Bellatrix, une autre vie.

Chapitre 2 : Chapitre 1 : Année 1968, L'accident

1230 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 19/04/2018 18:45

Année 1959


Naissance de la dernière fille Black, Bellatrix, fille de Druella et Cygnus Black.


Année 1968


Elle avait toujours était différente, un peu plus intelligente que les autres peut être. Elle n'avait pas beaucoup d'amis, et souvent ceux qu'elle avait ne le restaient pas longtemps. C'était sûrement du au fait qu'elle pouvait faire apparaître de la magie sans baguette, avant même d'avoir l'âge d'apprendre la magie. Elle la faisait sortir de ses paumes de main, juste en y pensant. C'était beau et gracieux. Elle pouvait la regarder pendant des heures entières à l'époque où elle ne l'avait encore jamais montré à personne. Mais un jour elle eut le malheur de le montrer à ses sœurs, Narcissa et Andromeda, alors qu'elles jouaient toutes les trois dans le grenier de la maison. Nacissa, sa plus grande sœur, fut effrayée et se hâta vite de raconter ce qu'elle avait vu à ses parents. M et Mme Black avaient aussitôt convoqué toutes leurs filles dans le grand salon d'un air très grave. Bellatrix en voulait énormément à sa sœur de l'avoir trahis en la dénonçant, elle entra donc dans la pièce plus énervée que jamais.


-BELLATRIX ! gronda sa mère. Comment est-ce possible ! Depuis quand peux tu faire ça ?


-Je ne sais pas, répondit la petite en bougonnant. Ça n'a pas d'importance.


-Ça n'a pas d'importance ? hurla sa mère, non mais je rêve. Imagines-tu la tête des voisins si ils apprenaient que notre fille est... Je ne sais même plus comment on dit déjà...


-Les mages ? tenta Andormeda.


Mme Black tressailli.


-Ah oui voilà c'est ça.


Nacissa émis un petit cri d'horreur.


-Maman, qu'allons nous faire ? Est-ce qu'on va la brûler ? Comme au Moyen-Age ? lança-t-elle pleine d'horreur.


-Bien sûr que non ne soit pas sotte Cissy, coupa son père.


-Il va falloir la cacher !


Le ton de Mme Black était brisé.


-Il ne faut surtout pas que les voisins l'apprennent. Écoutaient moi bien les enfants, si jamais une seule personne apprend cela en dehors de la famille nous somme fichu ! Et votre père peut dire adieu à son travail !


Son ton était devenu menaçant. 


Les deux sœurs aînées acquiescèrent. Bella, elle, avait gardé ses yeux fixés sur ses chaussures.


-Oh Cygnus !


Mme Black c'était effondrée sur son fauteuil.


-Mais qu'avons-nous fait pour mériter cela ? Notre lignée était pourtant parfaite, aucun défaut, jamais. Si nos ancêtres voyaient ce que l'on vient de créer ils se retourneraient dans leurs tombes.


Bella sentait que sa colère devenait de plus en plus forte.


-Notre enfant est déjà finis ! On ne pourra jamais lui trouver un mari de sang pur qui veuille d'Elle ! Et puis adieux l'éducation ! Jamais elle ne pourra être admise à Poudlard avec...


-QUOI !? hurla Bellatrix, et pourquoi je ne pourrai pas aller à Poudlard moi ?


-Nous ne pouvons pas nous permettre de te montrer à qui que se soit Bellatrix , gronda sa mère, et puis de toute façon jamais tu ne seras acceptée à Poudlard comme ça de toute façon.


-J'AI AUTANT LE DROIT D'ALLER À POUDLARD QUE CISSY !


Bellatrix c'était jetée sur sa mère et hurlait à plein poumons. C'était injuste. Ses parents étaient affreux, comment pouvaient-ils la traiter de la sorte pour seulement quelques flammes qui sortent de ses mains. Son père c'était rué sur elle pour la détacher de sa femme.


-Bellatrix lâche ta mère ! hurla-t-il. Bellatrix dans ta chambre !


Mais Bellatrix ne l'écoutait plus. La colère et la rage qui étaient montées en elle durant toute la discutions venaient de déborder. Tout à coup elle senti que tout son corps avait monté en chaleur. Comme si les lignes qui délimitaient son corps disparaissaient. Puis tout ce passa très vite, elle hurla toute la rage qu'elle éprouvait, laissant sortir toute la magie présente dans son corps.

Et elle s'évanouit.





Quand elle se réveilla, elle était allongée dans le lit de sa chambre. Elle avait de la fièvre, elle le sentait. Sa tête lui faisait horriblement mal mais se n'était pas le pire comparé à l'horrible impression qu'elle avait : il s'était passé quelque chose de grave.

Doucement elle sortit de son lit, et marchant à pas de loup pour ne pas faire grincer les planches du parquet, elle se dirigea vers la porte.

Il n'y avait personne dans l'escalier, ni dans le hall d'entrée, ni dans les autres chambres de la maison. Elle se dirigea alors vers la cuisine.


-Papa ?


Aucune réponse.


- Maman ? retenta-t-elle.


Mais personne ne répondit.

L'avaient-ils abandonné ? Auraient-ils profité de sa maladie pour s'enfuir dans un autre pays ? Non Cissy ne les aurait pas laissé faire, pensa-t-elle.

Pourtant il n'y avait personne.

Bellatrix sentit les larmes lui monter aux yeux. Il faut dire que la fièvre n'arrangeait pas son état. Elle se laissa donc tomber devant la cheminée espérant désespérément que sa famille y apparaisse.

C'est alors qu'elle entendit une petite voix venant de la cave : c'était Zadig, leur elfe de maison. Elle se leva d'un bon et couru jusque dans la cave, manquant de tomber faute d'une marche cassée.


- Zadig ! Zadig ! s'écria-t-elle. Où sont mes parents ? Où sont mes sœurs !? Ils m'ont abandonné c'est ça ? Répond moi !


Elle avait attrapé la pauvre créature et la secouait dans tout les sens.


- Non Ma-da-me, vous... vous étiez malade. Vous ... vous, votre sœur... aussi. Ils... Ils sont... partis à St Man-gous-te, Madame.


- Quoi ma sœur ? Mais qu'est ce qu'elle a ? Pourquoi m'ont-ils laissé là ?


- Zadig n'a pas le droit de vous le révéler madame... La maîtresse lui avait dit de ne pas vous parler.


- Quoi ? Mère t'a dit ça ?


- Zadig a désobéi, Zadig est un mauvais Elfe de maison.


Sur ce fait le petit Elfe commença à se taper la tête sur le rebord de la cheminée.

Bellatrix ne comprenait pas, pourquoi l'avaient-ils tous laissé là, pourquoi ne l'avaient-ils pas réveillé, prévenu ? Et puis pour quelle raison sa mère avait-elle ordonnait à son Elfe de ne plus lui parler ?


- Arrête ça, ordonna-t-elle à l'Efle de maison, quand penses-tu que le reste de ma famille va revenir ?


-Je ne sais pas madame, mais ils sont partis très tôt ce matin, enfin cette nuit...



Bellatrix courut jusque dans sa chambre, puis tira les rideaux. Il n'y avait personne dans la rue, aucune trace de sorcier, même les voisins n'avaient pas l'air d'être sorti de leurs maisons.

Cela faisait maintenant presque douze heures qu'elle attendait désespérément le retour de ses parents dans la maison. La nuit était en train de tomber peu à peu, ce qui rendait le vielle maison encore plus effrayante qu'en plein jour. Bellatrix c'était donc glissée dans son lit serrant sa poupée contre sa poitrine. Zadig lui avait préparé tout de même un repas dans l'après-midi mais elle l'avait refusé : elle était trop bouleversée pour avaler quoi que ce soit.


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