Jim en faisant un geste vers l’adolescente.

— Rebecca Cahill.

— Moi, c’est Daniel Asher, répondit le revenant.

Melinda donna un coup de coude à son mari et murmura :

— Rebecca est suivie par un esprit errant…

Il manifesta sa compréhension d’un geste positif.

Becca au Chaperon Beige promena son regard de l’entité à Melinda et inversement en pensant : Daniel Asher est un esprit ? Hmmm, intéressant à savoir…

— Je peux vous aider si vous êtes blessée… ajouta Jim d’un air cordial, en faisant un geste des mains vers l’adolescente.

Becca au Chaperon beige ôta prestement la capuche et répliqua d’un air assuré : 

— C’est correct, Monsieur, je ne suis pas blessée… 

Elle fit un geste de son bras droit en tendant le panier contenant le morceau de galette et précisa :

— En fait, je vais chez grand-mère, qui est malade, pour lui apporter de la galette et du vin. Ma mère et moi avons cuit la galette hier et cela lui fera du bien.

— Où habite-t-elle, votre grand-mère, Rebecca ? demanda d’une voix douce Melinda.

— Plus loin dans la forêt, à un quart d’heure d’ici ; c’est sous trois grands chênes, et juste en dessous, il y a des noisetiers(10).

— Par contre, soyez vigilante, ajouta l’ambulancier.

— Le loup ? questionna l’adolescente.

Il confirma d’un mouvement de tête positif et précisa :

— Je l’avais vu passé, il y a peut-être quelques minutes…

— Rebecca Cahill, intervint Melinda d’une voix douce, comment vous nous avez trouvé ? Est-ce Daniel Asher qui vous a guidé ?

— Exactement… 

— Et vous le voyez ?

— Oui…

— Nous avons alors un don commun ! s’exclama Melinda d’un air enjoué, en faisant un grand geste comme pour enlacer l’adolescente. C’est génial !

— Et alors ?

— Et bien, savez-vous comment nous, les passeurs d’âmes, devons les aider ?

Rebecca secoua sa tête.

— Ce n’est pas grave que vous ne le savez pas, je peux vous l’expliquer… Je l’ai moi-même appris de ma grand-mère maternelle, Mary Ann Patterson(11).

— Merci, murmura timidement l’adolescente. J’accepte d’être votre élève.

— C’est vraiment chouette, Mel, commenta Jim, de savoir que tu n’es pas la seule à voir les esprits…

L’interpellée confirma positivement.

— Très bien de se faire une amie, dit-il, mais je pense bien que le demoiselle doit apporter la galette et la bouteille de vin à sa grand-mère. Et je propose que ma femme et moi nous vous accompagnons… Pour votre sécurité…

— Merci beaucoup, murmura timidement Becca au Chaperon Beige, gênée que des inconnus lui accordaient autant d’attention.

— Il n’y a pas de quoi, répliqua l’ambulancier avec son plus beau sourire. D’autant plus que je peux toujours appeler mon ami l’inspecteur Carl Neely, qui est un policier très sympathique qui manie n’importe quelle arme(12)… Il saura nous défendre contre le loup même si nous le rencontrons sur notre route… D’ailleurs, je téléphone à l’instant !


Il sortit son téléphone cellulaire de sa poche et composa le numéro de son ami inspecteur et lui dit de venir au plus vite dans la forêt près de Grandview, en précisant la localisation avec sa boussole. Carl Neely accourut aussitôt. C’était un grand homme vers la trentaine, aux traits sévères, large d’épaules, terrifiant dans son uniforme de police — sous lequel il cachait un gilet pare-balles ; avec une ceinture qui contenait un pistolet, une matraque, un teaser, un fusil de chasse, un gourdin, un sabre et une épée. Il rangea sa boussole dans la poche de son pantalon d’uniforme et salua le petit groupe. Puis ils se mirent en route. Chemin faisant, Melinda expliqua à Rebecca comment aborder les esprits, en lui recommandant tout particulièrement de ne pas avoir peur d’eux.


Pendant ce temps-là, le Loup, qui s’était tapi derrière un arbuste près de la tente du couple, avait surpris la conversation. Il savait alors où habitait la grand-mère de Becca au Chaperon Beige(13). Fort de ce renseignement, il pensa : Un fameux régal, cette mignonne et tendre jeunesse ! Grasse chère, que j’en ferai : meilleure encore que la grand-mère, que je vais engloutir aussi. Mais attention, il faut être malin si tu veux les déguster l’une et l’autre.

Telles étaient les pensées du loup tandis qu’il courait tout droit à la maison de la grand-mère Mary(14). Il frappa à sa porte.

— Qui est là ? cria la grand-mère.

— C’est moi, Rebecca Cahill, Becca au Chaperon Beige, dit le loup en adoucissant sa voix ; je t’apporte de la galette et du vin, ouvre-moi !

— Tu n’as qu’à tirer le loquet, cria la grand-mère. Je suis trop faible pour aller t’ouvrir.

Le loup tira le loquet, poussa la porte et entra pour s’avancer tout droit, sans dire un mot, jusqu’au lit de la grand-mère, qu’il avala. Il mit ensuite sa chemise, s'enfouit la tête sous son bonnet de dentelle et se coucha dans son lit, puis tira les rideaux de l’alcôve.




Jim Clancy, Melinda Gordon, Rebecca Cahill, Daniel Asher et Carl Neely arrivèrent chez la grand-mère. L’inspecteur remarqua la porte ouverte et dit aux trois vivants d’un ton sérieux :

— Restez à l’extérieur. Je vais voir si le Loup n'est pas entré.

Les autres approuvèrent, tout aussi étonnés que la porte fut ouverte.

Carl vérifia l’état de ses armes et entra dans la maison, son pistolet de policier à la main.

Il se rendit directement dans la chambre de la grand-mère de Rebecca et, notant le museau gris du loup, cria : 

— Haut les pattes !

C’est une évidence que les poils gris ne sont pas les cheveux de la grand-mère de Rebecca Cahill, pensa l’agent de police. À ma connaissance, elle n’a pas de barbe…

La bête, surprise, s’enfuit encore plus dans les draps.

L’inspecteur dit : 

— La grand-mère de la petite Rebecca Cahill n’est pas ici.

Le Loup, en adoucissant sa voix du mieux qu’il pouvait, répondit :

— Monsieur, je…

— Bien essayer, coquin !

Carl pointa rapidement son fusil de chasse et son pistolet vers le Loup et ajouta d’un air très sérieux :

— Monsieur le loup, quand avez-vous vu la dernière fois la grand-mère de Rebecca Cahill ?

— Je ne l’ai pas vu, Monsieur le gendarme, protesta son interlocuteur en agitant ses pattes antérieures sous les draps en un signe de négation.

— Pourquoi êtes-vous vêtu de sa chemise et de son bonnet ?

— Elle me les avait donné, improvisa-t-il.

— Menteur ! Vous l’avez dévoré ! Haut les pattes ! Et recrachez-la immédiatement !

— Quelle déduction !

— Je vous connais très bien, Monsieur le loup ! Ne jouez pas au malin avec moi ! Dites seulement un mot de plus et je prends votre peau !  

Le policier, pour en ajouter sur la menace, approcha les armes vers lui, index sur les gâchettes.

De peur, le loup recracha la grand-mère, qui était encore vivante.

Carl s’assura que la bête quitta la maison, sans menacer Rebecca ou ses amis. Le policier suivit encore le loup dans la forêt, pour être certain qu’il ne commette pas de mal à personne.



Pendant ce temps, à l’extérieur, Melinda et Rebecca, un peu à l’écart, près d’un gros chêne, profitèrent de ce moment pour engager la conversation avec l’esprit errant.

L’antiquaire demanda d’une voix douce :

— Daniel Asher, pourquoi êtes-vous encore parmi les vivants ?

— Pour protéger ceux qui passent dans la forêt des loups.

— Sont-ils dangereux ?

— Oui. Ils dévorent les jeunes gens qui passent par là.

— Seriez-vous l’un d’eux ? fit Melinda, les yeux larmoyants.

— Heureusement que non…

— Alors, quelles sont les derniers souvenirs que vous avez ?

Mine pensive, l’entité répondit après un silence :

— Un arbre…

— Que s’était-il passé ? demanda Rebecca.

— J’avais percuté un arbre et je suis sorti de mon corps, dit-il d’une voix émue. C’était sans doute l’effet du sort de la sorcière que j’avais rencontré à l’entrée de la forêt(15)… 

Daniel enchaîna sur un ton courroucé, ses yeux bruns lançant des éclairs, les traits tendus :

— C’est pourquoi je me suis promis à moi-même de protéger les jeunes qui passeront dans la forêt de tous ces dangers ! Pour les aider à éviter les sorcières et les loups qui rôdent dans la forêt !

— Très bien, murmura l’antiquaire avec un petit sourire. Pouvez-vous comprendre qu’il est impossible de protéger tout le monde ?

— Pourquoi pas ? répliqua-t-il, moue boudeuse au visage.

— Premièrement, certains gens savent se défendre contre les sorcières, les loups et les autres êtres dangereux qui peuplent la forêt…

— Vous, le savez-vous ?

— Non, mais j’ai mon mari et mon ami policier qui, eux, savent comment se défendre contre les animaux sauvages. Pour se protéger des sorcières, j’ai mon ami le professeur Richard Payne(16).

— D’accord, je vois ce que vous voulez dire…

En espérant qu’il réalisera ce qu’il doit faire… De partir dans la Lumière, pensa Melinda en soupirant.

Daniel, après un long silence, dit, mine pensive :

— C’est vrai que vous avez raison… Je n’ai pas à craindre pour ceux qui passeront dans la forêt. S’ils sont bien protégés, je ne sers à rien…

Il regarda autour de lui, pour fixer vers sa droite. Il murmura :

— Je vois une lumière… elle est tellement magnifique… Tellement accueillante… Chaleureuse…

— C’est pour vous… approuva l’antiquaire, les larmes aux yeux. Allez-y sans crainte…

Et l’esprit, visage rayonnant d’une joie irréelle, celle que seule une âme en paix pouvait avoir, s’avança d’un pas sûr vers sa droite, vers la lumière que lui seul voyait. Et Daniel Asher disparut de la vue des deux femmes. Ces dernières ne manquèrent pas de verser une larme de joie au départ définitif de l’esprit. 


À ce moment, le Loup sortit en courant de la maison de la grand-mère maternelle de Rebecca. Les deux femmes, de peur, se cachèrent derrière le chêne le plus près d’elles. Carl s’approcha du trio et dit d’un ton sérieux, en pointant derrière lui avec son pouce : 

— Jeune demoiselle, vous n’avez rien à craindre. Votre grand-mère est sauve. Quant au loup, je lui ai donné une bonne leçon de sorte qu’il n’osera plus s’en prendre aux hommes.

— Sérieux ? demanda l’adolescente d’une voix tremblante

— Je vous l’assure, répondit-il en bombant son torse de fierté. C’est mon honneur. Je ne suis quand même pas un gardien de la paix pour rien.

— Merci beaucoup…

— Avec autant de talent, plaisanta Jim, tu pourras devenir garde forestier !

— Ouais, répliqua son ami inspecteur en haussant les épaules. Je n’y avais pas pensé… Mais c’est une bonne idée ! …


Becca au Chaperon Beige entra d’un pas léger dans la maison de sa grand-mère et la salua :

— Bonjour, grand-mère Mary !

— Bonjour, Becca !

— Voici la galette et la bouteille de vin que ma mère a voulu que je t’apporte.

— Merci beaucoup ! Tu es vraiment un ange !

Elle s’attabla dans sa petite cuisine, mangea la galette et but le vin que sa petite-fille avait apporté. Quelques jours plus tard, elle retrouva son aise(17). Becca au Chaperon Beige revint chez sa mère. 


Carl Neely, lui, revint à Grandview pour se renseigner sur les conditions d’admission au poste de garde forestier. Jim Clancy et Melinda Gordon, eux, à la fin de la journée, revinrent dans leur maison.




****



Plusieurs années plus tard, quand Becca au Chaperon Beige apportait de nouveau de la galette à sa vieille grand-mère Mary, un autre loup essaya de s’approcher d’elle, sauf que Carl Neely, qui était devenu garde forestier, le repéra et courut à sa poursuite. La route était libre et elle se rendit sans encombre chez sa grand-mère. Depuis ce jour, la nouvelle du redoutable garde forestier fut la peur de tous les loups de la forêt, de sorte qu’aucun ne fit le moindre mal aux êtres humains qui passèrent là(18).




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(1) Dans Ghost Whisperer, Rebecca Cahill est une adolescente qui voit les esprits.


(2) Nous avons inventé un nom à la grand-mère maternelle de Rebecca Cahill, pour mieux cadrer avec le conte.


(3) Nous respectons le surnom de Rebecca, qui est est Becca, en y ajoutant celui du conte le Petit Chaperon Rouge. Nous avons, par ailleurs, changé la couleur du chaperon, afin qu’elle puisse mieux se camoufler dans la forêt.


(4) Le nom de la mère de Rebecca est repris de la série américaine.

 

(5) Nous avons ajouté cette pensée à Rebecca.


(6) Nous avons repris le nom de l’esprit errant qui guide Rebecca Cahill dans la forêt de Grandview. Seulement, nous l’avons un peu vieilli, pour la cause de la réécriture.


(7) Dans Ghost Whisperer, Rebecca Cahill ne comprend pas du tout qu’elle voit les esprits errants. C’est Melinda Gordon qui lui expliquerait comment gérer son don.


(8) Nous avons repris le contexte de la rencontre de Jim et Melinda avec Rebecca de la série américaine.


(9) Nous reprenons ces informations sur Jim Clancy et Melinda Gordon telles que présentées dans Ghost Whisperer.


(10) Dans le conte, il s’agit d’une partie du dialogue avec le loup, que le Petit Chaperon Rouge rencontre.


(11) Nous reprenons le fait que Melinda, dans Ghost Whisperer, a appris de sa grand-mère maternelle la manière de vivre avec son don. La rencontre de Rebecca et de Melinda est différente, et surtout moins directe, mais nous avons modifié pour la cause de la réécriture.


(12) Dans Ghost Whisperer, Carl Neely est un inspecteur qui apparaît brièvement dans quelques épisodes des troisième et quatrième saisons. Il est en effet présenté comme un ami de Jim Clancy. C’est en raison de la réécriture que nous ajoutons le fait qu’il sait manier toutes les armes.


(13) Changement par rapport au conte, car le Loup détient cette information du Petit Chaperon Rouge lui-même.


(14) Nous avons abrégé le conte, car le loup suggère au Petit Chaperon Rouge de regarder les fleurs et les oiseaux, au lieu de marcher droit devant elle comme si elle allait à l’école. Mais nous avons repris ses pensées.


(15) Nous avons modifié la cause du décès de Daniel Asher, car il est mort, ses parents et lui, dans un accident de voiture dans la forêt.


(16) Dans Ghost Whisperer, Richard Payne est un professeur d’Anthropologie des sciences occultes à l’Université Rockland, la seule université de Grandview. Il aide beaucoup Melinda tout au long des première et deuxième saisons avec ses connaissances dans son domaine d’intérêt.


(17) Nous avons modifié considérablement cette partie du conte, dans lequel le Petit Chaperon Rouge arrive chez sa grand-mère, que le loup a dévoré. Il dévora aussi la fillette puis s’endormit, en ronflant fort. Le chasseur, qui passait devant la maison, s’étonna que la vieille ronflait, entra et découvrit le loup. Se doutant que le loup avait mangé la grand-mère, le chasseur prit des ciseaux pour tailler le ventre, dans lequel il vit le Petit Chaperon Rouge et sa grand-mère. Il les sortit toutes les deux et la fillette apporta des pierres pour les placer dans le ventre du loup endormi. Le loup, lorsqu’il se réveilla, voulut bondir, mais en raison de la lourdeur des pierres, tomba mort sur le coup. Le chasseur partit avec sa peau et le Petit Chaperon Rouge donna à sa grand-mère la galette et la bouteille de vin. 


(18) Nous avons encore une fois modifié la fin du conte, dans lequel le Petit Chaperon Rouge rencontra un autre loup, sauf qu’il ne se laissa pas distraire et se rendit chez sa grand-mère. Ce loup frappa à la porte, mais ni la grand-mère ni la fillette n’ouvrit la porte. Le loup fit alors plusieurs fois le tour de la maison pour finalement sauter sur le toit, dans l’espoir de voir sortir le Petit Chaperon Rouge. La grand-mère, qui se doutait bien de ses intentions, proposa de faire cuire des saucisses en portant l’eau de cuisson dans une grande auge de pierre. Le loup, alléché par l’odeur qui sortait de la cheminée, se pencha pour finalement tomber dans l’auge, où il se noya. Depuis, personne ne fait le moindre mal au Petit Chaperon Rouge.

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